Les personnages appartiennent à Cassandra Clare (béni soit-elle), mais je paierais pour qu'ils soient à moi.
J'ai aussi une fiction Fairy Tail "Almost Forgotten" et une Reborn "Do you believe in the eternal life?"
En attendant, voici nos petits chéris au lycée (je sais, c'est du vu et revu côté USA, mais ma Clary n'est pas une dépressive de la vie qui se coupe et se fait tabasser par ses parents)
Devenir quelqu'un
-T'es prête?
-Si je dis non, ça changera quelque chose?
Simon m'attend à l'entrée de l'appartement pendant que je rassemble toutes mes affaires pour aller au lycée. Ma mère et Luke sont à table en train de petit-déjeuner. Ils semblent tout les deux un peu ailleurs et mals réveillés. Alors que Luke croque une bouchée de son pain beurré, il glisse un regard à ma mère qui le regarde aussi du coin de l'oeil en buvant son café. Je souris à cette image.
Je fourre dans mon sac des tas de choses qui n'ont aucun rapport avec les cours. Mais après tout, c'est la rentrée, et on n'y fait jamais rien. Je prend ma trousse, mon carnet de dessins, une bouteille d'eau, ainsi que mon porte-feuille. Ma mère s'agite et se lève pour me donner de l'argent pour déjeuner à midi. Elle sait très bien que je peux me passer de nourriture mais ni elle, ni Simon n'acceptent le fait que je puisse faire l'impasse sur ça.
Je prend ma veste accroché au porte-manteaux, et pousse Simon sur le palier. Il sourit de toutes ses dents. Avant de refermer la porte, je m'adresse à mes tuteurs.
-A ce soir vous deux !
-Fais attention, ma puce, glisse Jocelyne
-Bonne journée Madame Fray, Luke, lance mon meilleur ami.
Quand ils descendirent l'escalier, Clary salua brievement Madame Dorothea qui habitait en dessous de chez elle. Elle était particulièrement discrète et avait ouvert assez sa porte pour qu'on voye son nez crochu dépasser de l'embrasure. Elle ne répondit pas à Clary et claqua la porte. Fidèle à elle-même, la vieille femme ne parlait jamais et restait enfermé chez elle. Une vraie ermite. Sion et Clary quittèrent l'endroit et s'engagèrent dans la rue où Simon avait garé sa voiture. C'était une vieille Jeep kaki toute cabossé que le jeune homme affectionnait particulièrement. Et bien que l'exterieur laisse à désirer d'aspect, l'interieur était propre comme un sou neuf, et respirait la fraicheur. Clary se demandait souvent si Simon ne nourrissait pas une telle perfection pour l'impressionner. Elle se laissa aller sur le siège passagé, alors que Simon démarrait la voiture, et s'engagea dans les rues de Brooklyn.
Clary se réveilla, et elle se rendit compte qu'elle s'était endormi pendant ce trajet, qui n'était pourtant pas si long que ça. Elle se félicita interieurement de ne pas avoir bavé devant Simon, ce qui aurait profondément entaché son amour propre. Le garçon lui, riait à demi, cachant son visage pour que Clary ne l'apercoive pas. Malheureusement pour lui, elle avait tout vu, et lui mit un coup de poing réprobateur.
Le parking du lycée affluait de voitures, et rassemblaient aussi bon nombre de personnes de toutes catégories sociales. Il y avait les riches, assez populaires en somme, car ils étaient remarqué pour leur vêtement de luxe et leur air hautain. Les geek (Simon faisait à demi-parti de ceux-là), les anti-socials, les impopulaires, (bien que ces deux dernières catégories se rapprochent), les superficiels, et les populaires. Avec Simon, Clary n'aimait pas qu'on leur colle une étiquette. Si bien qu'ils n'étaient rien de tout cela. Si quelqu'un voulait leur parler, fort bien, si on ne voulait pas leur parler, encore mieux, si on leur cherchait des noises, ils répliquaient, et quand eux-mêmes avaient besoin d'aide, ils en demandaient, c'est simple. L'éthique aurait voulu qu'ils appartiennent à une catégorie, mais Clary pouvait bien se passer des conventions, elle avait Simon, et ça lui avait suffit jusqu'à maintenant.
