TITLE : Sacrifice AUTHOR : Tefnut (Tefnut@altavista.com) LANGUAGE : French / français DISCLAIMER : You know that... they all belong to Joss. *sigh* ARCHIVE : As soon as I have my own website, yes / Dès que j'aurai lancé mon propre site. RATING : PG-13 FANDOM : Buffy the Vampire Slayer CATEGORY : Adventure, Drama ; Alternate Universe SPOILERS : The end of S4 Ep. 13 "The I in team" / "Piégée" (and then it changes) SUMMARY : Walsh a perdu Riley : que lui reste-t-il comme réconfort ? Adam. Sa création. FEEDBACK : Of course ! Oeuf corse ! Je veux dire : oui, bien sûr ! ****

"Agent Finn ! Revenez, c'est un ordre... Riley... RILEY !". Impuissante à le retenir, elle regarda s'éloigner le jeune homme. Riley... Pourquoi avait-il fallu qu'il tombe amoureux de cette bécasse ? Pourquoi n'était-elle pas morte, comme prévu ? Pourquoi... Riley...

"Ça ne va pas,professeur Walsh ?"

" ... Pardon ? ... Ah, si si. Je crois juste que..." Elle reprit contenance au prix d'un effort surhumain. "Merci, ..." (elle jeta un coup d'oeil à la plaque du technicien qui l'avait abordée), "ça va aller, Jenks."

"Vous êtes sûre ?"

"Oui, oui... Veuillez m'excuser, j'ai du travail." Elle fit volte-face et se dirigea rapidement vers la zone de recherche. Elle avait perdu Riley. Elle avait bien besoin d'un réconfort... Section 7317204. Telle un automate, elle glissa sa carte dans le lecteur magnétique et composa son code. Avança dans le couloir - «Bonjour,docteur Ackley. Comment allez-vous ? Oui moi ça va merci... Oui c'est ça à plus tard !». Porte 314. Enfin. Adam.

Soupir de soulagement.

Encore une fois, insérer la carte. Taper le code - un autre code. Parfois, Maggie Walsh avait la sombre impression d'être une machine à calculer ; elle se souvenait de certains codes mieux que de son propre nom. Qui a dit que pour l'armée vous n'étiez qu'un numéro ? Non, vous êtes une ribambelle de numéros, une véritable guirlande clignotant au même rythme que les serrures électroniques...

Lumière verte... Il n'y avait plus qu'à pousser la porte et à entrer.

*****

"Mais oui, t'as qu'à leur dire que tuer, massacrer et torturer des innocents, ça te manque beaucoup !" se moqua Alex.

"Et tu crois que ça marcherait ?" s'enquit Spike.

Giles leva les yeux au ciel - était-ce une blague de vampire ? un reste de son "anesthésie" au cognac ? Spike avait certainement tué plus de gens que Giles n'en connaîtrait jamais dans sa vie, et pourtant il faisait souvent preuve d'une naïveté quasi-enfantine. Giles n'était pas loin de penser que certains démons étaient encore plus incompréhensibles que les femmes. "Quitte la ville, Spike. Si je te dis ça, c'est pour ton bien. Aussi longtemps que l'Initiative sera opérationnelle, tu ne seras pas en sécurité ici."

"Non... Aucun de nous ne le sera, d'ailleurs." Ils se retournèrent, surpris ; personne ne l'avait entendue arriver. Buffy avait l'air grave, et ne ressemblait en rien à la jeune étudiante enthousiaste et insouciante de la veille. Willow fut la première à réagir.

"Que s'est-il passé ?"

"Walsh a voulu me tuer. Mais elle n'y a pas mis assez de moyens."

"Oh... Et... Riley ?"

"Il n'était pas dans le coup."

Silence. L'Initiative, d'alliée potentielle, devenait soudain la plus terrible des menaces. La Tueuse savait fort bien estourbir les démons ; mais que pouvait-elle faire contre des humains ?

"Qu'est-ce qu'il fait là, celui-là ?" demanda Buffy, le regard rivé sur Spike.

"Rien, je passais dans le coin ; y'avait de la lumière, alors je suis entré."

"Tu te fiches de qui, là ? La nuit tombe à peine, t'as changé tes horaires de sortie ou quoi ?"

Las, Spike se leva et s'approcha de Buffy ; il avait mal, la faim le tenaillait, et qui plus est un martèlement incessant dans son crâne lui rappelait qu'il avait (encore) trop bu. Le vampire n'avait qu'une envie : arrêter de jouer les durs et s'abandonner à la protection de Buffy et de Giles. Oh... et aussi... Il aurait tant aimé plonger ses crocs dans le cou de la jeune Tueuse, goûter son sang, rien qu'une fois - quitte à être massacré sur le champ ! Voir Venise et mourir, en quelque sorte... Oui, elle devait être un morceau de premier choix. Satanée puce... Il ne put s'empêcher de se lécher les babines ; Buffy grimaça de dégoût.

