Cette fic ne m'appartient en aucun cas, je ne fais que la traduire...

Titre: L'amour Du Jeu

Auteur: Maryilee

Lien de l'originale: .net/s/5367725/1/Love_of_the_Game

Traductrice: Aurélie (a.a.k)

Résumé: Un regard sur Eric Taylor.

Estimations: PG-13

Genre: Drame/Général

Disclaimers: Pas à moi.

Chaque fois que vous sentez l'odeur des feuilles qui brûlent, votre esprit pense immédiatement à l'automne et au jeu. Parfois, au printemps, quand un voisin brûle l'accumulation d'hivers de mauvaises herbes et de broussailles, votre coeur bat un peu plus vite alors que l'adrénaline coure dans vos veines. C'est une réponse Pavlovienne et vous vous sentez bête en sachant qu'il y a encore beaucoup de mois à attendre avant que vos joueurs enfilent leurs protections. Tout de même, parfois vous trouvez une pile de feuilles à brûler en Avril, juste parce que.

Vous savez que d'autres plisseraient le nez devant l'odeur de transpiration et de l'équipement moisi, mais quand vous entrez dans le vestiaire, vous avez l'impression d'être de retour à la maison. Un sentiment de but s'installe en vous.

La saison commence et vous scrutez un groupe hétéroclite de garçons. Certains se recroquevillent sous votre examen minutieux, d'autres semblent impassibles, mais vous savez que chacun d'entre eux à quelque chose de spécial en lui. Ils le doivent afin d'affronter volontiers la misère de l'entraînement de football.

Vous savez que vous n'êtes pas juste leur coach. Vous êtes leur mentor. Leur père de substitution. Leur disciplinaire – quand ils ont en besoin. Certains en ont beaucoup besoin. Il y a des fois où vous vous demandez ce qu'il se passe, nom de Dieu, dans la tête d'un gosse quand ils font quelque chose de stupide. Puis vous vous souvenez comment c'était quand vous aviez leur âge. Et vous souriez. Secrètement.

Vous essuyez la sueur lorsqu'elle glisse le long de votre nuque et votre chemise colle à votre dos. Pourtant, ce n'est rien comparé à ce que les joueurs supportent, vêtus de tout leur matériel. Vous sifflez le sifflet parce que vous avez déjà crié à vous enrouer la voix. Vous dites à un joueur qu'il doit connaître l'attaque si bien que même ses enfants la connaîtront dans leurs propres gênes. Vous êtes désolé pour ses futurs enfants.

Vous vous demandez s'ils comprendront un jour. S'ils comprendront qu'ils sont censés y aller quand le ballon est attrapé. Vous secouez la tête quand le quarter back fait tomber le ballon. A nouveau.

Et vous criez. A nouveau.

Puis un jour, c'est compris. Tout se met en place. Vous sentez la différence dans l'air. Ce ne sont plus des joueurs séparés. C'est une équipe.

Vous aimez le jeu. Vous aimez tout chez lui. De l'intensité des joueurs lorsqu'ils montent sur le terrain avec du feu brûlant dans leurs yeux, au gazon, d'un vert profond et vif sous les lumières vives.

Vous ne vous lassez jamais d'entendre le grondement de la foule qui accompagne un match important ou les frissons que vous avez quand l'orchestre joue l'hymne national et vous devez clignez fort des yeux et espérez que tout le monde pense que c'est juste le vent qui irrite vos yeux. Vous les frottez et jurez contre la fichue poussière. Personne n'ose commenter.

Vous regardez chaque joueur dans son uniforme parfait qui demande simplement à être sali et vous savez qu'à cet instant, la magie commence. Les grognements et les grondements des joueurs alors qu'ils s'efforcent de gagner le jeu sont une douce mélodie à vos oreilles.

Puis, quand un joueur fait un super match, vous hochez la tête et souriez. Vous sentez de la fierté pour eux et vous le montrez. Ce sont vos joueurs. Vos garçons. Et vous les aimez.

Fin.