Disclamer : les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas, mais à Masashi Kishimoto.
Que dire sur ma nouvelle fic, sinon qu'elle est en cour d'écriture.
J'ai eu un mal fou à trouver un titre ; je suis pas très doué pour ça, alors désolé s'il est un peu "neuneu".
Bonne lecture !!!
- Qui es-tu ? -
Chapitre 1 : Recalé
- BLAM! BOUM!
- Aïe ! Abrutit de sac ! Qu'est-ce que tu fous là ?
- Tit ! Tit ! Tit !
- Ça va, ça va, je sais que je suis à la bourre, pas la peine de me le rappeler, foutu réveil !
Iruka balança son pyjama sur le réveil qui se remit à sonner de plus belle.
- Et merde, ta gueule !
Il hurlait, courait et s'énervait dans son petit appartement.
- Aaah !! Kunais, kunais, où sont-ils passés ?
Iruka ouvrit violemment un tiroir de sa commode.
- Ouf ! Heureusement que j'en ai toujours en rechange au cas où.
- Tit ! Tit ! Tit !
- Raaaah ! La ferme !
Il attrapa les kunais et se précipita hors de chez lui.
XXX
Iruka courait dans les rues du village à perdre haleine.
"Merde, pourquoi il faut que ça m'arrive aujourd'hui. Saleté de panne de courant, t'as complètement déréglé mon réveil. Le jour des examens d'entrée au poste de professeur à l'Académie. Merde ! Merde ! Merde ! Je suis maudit, je n'arriverai jamais à l'heure, et ces foutus examinateurs, toujours à l'affût de la moindre petite seconde de retard."
- Pardon, excusez-moi, poussez-vous, cria le chunin
Les passants stupéfaits s'écartèrent violemment contre les bords de la rue, pour laisser passer la fusée. Iruka tourna à droite, dépassa le magasin de fleurs, celui des beignets, la bibliothèque.
"Allez Iruka, montre que tu es capable d'arriver à l'Académie en moins de trois minutes chronos!
Le chunin s'époumonait, les livres sous son bras étaient ballottés comme des sacs de pomme de terre et les kunais dans son sac faisaient des cliquetis impressionnants à chaque nouvelle foulée. Une dernière tournée à gauche, ça y est voilà l'entrée de l'Aca…
- Dring !!!
- Non ! Pas ça, cria le chunin à 100m de la porte d'entrée.
La fatidique sonnerie avait frappé et c'était le cas de le dire…
- Iruka Umino ! hurla une profonde voix grave.
Un homme taillé armoire à glace, des cheveux noir en bataille, une énorme cicatrice serpentant son visage se tenait devant un sombre tableau noir. Par sa seule présence il imposait respect et obéissance.
- Heu…attendez Makao sensei, c'est-à-dire que heu…
- Il me semble avoir été clair hier ! A la sonnerie tout le monde en salle 24 ! Toi à la sonnerie tu n'étais pas en salle 24 !
- Non mais…heu…j'étais pas très loin non plus et heu…
- Je me moque de savoir où tu étais, tu n'étais pas en salle 24 à la sonnerie ! hurla de plus belle l'armoire à glace.
- Mais je…
- Ça suffit, tu es le seul en retard. Tu restes ici, quant aux autres vous me suivez sur les terrains d'entraînement pour passer les tests.
Tous s'exécutèrent et Makao sortit de la salle laissant seul Iruka.
"Et merde, pour une minute de retard je vais être recalé aux examens. La seule fois où je suis en retard cette année tombe évidemment aujourd'hui. Foutu inspecteurs et foutu réveil ! Si Makao sensei m'a laissé là, c'est pour venir ensuite me dire lui-même que je suis recalé et renvoyé au placard, je le savais j'aurais du…"
- Yo tout le monde !
- Aaaah !
Iruka sursauta. Derrière lui, dans un nuage de fumée d'une incroyable discrétion, venait d'apparaître un ninja.
- Ah ! On dirait que je suis en retard. Makao est déjà partit, fit le nouvel arrivant sur un ton mille fois opposé à celui d'une personne désolée d'arriver en retard.
