Auteure : Huddypowa

Titre : Le simple, le compliqué et le juste

Résumé : Cal découvre que Gillian voit quelqu'un en secret. Piqué par la jalousie, il va essayer de remédier à cette situation et peut-être avouer ses sentiments à son associée.

Genre : Romance Cal/Gillian, NC-17 (interdit au moins de 18 ans, scènes à caractères sexuels)

Disclaimers : Not mine, no money, just fun…

Ceci est ma première fanfic sur "Lie to Me" (eh oui je fais une infidélité au Huddy mais comment résister au Callian ?). Le premier chapitre est classé K mais pour la suite il faudra me suivre dans la catégorie M (interdit au moins de 18ans). Cette fic devrait compter 3-4 chapitres (il ne me reste plus que la fin à écrire). Donc sans plus attendre… HAVE FUN !


Le simple, le compliqué et le juste

Chapitre I

Une nouvelle journée commençait au Lightman Group et Cal, comme à son habitude, était surchargé de travail. Il s'avançait en direction de la réception afin de remettre un dossier à Heidi lorsqu'il surprit une discussion entre sa secrétaire et un mystérieux inconnu.

_ Bonjour ! Je cherche le docteur Gillian Foster, sauriez-vous où je pourrais la trouver ?

Cal, piqué par la curiosité, ne pu s'empêcher de répondre à la place de sa secrétaire :

_ Qui la demande ?

L'homme se tourna vers lui un sourire forcé sur les lèvres.

_ John Tays, je suis un ami de Gillian.

John lui tendit la main. Cal s'empressa de la serrer. Sa paume était moite et son pouls battait vite, trop vite. Cet homme mentait.

_ Dans ce cas, je vais prévenir le docteur Foster de votre présence. Elle sera là dans quelques minutes.

_ Merci, Monsieur… ?

_ Lightman. Cal Lightman.

_ Lightman ? Comme…

_ Comme le directeur de ce bâtiment, oui.

John paru surpris mais repris vite contenance.

_ Enchanté docteur Lightman. Gillian m'a beaucoup parlé de vous.

_ En bien j'espère ?

_ Oui en bien, évidemment. Je peux même dire qu'elle vous a couvert d'éloges.

Cal acquiesça rapidement afin de cacher sa joie et ajouta :

_ Gillian et moi sommes de très proches amis. Je l'apprécie énormément.

Il ne fut pas surpris d'apercevoir un flash de jalousie traverser le visage de John. Il était clair que Gillian était plus qu'une simple amie pour lui. Mais John était-il lui aussi plus qu'un simple ami pour sa collègue ? Cal chassa rapidement cette idée de sa tête. Il creuserait cette piste plus tard.

_ Ravi d'avoir fait votre connaissance John.

_ Le plaisir est partagé docteur Lightman.

_ Je m'en vais prévenir Gillian.

Sur ce Cal quitta ce mystérieux prétendant et s'en alla à la recherche de son associée.

Lorsqu'il poussa la porte du bureau de Gillian, Cal la trouva concentrée face à son ordinateur. Il prit place sur le canapé et l'observa en silence. Gillian sentit son regard, elle savait qu'il était entrain de l'analyser et cela lui déplaisait.

_ Cal, arrête ça tout de suite.

_ Arrêter quoi ? nia-t-il.

_ Tu sais très bien quoi.

_ Ok, j'arrête.

_ Que fais-tu dans mon bureau ?

_ Je viens prendre de tes nouvelles.

_ Je vais très bien merci. Quoi d'autre ?

_ Je voulais savoir comment tu vas, s'il y a quelque chose de nouveau dans ta vie dont tu aimerais me parler.

Gillian tourna finalement la tête dans sa direction. Mais où donc voulait-il en venir ?

_ Que voudrais-tu savoir exactement ?

_ Oh, je ne sais pas. Comment se passe ta vie sentimentale par exemple ?

Et voilà, il avait craché le morceau. Mais elle n'était pas prête de céder si facilement.

