Allez je me lance !

Merci d'avoir cliqué sur cette fic, Shadow Hybris vous souhaite la bienvenue !

Ca fait plaisir de voir qu'il y a encore des auteurs et des lecteurs sur le fandom d'Harry Potter. Même si j'ai inventé beaucoup de choses dans cette fic, la trame de fond est bien sûr empruntée à cette merveilleuse saga (trop vite achevée) qu'est Harry Potter, tous droits réservés.

Voilà des mois que je planche sur cette fic, je voulais attendre de la terminer avant de poster mais vu l'ampleur de l'entreprise, je ne pouvais plus attendre le début de la publication. Il faut dire que le projet est de taille : dans l'idée, je voulais écrire toute la biographie de Remus Lupin. Si je m'en tiens à cette ligne directrice, ça risque d'être une longue fic… Mais nous verrons cela.

Voici comment j'imagine l'enfance de Remus. L'histoire se passe donc avant Poudlard. Si j'ai mis que c'était un Remus/OC, ne vous méprenez pas : les OC désignent surtout les parents de Remus. Les relations au sein de la famille Lupin seront la pierre angulaire des premiers chapitres.

Sans plus attendre je vous laisse découvrir le premier chapitre dans lequel vous allez découvrir d'où vient le conflit entre Greyback et les Lupin.

Bonne lecture


Chapitre 1 : L'origine du mal

- Les loups-garous. Cette seule appellation oriente le débat. S'ils sont des hommes comme ils le prétendent, pourquoi mettent-ils tant en avant leur part animale ? Il est temps d'arrêter de nous voiler la face. Les loups-garous sont une réalité et leur apparence humaine n'est qu'une façade destinée à endormir la méfiance de leurs proies.

L'orateur marqua une pause et se pencha légèrement sur son pupitre pour balayer la foule du regard. Son auditoire semblait captivé. Il reprit la parole de sa voix douce et harmonieuse, qui caressait l'oreille comme le ronronnement d'un chat.

- C'est en cela qu'ils sont si dangereux. Ils ont des visages d'ange et des regards enjôleurs qui suintent le mépris et la tromperie.

L'auditoire était composé d'une poignée de sorciers de tous âges, rassemblés autour d'une immense table ovoïdale. Tous observaient le parleur sans ciller, suspendus à ses lèvres. Le regard de celui-ci se fit soudain plus profond et sa voix plus grave.

- Dès qu'on leur parle de lois, ils se braquent et se déclarent différents de nous, pauvres humains misérables, continua-t-il imperturbable. Ils brandissent leur aberration de la nature comme un étendard et se drapent dedans pour se placer au-dessus de ces lois qui font de notre monde un monde civilisé.

Il y eut quelques hochements de tête approbateurs dans l'assemblée mais personne n'osa interrompre le conférencier, dont le ton se fit soudain plus vibrant.

- Et quand on cherche à les marginaliser de cette société humaine qu'ils haïssent tant, ils crient au scandale ! conclut-il en élevant légèrement la voix. Que veulent-ils donc à la fin ? Sont-ils seulement capables de connaître leurs propres aspirations ?

En réponse à ces questions pourtant purement rhétoriques, les hochements de tête se firent plus vigoureux dans l'assemblée. Ces encouragements muets galvanisèrent l'homme de plus belle.

- Mesdames et messieurs, reprit-il dans un souffle qui sembla pénétrer directement les esprits sans passer par le conduit auditif, l'heure n'est plus aux débats stériles et sans fin. Le Comité de Régulation des Créatures Magiques a classé les loups-garous dans la catégorie des créatures dangereuses. Il est temps de cesser de se montrer complaisant et de les traiter comme telles. Puisqu'ils refusent de s'intégrer, arrêtons de leur tendre la main.

Il s'octroya une nouvelle pause le temps de faire un signe à son assistant, qui se tenait en retrait dans un coin de l'estrade. Celui-ci perçut l'ordre muet et agita sa baguette magique. Aussitôt d'immenses parchemins se déroulèrent comme des rideaux derrière l'orateur. Une petite sorcière replète à face de crapaud et au tailleur d'un rose criard profita de cet intermède pour chuchoter à l'oreille de la collègue assise à sa droite :

- Ce charmant jeune homme me semble très prometteur.