Stupéfait, Iruka le détailla de tout son long ; il avait vraiment une allure bizarre : des cheveux gris en bataille pas coiffés ; le fier bandeau de Konoha cachant son œil gauche ; un masque bleu nuit couvrant le bas de son visage ; et sa posture cool et nonchalante lui donnait une impression d'homme fatigué d'être là et qui n'en avait rien à faire.
Une indignation montante se fit sentir, non mais qui c'était ce ninja qui osait débarquer comme ça en disant "yo" alors qu'il est en retard. Iruka n'avait jamais vu un ninja si peu respectueux.
Ledit ninja s'approcha du chunin qui n'en revenait toujours pas.
- Oh salut toi ! son œil visible se plissa, signe qu'il souriait, du moins c'était la conclusion d'Iruka. Heu…dis moi, tu n'aurais pas vu un grand type aux cheveux noir du nom de Makao, par hasard ?
- Si. Il vient de partir sur les terrains d'entraînement… Iruka baissa la tête et sa voie se fit plus triste… avec les autres pour leurs faire passer le test d'entrée pour obtenir le titre officiel de professeur d'Académie.
Le ninja le regarda surpris :
- Dis donc ça n'a pas l'air d'aller très fort. Enfin merci quand même.
Un autre "pof" retentit, laissant à nouveau Iruka seul dans la pièce. Son poing gauche se serra, il n'avait plus qu'à refaire une autre formation en tant qu'aspirant professeur d'Académie. Trois mois gâchés à cause d'une malheureuse panne de courant !
Le bras droit tendu en avant, les muscles crispaient, Iruka venait de planter un kunai dans le mur, formant ainsi un petit trou profond.
… (Flash back)
- Tu sais Iruka, reprit l'hokage calmement, fort et faible sont deux choses qui se complètent, et souvent l'un peu cacher l'autre.
- Vous dites ça pour vous justifier, mais je sais ce que vous pensez réellement au fond de vous maître. Vous pensez que je suis faible et que je ne sers à rien, parce que…parce que je suis incapable de contrôler mes émotions. C'est pour cela que vous ne m'envoyer plus en missions et que…et que…
Des larmes étaient apparues dans les yeux du chunin.
- … vous ne voulez pas de moi comme jonin maître.
- Je sais ce que tu ressens Iruka, mais c'est ainsi. Ecoutes je souhaiterais que tu t'engages dans une autre voie que celle d'un ninja d'élite.
Iruka baissa sa tête. Et voilà, une fois de plus il n'était rien et ne servait à rien.
- J'aimerais que tu deviennes professeur d'Académie Iruka.
- Profes…
- Tu vas partir trois mois sous la tutelle de Makao, c'est un bon ninja. Avec quelques autres chunins, tu postuleras pour le poste de professeur d'Académie, le ton de l'hokage s'était fait plus ferme.
Iruka hésita un instant, mais à quoi bon chercher des histoires, il ne deviendrait jamais jonin et serait condamner à gribouiller un poussiéreux tableau noir toute sa vie.
- Bien maître, j'ai compris, répondit-il solennellement.
… (Fin du flash back.)
Iruka s'était fait à l'idée, jonin lui était inaccessible, alors il avait travaillé d'arrache pied pour arriver à être professeur, et pour une misérable panne de courant tout volait en éclat. Décidément il ne servait à rien. RIEN.
Iruka fixa son kunai, quel abrutit ! Un ninja ne doit pas laisser montrer ses sentiments, et ce, quelle que soit la situation. Il s'était jurer de les contrôler et de plus perdre son sang froid, mais aujourd'hui encore il avait échoué, un incapable, voilà ce qu'il était, un incapable. Il se précipita et retira son arme du mur. Qu'est-ce qu'il avait vraiment envie d'être professeur d'Académie ? Iruka soupira en s'asseyant sur le bureau. Il allait faire ce qu'il faisait de mieux : attendre patiemment, comme un bon élève obéissant, que quelqu'un ou quelque chose vienne le chercher.
