Voici ma première Fanfics, donc soyez indulgent please ^^
Rien dans teen Wolf ne m'appartiens (dommage ^^), à part l'histoire.
Cette histoire est pour un public avertis.
Slash Stiles/Derek
Terreur nocturne.
Stiles Stilinski, en hyperventilation, tentait désespérément de d'attraper sa Ventoline dans son sac en courant dans le couloir du lycée.
Il était minuit passé, et la présence de Stiles dans l'établissement était justifiée par une surveillance accrue de Jackson. Vu que, depuis que Scott avait était littéralement enfermé -pour ne pas dire séquestré - dans sa chambre par sa mère après ses derniers déboires avec la police, Stiles et Allison, se relayaient pour garder un œil sur Jackson et ses tendances meurtrières lorsqu'il se transformait en lézard géant.
Ce soir là, après l'avoir vu sortir de chez lui, un simple t-shirt sur le dos, le regard hagard et le souffle rapide, Stiles avait flairé les problèmes à plein nez. Et comme souvent, il avait raison. Stiles avait appelé Scott sans succès, démarré sa fidèle monture métallique, et avait filé Jackson tout au long du trajet pour arriver devant le lieu où il passait ces journées en semaine : son lycée.
Stiles avait pu discrètement suivre Jackson jusqu'à dans les vestiaires, où il l'avait vu à travers la grille d'un vestiaire se transformer en créature reptilienne à la queue empoisonnée. C'était évidemment à ce moment précis que Scott l'avait rappelé. Stiles avait voulu éteindre son portable mais le mal était fait. En pleine mutation, Jackson s'était lancé à sa poursuite. Et c'est pourquoi Stiles courait comme un dératé à travers les couloirs de son lycée en pleine nuit.
Stiles détestait être asthmatique. Et particulièrement à ce moment précis. Les poumons en feu, il maudissait intérieurement son meilleur ami, se jurant que s'il devait mourir ce soir, il allait revenir sous la forme d'un fantôme, le hanter pour l'éternité, afin de le punir de l'avoir appelé à instant précis.
Perdu dans ces réflexions, il ne vit pas la poubelle placée contre le mur après un virage à gauche. Il chuta, et sentit quelque chose se tordre. Ce ne fut qu'une fois étendu de tout son long sur le sol froid que la douleur le submergea. Il s'était foulé la cheville.
-Mmmmmm, putain !
A peine ces quelques mots sorties de sa bouche qu'il le regretta. Un raclement, provoqué par une paire de griffe sur le carrelage, se fit entendre derrière lui.
Stiles tourna péniblement la tête, juste à temps pour voir une immense queue terminée par un dard gluant de venin foncer droit vers son cœur. D'instinct, il se bascula sur le côté, évitant de justesse une mort atroce. Mais cela ne fut pas suffisant : son cou dénudé frôla le dard, provoquant une infime coupure au niveau de sa jugulaire. Ce fut suffisant pour le poison s'infiltre dans son organisme.
Sentant que son corps ne lui répondait plus, Stiles hurla de toute ces forces. Mais il ne parvint qu'à produire un faible gargouillis. Les yeux grand ouvert, remplis de terreur, il vit Jackson, à moitié transformé, l'enjamber pour se placer au dessus de lui. La queue derrière lui battait une cadence lente, tel un chant funeste. La créature ouvrit en grand la mâchoire, dévoilant une longue rangées de canines accompagnée une haleine putride, et plongea vers Stiles.
Jackson fut stoppé net lorsqu'il reçu en plein visage un extincteur. Ce dernier explosa, libérant une quantité ahurissante de mousse blanche. Stiles n'eut pas le temps de se sentir soulagé qu'il fut happé par derrière. Il glissa ainsi sur le carrelage une bonne centaine de mètre, tiré par le bras, avant que son libérateur ne le relève et le soulève. La tête ballotté de tout les côtés, Stiles put néanmoins apercevoir son sauveur.
Un barbe de trois jour, un regard d'acier rougeoyant. Derek.