Le discoureur en effet ne manquait pas de charisme. Âgé d'une petite trentaine d'années tout au plus, il avait un visage fin au teint laiteux et aux traits encore enfantins qui lui conféraient une incomparable douceur. L'éclat lumineux de ses cheveux blonds moyen tirant sur le roux et ses grands yeux bleus clairs renforçaient l'impression de bonté qu'il dégageait, impression que son discours atrabilaire ne manquait pas de trahir à cet instant.

- Le projet de loi que je propose, reprit-il tout à coup en désignant les parchemins flottant derrière lui d'un ample geste du bras, vise à protéger notre société du fléau inavouable que représentent les loups-garous.

Il y eut quelques exclamations choquées, qui furent étouffées tant bien que mal mais qui n'échappèrent guère au harangueur.

- Ne montez pas sur vos grands chevaux ! lança-t-il vivement. Vous savez que j'ai raison. Nous discutons depuis des années sur la part d'humanité que nous devons accorder à ces créatures mais il ne s'agit là que d'un faux problème. Nous vivons une période trop sombre pour prendre en compte ce genre de considérations. Nous devons voir la réalité en face : les lycans appartiennent au monde des ténèbres. Peut-on vraiment faire confiance à une personne qui vous sourit alors qu'elle ne pense peut-être au même instant qu'à vous dévorer ?

Ces paroles eurent un impact considérable sur le public, qui fut secoué d'une vague de frisson tout à fait perceptible. L'homme sur l'estrade eut un bref sourire triomphal.

- Nous devons les contrôler, dit-il avec le plus grand calme. La loi, que je propose, obligera les loups-garous, qui souhaitent s'intégrer dans notre société, à révéler leur identité en s'inscrivant sur des registres. Ainsi nous pourrons peut-être lutter plus efficacement contre ce noyautage pernicieux de notre société. Un patron d'entreprise a le droit de savoir que c'est un loup-garou qu'il s'apprête à embaucher, un individu quelconque est en droit de savoir qu'il va épouser un loup-garou. Et on ne peut pas reprocher à un professeur, à des enfants ou à des parents d'élèves de ne pas vouloir que des loups-garous infestent les écoles.

- Vous avez là une très intéressante vision des choses, monsieur Lupin, mais vous semblez oublier l'essentiel : pourquoi ne laisse-t-on pas les loups-garous donner leur avis ?

Le dénommé Lupin resta interloqué devant cette interruption intempestive à laquelle il ne s'était pas préparé. Pendant qu'il parlait, la porte de la salle de réunion s'était ouverte en silence laissant voir un homme de grande taille, qui se tenait sur le seuil, dans l'obscurité.

Profitant de l'attention, qui lui était soudainement portée, l'intervenant s'avança d'un pas leste vers la table ovale, ses lourdes bottes provoquant sur le sol un résonnement de mauvais augure à chacun de ses pas. Sitôt qu'il se retrouva dans la lumière, la femme au visage de crapaud laissa échapper un petit cri faible mais perçant dans le silence

L'homme, qui venait d'entrer, était affreusement sale et laid et paraissait très négligé comparé aux bureaucrates, vêtus de leurs plus belles robes de sorcier. Au-delà de l'aspect repoussant qu'offraient sa figure revêche, sa posture gauche, ses longs cheveux ternes attachés en un catogan qui pendait lamentablement sur son épaule et son accoutrement digne d'un héros de Dickens, l'inconnu avait surtout quelque chose d'effrayant et de surnaturel, qui était sûrement à l'origine du cri de la petite bonne femme.

Peut-être était-ce ses grandes mains arachnéennes aux doigts crochus, prolongés par de longs ongles noirs et acérés comme des griffes ou ses yeux jaunes à l'éclat dur, voire même sauvage mais l'homme dégageait une force et une bestialité qui auraient réduit n'importe qui au silence. N'importe qui sauf John Lupin.