Et ce quelqu'un ne fut pas bien long à venir. Makao revint dix minutes plus tard dans la fameuse salle 24 ; et le verdict tomba :
- Tu peux rentrer chez toi Iruka.
Le dauphin obéit ; le chemin du retour semblait long, terriblement long. Etrangement Iruka ne croisa aucun passant dans le rue, qui, quelques minutes auparavant était pleine, les livres sous son bras étaient lourds et ses kunais se taisaient. "Un ninja ne doit pas laisser voir ses sentiments", Iruka détestait cette phrase, lui quant il était en colère il criait, quant il était triste il pleurait et quant il aimait il souriait.
Une goutte, puis deux, trois ; la pluie était là.
"Génial, pensa Iruka"
La pluie se fit plus forte comme pour l'enfoncer un peu plus. Iruka ne rentra pas chez lui ce soir, à quoi bon retrouver une chambre en bordel vide et froide. Il se dirigea vers le parc, s'allongea sur le premier banc qu'il trouva et laissa un torrent d'eau l'emmener dans le monde de Morphée.
XXX
- Alors ?
- Tous les chunins aspirants ont réussit les tests, maître Hokage, sauf un. Umino Iruka.
- Iruka a échoué ?
- Oui maître.
- Bah, moi je sais pas comment tu peux savoir qu'il a échoué Makao, il n'a pas passé les tests, donc on a pas put l'évaluer.
- Il est arrivé en retard aux examens Kakashi ; cela est donc considéré comme un échec.
- Ben moi aussi j'étais en retard et…
- Les règles sont strictes ! Un professeur d'Académie se doit d'arriver à l'heure ! Toi tu n'es pas un exemple à suivre.
Makao s'était fait plus menaçant.
- Tu as pris les mauvaises habitudes d'Obito, reprit-il.
- Et qu'est-ce que ça peux te faire hein ? trancha Kakashi, dans un regard meurtrier.
- Cessez de vous disputer tous les deux, ordonna l'hokage. Makao a raison sur ce point ; un professeur se doit d'être à l'heure. De plus on ne peut lui faire repasser le test. Bien Makao tu peux disposer.
Le puissant jonin, fit une respectueuse révérence et s'éclipsa dans un "pof " de fumée blanche.
- Vous vouliez me dire autre chose maître ? demanda le ninja copieur radoucit.
Le vieil homme se racla la gorge et soupira profondément.
- Oui. Je sais que tu portes pas Makao dans ton cœur, parce qu'il fut l'un des premiers à rejeter ton père pour avoir rater sa mission en sauvant ses coéquipiers, mais je te demande aussi de respecter ses décisions et de ne rien faire contre lui, Kakashi.
- Ne vous en faites pas maître, je ne suis pas de ses gens là.
- Je sais. Bien tu peux disposer.
Un nouveau " pof " retentit.
XXX
Le ninja copieur se téléporta directement dans sa chambre. Quelle journée fatigante ! Aidez cet idiot de Makao à évaluer les aspirant professeurs d'Académie, quelle plaie ! En plus il avait eu droit à deux savons : un pour être arriver en retard, et un pour avoir défendu ce garçon: Umino. Depuis la mort d'Obito il ne supportait plus les gens trop droit et trop strict et il trouvait cela d'une stupidité déconcertante, on ne recalait pas quelqu'un pour une minute de retard ! Enfin Kakashi s'en foutait, après tout, ce n'était pas son problème. Il décida d'aller se changer les idées, une partie de jambe en l'air avec une prostituée n'allait pas lui faire de mal.
XXX
- BLAM !
- Aïe, putain de merde ! Décidément cette semaine !
Iruka s'était lamentablement écrasé sur le sol. Le banc humide l'avait éjecté.
- Se retourner sur un banc trempé n'est vraiment pas une bonne idée.
Quelle heure était-il ? Un beau soleil pointait dans le ciel. Mince, il avait passé toute la nuit à dormir sur ce banc en pleine bourrasque, comme quoi on pouvait vraiment dormir n'importe où quant on était crevé. Iruka trembla ; il avait froid.
