Bonjour!
Tout d'abord je voudrais remercier Cybel pour ses précieux conseils, sa bonne humeur et de m'avoir obligé, un midi, à visionner un bout de Gladiator qui sera par la suite mon film préféré, une vrai source d'inspiration ( le film je parle loll). Tout ceux qui m'ont envoyé de merveilleuses review pour ma première fanfiction sur POTC. Mon cousin Étienne qui m'a toujours importuné ( mais en me donnant de très bonnes idées ) et a toujours été là pour moi. Également mon merveilleux professeur d'histoire FRANÇOIS!! Pour tous ses renseignements concernant la vie des Romains.
J'espère que vous apprécierez mon histoire car j'y ai consacré beaucoup de temps et d'énergie! Je sais que les références historiques n'ont pas toujours été suivit à la lettre mais qui pourrait m'en blâmer. Bonne lecture!
Gladiateur
Pour la gloire de Rome
Chapitre I
Un petit garçon jouait dans la cour du palais. Il s'amusait à lancer des roches aux oiseaux du jardin, ceux qui sont colorés de mille et une couleurs. Il leur lançait des cailloux car il ne les aimait pas. Ils étaient toujours là, de bonne humeur, en train de chanter joyeusement pour les esclaves et les riches. Ce petit garçon aux cheveux de couleur foncés faisait partie de la deuxième classe. En effet, il était le fils du puissant empereur Marc Aurèle. Malgré toutes les richesses qui l'entouraient, il ne se sentait pas à son aise dans ce milieu qui était pourtant le sien. Commodus, car en effet c'était son nom, était dans la cour pour faire plaisir à son père qui lui avait dit d'y aller.
Commodus partit et courut après un oiseau qui s'était déposé quelques mètres plus loin. En courant, il trébucha et tomba brutalement sur la roche coupante. Il se releva avec peine car ses pauvres genoux étaient en sang. Il ramassa la cape qui le couvrait, car dans sa chute elle était tombée, et rentra dans le palais. Il était dans un bien mauvais état, les cheveux en bataille, les genoux saignant, sa tunique noire déchirée en plusieurs endroit et les mains pleines de poussières et toutes héritées par sa chute.
Dans le palais, il espérait ne rencontrer personne et pouvoir aller se changer sans que personne ne le voie et ne l'envoie voir son père. À cette seule pensée, il frissonnait. Malheureusement, comme il s'y attendait, il rencontra la femme qui s'occupait de lui : sa gouvernante. La femme en question était très stricte et ne lui permettait presque rien, peut-être était-ce cela qui l'avait rendu si maussade au cours de son enfance.
-Commodus! S'exclama-t-elle. Où êtes vous donc encore allé?! C'était la nouvelle tunique que votre père vous avait donné en cadeau. Elle soupira, ne sachant plus que faire avec cet enfant perturbant.
-De toutes façons, j'en ai plein d'autre! Répondit-il un peu froidement à la vieille dame.
-Où avez-vous appris à parler comme ceci, jeune homme? Et regardez-moi quand je vous parle!
Commodus détourna violemment la tête et continua à marcher comme s'il n'entendait pas parler la dame. Mais lorsqu'elle dit qu'elle devrait aller voir Marc Aurèle, il s'arrêta brusquement. La vieille le rattrapa et lui asséna quelques bonnes gifles en guise de correction. Elle empoigna sa main et le tira jusqu'au bureau de travail de l'empereur. Elle cogna à la porte et attendit. Un homme vint leur ouvrir, il se nommait Caius Marius. C'était un de généraux de son père. La dame expliqua la raison de la venue, il regarda Commodus qui gardait son regard froid, ne voulant aucune pitié de l'homme. Il regardait Marius comme s'il était quelqu'un de moins important que lui et passa par l'embrasure de la porte. Le petit garçon n'avait jamais assisté à une de ces réunions car il n'en avait pas envie.
Il remarqua qu'au fond de la pièce se tenait un jeune homme un peu plus vieux que lui ( de peut-être 3 ou 4 ans alors il avait 14 ans) qui était assis à la droite de son père. Il connaissait ce garçon et le détestait même. C'était Maximus, un garçon que Marc Aurèle avait permis de venir habiter au palais, Commodus n'en avait jamais su la raison, et il ne voulait guère la connaître. Maximus avait toujours cherché à faire passer Commodus pour un moins que rien, il essayait de le faire renier auprès de Marc-Aurèle.
-Qu'a-t-il encore fait! S'exclama l'empereur à la dame qui s'était accroupi en le voyant, il n'avait même pas encore adressé un seul regard à son fils. Relève-toi, vite!
-Eum Majesté…Et elle lui raconta tout, même le scénario avec les oiseaux. L'homme se retourna enfin vers son fils qui lui tenait tête. L'empereur baissa les yeux et soupira, comme chaque fois que son fils commettait un bévue.
-Commode, pourquoi n'es-tu pas capable de te tenir tranquille comme ta sœur ou même comme... Maximus, dit-il en prenant la forte épaule du garçon en question. Il souhait secrètement que ce fut Maximus et non Commode son fils. Je ne sais plus quoi faire de toi…Et cesse de me faire ce regard! Ce fut comme si on avait provoquer les dieux eux-même pour envoyer leurs terribles foudres s'abattre sur Marc Aurèle.