Incroyablement soulagé, Stiles fit une chose qu'il n'avait pas fait depuis prés de trois ans, lorsque sa mère était morte. Il se mit à pleurer à chaudes larmes. Il était sauvé, il n'allait pas mourir ce soir. De soulagement et de fatigue, il sombra dans un état semi comateux.
Stiles ne se réveilla que trois heures plus tard, désorienté, les yeux gonflés et la cheville douloureuse. Il se trouvait dans une chambre qu'il ne connaissait pas, mais qui n'était définitivement pas celle d'un hôpital, où alors ce dernier n'aurait respecté aucune des conditions d'hygiènes minimum.
Les murs étaient lézardés, et le plafond était marqué par de grosses taches sombres. Une fenêtre occupait un mur, mais il manquait la moitié des carreaux, et les trous étaient colmatés par du cartons. Dans cette pièce, seul le lit semblait propre : il sentait la vanille et une odeur un peu musqué que Stiles connaissait. Ce parfum eu pour effet de l'apaiser : sans savoir pourquoi, il se sentait à sécurité. Ce n'est que lorsqu'il tourna la tête à sa gauche et qu'il vit une photo de famille avec Dereck dessus, le visage heureux, qu'il comprit, et tout lui revint d'un coup. La course poursuite, Dereck mais surtout, surtout sa crise de larme.
Stiles mortifié se leva, s'auto-insultant pour s'être comporté comme un gamin la veille. Comment Dereck avait dû le considérer ? Comme un faiblard geignard ?
Une fois debout, il réalisa également qu'il était en caleçon. Stiles ne portait jamais de caleçon, c'était un fervent supporter des boxers. On avait dû le changer. Non, Dereck avait dû le changer. Mort de honte, il se mit à rougir furieusement.
Après avoir retrouvé son jeans et son t-shirt sur une commode au pied du lit et s'être rhabillé, Stiles hésita un instant. Il se trouvait dans la chambre de Dereck, LE Dereck, l'alpha de la meute. Sa honte passée laissait maintenant place a de la curiosité.
-Si je ne me renseigne pas maintenant, je m'en voudrais forcément, murmura Stiles pour lui même.
Dans certaine situation, ou plutôt la plupart des situations, Stiles avait tendance à parler à voix haute. Une manie qui lui avait posait un certain nombre de problème, mais qui l'aidait à prendre certaines décisions, comme maintenant.
Il activa son mode : je-suis-un-espion-genre-007 et commença à inspecter la pièce pour rassembler des infos. Après tout, Derek était très secret, ce qui n'arrangeait pas la mission que Stiles s'était attribué : se renseigner un maximum sur les loups-garous pour aider son meilleur ami.
Ce fut vite fait, vue que la pièce ne comportait qu'une commode remplis de vêtements de Dereck, principalement noir. Un chouilla déçu, il alla renoncer lorsqu'il eu l'idée de soulever le matelas. Ce qu'il fit, avec quelques difficultés cependant au vu de sa cheville douloureuse (qui avait été cependant bandé durant son sommeil). Il y trouva une imposante enveloppe kraft.
Très intéressé, Stiles en déversa le contenu sur le lit. Il y trouva un certain nombre de photographies de Scott, de lui, d'Allison, de Jackson et d'autres personnes qu'il ne connaissait pas. Le garçon découvrit également un certain nombre de vielles lettres d'amour, écrite par une certaine A.L et une seconde enveloppe marron, plus petite cette fois. Il l'entrouvrit et sortit un magazine.
Lorsque Stiles lu le titre (Ami-X) et vit la photo de couverture, une blonde plantureuse avec une imposante paires de seins, il se mit de nouveau à rougir. Le magazine était visiblement usagé, il avait apparemment beaucoup servis. Intéressé, Stiles tourna quelques pages pour voir diverses femmes avec divers hommes dans diverses positions. Son anatomie approuvait ces images, puisque quelques tressaillements d'intérêts fit bouger le caleçon de Stiles. Ce dernier repositionna son anatomie, tout en la caressant doucement au passage. Ce dernier dévora avidement les images, vu qu'à la maison, avec un père flic, c'était un accès internet limité par une surveillance parentale avec un mot de passe de 16 lettres qui changeaient toutes les semaines. Son père le connaissait bien.
