Prologue : le monde où tout est possible

Je saisis mon Nerve-Gear, le plaça sur ma tête, m'allongea et ferma mes devint noir et j'eu juste le temps de sentir un sourire s'étirer sur mon visage. Puis je vis des colonnes de couleur puis le cercle log-in. Nom du player : Mirajane. Sexe : femme. Le monde virtuel se stabilisa.

J'étais au centre de la Ville du Commencement, sur le palier 1, vêtue d'une légère armure, mes courts cheveux violets étaient soulevés par le vent. Je leva une main gantée et la contempla, puis essaya de marcher, de courir dans les rues colorées et animées de la Ville, émerveillée par la beauté de ce monde qui ne demandait qu'à être exploré. A ma taille, pendait une longue épée classique. Ma première décision fut de sortir de la Ville pour apprendre à me battre. Mais les gestes étaient familiers et les monstres tombaient rapidement sous l'impact tranchant de ma lame, explosant en milles éclats de cristal qui reflétaient le soleil couchant. Je m'étendis sur l'herbe et contempla la diversité et la grandeur sublime du monde de Kayaba Akihiko. Ce type était vraiment un génie. J'admirais sa connaissance, sa créativité, son ambition, tout ce qui avait crée la perfection du paysage qui m'entourait. Je jeta un coup d'oeil à l'écran que je fis apparaitre avec un geste de la main et regarda l'heure. Il était déjà 19h et je devais faire la cuisine ce soir. Il était temps de rentrer.

Chapitre 1: La foudre qui déchira les ténèbres de sa lame d'or cette nuit là

La larme qui coula le long de ma joue s'envola avec la vitesse que j'avais prise et les éclats de cristal volaient en tourbillon autour de moi, comme dansant avec ma lame, les ennemis tombants en se brisant sur le sol humide de la foret, anéantis par la fureur qui s'était emparée de moi. Je hurlais en déversant toute ma haine dans le combat, refoulant ma peine et la douleur qui me déchirais le coeur au plus profond de moi même, revoyant par flash des visages familiers que je ne pouvais tout simplement pas oublier. Lisanna. Morte. Elfman. Mort. Leur visages souriants qui explosaient en millions de facettes colorées à la place du mien. J'abattis mon épée en un cri rageur sur le dernier monstre. Et m'effondra en pleurant bruyamment. Les larmes brillantes s'écrasaient sur le sol en silence et mes longs cheveux blancs tombaient sur mon visage mouillé. J'étais seule au milieu de la clairière, à hurler mon désespoir à la lune. Seule, c'était ma décision. Je ne voulais plus voir des gens que j'aime mourir devant mes yeux en étant incapable de les protéger. Si je voulais survivre avec l'espoir de me libérer de ce jeu mortel, je devais me battre pour ma liberté. Sans regarder en arrière. Mais c'était vrai que j'aurais aimer que quelqu'un me prête son épaule pour pleurer. Retrouver de l'humanité dans ce monde de haine, de l'amitié à l'encontre du dieu malveillant qui nous faisait mourir les uns après les autres et vivre dans la peur constante. J'arrêta de pleurer car j'entendis un bruit derrière moi. Un rugissement. Je vis dans l'obscurité profonde deux immenses yeux rouges. Je saisit mon épée fermement entre mes mains gantées, et fit face, même si tout en moi me disait de fuir le plus loin possible. Je leva la tête et la lumière de la lune éclaira la forme immense du boss de la Forêt Noire, celui que j'étais venu chercher ici. Je savais que j'avais une chance infime de le battre. Mais je devais gagner l'item qu'il gardait. L'épée d'argent du clair de lune. Une des rares Master Swords du jeu. Et je pourrai éventuellement passer le boss du donjon du niveau 62 avec ça. Une lueur de haine s'alluma dans mes yeux. Cela faisait un an que nous étions prisonniers de ce jeu mortel, j'avais vu mes amis mourir les uns après les autres, me laissant seule dans mon désespoir, mais cela allait finir. J'allais y mettre fin. Ou mourir. Et avec un hurlement je me lança, ma lame s'éclaira de bleu et le combat commença. Mais à la seconde ou elle toucha l'épaisse cuirasse d'écailles du monstre, je sus qu'il était trop puissant. J'allais perdre. J'avais souvent imaginé la mort. Un écran noir avec l'inscription en lettres rouges Game Over. La délivrance éternelle d'après certains. Mais pas pour moi. Je voulais revoir le monde réel. Je voulais serrer à nouveau mes parents dans mes bras. Je voulais vivre, avoir un futur, trouver le bonheur et la paix. Je tombais sur le sol durement, balayée par les griffes d'acier de la créature, me relevais, reprenais de la vitesse et chargeait à nouveau. Je bondis et d'un coup final brisa ma lame sur le coup du monstre. Je lâcha les restes de mon épée, tombant non seulement en chute libre vers le sol mais aussi dans le profond gouffre du désespoir immense qui m'envahissait. C'était fini. Ma barre de vie était rouge et il ne me restait qu'à peine 200 points. J'allais mourir. Mais un flash de lumière très puissant vint perturber ma glorieuse mort comme un éclair qui fendait la nuit. Nan sérieux, y'en avait certains qui n'avaient aucun respect. Au lieu de me fracasser contre le sol je sentis des bras forts encaisser ma chute et me poser sur le sol. J'ouvris les yeux avec peine et vit le monstre fendu en deux d'une longue ligne dorée exploser en millions d'éclats qui éclairaient la nuit noire. Un silhouette sombre se tenait là, de dos, une grande cape sur le dos, recouvrant totalement sa tête d'une grande capuche, mais à sa grande main gantée de noir, une immense épée d'or qui illuminait la clairière comme un soleil dans les profondeurs des ténèbres. Je m'évanouis.