Partie 1
Je sens les rayons du soleil frapper sur mon visage. Ma première impression est une impression de bien être, mais cette sensation s'en va vite. Oh mon dieu ! Je me lève en sursaut et regarde l'heure 7h33 ! Oh. Mon. Dieu !!! Dans 27 minutes j'ai un entretien pour avoir mon agrément officiel et mon premier emploi ! Je sors rapidement de mon lit et file sous la douche. Au bout de dix minutes, je ressors complètement prête de la salle de bain. Eh oui, il faut bien aller vite ! Je cours dans la cuisine, me sert une tasse de thé. Je la bois en vitesse, vais me brosser les dents, ressors, prends mon sac à mains, mes clef de voiture et file dans la voiture. Je mets le contact et vois l'heure : 7h55. Oh mon dieu !!! Je vais être en retard ! Je démarre et vais aussi vite que possible, tout en faisant attention de ne pas faire d'accident en route … Au bout de 15 minutes, j'arrive enfin devant le bâtiment. Je cours, demande la salle d'entretien, prends les escaliers en courant et reprends ma respiration avant de toquer à la porte. Malheureusement, la porte s'ouvre et je tombe dans les bras de la personne qui a ouvert la porte. Je reprends mon équilibre et lève les yeux. Oh mon dieu ! C'est un homme brun aux yeux bleu …
Homme (inquiet) : Vous allez bien ?
Il est sexy comme pas possible. Avec ses cheveux bruns bien coiffé, ses sourcils froncés, ses yeux bleu … Un bleu dans lequel on pourrait se perdre à jamais. Je reprends conscience lorsque je le vois ajouté sa main devant moi. Je rougis en remarquant que je venais de le détaillé du regard et qu'il m'avait prise sur le fait …
Homme : Mademoiselle ?
Moi : Oh … uhm … Désolée. Vous disiez ?
Homme (fronçant les sourcils) : Vous allez bien ?
Moi : Uhm … oui. Je … uhm … Désolée pour cet … incident. C'est juste que … uhm … Je suis très en … uhm … retard !
Homme (réalisant quelque chose) : Oh vous êtes ici pour la place de psychologue ?
Moi : Uhm … non
Homme : La place de secrétaire ?
Moi : Non
Homme (réfléchissant) : Assistante sociale ?
Moi (souriant) : Non plus.
Homme : Ok, alors là, je ne vois plus.
Moi : Je suis là pour la place d'assistante maternelle.
Homme (surpris) : Oh !
Moi : Surpris ?
Homme : C'est-à-dire que … euh ... oui
Moi : Pourquoi ?
Homme : Vous avez l'air … très jeune.
Moi : C'est parce que je le suis. Je n'ai que 23 ans.
Homme : Oh. Bon, je vais vous laisser passer votre entretien. Au revoir.
Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'il était partie. Eh bien, ça c'est ce que j'appelle être rapide. Je reprends mes esprits et toque à la porte. J'entends un « entrez » et j'entre. Je vois une femme assise à son bureau et en face de lui se tient un autre homme. J'avance doucement. Je me sens tendue d'un coup.
Femme : Bonjour, je suis Lindsey Strauss. La responsable de cette association. Et voici Jake Jaglieski, le psychologue de l'association.
Elle me tendit la main, je la lui serrai poliment. Elle à l'air sympa. Le psychologue me serra lui aussi la main.
Moi : Haley James. Je viens pour le poste d'assistante maternelle.
Lindsey : Eh bien, nous allons commencer l'entretien. Je suppose que vous devez vous demander pourquoi est-ce que la présence de notre psychologue est requise ?
Moi : Oui un peu.
Lindsey : Je sais que vous avez votre agrément qui dit que vous êtes aptes à vous occuper d'un enfant, mais je préfère avoir aussi un autre avis. Juste par précaution.
Moi : Je comprends.
Lindsey : Bien. Quel âge avez-vous ?
Moi : J'ai 23 ans.
Lindsey (surprise) : C'est jeune pour ce métier !
Moi : Je sais, mais je sais aussi dans quoi je m'embarque. Ecoutez, j'ai vraiment envie de venir en aide à un enfant en lui donnant un foyer stable, de l'amour et beaucoup de tendresse. J'ai toujours rêvé de devenir assistante maternelle. Je sais que je suis jeune, mais je suis sûre que je peux réussir.
Jake : Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de faire ce métier ?
Moi : Honnêtement, il y a 17 ans ma mère nous a abandonné mon frère et moi. J'avais 6 ans à l'époque. Nous avons été balancés de famille en famille et nous avons rencontré des gens pas très commode. Aujourd'hui, beaucoup trop d'enfant souffre pour diverses raisons. Je suis consciente que j'ai entre mes mains, un moyen de redonner confiance à ces enfants, de leur montrer que dans la vie tout n'est pas noir. Ils ont besoin de quelqu'un qui croit en eux, et je peux être cette personne. J'ai envie d'être cette personne.
Lindsey : Vous êtes en couple ?
Moi : Uhm … non. Je suis célibataire.
Lindsey : Vous pensez pouvoir supporter ces enfants seule ?
Moi : Oui. Sinon, je ne serais pas là. J'ai longuement réfléchis avant de venir. Si je n'étais pas prête et décidée, je ne serais pas là.
Lindsey (à Jake) : Qu'est-ce que t'en penses ?
Jake : Je pense qu'elle a un fort caractère. Elle est décidée et c'est une bonne chose. Je pense qu'elle est prête pour faire partie de l'association.
Lindsey : Très bien. (A moi) Vous êtes prise, mlle James.