Ce fut à cet instant que la porte de l'entrée claqua .
Affolé, Stiles s'empressa de remettre le magazine X dans son enveloppe, puis il rassembla rapidement les photos et les lettres qui inséra à leurs tours dans la grande enveloppe kraft. Stiles eu tout juste le temps de replacer cette dernière sous le lit que Derek pénétra dans la chambre.
Il était habillé en sombre, comme à son habitude, mais ses habits étaient salis par de grandes traînés de boue. Sa coiffure comme d'ordinaire, était très soigneusement décoiffée, ce qui poussa Stiles à songer « je suis sûr qu'il se met du gel le matin ».
Imaginer Derek, le loup-garou par excellence, en train de se coiffer le matin devant sa glace avec un petit air concentré lui donna une irrépressible envie de rire. Stiles parvint néanmoins à se contenir.
Mais Derek, au battement de son cœur, et aux micro-expressions faciale de Stiles, devina un changement d'humeur.
-Qu'est ce qu'il te fait rire Stiles ? Finalement, tu n'as plus envie de chialer ?
Cette remarque choqua Stiles. Derek n'avait jamais était tendre avec lui, il était même très souvent indifférent, mais il n'avait jamais était méchant.
Stiles crut cependant percevoir une once de regret dans le regard de l'alpha. Mais cette impression fut vite chassée lorsque Derek poursuivit :
-Quand est-ce que tu comprendras, Stiles, que je ne suis pas tout garde du corps. Ce n'est pas parce que Scott m'appelle en pleine nuit pour secourir sa peluche en danger que je vais y répondre à chaque fois. J'avais une dette, pour la fois au lycée dans la piscine, mais c'est finis. On est à égalité, alors maintenant vas faire joujou ailleurs !
Le ton était progressivement monté. Stiles était légèrement ahuris, mais Derek ne lui laissa pas le temps de reprendre car il sortit précipitamment de la chambre en hurlant :
-MAINTENANT DEGAGE !
Stiles obéit, mais en allant sortir, son regard fut attiré par la petite enveloppe marron qui contenait le magazine pornographique qu'il avait oublié dans la précipitation de remettre à sa place d'origine. Sans comprendre pourquoi, il l'agrippa et le cacha dans son dos, en la coinçant avec l'élastique de son caleçon.
Il sortit de la demeure délabrée de Derek en claudiquant sans le remercier. Un tas de sentiment envahissait son esprit : la joie d'être en vie, la douleur de sa cheville, la rancœur de la manière dont Dereck l'avait traité, nuancé par un sentiment de gratitude de l'avoir sauvé, soigné et hébergé, l'excitation d'avoir dérobé l'objet de fantasme de Derek, mais aussi la peur de la colère de ce dernier lorsqu'il le découvrirait. C'est ainsi qu'il traversa la pelouse envahis par la rosé, observé sans qu'il ne le remarque par deux individus.
Derek, le grand et le puissant loup-garou, adossé à la rambarde de la lucarne du grenier, suivait de l'œil la silhouette claudicante du meilleur ami de Scott éclairé par la lumière matinale. Stiles l'agaçait, et il ne savait pas pourquoi. Son comportement l'exaspérait, mais au fond de lui, il savait qu'il tenait un peu à lui :
-Comme un fermier s'attache à sa vache avant de l'abattre, grommela Derek, comme pour se convaincre lui-même.
Le monstre reptilien, spectre de Jackson, dévorait le jeune homme maladroit avec ces yeux globuleux. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la créature savait réfléchir. Elle fixa Stiles et songea « manger ? », puis elle se ravisa lorsqu'elle devina l'alpha dans le noir de sa demeure « danger ». Puis sa langue darda de nouveau vers Stiles, et après une brève hésitation, elle se décida. « Manger. Bientôt ».
