A Three-Year Nightmare
Pairing : PewdieCry
Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas et ce ne sera jamais le cas
Rating : M, si vous êtes trop jeune et que vos parents vous surprennent, je veux pas avoir de problèmes, je préviens sur le rating, c'est à vous de faire attention !
Résumé : UA Felix et Ryan vivent une relation à distance depuis un an, maintenant, et les tourtereaux se rencontrent, tout va bien jusqu'à ce rencart où Ryan disparaît...
Musiques écoutées durant le chapitre : « Koukai »-Michiru Ooshima, « Lullaby »-Javier Navarrete, « Song From A Secret Garden »-Secret Graden, « Tristezza »~ « Tema III »~« Tema II »-Toshihiko Sahashi, « Fragile Dream »-Joe Hisaishi, « Cleansing Cream »-Brown Eyed Girls
Note de l'auteur : Cette idée m'est venue comme ça, sans crier gare, je suis pas habituée au genre «sortez-les-mouchoirs », donc, rassurez-vous, vous ne les sortirez pas ! Haha ! Bonne lecture et merci de prendre le temps de lire ! ^^ Les chapitres seront plus ou moins courts, enfin, vous verrez~
Je sais, Pewdie fait drama queen, mais quand je l'entends hurler comme une gonzesse dans ses vidéos, c'est ce qu'il m'inspire, haa.. (Et puis, je voulais bien marquer la panique... Genre dans un pays qu'il connaît pas son seul lien avec ce même lieu, c'est la personne qui vient de disparaître, donc bon, je pense que n'importe qui paniquerait...)
Cette fic est pour une personne en particulier, qui je pense, n'a pas de compte sur ce site. Mais j'espère qu'elle se reconnaîtra si elle lit, et que ça lui plaira~
5 Février 2013
Enfin nous pouvons nous voir ! Après un an de relation à distance. Ce fut si long ! Je vais enfin aller aux États-Unis ! Pour le voir, face à face et non plus face à webcam comme lors de nos longs appels sur skype. Cry... MON Cry... Pour une raison qui m'échappe, il n'a jamais donné son vrai nom. Juste Cry. Les lettres que je lui envoyais étaient à une boîte postale du nom de Cryaotic SARL. Il n'a jamais voulu me dire comme il s'appelait vraiment. Bien que ça puisse paraître suspect, ma confiance en lui se renforce chaque jour. L'amour rend aveugle, dit-on. Et puis l'absence de nom ne veut pas dire que c'est un criminel ! Après tout, l'Amérique est un pays dangereux ! Il peut très bien bénéficier du programme de protection des témoins ! « Non, je ne me berce pas d'illusions ! Oui, j'ai conscience du danger ! » sont les phrases que je répète le plus.
Je plie le restant de mes affaires, ferme la valise. Il me reste quinze minutes avant que maman vienne me chercher. Elle n'est pas rassurée, mais je lui ai assuré que tout irait bien et qu'au moindre problème, je lui téléphonerai. J'essaie de me détendre car le stress me gagne. Et si maman arrivait en retard ? Et si je loupais l'avion ? Et si personne ne m'attendait là-bas ?! Non, calme-toi, Felix ! Allez ! On se reprend ! Maman sera là, elle est très ponctuelle. L'avion partira à l'heure à laquelle il doit le faire, pas avant. Et Cry... Cry ne te laissera pas. Il n'est pas comme ça...
Ma mère arrive avec 5 minutes d'avance et nous partons pour l'aéroport de Stockholm. Une nouvelle vague de stress m'envahit et m'oblige à descendre de la voiture. L'air frais me fait du bien, mais ne m'empêche pas de vomir. Ce n'est pas le moment de douter. Bien-sûr, je pourrais annuler mon vol, rentrer, il était encore temps d'aller en arrière. Mais une autre partie de moi refusait. Maintenant que j'avais le billet, plus question de se défiler ! Cry ne peut pas venir à moi, alors j'irai à lui ! Quoiqu'il arrive, je DOIS le voir. Cette distance m'épuise, nous sommes occupés dans nos vies respectives entre nos boulots et nos obligations, et avoir une conversation est difficile, d'autant plus n'arrange rien. Je remonte dans la voiture et maman me donne un cachet contre le mal des transports au cas où je ne sentirais mal dans l'avion.