Moi (heureuse) : Oh merci ! Merci ! Merci ! Au fait, appelez-moi Haley.
Lindsey : Vous pouvez nous appeler par nos prénoms aussi. (A Jake) Tu vas prévenir Scott que sa nouvelle recrue est arrivée ?
Jake : J'y vais.
Il me sourit et sortit. Je suis heureuse. Mon rêve est entre mes mains. J'espère juste vraiment être à la hauteur. Lindsey sort une pile de papier et commence à tout feuilleter.
Lindsey : Bon, je n'ai qu'un cas. Je sais que vous auriez préféré un enfant, mais dans ce cas là, il y en a deux. Une adolescente de 15 ans et un enfant de 5 ans. Ils sont frère et sœur.
Moi : Ca me va très bien.
Lindsey : Honnêtement, je me fais un peu de soucis pour vous par rapport à ce cas. Vous êtes jeune. Vous occuper d'un enfant ce n'est pas facile, mais s'occuper d'un ado et d'un enfant, c'est compliqué.
Moi : C'est un challenge pour moi. Et je suis sûre que tout se passera bien. Puis de toutes manières, j'ai un coordinateur pour m'aider en cas de soucis, non ?
Lindsey : C'est vrai. Je vous les assigne ?
Moi : D'accord. Quand viendront-ils ?
Lindsey : Dans deux mois. Le temps de faire la paperasse, de les préparer, de vous préparer et de vérifier votre maison.
Quelqu'un toqua à la porte. Lindsey lui demanda d'entrer, mais je ne me retournais pas, pour ne pas paraitre indiscrète et curieuse, même si je le suis souvent.
Homme : Hey, tu m'as demandé de venir ?
Lindsey : Oui, viens. Haley je vous présente Nathan Scott. Il sera votre coordinateur.
Je me lève et me retourne. Oh mon dieu ! C'est le mec de tout à l'heure ! Mon boulot devient de plus en plus intéressant … Il me regarde dans les yeux et sourit. Je rougis en me rappelant la scène de tout à l'heure.
Nathan : Nos chemins se retrouvent apparemment.
Moi : Oui, apparemment.
Lindsey (suspicieuse) : Vous vous connaissez ?
Nathan : Connaître c'est un bien grand mot. Disons qu'on s'est rentré dedans.
Lindsey (choquée) : Oh !
Nathan : Oh non ! Pas dans ce sens là ! J'ai ouvert la porte de ton bureau tout à l'heure, et elle m'est rentrée dedans, rien de plus.
Moi (plus que gênée) : C'était un accident !
Nathan (souriant) : Ou alors, vous l'avez fait exprès en me voyant !
Moi : Pourquoi j'aurais fait ça ?
Nathan : Pour pouvoir toucher ce corps d'apollon !
Moi (cherchant dans la pièce) : Quoi ? Où ça un corps d'apollon ? (A Nathan, avec un grand sourire) Désolée, mais je n'en vois pas.
Lindsey éclata de rire. Je me retournais vers elle et je ne pus m'empêcher de rire. Mon rire s'intensifia d'autant plus lorsque je vis la tête de Nathan. Non mais ! S'il croit que je vais aduler son corps, il rêve. J'ai horreur des mecs imbus d'eux même ! Les apparences sont souvent trompeuses, pas vrai ? Je me suis bien fait avoir. Haley, tu devrais savoir qu'il ne faut jamais juger de part de physique des beaux garçons. Les plus beaux sont toujours les plus idiots ! Le téléphone sonna, nous coupant dans notre fou rire.
Lindsey (se calmant) : Je dois le prendre, désolée.
Moi : Je vais y aller. Merci pour tout. Bonne journée.
Lindsey : Bonne journée Haley.
Je sortis de la pièce, Nathan à mes côtés. Nous ne parlions pas jusqu'à l'ascenseur. Eh oui, quand on est en retard, les escaliers sont plus rapides que l'ascenseur. Une fois en bas de l'immeuble, je m'arrêtais en face de Nathan, ne sachant pas trop quoi lui dire. Finalement, je pris une profonde inspiration.
Moi : Je suis désolée pour tout à l'heure, c'est juste que j'ai horreur des gens imbus d'eux même.
Nathan : Vous n'avez pas à vous excuser. C'était déplacé de ma part de faire un commentaire de ce genre. Puis vous devez sûrement avoir un petit ami ou un fiancé ou un mari, donc c'est à moi de m'excuser. C'était totalement déplacé de ma part.
Moi (souriant) : C'est vrai que c'était déplacé.
Nathan : Je vous accompagne à votre voiture ?
Moi : Avec plaisir.
Nous marchons en silence jusqu'à ma voiture. Ce silence ne fut pas gênant ou pesant, bien au contraire. C'était un silence confortable. Je me sentais bien. Une fois arrivé à la voiture, je grimpe dedans et ouvre la fenêtre en grands. Je mets le contact et me retourne vers Nathan, qui me regarde.
Moi : Merci de m'avoir accompagnée.
Nathan : Je vous en prie.
Moi : Je vais y aller. Au revoir Nathan.
Je lui déposai un baiser rapide sur la joue. Il me regarda, choqué. Je ris et me pencha encore une fois vers lui.
Moi : Au fait, je n'ai pas de petit ami ou de fiancé ou de mari. Je suis libre comme l'air. A bientôt Nathan.
Sur ce, j'appuyai sur l'accélérateur et m'éloigna de l'association et de Nathan par la même occasion. Je ris encore devant l'air ébahi de Nathan. Quelque chose me dit que travailler avec Nathan Scott sera très intéressant …
