Disclaimer : Les personnages, les objets et les lieux de cette histoire sont tirés de la saga Harry Potter, de J.K. Rowling. Cette dame en possède tous les droits, tant mieux pour elle. Rappel : le sortilège « accio copyright » est un sortilège interdit :-)
L'intrigue de cette fiction suit la trame principale de Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone). Je ne fais aucun profit avec cette fan fiction.
Note de l'auteur : Cette histoire se déroule dans un univers alternatif, très proche de celui de J.K. Rowling. Il y a cependant quelques changements, notamment sur ce qui s'est passé la nuit de la disparition de Vous-Savez-Qui.
Rating :T dans l'ensemble, il y aura peut-être un chapitre ou deux qui mériteront un rating M. C'est ma première fan fiction, je ne sais pas trop quel rating il faut mettre.
Genre :Univers Alternatif, Général/Mystère; il s'agit d'un récit, à la première personne, de la première année d'Harry/Alya Potter à Poudlard. Au début, ça commence presque comme dans le livre de J.K. Rowling, mais avec quelques changements. Quels sont ces changements ? C'est à vous de les découvrir :)
Alya Potter et la pierre philosophale
Prologue
Le 31 octobre 1981, peu avant minuit, quelque part dans un quartier résidentiel de Little Whinging...
Tout était calme à Privet Drive. A une heure aussi tardive, il n'y avait pas un chat dehors. Enfin, ce n'est qu'une expression; car justement un chat au pelage rayé se tenait sur le muret délimitant la propriété N°4. De curieuses marques rectangulaires cernaient ses yeux fauves, et il agitait doucement sa queue, peut-être par ennui. Il semblait surveiller cette maison ; une seule pièce était éclairée, la chambre à coucher. Dans cette chambre, un couple s'occupait de leur jeune enfant, sans se soucier de ce qui pouvait se passer à l'extérieur.
Soudain, un vieil homme apparut devant le portail, comme par magie. Mais, à part la chatte, il n'y avait personne pour assister à cet étrange phénomène. L'homme, de grande taille, portait une longue robe mauve en partie brûlée, un chapeau pointu en piteux état, et une cape brune dont il ne restait plus que des lambeaux. Sa barbe, de couleur argentée, descendait jusqu'à sa ceinture. Son visage, derrière une paire de lunettes en demi-lune, était creusé par une immense fatigue. Il faisait vraiment peine à voir. Il fut obligé de s'adosser contre le muret pour ne pas tomber d'épuisement. Dans ses bras, il tenait un jeune bébé chaudement drapé dans une couverture.
Le chat sauta gracieusement sur le trottoir, et se transforma en une femme à l'air sévère. Avec ses lunettes rectangulaires, ses cheveux noirs noués en chignon et sa robe vert foncé, elle n'était pas à la dernière mode. Mais elle avait d'autres soucis bien plus importants "qu'être à la mode".
« Professeur Dumbledore, vous allez bien ?
- Je suis en vie, c'est l'essentiel, Minerva. James et Lily n'ont pas eu cette chance.
- Seigneur ! Un si beau couple ! C'est horrible ! Et ... Vous-Savez-Qui ?
- Il a été détruit. Nous pouvons nous en réjouir. L'âge sombre dans lequel nous vivions vient de s'achever. Maintenant que Voldemort a disparu, ses partisans, les Mangemorts, seront faciles à vaincre.
- C'est la meilleure nouvelle que j'ai entendu depuis bien des années. Mais je pleure James et Lily. Pauvre garçon ! Le voila orphelin. Albus, puis-je le prendre dans mes bras ?
- Je vous en prie. »
Le bébé, qui devait avoir environ un an, n'était pas bien lourd, mais dans l'état où se trouvait Dumbledore, il valait mieux le soulager de ce léger fardeau. Minerva McGonagall prit délicatement l'enfant endormi dans ses bras, et regarda de plus près son visage. Une cicatrice en forme d'éclair était clairement visible.
« Cette cicatrice, sur le front...
- Une conséquence de l'attaque de Voldemort. Je suppose qu'elle ne s'effacera jamais.
- Que c'est-il vraiment passé là-bas, Albus ? Des rumeurs commencent déjà à circuler ...
- Je vous raconterai tout en détail un autre jour. Ce fut le combat le plus difficile que j'ai eu à livrer. Je me demande encore comment j'ai réussi à m'en sortir vivant. Voldemort aurait pu me tuer, j'en suis sûr. Il était si puissant, Minerva. Sans l'aide de James et de Lily, je n'aurais jamais réussi à le vaincre. »
Minerva McGonagall écarta la couverture pour mieux observer le bébé.