On arrive finalement à l'aéroport, on trouve facilement le guichet où on me demande ma carte d'embarquement.
« Chéri, détends-toi et ne pense à rien durant le vol. Bon voyage, mon chéri. » Elle pleure contre mon épaule.
« Merci m'man »
« Appelle-moi quand tu es arrivé »
« Ne t'inquiète pas, ça va aller. »
« Et si tu vois un passager s'agiter avant le départ, tu SORS, compris ?! »
« Maman, ce n'est qu'un film ! Et si je le vois s'agiter, il sera trop tard. »
« Descend quand même ! Les accidents d'avions ne surviennent pas que dans les films, Felix ! »
« Oui, maman. Allez, on va embarquer. Au revoir ! » Après une dernière étreinte qui a manqué de m'étouffer, elle me laisse partir. Je prends une grande inspiration et me dirige vers l'hôtesse.
J'arrive à mon siège. J'ai un voisin qui dort. Tant mieux, je pourrai écouter la musique pendant le vol. Je prépare mon ipod tout en écoutant les consignes de sécurité, j'attends que l'hôtesse se retire pour mettre mes écouteurs et choisir mon groupe préféré.
Le vol se déroule tranquillement, mais je refuse les repas proposés, mon estomac est si noué que je ne puis rien avaler. Je me contente de regarder les nuages à travers le hublot. Le paysage qui s'offre à moi est superbe et apaisant. Mon voisin encore endormi il y a peu, se réveille, me salue, s'excuse et va aux toilettes. Je le vois revenir avec des sacs en carton. Pitié ! Pas ça ! Eh bah si, tiens ! Le mal de l'air, super ! Je lui propose un des cachets que m'a donné maman. Il accepte et le prend. J'aimais bien quand il dormait.
Conformément aux consignes, j'enclenche ma ceinture. Nous allons atterrir. Je tremble d'impatience à l'idée de le voir enfin ! Mes bagages arrivent assez vite-je n'ai qu'une valise-et je vais chercher après lui. La salle se vide peu à peu, mais pas de traces de Cry. Je ne m'attendais pas à voir débouler un individu masqué, bien-sûr, mais je pensais qu'il me reconnaîtrait étant donné qu'il a vu mon visage en cam pendant longtemps.
Vingt minutes que j'attends et toujours personne. Ça va, je peux rentrer en Suède, j'ai encore de l'argent pour reprendre l'avion. Je place ma tête entre mes mains. Que vais-je bien pouvoir dire à ma mère? Je remarque une paire de converse noires juste devant mes pieds.
« 'Sup ! » Je lève la tête. Un grand brun à l'air désolé et deux billes bleues qui me fixent. Mon cœur fait un bond. Je me lève. Il est plus grand que moi.
« Bonjour, Cry » Nous nous serrons la main.
« Ryan »
« Euuuh.. Non, je m'app.. »
« Felix, Ryan, c'est mon nom. » Il sourit, adorable. « Désolé pour le retard, ça bouchait pas mal »
« C'est rien » Je peux pas m'empêcher de sourire, je me sens idiot, c'est terrible.
On met ma valise dans le coffre et démarrons. Le trajet est assez long, on échange des banalités. Je suis nerveux. On s'arrête devant un petit immeuble de deux ou trois étages, il date pas d'hier, ça se voit. Pas d'ascenseur, on monte l'étage à pied. L'appartement est petit, mais sympa.
« Fais comme chez toi. Bienvenue en Amérique. »
« Merci. » Il verrouille la porte. Une serrure, un cadenas, même une chaînette ! Il possède également une alarme. Impressionnant ! Et terriblement flippant. Je balaie la pièce du regard et remarque que les stores sont baissés, malgré ce fait, la lumière passe bien. On dirait presque un bunker, son appart'. Je retire ma veste et l'accroche au porte-manteau. Je n'ose pas demander la raison de tant de précautions, même si ça me démange. Il est recherché ou quoi ?!