-POUQUOI TU NE M'AIMES PAS!? POURQUOI NE M'AS-TU JAMAIS AIMÉ?!!…
Commodus se réveilla en sueur, dans son lit. Il était encore bien tôt, malgré le soleil qui commençait à se lever à l'horizon. On pouvait voir ses rayons par-dessus les grands édifices de la plus merveilleuse et grandiose des cités : Rome. Il se leva, se vêtit d'une tunique bleue marine et partit à sa fenêtre. Il n'était plus un petit garçon maintenant, comme dans son rêve, mais était devenu un homme qui avait presque atteint la vingtaine d'année, puissant et bien connu. Malgré tout, il continuait à se faire hanter par ces cauchemars et torturer par ses souvenirs de jadis. De grandes cernes permanentes ornaient ses magnifiques yeux bleus, résultat de longues heures de tourmente. Toutes les nuits passées éveillé, se torturant de ses mémoires, le faisaient paraître plus vieux que son âge.
L'empereur, car il avait pris la place de son père par une des façon les plus courantes de cette époque, l'assassinat, se prit la tête entre les mains et s'accouda sur le rebord du palier. Commodus se rappela alors une série d'images qui lui serra le cœur et lui fit mal à la tête.
Germanie
-Penses-tu qu'il est vraiment mourant? Demanda Commode à sa sœur Lucilla. Ils se rendaient en Germanie rejoindre leur père car celui-ci les avait fait venir de Rome pour qu'ils le soutiennent.
-Il est mourrant depuis 10 ans! S'exclama-t-elle.
-S'il est vraiment mourrant pourquoi veut-il que nous venions le voir?
-Peut-être qu'il s'ennuie de nous.
-Et les sénateurs…Il ne les aurait pas fait appeler si…Mais il ne put finir sa phrase que déjà sa sœur l'interrompait.
-Paix Commodus. Après deux semaines sur le chemin, tes machinations incessantes me donnent mal à la tête. Et elle prit un petit bouquet de lavande entre ses jolie mains pour le sentir.
-Il a prit sa décision, et il va nous l'annoncer! Il va me nommer… La première chose que je ferais quand… est le l'honorer avec des jeux dignes de sa majesté, s'imagina-t-il en s'asseyant près de sa sœur.
-Finalement la première chose que je ferai est de prendre un bain chaud! Et il ne put répondre que le carrosse s'arrêta et deux gardes ouvrèrent la grande porte fortifiée, l'un d'eux dit « Votre altesse » et se tassa pour laisser sortir le jeune prince. Celui-ci sorti l'air grave et descendit sans ajouter un mot.
-Où est l'empereur? Demanda-t-il au général qui était dehors.
-Sur le front Sire.
Commodus réclama son cheval et partit sans rien dire de plus au général qui l'avait accueilli.
Le même soir…
Commode avait été convoqué dans la tente de son père car celui-ci voulait lui dire quelque chose d'important. Il attendait en contemplant le visage sculpté et jeune de Marc Aurèle, en attendant le vrai.
-Es-tu prêt à faire ton devoir pour Rome? Demanda l'empereur en faisant sursauter son fils.
-Oui père.
Marc Aurèle attendit quelques instants avant de continuer ayant peur de la réaction de son fils.
-Tu ne seras pas empereur. Ce fut comme un couteau lui transperçant d'un seul coup sa poitrine.
-Quel homme plus vieux et plus sage prendra ma place? Demanda Commode, les larmes aux yeux.
-Je vais passer mes pouvoir à Maximus jusqu'à ce que le sénat soit prêt à régner encore. Rome sera une république.
-Maximus? Marc Aurèle voulut prendre entre ses mains le visage de son fils mais celui-ci détourna la tête.
-Ma décision te déçoit?
-Tu m'as déjà écrit les quatre vertus majeures. La sagesse, la justice, la force d'âme et la tempérance. Quand j'ai lu ta liste, j'ai su que je n'en avais aucune. Mais j'ai d'autres vertus père : l'ambition c'est bien une vertu quand elle nous conduit à exceller ; l'ingéniosité ; le courage, peut-être pas sur les champs de batailles mais il y a plusieurs formes de courage ; ma dévotion envers ma famille, envers toi. Mais aucune de mes vertus n'étaient sur ta liste et même là tu te comportais comme si tu ne voulais pas de moi comme fils. Je n'ai fait que vouloir vivre selon tes vœux, César…Père.
-Oh Commodus, tu vas trop loin.
-J'ai cherché sur les visages des dieux pour te supplier, te satisfaire…un seul mot, une seule image où tu m'aurais serré très fort contre ta poitrine et où ça aurait été le soleil dans mon cœur pour des siècles et des siècles. Qu'est-ce que tu haies tant en moi ? Fit Commode en sanglotant.
-Commodus, tes fautes de fils, sont mes défaillances de père, avoua le vieil empereur en prenant les mains de son fils pour le rapprocher de lui. Et il serra très fort Commode.
- J'aurais brisé le monde si seulement tu m'avais aimé! Commode serrait si fort son père qu'il l'empêcha de respirer et ce fut la fin d'un grand homme.
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Bon je sais que c'est un petit chapitre mais enfin… Mes chapitres ne seront pas toujours très gros car je n'ai pas toujours le temps et l'inspiration mais je ne vous oublierez pas! J'espère que vous avez apprécié et attendez la suite avec impatience. REVIEW PLEASE!!
Amé Sparrow ou Amé Phoenix ( ce qui me conviens mieux!)