"Tu ne m'as pas répondu. Qu'est-ce que tu fais ici ?"

"Tes ex-copains de l'Initiative m'ont suivi jusqu'ici, et Giles a eu l'occasion de tester ses talents de chirurgien sur moi. C'est tout." Prestement, il attrapa son manteau, bouscula la jeune fille, et sortit. Il lui fallait prendre l'air. Réfléchir.

Trouver à manger.

Eviter l'Initiative. Et les autres vampires et démons (auprès de qui il n'avait plus trop la côte, il fallait bien l'avouer !). Les temps avaient bien changé : c'était maintenant près de Giles qu'il se sentait le plus en sécurité. Il entendit quelqu'un courir derrière lui, et eut juste le temps de le plaquer contre un mur avant qu'il ne l'attrape.

C'était l'Observateur, justement.

"Quoi, encore ?"

"Tiens... Je sais que tu n'as plus rien, et que... Bref... Fais attention à toi." Giles lui fourra une liasse de billets dans la main : 100... 200 dollars ?!!

"Je ne comprends pas..." murmura-t-il.

Il s'en alla avant que Giles puisse répondre.

*****

Walsh ne remarqua pas tout de suite le changement. Elle s'approcha d'Adam, effleura sa joue, et soupira. "Adam... nous allons bientôt pouvoir te réveiller. Tu tueras cette effrontée pour moi. Oui, toi, tu sauras la tuer. La massacrer. Je veux qu'il n'en reste que... bouillie..."

C'est alors qu'elle vit. De puissants cercles de fers entouraient les membres de la créature, l'immobilisant sur la table d'opération. Pourquoi ??? Il n'était encore que... mort !

Quelques bips ; la porte s'ouvrit, et le docteur Engelmann entra. "Ah... Professeur Walsh... Vous êtes là !"

"Qu'est-ce que cela signifie ?" lança-t-elle, furibonde, désignant Adam.

"Il y a des anomalies dans les signes vitaux. Regardez ces tracés" (Engelmann saisit un bloc de feuilles et le fourra sous le nez de Walsh)... "Ça va beaucoup trop vite."

"C'est plutôt bon signe, si je ne m'abuse ?"

"Il risque de se réveiller tout seul... Et... Nous n'avons plus de contrôle sur lui."

"Comment ça ?!!" fit Walsh, interloquée. "Vous m'aviez dit que l'implantation des puces avait été un succès ?"

"En fait... la puce XC7b présente des dysfonctionnements importants ; j'ai fait des tests neuro ce matin, l'information se perd ; la structure de son cerveau a changé, on dirait que le côté démoniaque d'Adam a pris le dessus."

"La part biologique de son cerveau est pourtant entièrement humaine ?"

"Pas tout à fait ; rappelez-vous, nous avons récupéré le cerveau reptilien d'un HST 728-3-27, et les tracés synaptiques semblent montrer que ses caractéristiques se sont répandues dans l'ensemble du système nerveux central."

Walsh s'assit, soudainement prise de vertiges ; d'abord Riley. Maintenant Adam. Dans une seule journée... C'en était trop ! "Que suggérez-vous ?"

"Il nous faut remplacer l'intégralité du SNC biologique."

"Et bien, déterrons un cadavre ! Combien de temps cela prendra-t-il ?"

"Ce n'est pas aussi simple... L'opération aurait plus de chances de réussir sur un implanté !"

"Nous avons assez de démons neutralisés dans nos valises ! Faites votre choix !"

"J'utiliserai un vampire ; leur système nerveux est semblable à celui des humains, ça sera plus simple."

"Combien de temps cela prendra-t-il ?"

"Deux, trois semaines..."

Walsh grogna ; elle se releva et s'approcha d'Adam. C'est alors que...

"Bon, voilà ce que nous allons faire..."

*****

Après quelques kilomètres d'errance, Spike, affamé, s'en alla tambouriner au rideau métallique d'une boucherie kasher ; il avait entendu dire que le patron, pour arrondir ses fins de mois, vendait le sang qu'il récupérait aux abattoirs. Une lumière s'alluma à l'étage, et une énorme tête apparut à la fenêtre.

"Qu'est-ce que tu veux, connard ?"

"C'est toi le proprio ?"

"Nan, j'suis fleuriste, ça s'voit pas ?"

Spike grogna. "Paraît que tu nous fournis en nourriture."

"C'est pas encore l'heure. J'ouvre à 1 heure du mat, pas avant."

"Parce que tu crois que j'ai une montre ?"

Le boucher referma sa fenêtre en grommelant, et éteignit la lumière.

