Roi Arthur x Sir Léodagan

Arthur en avait plein le cul. Sa faisait au moins une centaine de fois qu'il expliquait aux 2 corniauds les techniques de bases en cas d'attaque.

« S'est simple, on vous dit qu'il y a des ennemis vous vous enfuyez pas en arrière, mais vous attaquez.

-Mais s'est ça, dit Perceval, si il y en a qui arrive par derrière, paf, on les attaques avant même qu'ils aillent le temps de comprendre ce qui se passe.

-Et wais, tout se passe la dedans, compléta Karadoc en pointa son crâne.

-Mais on le sait s'ils sont pour attaquer par derrière !

-Mais, comment ? Demanda Perceval.

-Et merde…Si les ennemis arrive vers le sud et nous du nord, il n'y aura personne qui va nous attaquer par derrière puisque s'est NOUS qui était derrière et on les auraient vu si ils auraient été là.

-Je comprend pas le truc du pure et de l'ordre. Dit bêtement karadoc

-Du, du quoi ?

-Le pure et l'ordre Arthur. Répéta Perceval.

-Oh pis merde, j'en peux plus. Je sais plus comment vous expliquez pour que sa rentre dans vos têtes.

-Y'a pas de solution, aucune tactique, contre ses dégénérés. Dit soudain Léodagan qui venait d'apparaitre dans la salle d'entrainement.

-Ohh pis vous n'en rajoutez pas. Ordonna Arthur.

-J'ai pas compris là. Dit Perceval à son ami.

-Moi non plus. C'est nous les dégêner?

-Je suppose, mais je comprend toujours pas. On n'est pas gêné là ?

-Je m'en vais. Sir Léodagan, si vous voulez prendre le relai je ne vais pas vous barrez le chemin.

-Woh, je vous signale que ce n'est pas de mes affaires.

-Vous vous débrouillez bien dans les tactiques et la défense, je vois pas pourquoi sa ne serait pas de vos affaires.

-Justement, je ne suis pas professeur. »

Arthur le regarda décourager de cette excuse, mais ne resta pas trop longtemps et laissa les trois autres dans la pièce. De toute façon Léodagan ne resta pas longtemps, il était hors de question qu'il perde du temps à leur expliquer des choses qu'ils devraient savoir depuis fort longtemps.

Arthur, quant à lui, après de longues heures passé avec Perceval et Karadoc, ne souhait qu'une chose, être seul un moment. Quoi de mieux qu'un tour en forêt en cette période chaude. Il n'y avait aucune place dans le château qui lui garantissait une paix complète et il avait besoin de marché. Il trainait le pas, écoutait le son de ses pas briser les petites brandilles sur ce sentier battu, le bruit des animaux autour de lui et il commença à penser. Penser de tout et de rien. Le royaume, la quête du Graal, Bohort, Perceval, Karadoc, Yvain, Gauvin, Lancelot et Léodagan. Cette pensé lui procura un petit sourire. Ses chevaliers étaient peut-être assez con, peureux pour certain, peu de motivation, mais ils restaient que s'était ses chevaliers et qu'on fond il les aimait bien. Arthur savait très bien où il allait, même sur ce sentier qui avait l'air de rien, lui, le connaissait par coeur. Il regardait le sol en même temps de passer sa main droite sur les écorces des arbres.

« Dit donc, tu va te perdre comme ça. »

S'était Léodagan qui était sortit de derrière un arbre.

« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as déjà fini avec eux ?

-Pour le première question tu sera très bien vite et il était hors de question que je manque une occasion pareille, après ça, passer une seconde à leur expliquer quelque chose à ses 2 corniauds seraient la définition même de perte de temps.

-Sir Léodagan ? »

Il avait accordé ces mots à ses gestes. Il s'approchait tranquillement d'Arthur et quand il fut assez proche il lui prit la main et posa l'autre sur la joue chaude du Roi. Léodagan fixa Arthur dans ces beaux yeux bruns. Tranquillement il cola son corps contre celui d'Arthur, mais se rapprochement n'inspirait pas confiance au Roi qui se recula jusqu'a tomber sur un arbre. Prit de tout bord tout côté, il regarda faire son chevalier poser sa bouche contre la tienne. Il ne fit rien de spécial et laissa aller les choses. Il savait bien que s'était des choses interdite, que s'était un pêcher contre la religion chrétienne et tout le tralalala, mais il se sentait bien contre Léodagan. S'était la première fois qu'il sentait tant d'amour dans un baiser comme ça. Le chevalier déplaça sa main derrière la tête d'Arthur voulant prolonger encore le baiser. Pourquoi ces préjugés devaient-ils exister ? Il aimerait tant entrer au château, aller dans sa chambre accompagné de Léodagan sans qu'ils soient jugé ou proféré de pleins d'insultes. Quand son chevalier le lâcha Arthur parla en premier :

« Tu es venu ici juste pour rire de moi ?

-Non, au contraire. Écoute je suis pas un grand sentimental, mais s'est différent là. Je voulais savoir si j'étais vraiment...a...amoureux de vous. Voilà.

-Et ?

-Comment ça : et ?

-Est-ce que c'était une erreur ?

-Non...ou peut-être que oui.

Arthur paru triste.

-Parce que je crois que sa risque de n'être pas facile pour toi.

Il prit le Roi par le menton l'obligeant à le regarder.

-Pourquoi ?

-Je pense que tu ne me supportera pas longtemps. »

Le Roi sourit, ça voulait tout dire.

Ils n'avaient pas besoin de beaucoup se parler pour se comprendre. Même en guerre, pendant les batailles, lors des tactiques, lorsqu'il y avait des réunions et n'importe quoi d'autre, ils leur fallait qu'un regard avant de se débattre dans d'incompréhensibles échanges lesquelles leurs entourages ne comprenaient strictement rien.

« Je viendrai te voir plus tard dans la soirée. »

Pour une raison ou une autre, son chevalier avait l'air de savoir qu'il serait seul dans son lit se soir, même si maintenant il ne serait plus vraiment seul.

Chapitre 2