- Qui c'est ce pouilleux ? demanda ce dernier à voix basse à son assistant.

- C'est Fenrir Greyback monsieur, le porte-parole de l'association qui défend les droits des loups-garous.

- Une association qui défend les droits des loups-garous ? répéta John effaré en toisant Greyback d'un sourire narquois. On croit rêver !

- Il faut bien qu'on se débrouille pour se faire entendre, lança Greyback en retournant à John un sourire laissant apparaître deux canines particulièrement pointues.

Des crocs de loups-garous, songea l'homme en écarquillant légèrement les yeux. Dans l'assemblée, ce fut la confusion. Personne ne s'attendait à voir Fenrir Greyback débarquer en personne au beau milieu de cette réunion privée avec la ferme intention de jouer les trouble-fêtes.

- Alors comme ça, on n'a même plus droit à la parole ? s'écria Greyback en prenant un air indigné. Vous faîtes vos petites lois dans votre coin sans demander aux personnes concernées ce qu'elles en pensent ?

Au bout de ce bref échange déjà, John Lupin ne pouvait plus souffrir Fenrir Greyback. De quel droit ce clochard à peine humain s'invitait-il au Ministère de la Magie pour perturber une réunion de la plus haute importance ? L'enjeu était de taille pour Lupin. Ce jour devait être le sien. Après des mois de travail acharné, il présentait enfin son projet de loi visant à réformer radicalement le statut des loups-garous. Et voilà que ses efforts étaient piétinés sans vergogne par cette aberration de la nature. Le législateur perdit patience.

- Monsieur, lança-t-il en chargeant ce seul mot de toute l'ironie possible, si les gens de votre espèce avaient les capacités intellectuelles pour soutenir un débat politique, cette réunion n'aurait sans doute pas lieu d'être.

Greyback resta suffoqué par tant d'impertinence. La plupart des membres de l'assemblée se figurèrent tout à coup que leur jeune recrue était folle à lier. Aucune personne saine d'esprit ne défiait le plus sauvage des loups-garous impunément. Partagé entre l'indignation et la curiosité, Greyback s'avança davantage vers l'estrade, le regard menaçant.

- Prenez garde, mon jeune ami ! gronda-t-il d'une voix implacable en pointant sur Lupin son index griffu. Je n'aime pas votre ton condescendant.

- Et moi je n'aime pas les familiarités de la part d'un phénomène de foire, trancha John du tac au tac. Je ne suis pas votre ami et je n'ai aucune envie d'écouter vos grognements.

Il se tourna vers deux sorciers chargés d'assurer la sécurité.

- Virez-moi ça ! ordonna-t-il sèchement en désignant Greyback d'un signe de tête.

Les deux gardes, grands et massifs, obtempérèrent sans discuter et se placèrent de part et d'autre du loup-garou, prêts à le saisir chacun par un bras pour le jeter dehors par la force. Celui-ci poussa un grognement comparable à un feulement de tigre et les fit reculer d'un regard qui n'avait plus rien d'humain à présent.

- Ne vous avisez pas de me toucher ! prévint-il en dévoilant un peu plus ses dents anormalement aiguisées.

Voyant que toute négociation était impossible et que plusieurs sorciers autour de la table ovale avaient sorti leurs baguettes magiques, Greyback rendit les armes et consentit à quitter la salle. Il se laissa escorter jusqu'à la porte non sans adresser avant de sortir un regard assassin à John Lupin.

Celui-ci poussa un long soupir de soulagement sitôt que le lycan eut disparu. Ce départ précipité, après un passage tout aussi précipité, amena un grand silence durant lequel Lupin fut la cible de regards plus ou moins éberlués. Certains le fixaient avec la même expression admirative que s'il venait de survivre à un combat à mains nues contre un dragon, d'autres parurent plutôt inquiets.

En tous les cas, tous semblaient convaincus qu'ils venaient d'assister à une scène exceptionnelle. Ils ne savaient guère cependant s'il fallait féliciter Lupin pour son courage face au féroce loup-garou ou souligner son incommensurable stupidité de l'avoir offensé.