- Iruka Umino ?
Ledit Iruka fit un bond si impressionnant qu'une puce en serait restée pantoise. Rassemblant un peu ses esprits, Iruka peina à répondre à ce qui visiblement s'apparenté à un confrère ninja.
- Bien, vous êtes convoqué au bureau des missions à 10h30.
Le ninja disparut, laissant un Iruka abasourdit, le cul dans une flaque, fixant le vide.
" 10h30 ? "
Le dauphin leva les yeux vers un ciel bleu azur, aucun rapport avec ce qui était tombé la veille.
" Voyons, concentres-toi et fait appel à tes souvenir de l'école. Le soleil est presque à 90°, non plus vers l'Est, donc il doit être…heu…10, 10h…non 10h15, oui c'est ça 10h15, donc…"
Sa pensée n'aboutit jamais, et pour la seconde fois en deux jours, Konoha retrouva un taré courant, à perdre haleine, dans les rues de la ville, cette fois, avec un énorme sourire aux lèvres, hurlant des "bonjour" et des "bonne journée" aux passants stupéfait de voir un clodo heureux. Une mission l'attendait, depuis trois mois, il allait enfin partir en mission !
Décidément il n'en fallait pas beaucoup à Iruka pour retrouver sa bonne humeur.
XXX
Kakashi se réveilla en retard, pris un p'tit dèj avec la lenteur habituelle d'une tortue défoncée à la coke, suivit d'une douche à la vitesse de l'escargot rentrant un soir de fête, et sortit de son appartement, un petit livre érotique à la main, en ayant déjà oublier le nom de celle avec qui il avait couché cette nuit.
Il se rendit d'un pas mou et désolé au bureau des missions, la tête plongée dans un chapitre 24, des plus…appréciables.
Sans difficulté, il se trouva une petite place sur un propre banc de bois, dans un bureau plein à craqué, au milieu d'une écrasante agitation de chunins et jonins attendant, patiemment ou impatiemment leur futur mission, et de responsables administratifs cavalant entre les couloirs et les bureaux, les bras inondés de dossiers et de complexes rouleaux ennuyants.
Kakashi leva vaguement les yeux vers l'honorable pendule. Il avait une heure de retard, pas mal !
- Ah ! Kakashi sensei, s'exclama une voix fluette derrière une montagne de rapport de mission. Vous êtes en retard, une fois de plus.
Le jonin fourra, à regret son livre orange dans sa poche.
- Ouais, je sais, répondit-il lascivement en se dirigeant vers son interlocuteur.
- A propos de votre nouvelle mission, en faite il va falloir que…
- BLAM ! BOUM !
- MAIS C'EST PAS VRAI, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, JE VAIS CASTRER L'HOKAGE !!!
XXX
Iruka, était passé illico presto chez lui pour une rapide douche de…30 secondes, chronos en main. Il était sorti de chez lui, dans le bel uniforme ninja traditionnel, un visage niais de satisfaction et de joie. 10h20, c'était plus de temps qu'il n'en fallait pour arriver au bureau des missions à temps.
Dans la rue, il avait croisé Shigeru, le vendeur de poisson et avait entamé une sérieuse discussion sur la hausse du prix de ceux-ci. Puis en continuant son chemin il avait aperçu Toru, la fille de l'antiquaire, qui lui raconta sa nouvelle histoire d'amour avec un dénommé Sûdo. Enfin, Iruka se fit interpeller, à quelques mètres de sa destination, par Mara, la sœur d'Oi, l'épicier, qui lui demanda comment c'était passé son examen.
C'est à ce moment précis que notre cher dauphin pris conscience qu'il avait une heure de retard. Cette prise de conscience fut quasi instantanément accompagnée d'un sprint olympien vers le bureau des missions.
Il arriva, à bout de souffle, au bâtiment administratif et au moment même d'entrer dans le dit bureau, il rencontra un peu trop violemment un autre être humain, si ceci pouvait être qualifié de la sorte, et quoi que certains puissent dire, pour des raisons physique évidente, dans ce genre de situation, le plus fort l'emporte, toujours sur le plus faible.