_ Sans plus, rien de bien intéressant à raconter. Mentit-elle.

_ Ah ! C'est étrange. Une belle femme intelligente comme toi, ça ne devrait pas rester célibataire très longtemps.

Mais que savait-il au juste ? Était-il au courrant pour John ?

_ Ok Cal, qu'est-ce que tu sais ?

_ Oh, trois fois rien. Juste qu'un mystérieux John Tays semble en pincer pour toi.

Gillian sentit la colère monter en elle. Mais de quel droit se permettait-il de se mêler dans sa vie privée ?

_ Cal ! Où as-tu encore fouillé ? Mon portable ? Mon ordinateur ? Les deux ?

_ Non, pas eu besoin. Il s'est présenter de lui-même. Oh ! J'ai du oublier de mentionner qu'il t'attend à la réception.

Gillian soupira de lassitude.

_ Effectivement tu as oublié de le mentionner.

_ Avant que tu ne files le retrouver. Je voudrais juste savoir…

Cal se racla la gorge et paru gêné.

_ … c'est sérieux entre vous ?

Gillian s'enfonça un peu plus profondément dans son fauteuil. Que répondre ? Elle-même ne le savait pas.

_ Je n'en sais rien, ça ne fait que trois semaines. John est beau, drôle, intelligent et surtout il est… simple.

_ Simple ? Du genre simplet ?

Gillian sourit légèrement.

_ Non Cal, du genre pas compliqué.

Cal avait du mal à cacher sa jalousie. Même si son associée n'était pas aussi douée que lui dans la détection de microexpressions, elle en savait assez pour le confondre.

Il devait avouer qu'il avait des sentiments pour elle, depuis longtemps. Il pouvait même dire qu'il était complètement amoureux d'elle. Mais ils étaient amis avant tout et il avait peur. Une peur justifiée pensa-t-il. S'ils se mettaient en couple et que cela ne fonctionnait pas, ils mettaient en péril leur partenariat et leur amitié. Il ne supporterait pas de perdre cela. Mais supporterait-il de la voir avec un autre homme ?

_ Et le compliqué c'est mal ?

_ Non, pas forcément. Mais le compliqué n'est pas simple.

_ Oui mais le simple c'est ennuyant. Le compliqué c'est l'aventure, la découverte, la passion…

_ … et la douleur. Le coupa-t-elle.

Gillian avait parfaitement compris la métaphore.

Elle était attirée par le compliqué mais avait choisit le simple pour la sécurité.

_ Pas forcément. Répondit-il.

_ Le compliqué c'est bien au début, se serait excitant. On est grisé par la nouveauté, l'interdit, la passion mais au final on se rend compte que le compliqué reste compliqué et que tout cela mène à la souffrance.

Cal ne savait pas quoi répondre. Il savait très bien qu'elle parlait de lui. Le compliqué c'était lui. Elle avait peur, tout comme lui.

_ Je comprends. Lâcha-t-il finalement. Si tu penses que c'est le simple qui te convient alors je n'ai aucune raison de te faire croire le contraire. Mais si jamais tu te rends compte que tu fais fausse route, eh bien… tu sais où trouver le compliqué.

Cal se redressa et se dirigea vers la sortie lorsqu'il l'entendit dans son dos.

_ Tu crois que ça pourrait marcher ? Toi et moi je veux dire.

Cal se retourna afin de lui faire face et déclara :

_ Je ne sais pas Gillian. Ce dont je suis certain c'est que je te veux toi et personne d'autre. Mais si tu penses que ce John peut te rendre heureuse alors… fonces ! Je ne veux que ton bonheur.

Il lui lança un dernier regard qui se voulait réconfortant avant de quitter son bureau.


Voilà, premier chapitre terminé.

Si vous voulez lire le deuxième chapitre il faudra vous dirigez dans la catégorie M.

Merci de me dire ce que vous en avez pensé. Une petite review svp? ;-)