- Bon, lança soudain John en esquissant un faible sourire, où en étions-nous ?

Lorsqu'il réalisa que sa voix ne tremblait pas, il retrouva aussitôt toute sa contenance et reprit sa présentation comme si rien ne l'avait interrompu.

oOoOoOo

- Tu es complètement fou d'avoir défié Fenrir Greyback !

La réunion était terminée, la journée de travail également. Tout en remettant machinalement de l'ordre sur son bureau, John haussa les épaules avec indifférence.

- J'étais en train de présenter une loi remettant les loups-garous à leur place, dit-il très tranquillement, ce n'était pas pour me laisser marcher sur les pieds par l'un d'entre eux.

Il se tourna vers son collègue Burrus, un petit bonhomme ventru, au visage rougeaud et raviné par les bons soins du Whisky Pur Feu. Ce dernier ne paraissait pas convaincu.

- On parle de Greyback, insista-t-il. Ce n'est pas n'importe quel loup-garou.

- À d'autres ! lança John en roulant des yeux. Ce n'est pas parce qu'il se donne de grands airs et qu'il grogne plus fort que ses congénères qu'on doit s'aplatir devant lui. Ne jamais montrer de signe de peur face à un animal sauvage, c'est comme ça qu'on reste en position de dominateur.

Burrus ne put s'empêcher d'admirer le sang-froid de son collègue. N'importe quel autre sorcier eût sans doute été pétri de terreur à sa place mais John Lupin semblait trop bien connaître la question des loups-garous pour se laisser dépasser.

- En tous les cas, tu es resté le dominateur d'un bout à l'autre de la présentation, assura Burrus toujours émerveillé.

John eut un sourire rayonnant qui lui donna un air plus affable que jamais. C'était le genre de visage qui attirait la sympathie sans effort. Comme il chargeait ses bras d'un bouquet de fleurs, d'un paquet de chocolats et d'un album à colorier magique, Burrus observa ce chargement avec stupeur.

- Vous fêtez noël en avance ?

- Pardon ? fit John en fronçant les sourcils. Ah ! non, s'esclaffa-t-il en voyant que son camarade s'intéressait à ses présents. C'est parce que je suis rentré tard toute la semaine. Je sens que je dois me faire pardonner si je veux passer un bon week-end.

- Tu espères adoucir ta femme avec des fleurs et des chocolats ? railla Burrus. Il y a des fèves en or dans les friandises au moins ?

John feignit un petit rire pour ne pas froisser son collègue mais se sentit obligé de préciser.

- Ma femme n'est pas matérialiste du tout. Et pour ta gouverne, les chocolats sont pour mon fils, il les adore.

- Eh bien, album à colorier, chocolats, quel père attentionné tu fais !

- Il le faut, marmonna John dont le visage s'assombrit légèrement, je n'ai pas beaucoup vu ma famille ces derniers temps avec tout le travail que j'ai eu.

Ils avaient quitté le bureau à présent et traversaient un long corridor un peu encombré à cette heure-là pour se diriger vers les ascenseurs, guidés malgré eux par quelques avions de papier ensorcelés qui voletaient au-dessus de leur tête d'un bureau à l'autre. Ce petit trafic aérien mettait en valeur les férus de travail qui effectuaient des heures supplémentaires.

- Oui mais ça valait le coup, dit Burrus, tirant John de sa rêverie. Ta présentation était optimale. Tu as bluffé tout le monde.

- Tant mieux, répondit John.

Il regardait le cadran de l'ascenseur avec insistance comme s'il espérait faire bouger l'aiguille des étages par la force de la pensée pour faire venir la cabine plus vite. Merlin, ce qu'il pouvait détester les sorties de bureau !

- Il faut maintenant attendre que la loi passe, ajouta-t-il distraitement.

- Elle passera à coup sûr, dit Burrus avec certitude. Dolores Ombrage a promis d'y veiller personnellement et quand elle veut quelque chose…

- Oui, admit John avec un léger sourire, c'est une femme épatante. J'ai l'impression qu'on partage exactement le même point de vue sur les hybrides et ça fait du bien de travailler avec quelqu'un qui ne crie pas au scandale pour la moindre broutille. De nos jours, quand tu fais remarquer qu'un loup-garou peut être dangereux, tu passes pour un raciste de première. C'est pathétique.