"Merde !" Le vampire s'adossa au mur et ferma les yeux un instant ; quelle heure pouvait-il bien être ? Onze heures ? Minuit ? Il n'aurait jamais le courage d'attendre. Entendant un bruit, il rouvrit les yeux ; trois silhouettes, qui lui parurent familières, s'approchaient.

"Eh, qui j'vois là ?" fit le plus grand des trois.

"Tiens tiens, les frères Scrooge", répondit Spike.

"Alors, c'est la décadence, à c'qu'on dit, Spike ? Tu massacres tes anciens potes, maintenant ?"

"Va te faire foutre."

Spike fit mine de partir ; ce fut le signal de l'attaque pour les trois autres vampires. Réunissant ses forces, Spike les repoussa dans les poubelles du boucher ; il profita de cet instant de répit pour prendre sa gueule des mauvais jours. Le plus petit des Scrooge (qui répondait au doux nom de Parrot, d'après les souvenirs de Spike) se jeta de nouveau sur lui, et en fut quitte pour une douloureuse morsure au cou agrémentée d'un coup de genou dans les... enfin, là, quoi. Il tomba évanoui, commençant à se vider de son sang. Rapidement, Spike scruta les environs, tout en repoussant tant bien que mal les assauts des deux autres. Le contenu des poubelles s'était répandu au sol ; quartiers de viande avariée, papiers gras... pas de pieu en bois, évidemment. Pas de Tueuse cachée dans une boîte en carton, non plus. Spike encaissa un coup à l'estomac, suivi d'une profonde morsure au bras gauche ; ça commençait à mal tourner pour lui. Ces deux Scrooge-là n'étaient pas des débutants. Par tous les sangs, il lui fallait une arme !

"Vous allez voir ce que vous allez voir !" ricana-t-il soudain. Il balança un de ces coups de pied dont il avait le secret à la tête de Scrooge n°2, avant de se jeter sur un couvercle de boîte de conserve (taille XXL pour les bouchers-traiteurs, tout de même) qu'il avait aperçu sous un emballage. Spike s'entailla les doigts au passage, cependant, faisant fi de la douleur, il réussit un lancer digne des plus grands joueurs de frisbee. Scrooge n°2 en fut tout décapité, et disparut dans un petit «flop» poussiéreux. Scrooge n°1 s'arrêta net de bouger, inquiet, et recula prudemment.

"Qu'est-ce que t'as ? T'as déjà eu ton compte ?"

"OK, Spike, reste cool, mec... ouais, cool..." Sur ce, le chef de la défunte bande des Scrooge prit les jambes à son cou. Spike souffla. Le vampire qu'il avait mordu était toujours inconscient, mais il fallait lui régler son compte rapidement. Spike ne se sentait cependant pas capable de réitérer son exploit au frisbee. Le rideau de la boucherie se souleva en couinant, révélant progressivement un type énorme aux yeux porcins, portant hachoir et tablier. Spike fut plus rapide que lui, et lui arracha son arme en grognant. Le Scrooge commençait à se réveiller. Mal lui en pris : il écarquilla les yeux de terreur en voyant Spike se ruer sur lui, et l'achever sauvagement. Décapitation. Flop. Petit tas de poussière sur le sol.

"Whaouh... Du calme, mon gars ! fit le boucher. Je peux peut-être avancer mes horaires d'ouverture, pour toi."

Spike avait repris visage humain. "Ouais... j'ai faim."

Il rentra dans la boucherie, non sans bousculer le patron. Il remarqua avec amusement que celui-ci, sous son tablier tâché de sang, ne portait qu'un caleçon et un vieux t-shirt, et était chaussé de pantoufles. La gauche était trouée, et un gros orteil pas très propre en dépassait. Spike posa le hachoir sur le comptoir.

"Désolé, je crois que j'ai un peu bousillé la lame."

"C'est pas grave, c'est pas grave... J'en ai d'autres, de toute façon."

"Qu'est-ce que t'as comme sang ?"

"Ça dépend... Tu comprends, j'ai perdu des clients fidèles dans cette histoire... Qu'est-ce que t'as comme fric ?..."

Un instant, Spike fut submergé par l'envie de tuer le boucher ; mais où trouverait-il du sang, demain, s'il massacrait ses fournisseurs ? En grommelant, il fit affaire avec l'antipathique personnage qui s'était prudemment placé derrière le comptoir.

"C'est meilleur réchauffé au micro-ondes !"

*****

Forrest Gates arriva juste à temps pour le briefing.

"Bien... Je vous demande toute votre attention, j'ai des choses particulièrement importantes à vous dire", commença le professeur Walsh.

Les jeunes soldats s'agitèrent un peu.

"Voilà... Tout d'abord, je dois vous informer que Buffy nous a trahi ; son but était d'agir contre l'Initiative. Elle s'est également arrangée pour monter l'agent Finn contre nous."

