Bonne année à tous mes petits ramens !
On se retrouve aujourd'hui pour une fanfiction naruto. Ma toute première, et probablement l'unique. Enfin, je ne vais pas parler trop vite puisque j'ai particulièrement d'affection pour le couple roi de cette fiction. Si vous avez lu mon profil, vous vous en doutez. C'est l'un des trois légendaires pour moi. L'un de ceux que j'affectionne depuis l'enfance, sans vraiment savoir pourquoi.
Pour tout dire, je n'ai jamais été très fan de Naruto. Je suivais plus ou moins l'anime, regardant des épisodes au hasard. Je ne sais plus comment j'ai rencontré Minato, mais c'était probablement avec le film où il apparaît comme ninja en mission et que Naruto l'aide.
Depuis cette époque en tout les cas, je suis amoureuse du quatrième Hokage et j'affectionne tout particulièrement Kushina.
Voila donc la raison d'existence de cette fiction qui exhiste depuis deja bien 6 mois, au moins. Pour ceux qui cherche à me trouver ailleurs, je suis l'admin Kushina sur la page facebook l'Univers d'une Kunoichi (ou je ne me suis pas présentée depuis un moment…).
Rating : T pour le moment
Pairing : Minato x Kushina
Disclaimer : Une grande partie de mon histoire appartient à Kishimoto-sensei, le vénérable créateur de Naruto. La plupart des personnages lui appartiennent sauf quelques uns qui apparaîtront plus tard. Il a créé l'histoire de base. Meme certains passages de ma fictions lui appartiennent pour l'histoire. Il en va de même pour certaines répliques. Je n'ai fait que réécrire par dessus, en inventant quelques passages de l'histoire de Kushina.
Je tiens à préciser que je n'ai pas non plus abandonner mes autres fictions sur le RoyAi de FMA, pas d'inquiétude ^^'.
J'espere que ce chapitre vous plaira.
Chapitre Premier : Mauvais jour
La porte glissa dans un grincement et s'ouvrit. Je ne m'attendais à rien de plus qu'une salle de classe, et c'est ce qui se trouvait devant moi. Aujourd'hui, moi, Kushina allait enfin m'orienter vers mon rêve. Être la première femme Hokage. Mais j'avais encore beaucoup de chemin à faire. Je rentrais en suivant les pas du professeur et me plaçais à côté de lui sur l'estrade pour les présentations. Je ne pensais pas être timide mais la peur de m'exprimer devant toute une classe me tordait le ventre. La salle était disposée en amphi-théatre. Je faisait en sorte de ne croiser le regard de personne. Chose assez difficile puisque je semblais susciter une certaine attention parmi les rangs d'élève.
« Eh ! Eh ! T'as vu, elle a des cheveux rouges ! Trop bizarre !
- Ouais, en plus avec son visage rond on dirait une tomate ! »
Aïe. Cette rentrée allait mal se terminer. Peinant à garder un calme vain, je répondais aux attentes du professeur qui souhaitait que je me présente.
« Je suis Kushina Uzumaki, tebane ! »
Je plaquais une main sur ma bouche, de peur de dire un nouveau "tebane". Il s'agissait d'un toc de langage que je ne contrôlais pas. Les moqueries de la classe redoublèrent. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi ?
Pour la première fois depuis mon entrée, mon regard croisa celui d'un autre élève. À ce moment, pour une quelconque raison, tout sembla s'arrêter. Le chahut de mes camarades se transforma en un fond sonore inaudibles et la salle de classe se flouta. Nous n'étions plus que deux au milieu d'une masse informe de bruit et d'images. Son regard azur me captivait. Il semblait brillant de vie et de joie… Je n'avais encore jamais vu un tel regard. J'observais un peu plus attentivement le garçon. C'était un garçon blond aux cheveux en épis. Me rendant enfin compte que toute la classe devant moi attendais la fin des présentation, je me séparais, à contre-cœur de l'étreinte de son regard. Bien, maintenant, reprendre mes présentations, calmement.
« Je vais devenir la première femme Hokage de Konoha, tebane ! »
Argh ! C'était bien parti pour que tout le monde se moque. Évidemment il se mirent tous a me traiter d'étrangère, à dire que jamais une idiote comme moi ne pourrais devenir Hokage. Alors que le professeur commençait à perdre ses repères et que les mots que je retenais prisonniers depuis mon entrée dans cette classe s'apprêtaient à sortir, il se leva. Tout le monde se tut alors et commença à fixer celui qui deviendrait le sauveur du village dans le futur.