En entrant dans le hall, pas un seul regard ne fut glisser vers les deux amis, si bien que s'ils avaient été invisibles, le résultat aurait probablement été le même. Clary se rendit compte qe Simon lui parlait.
-Tu ne m'écoutes pas, pas vrai? objecta Simon
-Désolée, qu'est ce que tu disais?
-Je disais que j'esperais qu'on ait beaucoup de cours ensemble.
-Qu'est ce que tu as maintenant? questionna Clary
-Physique-chimie. Erk, je déteste ça.
-C'est sûr que quand on s'évanouie à la vue du sang, on ne fait trop le fier. C'était quoi la dernière fois? Une grenouille?
-C'est horrible ce qu'on leur fait subir. Plus jamais je ne referais ça, tu m'entends?
-Tais-toi et avance. On a cours ensemble, rigola-t-elle.
Ils entrèrent dans la salle où le professeur n'était pas encore arrivé, ce qui avantageait grandement pour choisir soi-même sa place. Simon interpella Clary pour l'avertir qu'il allait chercher son livre dans son casier, et qu'il revenait au plus vite. Alors elle se décida à aller chercher une place pour elle, et en garder une pour son ami. Elle vit une paillasse libre sur laquelle elle s'installa tranquillement sans que les autres haussent la tête assez longtemps pour la voir. Ils étaient bien trop occupé à parler, et piailler comme des oiseaux. Alors, elle attendit patiemment les yeux fermés que son ami revienne, en ayant bien pris soin de mettre son sac sur la table juste à côté d'elle comme pour dire "Occupé, passe ton chemin"
Clary se laissait aller à son imagination quand elle sentit quelqu'un lui tapoter l'épaule. Elle retira sa main de dessous son menton et ouvrit grand les yeux, s'attendant à voir Simon, le sourire naïf et innocent. Au lieu de quoi, elle vit Aline, le regard qui lançait des étincelles vers elle. Clary se retourne, et regarde si c'est vraiment elle qui est observée. Devant son insistance, elle se rend compte que oui, en effet, c'est le cas. Derière elle, il y a Jace, le regard fuyant et nonchalant. Ses cheveux dorés se déversent dans sa nuque, et son regard tout aussi auréolé de lumière tergivèrse et vogue entre Aline et Clary. Elle a les poings sur les hanches, et le regard mauvais. Clary la dévisage, perplexe.
-Oui? tente Clary
-Bouge de là, Fray, je veux être à côté de mon copain.
La rousse voit Jace qui lève les yeux en l'air. Quelque soit les affirmations d'Aline, elles ne semblent pas toucher le blond pour un sou.
-J'attend quelqu'un. Va chercher ailleurs, Penhallow.
Cette fois, Jace s'autorise un sourire en coin face à l'assurance de Clary.
Mais Aline, qui n'accepte pas l'arrogance, alors qu'elle en est la personnification même, ne supporte pas le ton de Clary. Si bien qu'elle renverse son bras en arrière en serrant les doigts, et lance son poing dans la machoire de la rousse. Au même moment, Simon et l'enseignant entre dans la classe, ils semblent en pleine discussion. Le brun aperçoit son amie s'effondrer par terre. Aline, elle, ne veut pas en rester là et s'apprête à se jeter sur elle, alors que Clary se relève la main au visage. Cette dernière veut lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais Simon se jette sur elle, et lui retient les bras avant qu'elle esquisse un seul geste. Et alors qu'Aline veut continuer ses divaguations de fille de riche, Jace la retient comme Simon le fait avec Clary.
Les deux filles finissent dans le bureau du proviseur, alors que Jace attend dehors. Etant un témoin de la scène, il a été jugé qu'il devait les accompagner. Il pouvait entendre Aline plaider une cause ridicule, alors qu'elle hurlait sur une Clary innocente.