« Tu veux une bière ?! Elles sont bien fraîches ! » J'accepte et le remercie.
On boit nos canettes sans dire un mot. Mais qu'est-ce qui se passe ?! Sur internet, on a tant de choses à se dire ! C'est quoi cette gêne ?!
« Hum... »
« Hum... » Ah...
« Toi d'abord, Ryan... »
« Non, vas-y. » J'ai oublié ce que je voulais dire.
« Je sais plus. » Il rit. « Tu voulais me dire quoi ?! »
« Je sais plus non plus » On éclate de rire. La glace fond peu à peu.
Elle s'évapore complètement quand ses lèvres rencontrent les miennes. Je n'attendais que ça, pendant ses kilomètres parcourus, je ne désirais que ça. Je pose ma boisson sur la table et passe mes bras autour de son cou pour prolonger le baiser. Il me répète combien il m'aime et lui déclare la réciprocité de mes sentiments.
On a passé une super soirée, bière, pizza, jeux vidéo. Je ne veux plus quitter ce pays, plus le quitter, lui. Je sens que ce mois va passer trop vite. Exténués, nous nous sommes endormis l'un contre l'autre.
Une poigne assez forte me secoue légèrement.
« ...Lix... » J'ouvre un œil que je referme aussi sec. « Felix. Allez, babe, réveille-toi. » J'ouvre les yeux. Ryan est devant moi. Ah oui. C'est vrai. Je suis chez lui.
« J'ai des muffins, t'en veux ?! » J'accepte après son baiser du matin qui m'a interrompu.
« Bien dormi ? »
« Comme un loir ! » Je ris. « Et toi ? »
« J'ai pas pu dormir. Je pouvais pas m'empêcher de te regarder. » Je souris, décontenancé. Je me sers un café avant de manger mon muffin
« Je m'excuse, Pewds, mais je vais devoir aller bosser, mes congés ne commencent que demain. Je serai vite de retour ! Je t'aime ! » Il m'embrasse et file comme le vent.
« Ah ! Si tu veux, joue à la console. Bonne journée, babe. » Il ferme la porte et prend les escaliers. J'attends de ne plus entendre ses pas précipités pour aller me doucher. Je me demande dans quoi il bosse. En tous cas, c'est pas hyper bien payé, son appart' est pas hyper luxueux, mais peu importe.
Je m'habille et vais consulter sa liste de jeu. Impressionnant ! Quand je vois tout ça, ça me rappelle l'époque où nous faisions des vidéos. J'opte pour 'Journey' et mets la console en route. Ce jeu est vraiment magnifique. Revoilà Bengt. Je ne peux m'empêcher de sourire. Tant de bons souvenirs remontent à la surface. J'aurais aimé jouer avec lui à ce jeu. Même si la fin est triste, j'aurais aimé faire équipe avec lui, qu'on coopère comme on l'a tant fait.
J'entends la serrure se déverrouiller après avoir essayé cinq ou six jeux.
« Bonsoir. T'as passé une bonne journée? » Il ferme derrière lui.
« Plutôt, même si je dois t'avouer que je me suis plutôt ennuyé de toi. »
« Juste un peu ?! » Je souris et m'en vais l'enlacer.
« Tu devais pas appeler ta mère, toi ?! » Ah si...
« Merci ! J'avais complètement oublié ! »Ryan me prête son compte skype pour téléphoner chez moi. Ça décroche presque de suite.
« Allô, maman ?! »
« FELIX ARVID ULF KJELLBERG ! TU TE RENDS COMPTE DE L'ANGOISSE QUE J'AI EUE ?! »
« Désolé, maman... J'avais oublié »
« J'AVAIS PAS REMARQUE ! CROIS-MOI, QUAND TU VAS RENTRER, TU VAS ENTENDRE PARLER DU PAYS ! » Aie, je suis mal. Et Ryan est mort de rire.