Forrest observa les réactions de surprise de ses camarades ; il ne put, quant à lui, s'empêcher de penser que Riley avait accordé sa confiance bien trop vite à Buffy. Une belle paire de seins, ça oui. Etait-ce suffisant pour faire tourner la tête à un vrai soldat ?

"S'il-vous-plaît... Pour l'instant, j'aimerais que nous nous recentrions sur notre objectif principal : capturer les HST. Si vous rencontrez Buffy, essayez de la capturer, mais surtout ne la tuez pas. C'est tout de même un être humain. Je laisse la parole au docteur Engelmann."

Engelmann se racla la gorge. "Merci... Nous n'avons pas relevé de traces de HST particuliers aujourd'hui ; la traque doit donc se concentrer autour des zones à risque telles que le cimetière et l'université. Concentrez-vous aussi sur l'Hostile 17 ; il court toujours et possède des informations sur notre organisation. L'objectif est de le capturer, pas de le tuer."

"Agent Gates", intervint Walsh, "vous remplacerez l'Agent Finn. Vous vous répartirez en trois escadres ce soir ; les chefs de section seront Gates, Taggart, et Srados. Vous partez dans une demi-heure. Rompez."

Forrest jubilait à l'annonce de sa nomination ; certes, il appréciait Riley, mais... Et puis, Finn n'avait qu'à s'en prendre à lui-même. Le jeune homme se dirigeait déjà vers l'armurerie lorsque Walsh le rappela.

"Agent Gates... Venez. Nous devons parler."

*****

Quelqu'un martelait à la porte.

"... impossible de dormir dans cette ville !" grommela Giles. Il alluma la lumière et trouva à taton ses lunettes ; puis songea qu'il serait bon d'ouvrir les yeux. Grommelant, il jeta un coup d'oeil à son réveil, dont les aiguilles flirtaient avec le 2, s'extirpa du lit et enfila une robe de chambre ; les coups sur la porte redoublaient.

"... grmbll"

Il descendit prudemment les escaliers, et arriva enfin à la porte. Il la déverrouilla, l'entrebâilla et bailla : "J'aurais juré que c'était toi. Qu'est-ce que tu veux encore ?"

Le vampire, en face de lui, était plus blanc que jamais. Giles prit peur : c'était la première fois qu'il voyait le mort en Spike.

"Entre."

Spike chancela jusqu'à l'intérieur, et posa au sol le sachet qu'il tenait à la main. Puis il s'écroula contre un mur en gémissant. Giles s'approcha, et jeta un rapide coup d'oeil au sac plastique, qui contenait une bouteille de sang presque pleine.

"Et bien, qu'est-ce qui ne va pas ?"

"J'ai essayé d'en boire comme ça... froid. J'ai tout dégueulé, direct."

Spike se débarrassa prudemment de son manteau et de sa chemise, révélant sa morsure au bras gauche.

"Et puis y'a ça... Je perds beaucoup de sang, et ma blessure dans le dos me fait encore mal."

"Je vois..."

Giles saisit la bouteille, remplit une tasse de sang et la mit au micro-ondes, avant d'aller chercher des pansements dans sa salle de bain. Il s'agenouilla près du vampire.

"Je vais devoir t'enlever ton t-shirt, Spike. J'aimerais voir ton dos."

Spike acquiesça. Giles, en l'aidant à se déshabiller, ne put s'empêcher de frémir au contact de sa chair - glacée. Une chair de cadavre. Il remarqua avec surprise que Spike portait des traces de coup, dont un superbe hématome au niveau de l'estomac.

"Ça t'arrive d'avoir des bleus ?"

"Rarement. Faut vraiment que je me prenne un sale coup. Du style, orgue sur la tête..."

Le vampire toussa, crachant un peu de sang au passage ; voilà encore quelque chose que Giles n'avait jamais vu.

"J'suis en train de crever, c'est ça ? Un vampire ne meurt pas comme ça, n'est-ce pas ?"

"Il est plus que temps que tu manges quelque chose, c'est tout."

Mais n'était-il pas déjà trop tard ? Giles constata que la plaie dans son dos s'était infectée.

"Je vais te soigner ça."

"J'ai faim.

"Oui, d'abord ça. Tu as raison."

Il alla chercher la tasse au micro-ondes. "Fais attention, c'est chaud."

Spike ne pouvait visiblement pas tenir la tasse tout seul, et Giles dut l'aider à boire.

"Comment es-tu arrivé jusqu'ici, dans cet état ?"

"J'ai pris mon temps."

"On ne t'a pas suivi, au moins ?"

"Je n'ai vu personne..."

"Ça va mieux ?"

Spike hocha la tête, juste avant de tomber dans les pommes. Giles en profita pour panser ses blessures, en essayant de faire abstraction de cette sensation horrible de toucher un mort.

"Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi ?" soupira-t-il en se relevant.