Et c'est ainsi que, pour une énième fois en deux jours, un jeune chunin, vint à nouveau s'écraser lamentablement sur le par terre laqué du couloir, en poussant une beuglante, idiote certes, mais sortit du cœur :
- MAIS C'EST PAS VRAI, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, JE VAIS CASTRER L'HOKAGE !!!
L'homme percuté se retourna pour voir le moustique qui l'avait piqué.
- Tiens, Umino !
A l'appel de son nom, Iruka releva la tête et crut que le ciel l'avait foudroyé.
- Ma…Makao…sensei, bredouilla t-il tremblant comme une feuille.
- Eh bien on peut dire que tu te surpasses en ce moment, insulter l'hokage en personne. Allez debout, ne restes pas planté là à faire la poussière, balayette.
Iruka se releva les sourcils froncés ; c'était bien la première fois qu'il avait envie de frapper un de ses supérieurs.
- Oh, mais voilà Kakashi Hatake, lança ironiquement Makao en entrant dans la petite pièce bondée. Tu ne devrais pas être parti depuis une heure ?
Un bref bronchement de la part du concerné fut la seule réponse.
- Toujours aussi social. Enfin de toute façon ta mission a été modifiée.
- Pardon ? le ton de l'Hatake était tout à coup devenu plus grave.
- Oui, répondit une voix derrière la pile de dossier, c'est que je voulais vous dire quand…
- Ordre de l'hokage, coupa l'armoire à glace, nous avons eu quelques petits problèmes d'entente avec quatre villages voisins et il faudrait, disons…faire preuve de diplomatie avec eux.
-…
Kakashi arracha les quatre petits rouleaux pourpres qu'une main malveillante lui tendait.
- L'un des rouleaux contient le détail exact de votre mission.
- " Votre" ?
Un acquiescement de tête accompagna l'autoritaire réponse du bloc de marbre.
- Iruka Umino va t'accompagner. Ordre supérieur. Vous partez dans deux heures.
Sans avoir le temps de dire "ouf", Iruka se rendit compte que son ex sensei et son " nouveau" coéquipier s'étaient miraculeusement volatiliser.
Oui, Iruka voulait une mission. Oui, il voulait partir, et oui il voulait à nouveau se sentir ninja ; mais là, il ne savait pas pourquoi, mais il ne la sentait pas, mais alors pas du tout cette mission.
Il repartit chez lui se préparer, une petite pointe d'angoisse lui serrant les tripes.
XXX
C'est avec un soin méticuleux qu'Iruka fit son sac et rangea ses affaires. Dans long soupir, il regarda son fameux réveil, qui marchait à présent comme neuf, grâce à une bonne réparation à la Iruka Umino qui consister en un ingénieux procédé : tapez dessus jusqu'à ce qu'il fonctionne de nouveau.
" Dans 20 min. aux portes du village."
Il se hâta, ne surtout pas arriver (encore) en retard. Il s'accorda, donc, 5 min. d'avance, et s'adossa à l'une des immenses portes vertes, gardiennes infranchissables du village, et en silence il attendit. Attendit, était un euphémisme, pire une aberration de la phrase. Il fallut trois, trois heures avant que son, ô combien ponctuel, supérieur daigne montrer le bout de son nez.
En voyant les yeux bouillant de rage, de son subordonné, à son arrivé, le jonin s'en tira par une magnifique pirouette, digne des plus grands acrobates, qui laissa un Iruka littéralement sur le cul.
- Ah oui désolé pour le retard mais je trouvais plus ma brosse à dents.
Et c'est quittant son village natal, qu'Iruka compris qu'il venait d'être embarqué malgré lui dans une mission, des plus douteuses, avec un jonin tout aussi douteux dont il ne connaissait pour ainsi dire que son nom.
J'espère que ce premier chapitre vous a plu.
Et désolé pour les impatients, mais j'ignore totalement quand la suite viendra, mais je vous jure je vais me bouger, promis !!!
Mymy33.