Burrus hocha distraitement la tête.

- Les gens sont tellement obnubilés par le « politiquement correct » qu'ils en font n'importe quoi, poursuivit John. C'est comme cette histoire que j'ai lue à propos d'une école de magie aux Etats-Unis qui aurait ouvert une classe d'intégration pour les vampires. Les « classes du crépuscule », ça s'appelle. Non mais quelle blague ! Quand cette école se sera changée en abattoir, j'espère qu'ils redescendront sur terre. On ne peut pas faire confiance aux hybrides. Ceux qui croient le contraire sont des utopistes grotesques. Franchement quand je vois le monde dans lequel on vit, je me fais du souci pour mon fils de six ans.

L'ascenseur apparut enfin. John et Burrus pénétrèrent dans la cabine en se réjouissant d'être les seuls à l'emprunter. Rien n'était plus désagréable qu'un voyage à l'étroit dans ces petits cercueils inconfortables. Pressé d'en finir, John appuya fébrilement sur le bouton menant au hall d'entrée tout en marmonnant entre ses dents :

- Je rêve d'un monde sans hybrides.

Au moment où la grille se referma enfin, une grosse main velue et pourvu d'ongles plus noirs et pointus que des griffes l'arrêta brusquement et la rouvrit avec violence. Fenrir Greyback apparut alors devant les deux hommes, ses yeux jaunes brillant d'une lueur inquiétante. Burrus esquissa un pas de recul mais John s'efforça de rester impassible.

- Bravo Lupin ! lança-t-il d'un ton narquois. Vous avez été magistral tout à l'heure.

- Qu'est-ce que vous faîtes là, vous ? répliqua John plus surpris qu'effrayé. La sécurité ne vous a pas mis à la porte ?

- C'est moi qui décide quand je pars, trancha Greyback de sa voix rauque, et je ne pouvais pas m'en aller avant de vous avoir félicité pour votre succès du jour.

- Merci ça me touche, grommela John en appuyant inutilement sur le bouton de l'ascenseur, maintenant si vous le permettez, j'ai des choses à faire.

Burrus paraissait tellement tétanisé par le langage qu'employait John envers le plus féroce des loups-garous que de drôles de borborygmes s'échappaient du fond de sa gorge. Greyback se fendit d'un sourire hideux laissant voir ses dents aiguisées.

- Vous vous croyez meilleur que moi, John Lupin, dit-il lentement. Vous êtes persuadé d'être le plus fort mais soyez sûr d'une chose : vous ne perdez rien pour attendre.

- C'est une menace ? s'écria John en plongeant soudain sa main dans une poche de sa robe de sorcier, prêt à en tirer sa baguette magique.

Greyback remarqua ce geste et éclata d'un petit rire sardonique. Son regard se braqua quelques secondes sur la poche de son adversaire puis remonta lentement jusqu'à son visage tout en s'arrêtant au passage sur ses bras chargés et particulièrement sur l'album de coloriage pour enfants, qui tenait en équilibre précaire entre les fleurs et les chocolats. Le sourire du loup-garou s'étira alors et une lueur de malice pétilla dans ses yeux.

- On n'en restera pas là, conclut simplement Greyback.

Et sur ces mots, il relâcha la grille qui se referma sur les deux hommes avec un grincement de mauvais augure. Complètement terrifié, Burrus se tourna vers son collègue pour voir comment il encaissait cet échange. John Lupin avait pâli.


Ah c'est toujours difficile de démarrer une fic. J'aurais peut-être dû vous avertir que Remus n'apparaissait pas. Le personnage de John Lupin est tellement important dans cette fic que je me devais de commencer par lui. Mais pas de panique, notre petit Remus arrivera dès le prochain chapitre.

Est-ce que ça vous a plu ? Encouragez-moi, découragez-moi, en tous les cas, n'hésitez pas à laisser votre avis !