- Mais c'est une ...
- C'est Harry Potter. » coupa Dumbledore. « C'est le nom que ses parents lui ont donné.
- Je ne comprends pas.
- Moi non plus, Minerva. Mais je vous garantis que c'est bien l'enfant des Potter. Et son prénom est Harry.
- Je suppose qu'il y a une bonne raison... » soupira Minerva McGonagall, sans chercher à comprendre.
Albus Dumbledore reprenait ses forces, petit à petit. Il jeta un coup d'oeil à la maison que surveillait Minerva McGonagall.
- Je pense qu'il faut confier Harry Potter à son oncle et à sa tante.
- J'ai observé les Dursley toute cette soirée. Et je peux vous assurer, professeur, qu'il feront la pire famille d'accueil pour un sorcier. Ils sont grossiers, bassement matérialistes et détestent tout ce qui sort de leur ordinaire. Franchement, professeur, nous pouvons trouver mieux. Même moi je pourrais m'occuper d'Harry Potter mieux que cette famille de Moldus.
- Je n'ai aucun doute là-dessus, Minerva. Mais vous ne faites pas partie de sa famille. Harry Potter a besoin de vivre avec sa famille. Et il est souhaitable qu'il passe son enfance parmi les Moldus.
- Pourquoi cela, Albus ?
- Mon intuition me dit que ça vaut mieux pour lui. Et puis, j'ai mes raisons. »
Le vrombissement d'une moto se fit entendre dans le lointain, interrompant cette conversation.
- Ha, voici Hagrid » dit simplement Dumbledore
- Hagrid ? Que vient-il faire par ici ? Je crains qu'il ne soit pas très... fiable. Et il ne peut pas passer inaperçu dans le monde des Moldus.
- Je n'ai aucun doute sur la fiabilité d'Hagrid, ni sur sa discrétion. Je lui ai juste demandé de me rapporter quelques objets ayant appartenu aux Potter. »
Hagrid arrivait sur une moto volante, qui atterrit et s'arrêta devant les deux sorciers. C'était un homme gigantesque, de près de trois mètres de haut, avec une énorme barbe noire. Il portait une veste rouge, usée, et un pantalon de toile couvert de taches de boue. Son aspect avait de quoi faire peur à plus d'un brave. Pourtant, ses yeux n'exprimaient que douceur et gentillesse. Il descendit de sa moto en saluant les deux professeurs.
« Belle moto, n'est-ce pas ? C'est le jeune Sirius Black qui me l'a confiée. Il était effondré quand il a découvert ce qui s'est passé chez les Potter. Voici tout ce que j'ai trouvé, professeur Dumbledore. Leur maison a été complètement détruite. » dit-le géant de sa voix grave. Il donna à Dumbledore une cape légère, un vieil album photo et quelques autres objets. « Merci Hagrid. »
Albus Dumbledore ouvrit l'album et en sortit une photo. Un jeune homme et une jeune femme souriaient et agitaient la main, comme pour saluer ceux qui regardaient la photo. Minerva laissa couler une larme ; sur la photo, James et Lily Potter avaient l'air tellement vivants. Pourtant, dans la réalité, ils venaient de mourir. Albus Dumbledore sortit une baguette des pants de sa robe, et la pointa sur la photo.
- Representatio Immobilis!
Aussitôt les deux personnages de la photo se retrouvèrent figés à jamais.
Dumbledore rangea sa baguette, rendit les objets à Hagrid (à l'exception de la photo) et reprit le bébé dans ses bras.
Minerva, Hagrid, vous pouvez retourner à Poudlard. Je vais confier Harry à sa tante et son oncle. »
Il se rapprocha du professeur McGonagall et lui chuchota à l'oreille :
Minerva, vous pouvez annoncer le décès de Voldemort. Mais ne parlez surtout pas de mon rôle dans cette affaire. Dites simplement que Harry Potter a réussi, on ne sait pas comment, à vaincre Voldemort. Ne mentionnez pas non plus le nom de Sirius Black. »
Le professeur McGonagall prononça une formule magique et un balai, dissimulé un peu plus loin, levita doucement jusqu'à sa main. Elle enfourcha le balai et s'envola à vive allure. Hagrid remonta sur sa moto et la rejoignit, pendant que le professeur Dumbledore alla frapper à la porte des Dursley.