Clary s'était posé sur l'accoudoir de sa chaise et reposait son front sur sa main, réflechissant à combien les chaises n'étaient pas des plus confortables. Aline ne cessait de hurler en montant dans les aigus. Elle tentait de prouver une innocence qu'elle n'avait même pas. Clary ne parlait que si on l'autorisait. Après que Simon l'ait stoppé, le professeur à ordonné à Jace et à lui de nous emmener chez le proviseur, puis de revenir. Jace n'en eut pas le droit à son grand damn. Le proviseur n'avait pas l'air de croire un traitre mot de ce que disait Aline.
-Vous avez quelque chose à ajouter mademoiselle Fray? intervint-il
-Vous me croirez sur parole si je dis qu'Aline se débrouille très bien toute seule pour me disculper. Tenter de s'expliquer quand rien n'a été demandé, c'est avouer qu'on est coupable dans un sens.
-Je vais faire de ta vie un enfer, Fray.
Le proviseur passa sa main dans ses cheveux grisonnants en réprimandant Aline au passage. Il se dit alors qu'il est temps de faire entrer le témoin susceptible de clarifier les choses, bien que le vieille homme n'est pas vraiment besoin de ça pour savoir que la jeune Penhallow était la responsable. Il ne savait que trop bien quel genre de fille elle était, et ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait face à lui. Et cela arrive souvent, mais les élèves maltraités par elle ont bien entendu trop peur pour dire quoi que ce soit. Excepté Clary apparemment. C'est la deuxième à s'opposer à Aline sans en craindre les représailles. La première était bien entendu Isabelle Lightwood, qui avait l'esprit d'une battante et la force d'un démon.
-Monsieur Wayland, entrez je vous prie.
Jace fit son entrée en ouvrant doucement la porte. Seule Aline tourna vers lui un regard empli d'espoir. Clary resta dans son mutisme et fixa un point en face d'elle pour ne pas être confronté à lui. Elle ne comprenait pourquoi Jace devait ajouter sa version des faits, car elle savait qu'il prendrait le parti de sa "copine". A ce terme, Clary frissonna. Elle ne ressemblait pas au genre de fille que Jace trouvait à son gout.
-Allons, asseyez vous, et racontez moi. Je veux pouvoir aller manger très vite.
Clary consulta sa montre et se rendit compte qu'il était déjà midi moins le quart. En effet, en arrivant ici, ils avaient du attendre deux bonnes heures, car le proviseur était occupé avec d'autres cas de bagarre. Pour une rentrée, ça promettait. Ensuite, Aline s'était pris pour son propre avocat et avait plaidoyer pendant trois quarts d'heure, après que le proviseur ait résumé la situation.
-Oui, raconte lui Jace, l'encouragea Aline le sourire aux lèvres.
Cela fit rire Clary, et ils tournèrent tous le regard vers elle. Elle se pencha vers le blond et prit sa voix la plus douce, un peu du genre de celle d'Aline, afin de se moquer de cette dernière.
-Oui, Jace, raconte lui, répéta-t-elle.
Elle avait dit ça sur un ton moqueur qui empourpra de colère le visage d'Aline, qui se retint de se jeter sur elle. On voyait que Jace se retenait de rigoler.
-Eh bien, ça a commencé avec Aline qui m'a demandé de m'assoir à côté d'elle. Elle le voulait absolument alors j'ai accepté. Mais il n'y avait pas une seule table de deux de libre, alors Aline a demandé, ou plutôt obligé, précisa-t-il, Clary à changer de place. Elle refusa en admettant attendre quelqu'un.
-Et ensuite? lui demanda le proviseur
Aline le regardait, plein d'espoir et de confiance. Clary était juste préoccupé par son futur bleu qu'elle aurait au visage, et à la coupure qu'elle a écoppé à la lèvre.
-C'est Aline qui a frappé, monsieur. Clary n'y est pour rien, je peux vous l'assurer.
Clary releva la tête, abasourdie.