« Salut, fiston ! Tu es bien arrivé ?! Pas trop dur le décalage horaire ?! »
« 'Lut, p'pa ! Oui, tout va bien. Je suis fatigué, mais vous inquiétez pas, je vais très bien. »
« Ta mère s'est fait un sang s'encre. Elle m'a tenu éveillé depuis ton départ. Elle commence seulement à se calmer. Tu nous présentes ta petite amie ?! Felix, ne dis pas non, c'était forcément pour une fille ! On te connaît te mère et moi. » Je suis TRES, mais alors TRES, TRES mal !
Ryan prend le micro.
« Monsieur, bonjour ou bonsoir, je sais pas quelle heure il est chez vous. Felix loge chez moi, sa petite ami a reçu la visite surprise de sa sœur alors il peut pas la voir pour l'instant. »
« Oh, je vois. Bon, les garçons, on va vous laisser. Felix, prends soin de toi, tu vas en prendre pour ton grade, fiston ! Bonne journée à vous deux ! » Il a raccroché.
« Merci, Ryan ! Mes parents savent pas que je suis gay. Merci, merci, merci ! » Je le serre dans mes bras.
« Euuuh... De rien, si ça peut t'aider. On va au Walmart ?! Y'a plus rien à manger. » J'accepte et nous voilà partis.
C'est IMMENSE ! Tout est si grand ici ! On prend de quoi manger, lasagnes congelées, bières, et deux-trois autres articles, puis on repart.
« Tu veux faire quoi demain ?! »
« Qu'est-ce que tu proposes ?! »
« Parc d'attractions, ça te va ?! »
« Nickel » On range les courses dans le coffre et il démarre. On est moins gênés qu'hier, tant mieux ! Ça me pesait. J'ai envie de rester, m'installer, trouver un boulot, vivre avec lui. Mais j'ai qu'un mois de congés et la plupart de mes affaires sont en Suède.
On rentre, il met les lasagnes au micro-ondes, je vais ranger nos commissions...
« Hum, Felix ?! » Je me retourne, il a retiré son masque-il porte un masque médical-, il a son air le plus sérieux, il a même retiré ses lunettes.
« Oui ? »
« Ça va te paraître dingue, mais... » Il déglutit, ses mains tremblent.
« Tout va bien ?! Tu es pâle. » Il prend mes mains dans les siennes, me regarde dans les yeux.
« Felix Arvid Ulf Kjellberg, dit PewdiePie, veux-tu m'épouser ? » J'en ai le souffle coupé. Si je m'attendais à ça !
« Je ne sais pas quoi dire, Ryan. »
« Je vais t'épargner le traditionnel 'Bah dis oui ', et te laisse réfléchir. Ça fait six mois que ça me démangeait, je ne savais pas comment te le demander. C'est pas grave si tu dis non, tant que tu restes avec moi. » Je l'embrasse, l'esprit aussi emmêlé qu'une assiette de spaghettis. Je suis entre le choc, le bonheur, et la trouille que mes parents sachent.
« On mange ?! C'est prêt ! » Il me sert une part fumante et en prend une. Il jette le plat en plastique à la poubelle et me souhaite bon appétit.
Après le repas, on a regardé la télévision. Un feuilleton policier. L'héroïne est complètement à la masse, elle est bien loin du traditionnel enquêteur avec ses robes fleuries et ses grands sourires. C'est pas mal, je dois avouer. On est allés se coucher à la fin de l'épisode.
Cette nuit-là, il m'a pris de la façon la plus tendre qui soit. Avec le recul, je me dis que si j'aurais su, j'aurais répondu à sa question et je me serais totalement donné à lui. Si seulement j'avais su. Si seulement il m'en avait parlé. Si seulement j'avais posé des questions.
Et voilà chapitre tout beau tout rose! Mais! Pas tant que ça, sur la suite! o/ Merci d'avoir lu! ^^
Prochain chapitre quand j'aurai le courage, avec un peu de chance, ce soir~
