Je t'aime

Cela faisait maintenant six mois que Stiles sortait avec Derek. Et en six mois ce dernier ne lui avais jamais dis ! Jamais dis quoi ? Je t'aime, bien sûr ! Et pourtant ce n'était pas compliqué, ça n'était que trois mot, trois tout petits mots que Stiles lui disait constamment. Mais Derek ne semblait pas y arrivait.

Alors Stiles décida qu'il allait l'aider.

Et un jour, alors qu'ils jouaient tout les deux au Monopoli sur le lit de Stiles, ce dernier avait lancer :

« Mon premier est ce que nous sommes entrain de faire,

Mon second est la boisson traditionnelle anglaise,

Mon troisième est le bruit que fait la vache,

Et mon tout est trèèèèèèèèèèèèèèèèèès simple à prononcer je t'assure ! » avait-il sourit.

Mais Derek ne souriait pas, lui. Il avait attrapé son blouson en cuir et il était partit.

La deuxième tentative s'était mieux passée…

Ils venaient de se réveiller dans les bras l'un de l'autre, et l'hyperactif avait posé sa tête sur le torse de Derek. Puis :

« Je t'aime, avait-il dit, innocemment.

Moi aussi Stiles, avait répondu Derek, mais ça n'était pas assez.

Mais encore ? » avait-t-il insisté.

Seulement, après ça, Derek s'était tu. Pour ne reparler, bien plus tard, que d'autres choses.

Enfin, il y avait une petite progression...

Et la troisième fois, il y avait presque cru.

C'était un samedi, il avait donc eus sa journée de libre, et il l'avait bien remplie. Il était allé, tôt le matin, à l'épicerie, chercher des produits frais. Et il avait passé sa matinée aux fourneaux, cuisinant amoureusement. Puis, le soir venu, son père était parti travailler, après l'avoir encouragé pour son dîner et lui avoir certifié qu'il ne rentrerait pas avant trois heures du matin. Et Stiles était partit se changer pour, ensuite, aller accueillir Derek. Il l'avait embrassé, lui avait demandé s'il avait passé une bonne journée. Avant de le conduire vers la table, qu'il avait lui-même décoré. Et à ce moment là, il y avait cru. Derek s'était tournait vers lui, un grand sourire aux lèvres :

« Stiles, tu sais que je t'a…, mais il n'y était pas arrivait, que je t'adore. » avait-il finalement dit, et son sourire s'était effacé. Il y avait cru, lui aussi.

Ils avaient mangé en silence, et Derek était rentré chez lui. Laissant derrière lui un Stiles triste et résigné.

Seulement, la quatrième fois avait été différente, puisque cette fois, l'idée ne venait pas de Stiles mais de Derek. Ce dernier avait en effet tout préparé lui-même et l'humain n'en savait rien. Alors quand Derek était venu le voir, dans sa chambre, le soir, un poing fermé et l'air sérieux, il ne savait pas à quoi s'attendre. Derek s'était posté devant lui, le poing droit toujours serré, et il avait ancré ses yeux aux siens.

« Stiles, tu es quelqu'un de génial, de sincère, de franc, de loyal… et je t'aime, je t'aime comme un dingue, je t'aime de tout mon cœur, je t'aime à en devenir fou et je n'ai pas réussi à te le dire avant, alors je te le dis maintenant. Je t'aime. Et si toi aussi tu m'aime alors, dis oui. »

Et, s'agenouillant devant Stiles, il tendit sa main droite et l'ouvrit, révélant ainsi un anneau d'or blanc.

« Stiles, veux-tu m'épouser ? »

Et Stiles fût incapable de répondre, pourtant ce n'était pas compliqué, ça n'était qu'un mot, un tout petit mot que Stiles disait constamment.

Alors, non sans quelques trémolos dans la voix, il répondit :

« Mon premier est une plante qui pique et qui fait des boules rouges,

Mon second est la neuvième lettre de l'alphabet,

Et mon tout est ma réponse à ta question. »

Et il se mit à pleurer, de joie. Derek se releva et le prit dans ses bras. Et Stiles, pour masquer sa gène, se senti obligé de demander :

« Mais du coup, lequel de nous deux va devoir porter la robe ? »

Alors Derek se dit qu'il avait bien fait de dire ce qu'il avait sur le cœur, parce qu'il n'était pas sur de pouvoir vivre sans Stiles… et sans son humour.