« Moi aussi, je rêve de devenir un Hokage respecté de tous. »
Le professeur profita du silence instauré par celui qui s'avéra être nommé Minato Namikaze et m'invita à m'assoir à l'arrière de la classe.
Durant toute l'heure de cours il nous expliqua le ninjutsu, mais pour tout dire, autre chose me préoccupais. Les paroles de mon camarade me trottaient dans la tête sans parvenir à en sortir. Il avait un air naïf et faible, cet enfant. Il ne paraissait même pas être un bon ninja. Comment quelqu'un comme lui pourrait-il devenir Hokage ? Sans compter qu'il n'y avait pas deux places pour des aspirants Hokage dans cette ville, mais bien une seule. Je reportai mon attention sur le cours auquel je n'avais prêté qu'une sourde oreille. Il annonçait les devoirs pour le lendemain. Déjà ? Un coup d'œil sur la page d'exercice m'indiqua que j'allais devoir rattraper mon retard. Je ne sais pas de quel niveau c'est, mais je suis incapable de faire ça. Et ne me dites pas que j'aurai dû suivre le cours.
« Hey, toi là ! La nouvelle ! »
Alors que je ne l'avais pas vu arriver, l'un des garçons qui s'était moqué de moi tout à l'heure, me saisit par les cheveux et me traîna derrière lui comme un vulgaire chiffon. Lâchant un juron je me débattais pour sortir de sa saisie mais ses amis vinrent aussi tôt l'aider à me brutaliser.
« Lachez-moi ! »
Peine perdue. Ils me traitaient comme un objet, comme un vulgaire jouet d'enfant. Et qui écoute les complaintes de la poupée que l'on s'amuse à torturer enfant ? Personne. Et pour eux je n'avais pas plus de valeur qu'une simple poupée de chiffon.
« Avec ce visage rond et ces cheveux rouges, c'est clair que t'es une tomate ! Voila ! Maintenant tu t'appelleras tomate ! »
Un petit groupe de camarades les rejoignit et ils se mirent à clamer ensemble :
« Tomate ! Tomate ! Tomate !
- Je ne suis pas une tomate ! En plus je déteste la tomate !»
Je saisis le poignet de celui qui me tirait les cheveux et me dégageait de sa prise en le lui tordant. Parcourant d'un seul regard la petite salle, je retrouvais assez rapidement celui de mon "rival" de statut. Il était en train de nous fixer en riant, chose qui ne pu que m'énerver plus. Alors il était comme les autres…
« Quoi ? Toi aussi tu veux me dire que je suis une tomate et que je pourrais pas devenir Hokage, tebane ?! »
Il pâlit soudainement puis vira du blanc coton au rouge vif en détournant vivement le regard. Bien fait. Je m'assurais de ressortir glorieuse et me retournais pour regarder mes agresseurs. Ils me fixaient tous avec un air effrayé tandis que celui qui m'avait tiré les cheveux gémissait en se frottant le poignet. Bien. À présent, plus question de rester dans cette classe une seconde de plus. Je ressortais vainqueuse de cette salle, d'une démarche vive et fière. Que ceux qui veulent me marcher sur les pieds le fassent, mais qu'ils ne se plaignent pas, après, des conséquences.
À l'extérieur évidemment, personne ne m'attendait…
Courant vers mon domicile, je ne prenais pas garde à regarder ce qui se passait devant mes yeux, mais l'à-coup qui vint me ramena à la réalité. Devant moi se trouvait un jeune homme aux cheveux, malgré son âge, blanc neige. On ne pouvait pas se tromper en pensant qu'il s'agissait d'un Ninja : rien que sa tenue confirmait cela. Un joûnin, sans doute ? Il me regarda puis entreprit de ramasser son magazine qui avait fait les frais de la gravité lorsque je l'avais percuté. Un coup d'œil à sa couverture m'indiqua immédiatement quel type d'individu se trouvait en face de moi : un pervers. Il s'excusa de ne pas avoir fait plus attention, malgré que je sois la seule en tord et me frotta la tête, complimentant ma force.
« Ben ma petite, t'as de la force pour ton gabarit. Tu es a l'académie des ninjas ? Tu ne veux pas devenir mon élève ? »
Devenir l'élève d'un pervers ? Non merci, je préférais passer mon chemin. Je lui faisait signe que non et reprenais ma route en courant. Drôle de première journée !
