Titre: Hanshibou → Prologue
Auteur: Reiku E. Suzuki
Couple : Reituki
Genre : Amour, apocalypse, survival horror...
Disclaimer: The GazettE ne m'appartient pas encore, l'histoire provient tout droit de mon imagination tordu.
Commentaires:
Un petit prologue pour cette nouvelle fiction! En espérant vous donnez le goût de lire la suite. Petite note, c'est rare, mais cette fois je commence avec un Ruki's POV. Et ce sera Ruki qui vous narrera la majorité de la suite, pour une fois (il va voler la vedette à Rei x.x)
Début du chapitre
Il nous arrive souvent de dire que la mort est dans longtemps. Que la vie est encore longue, si longue qu'on n'en verra peut-être jamais le bout. Aussi reporte-t-on des choses qui nous seraient facile de faire aujourd'hui. Une composition, un peu de ménage, arrêter de fumer. Tout semble si facile de remettre à demain.
Mais lorsque la mort frappe, on regrette d'avoir repousser le moment où l'on aurait dû dire merci, ou je t'aime. Des mots simples pourtant, qui n'ont jamais tué personnes. Mais que bien souvent, nous omettons de dire par lâcheté, ou par peur.
C'est vrai, la mort ne frappe pas souvent. Et bien souvent, elle ne frappe que les autres. Alors on tait les mots véritables que nous voudrions dire. On quitte un être cher sur une dispute, gardant une image de lui en colère, ou déçu. On aura toujours le temps de s'excuser plus tard, de lui dire à quel point on l'aime, à quel point on regrette. Mais s'il n'y avait pas de plus tard? Si, par hasard, par un simple accident d'auto ou un revers du destin, on se rendait compte qu'on n'aurait plus le temps de lui dire ce que l'on pense réellement?
Vous allez peut-être me trouver con mais… Et si, aujourd'hui, on vivait la dernière journée de notre vie? Si le revers du destin s'appliquait à nous et que nous nous endormions le soir venu, pour ne plus jamais nous réveiller? Qu'est-ce qu'on regretterait? Plusieurs choses.
Malheureusement, on ne se pose que rarement ces questions, et une fois qu'on a réfléchis un peu, on passe à autre chose, sans rien changer de nos comportements. L'être humain est fait ainsi. Lâche, égoïste, et peureux. Et ni moi, ni vous ne faisons exception à cette règle.
Mais d'un autre côté, si tout le monde disait toujours ce qu'il pense réellement, le mot regret n'existerait pas. Entre les mots régressions et regrimper, il y aurait un espace vide, là où se trouvait les mots regret et ses dérivés. Et peut-être que le mot utopie aurait une définition différente, moins ''utopique'' et plus accessible.
Mais revenons sur terre, ou plutôt… en enfer. Car même si j'ai regardé la mort dans les yeux, je reste toujours un égoïste, lâche et peureux, et je ne suis pas prêt à rayer le mot regret de mon vocabulaire…
Fin du chapitre
C'est fou quand même… En écrivant ce premier petit chapitre, j'ai pensé «Et si mes lecteurs lisaient ce chapitre et puis mourraient dans la même journée, sans avoir eu le temps de dire je t'aime à leurs familles? Et si je mourrais moi-même ce soir, avant même de pouvoir finir mes fics? » Faut pas que je philosophise, ça me fait tout le temps peur… Surtout que ma plus grande peur est de laisser un travail inachevé derrière moi x.x Mais je ne me mettrai pas à écrire des fics en une seule journée juste pour être sûr que je puisse les finir… Non, je me mettrai pas au OS. *sigh* Prions pour que je ne meurs pas pendant la nuit…