-Mais, Jace, tenta Aline
-Fort bien, s'écria le vieil homme. Mademoiselle Penhallow, vous devez savoir que vous allez être puni, naturellement. La première punition concerne votre rêve d'être assis à côté de monsieur Wayland. Eh bien désormais, c'est mademoiselle Fray qui aura ce prévilège dans chaque cours où elle se trouve avec lui, et quand elle n'y est pas, vous avez interdiction de vous glisser au côté de ce jeune homme.
-Quoi? s'écria Clary
-Ensuite, vous êtes renvoyé pour deux jours. Monsieur Wayland, mademoiselle Fray, vous pouvez disposer, et allez manger. Mademoiselle Penhallow, je contacte vos parents, patientez.
Clary n'en coyait pas ses oreilles. Mais elle savait qu'essayer de faire lui faire changer d'avis reviendrait à faire aggraver les choses. Alors elle sortit avant Jace et s'avança dans le couloir. Elle donna un sourire en coin à Aline qui se mordit pour ne pas réagir. Déjà, Clary n'en revenait pas que Jace soit intervenu en sa faveur, mais c'est Aline qui devait être la plus choquée. Jace rattrapa Clary dans le couloir.
-Attend. Je suis désolé pour Aline.
-C'est rien. Merci d'avoir pris ma défense.
Il fit mine de toucher sa machoire et sa lèvre, là où elle avait été blessé.
-Tu devrais faire soigner ça.
-Ecoute, Jace, on se connait depuis le jardin d'enfant, et on ne s'est jamais parlé. Retournons à nos vies respectives, et faisons comme si on ne s'était jamais parlé.
Elle repoussa la main qu'il avait tendu, et reprit sa route. Elle entendit des bruits de pas dans le couloir, derrière elle, elle ne se donna pas la peine de se retourner, pensant que Jace revenait à la charge. Au lieu de ça, elle trouva Simon en train de lui coller un sac de glace sur la figure. Il avait le regard fuyant, mais se ressaisit vite en l'observant, visiblement inquiet.
-Je vais bien, affirma-t-elle
-Y'a plus de trois heures, je m'inquiétais plus pour Aline que pour toi. Si je ne t'avais pas retenu, elle aurait fini punching-ball dans la salle de sport tellement elle aurait été boursoufflé.
Elle étouffa un rire qu'elle réprima aussitôt.
-Ne me fais pas rire, le réprima-t-elle en camouflant une grimace.
La faire sourire avec un équimause sur la machoire n'était peut etre pas une bonne idée en effet. Elle prit congé quelques minutes pour se rafraichir au toilette, et croisa Isabelle Lightwood, qui lui sourit à demi, et se dirige vers la sortie. Avant de sortir, elle s'adresse à Clary.
-Bien joué, Fray.
Puis elle s'en va. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle l'avait félicité, mais elle pensa vite à Aline. Et bizarrement, Clary trouvait que recevoir de la reconnaissance faisait du bien parfois. Elle se passa de l'eau sur le visage et rejoignit Simon qui l'attendait. Il avait un sourire niais sur le visage, et Clary devina qu'Isabelle avait du lui parler quelques secondes. Ils se dirigèrent vers la cafétéria.
-Tu as faim? s'enquit Simon
-Pas vraiment.
Quand ils atteignirent l'entrée du réfectoire, les conversations s'arrêtèrent, et les regards convergèrent vers la rousse. Certains avaient une lueur mouqueuse dans le regard, d'autres du mépris, mais d'autres, à la surprise de Clary, éprouvaient du respect. Etait-ce parce qu'elle avait osé défier Aline ouvertement? Ca rendait Clary fière. Oui, c'était le mot. Elle alla chercher quelque chose à manger, et pour la première fois depuis longtemps, quelqu'un leur proposa de manger à leur table. Ils acceptèrent, pas très sur de quoi répondre. Ce qui suivit ne faisait pas parti du plan: une ovation.
Bon, j'ai fait de mon mieux. Très peu de gens connaissent la Cité des Ténèbres, j'ose espéré que la sortie du film poussera les gens à lire ce livre fantastique.
