Mini-Fic Lockwood&Co

Petite note d'auteurs dés ce premier chapitre. Cette fic est écrite à deux avec une amie qui de léger trouble mentaux ... La plupart des scènes de folies qui suivrons au long de la fic décriront ce que je vis au quotidien avec elle. Premier chapitre écrit avec une tortues ninja à grand renfort de pokémon et de musique Disney.

PDV Lucy

Aujourd'hui on avait une mission. Et sûrement la pire d'entre toute. Parce qu'au début, on faisait tout capoter mais au moins, ce n'était pas bien dangereux. Là, c'est différent. Rien qu'en s'approchant du lieu on risquait de mourir. Oui, la vraie mort. Ces fantômes sont tellement puissants qu'ils peuvent jeter votre voiture dans le fossé ou la dévier vers un arbre sans aucun effort. Depuis un certain temps, on commençait à faire appel à nous pour des cas les plus dangereux et quelques fois, si ce n'était pas mon gagne-pain, j'aurais directement refusé. Parce que je suis trop jeune pour mourir et je tiens quand même un peu à ma vie et à celle de Lockwood…

Bref, Georges avait une fois de plus fait des recherches (pour changer un peu) et les dangers de cette mission n'avaient pas diminués. Au contraire même, elle frôlait l'enfer. Ou la folie, pour être plus exact. Ça se passe dans un hôpital psychiatrique, déjà normalement ce n'est pas la joie. Donc quand tous les patients sont morts et les lieux abandonnés, je vous laisse imaginer l'ambiance que ça peut mettre quand on arrive à trois armés jusqu'aux dents. Et c'est sans mauvais jeux de mots (noté l'ironie) que je pensais qu'en ce matin de décembre, Lockwood était devenu assez fou pour nous entraîner dans ce guêpier.

- Anthony Lockwood ! M'écriais-je en colère.

- Présent. Répondis celui-ci calmement.

- Rappelle-moi POURQUOI tu as accepté cette mission suicide ?! Tu es totalement inconscient ou ça se passe comment là-haut ?

- Peut-être bien que je suis un peu fou sur les bords.

- Et tu veux y aller pour te sentir chez toi avec tous tes petits copains fêlés ?

- Dixit la fille qui a récupéré le collier d'un fantôme.

- T'étais pas obligé de me rappeler ça… Dis-je tristement.

Je crois les bras et me tasse au fond de ma chaise. Lockwood pousse un soupir et se lève de la sienne pour se poster devant moi. Je lui lance un regard mauvais et il me rend un sourire narquois.

- Tu ne vas pas bouder j'espère.

- Qu'est-ce que ça peut bien te faire, le fou.

- Je connais un moyen de te faire rire. Dit-il en s'approchant de moi à pas de loups.

J'avais un mauvais pressentiment et me leva pour fuir mais il m'attrapa par les hanches et commença à me chatouiller. Je poussai un son entre le rire et le cri avant de me jeter sur lui et de l'attaquer à mon tour. S'en suivi une longue bataille que j'ai gagné même si Lockwood vous affirmera le contraire. Et comme à chaque fois que j'étais ''trop'' proche de lui, j'étais envahis par une colonie de papillon dans le ventre. Je me giflai mentalement. C'est un collègue, hors de question que je sois amoureuse de lui et je décidai d'ignorer une petite voix qui criait dans mon fort intérieur que c'était déjà trop tard. Nous étions plus ou moins dans les bras l'un de l'autre quand Georges est entré dans la bibliothèque et on s'est écarté vite fait bien fait et je me suis senti rougir.

- Qu'est-ce que vous faisiez ? Quoique nan, en fait je veux pas savoir, vos trucs d'amoureux me dégoûte. Dit Georges.

- Heu… Non, nous… Hum… Balbutiais-je.

- On n'est pas amoureux. Trancha Anthony.

J'avoue que j'ai dû faire la même tête qu'un poisson hors de son bocal mais ce qu'a répondus Lockwood m'a fait l'effet d'une claque. Et Georges l'a remarqué.

- Ca va Lucy ? Désolé de vous avoir coupé, tu m'en veux ? Me demanda Georges.

- La ferme Cubbins, occupes-toi plutôt de tes vieux papiers ! Et j'espère que t'as trouvé quelque chose. M'exclamais-je.

- Bah oui ! Moi je ne passe pas mon temps à faire je ne sais quoi avec mon amoureux. Répliqua-t-il.

- On n'est pas amoureux ! Mais t'es vraiment bouché ! Criais-je en me rapprochant de son visage gras, prête à frapper.

- Oh Hé ! On se calme ! Intervint Lockwood. Dis-nous plutôt ce que tu as trouvé sur l'hôpital psychiatrique Georges, à la place d'embêter Lucy.

- L'hôpital St René, ouvert dans les années 1780, a accueilli environ un millier de "patients". Je vous annonce qu'à l'époque les thérapies c'était autre chose que maintenant et ces barbaries auraient tués plus de la moitié des patients. L'hôpital a subit une tentative de rénovation dans les années 2000, mais les ouvriers en ont tellement bavés avec les fantômes qu'ils ont abandonné les lieux en plein travaux, avec échafaudages, outils et tout le bazar.

- Comment se manifeste ces fantômes ?

- Claquements de portes, des outils qui se déplacent, les trucs banals quoi. Des types un et deux mais en masses. Certains parlent même d'un type trois, mais ça je n'y crois pas. Ça doit juste être un type deux un peu énervé.

- Tu ne veux pas y croire parce que t'as la frousse, trouillard. Dit Lockwood.

Et j'éclatai de rire.

PDV LOCKWOOD

J'étais heureux d'avoir fait rire deux fois MA Lucy, surtout qu'en ce moment elle est plutôt inquiète par rapport toutes ces missions. Nous étions en train de préparer nos sacs pour demain quand Lucy me demanda si je n'avais pas un peu de limaille de fer à lui donné.

- Peut-être. Lui répondis-je avec un sourire malicieux.

- S'il te plaît. Insista-t-elle.

- Viens le chercher.

Je saisis le pot et leva mon bras pour qu'il soit hors de sa portée et lui lança un sourire. Elle roula des yeux et s'approcha de moi. Elle essaya de l'attraper en sautant mais il était bien trop haut ce qui me fit rire. Elle prit un air vexé et j'essayai de réprimé mes éclats de rire. Elle se colla presque à moi, se mit sur la pointe des pieds tira sur mon bras de toute ses forces, se pendant presque dessus mais je ne bougeai pas d'un pouce et en profita pour passer mon bras autour de sa taille. Elle soupira.

- Tu me saoules ! Arrête de tout le temps m'embêter et te moquer de moi !

Et elle s'éloigna pour aller s'asseoir sur une chaise en croisant ses bras, dos à moi. Je la suivis et lui fourra le pot de limaille dans les mains.

- T'es trop mignonne quand tu boudes. Lui dis-je en lui plantant un bisou sur la joue.

Je sortis de la pièce pendant qu'elle bougonnait pour masquer mon sourire niais qui s'étalait sur mon visage.