Bonjour/Bonsoir ! Ravie de vous rencontrez ou de vous retrouvez. Je vous présente ici ma première fiction sur Arrow, donc j'avoue être un peu nerveuse. Je ne sais pas encore combien de chapitre elle contiendra mais attendez-vous à quelque chose de sombre. Et puis je n'ai pas de plan, j'écris au fil de la plume, donc n'hésitez pas à me signaler les incohérence et tout.
Désolée pour les fautes, d'ailleurs.
Je le dis ici, parce que je risque d'oublier par la suite mais l'univers ne m'appartiens pas, je joue seulement à Dieu avec les personnages ! ^^
Je ne vous retiens pas plus et vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 1 :
Assise dans le petit parc qui s'étendait sous ses fenêtres, Félicity profitait du soleil radieux de cette fin de journée. L'endroit était paisible, le calme seulement troublé par le rire joyeux des enfants qui, après une dure journée d'école, jouait sur le toboggan. La jeune femme adorée être ici. Elle adorait profiter de la bonne humeur qui semblait perpétuellement régner ici.
Ça lui permettait de souffler et, l'espace d'un instant, d'oublier.
Parfois son ancienne vie lui manquait affreusement. Surtout lorsqu'elle était seule le soir, devant les informations et qu'elle apprenait qu'une chose tragique s'était produite à Starling.
Puis, la seconde d'après et pour la millionième fois au moins, elle se rappelait qu'elle avait choisie de partir, de laisser tomber.
Après tout, elle avait largement remplie sa part du contrat.
Et comme elle avait du mal à croiser le regard d'Oliver sans se faire l'impression d'être une pauvre idiote, elle avait préférée partir, prétextant ce super boulot dans la Silicone Valley.
Bien entendu il n'avait même pas tenté de la retenir.
Il lui avait simplement sourit en lui souhaitant le meilleur.
Ironiquement, c'est à cet instant qu'elle comprit à quel point elle avait espérée pour rien. Il ne voyait en elle qu'une simple collègue, au mieux une amie, mais n'essaie-t-on pas de retenir près de soit ses amis ? Au moins un peu ? Par la suite il ne lui avait pas non plus téléphonée alors que John l'appelait au moins une fois tout les trois jours. Roy aussi l'appelait très souvent et même Sara prenait de ses nouvelles au moins une fois par mois. Mais pas lui.
Jamais.
Pas même un mail pour lui demander de nettoyer son ordinateur à distance.
Et elle était partie il y a plus de huit mois !
Elle devait se contenter des journaux scabreux pour avoir de ses nouvelles. Il sortait avec sa nouvelle assistante. Une grande blonde plantureuse. Félicity avait finit par se rendre à l'évidence : elle n'avait jamais eu aucune chance. Cela venait tout simplement d'elle.
Donc, elle savourait ces moments où elle se s'asseyait simplement dans ce petit parc en bas de chez elle pour profitait du soleil et de sa chaleur sur sa peau.
C'était agréable et chaleureux.
Elle était plongée dans sa lecture depuis une bonne heure lorsque son téléphone sonna, la faisant sursautée, elle leva les yeux, comme si quelqu'un était venu lui crier dans les oreilles quand elle se rendit compte que le soleil ne tarderait pas à se coucher, elle ne s'était pas rendue compte que le temps était passé si vite. Son téléphone continuait à se manifester à côté d'elle, et, dans un soupir de lassitude, elle décrocha, malgré l'irritation, surprise de ne pas reconnaître le correspondant.
– Félicity Smoak, énonça-t-elle en refermant son bouquin, après tout, il était tout de même l'heure de rentrer.
– Bonsoir, Félicity.
-Qui êtes-vous, demanda-t-elle en fronçant les sourcils, certaine de ne jamais avoir entendue cette voix rauque et légèrement essoufflée.
-Un ami.
-Je connais tout mes amis, déclara-t-elle un peu durement en se levant précipitamment, un frisson courant le long de son échine.
-Mais tu aimeras me connaître !
-Vraiment ? Permettez-moi d'en douter, je rencontre mes amis sur mon lieu de travail, là où je vie ou encore au café où je vais. Je ne suis pas trop fan de la conversation avec un inconnu mystérieux par téléphone interposée, d'ailleurs comment êtes-vous parvenus à obtenir mon numéro ?
Il rit. Mais ce son n'avait rien d'agréable, il sonnait faux à ses oreille, érailler et douloureux. Et elle n'appréciait pas ne pas savoir ce qu'il l'amusait.
-Il est vrai qu'il a été quelque peu difficile de l'avoir. Tu es tellement douée !
Félicity se précipita dans son immeuble, pressée de retrouver la sécurité de son appartement.
-Qui êtes-vous, répéta-t-elle snobant l'ascenseur pour se jeter dans l'escalier.
-Appelle-moi Phobos.
Félicity déglutit en fermant les yeux.
-Le dieux de la terreur ?
Il rit encore.
-À bientôt douce Felicity.
Et sans plus de cérémonie, il raccrocha. La jeune femme fixa son portable comme s'il pouvait lui donner le véritable nom de son interlocuteur, mais, bien évidemment, il n'en fit rien. Elle rentra à tâtons chez elle, se méfiant des ombres pourtant si familière. Elle ne devrait pas s'attarder sur ce malade, après tout, il s'agissait peut-être que d'un petit hacker qui avait choisi de jouer et de pirater son opérateur avant d'appeler chacun des clients pour lui foutre la trouille, rien de bien dangereux, donc, mais, pour une raison quelconque, elle avait un mauvais pressentiment.
Elle souffla et sauta sur sa tablette. Peut-être parviendra-t-elle à le localiser et en savoir plus ?
Après plus de deux heures elle dû se rendre à l'évidence : elle ne parvenait à rien. Elle regretta un peu la Team Arrow à cet instant. L'aura de grand-frère de John, le sarcasme attendrissant de Roy, le pragmatisme de Sara et Oliver.
Ensemble ils auraient trouvés un moyen de découvrir qui était ce Phobos et ce qu'il lui voulait.
Mais elle était seule.
Au final, elle était toujours seule.
Et comme il était clair que son prince charmant n'était pas franchement pressé de venir la chercher la délivrer de sa tour elle devrait se débrouiller seule.
Ça irait, elle avait confiance en ses capacité, après tout, elle était remarquable.
Alors ? Alors ? Je continue ? J'arrête ? J'attends vos avis !
Merci !
