Voilà.
Alors cette fic est un slash tres tres tres léger…
Le premier que j'aie écrit.
Je ne marque pas qui pense, il faut le deviner :D
Vilaine moi lol…
Hem… Je me lance donc pour déclamer que ces pitis bonhommes ki agissent dans mon histoire sont pas à moi, et c'est bien dommage…
Feelings…
I/
Simplement moi.
J'aimerais tant que l'on m'aime pour moi, et pas pour mon nom.
Pour moi, tout simplement.
Je ne me cache pas derrière ce nom. Derrière ce masque.
Non, je ne peux mentir à moi-même. Ce n'est qu'une façade. Au fond de moi, je le sais bien. Personne ne sait vraiment ce qu'il y a derrière ce masque de froideur, de dureté. Derrière mon masque.
Derrière mon masque, je me cache.
Mais je ne suis pas le seul, pas le seul à ne pas être apprécié pour moi.
Un autre est adulé pour son nom. Mais lui ne souffre pas autant. Pas que je sache.
Il n'est pas contraint à ériger cette façade autour de lui, ce mur qui le sépare des autres.
Je le dois.
Par respect pour mon nom. Pour ma famille.
Et quel nom…
Un nom asservi par un monstre.
Il s'est plié à lui.
Mon père, au Seigneur des Ténèbres.
Tout le monde le sait.
Tout le monde le craint.
Je ne suis pas un saint. Loin de là.
Je n'ai jamais prétendu cela d'ailleurs. Bien au contraire.
Je fais tout pour qu'on me craigne. Comme mon père. Mais lui l'a choisi. Pas moi.
Ses choix affectent toute une famille.
Salissent un nom.
Mes « amis » ne me comprennent pas. Ils ne comprennent pas cette façade.
Ils ne voient pas qu'il faut aller plus loin que les apparences.
Ils ne savent pas. Ils ne veulent pas savoir. Ils ne veulent pas comprendre.
Ils ne veulent pas savoir.
Ils ne voient pas ce malaise en moi. Ce besoin d'autre chose. Ce besoin d'ailleurs.
Ils ne voient pas que je joue un personnage. Que je suis un autre, et non simplement moi.
Personne n'a jamais eu de conversation avec mon « vrai moi », mis à part moi-même.
Et ce n'était pas particulièrement passionnant…
Je suis la seule personne qui me comprenne vraiment. Même si parfois j'ai du mal.
C'est dur parfois de n'avoir que soi pour compagnie.
Il faut que je me reprenne. Je ne dois rien laisser paraître. Rien laisser transpercer ce masque. La moindre de mes erreurs lui est répétée. Le moindre faux pas puni.
La moindre petite parole. …
Je suis surveillé, je le sais. Etroitement.
Obligé de brimer des gens dont je me moque éperdument en fait.
Des gens dont je me sens proche.
Obligé.
Je n'aime pas ce mot.
Je n'aime pas ma vie.
Je n'aime pas mon entourage.
Je n'aime pas ma vie.
Je ne m'aime pas.
On ne m'aime pas.
Ni ma famille, ni mes « amis », ni mes ennemis.
On ne m'aime pas vraiment.
Mon père me protège parce que je suis son héritier. Crabbe et Goyle me suivent pour mon nom…
Les autres me fuient, par crainte de ce même nom. Par crainte de cette image que je dégage. De cette image que l'on me donne bien malgré moi.
Je sais que je fais du mal aux gens. Si je pouvais y faire quoi que ce soit… je le ferai avec joie.
Mais je n'y peux rien. Ce mal qui me ronge est en moi. A l'intérieur de moi. Même à moi, cela fait mal.
Ça en devient invivable.
En moi, deux être se s'affrontent. J'aimerais tant qu'il ne reste que moi.
Moi, et seulement moi.
Celui que je suis réellement.
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Charades and pretty lies
(Mascarades et jolis mensonges)
They hide what's deep inside me.
(ils cachent ce qu'il y a au plus profond de moi)
Charades do disguise
(Des charades pour déguiser)
All the love I keep inside me.
(Tout l'amour que je garde enfoui en moi)
Charades! Can't see me,
(Mascarades ! Vous ne pouvez me voir)
But can you feel the real me,
(Mais pouvez-vous sentir le vrai moi)
The real me behind my charades?
(Le vrai moi, derrière mes charades)
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Derrière ce masque de porcelaine que je porte, mon âme se fend.
Derrière ce masque opaque, mon visage se tend.
Derrière ce masque, mon masque, qui se fend, et éclatera.
J'ai l'impression de me perdre dans les méandres de ces tromperies. De me perdre. De perdre ce que je suis. Qui je suis.
D'oublier qui je serais s'ils n'existaient pas, mon père et son maître.
Peut-être serais-je le même. Peut-être serais-je différent.
Je ne le saurai probablement jamais.
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Can't you feel the real me,
(Pouvez-vous sentir le vrai moi)
Behind my charades?
(Derrière mes charades)
Have I lost the real me,
(Ai-je perdu le vrai moi)
Behind my charades?
(Derrière mes mascarades ?)
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Je me perds dans les méandres de mon âme.
Je ne suis pas heureux.
J'erre des heures, sans but, dans les couloirs du collège, dans les couloirs du Manoir familial. Seul, ou flanqué de mes deux gorilles. Ces deux là, je les préfère quand ils dorment, où sont en train de rôder près des cuisines.
J'erre, en ce moment même. Je flâne depuis une bonne heure dans ces couloirs. Je vais où mes pas me mènent, remuant mes sombres pensées.
Mais je m'aperçois que je ne suis pas seul. Pas le seul à errer cette nuit.
Une autre silhouette furtive se glisse le long des murs.
Un éclat furtif. Un léger reflet. Je devine ce que c 'est. C'est une lame. Longue. Probablement aiguisée.
Je sais qui c'est. Je connais cette silhouette par cœur, pour l'avoir maintes fois détaillée. Maintes fois observée.
Je sais ce qu'elle s'apprête à faire. Je dois l'en empêcher. Il y va de sa vie. De ma survie.
Je le sais.
Il ne faut pas que je le laisse faire ce geste.
Il lève son bras. Je l'attrape. Il tourne son regard vers moi.
Je me noie à l'intérieur. Je me noie à l'intérieur de cette mer émeraude.
Il lâche sa lame. Elle tombe. Le bruit, métallique, résonne.
Je ne quitte pas ses yeux. Je ne le peux.
Il lève alors ça main sur moi. Me caresse la joue. Dépose un tendre baiser sur mes lèvres, et s'en va.
Et moi, je reste là. Sans rien dire. Sans rien faire. Le sourire aux lèvres, j'attends mon lendemain.
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N/A : Les paroles sont extraites de Charades, de la B.O du film Grease 2 ^^
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