Note de l'auteur :

Ho ho ho à tous !

Pour ceux qui me connaissent déjà, je sais que j'ai déjà des histoires en cours, mais je tenais vraiment à écrire celle ci. Et ne vous faites pas de soucis, Guess Who? aura toujours le même rythme d'écriture. D'ailleurs un nouveau chapitre de Guess Who devrait arriver dans la soirée ^^ !Donc vous voyez, pas de soucis à vous faire.

Bon concernant A Christmas Tale, on part sur le point de vue d'Edward et il en sera de même pendant toute la fic. Quant à son caractère, je vous préviens, c'est un con au début, mais promis, il va changer petit à petit au fils des chapitres, donc pas de soucis à vous faire.

Sinon ? Que dire ? Bonne question ! J'espère que cette nouvelle fic ''spéciale Noël '' va vous plaire, n'hésitez pas à laisser des reviews ( surtout que je suis hyper stressée vu que c'est mon premier pdv masculin... n'hésitez pas à me dire ce qu'il faut améliorer!).

Compte tenu du rythme d'écriture, attendez vous à un chapitre, voir deux (plus rare) max par semaine.

Allez, bonne lecture à tous, des bisous !

Akasha.


Chapitre I.

Ce n'est pas ma journée. Du tout.


Scrooge vous connaissez ? Ouais, le vieux type aigri, qui voit les fantômes du passé, du présent et du futur. Et si je vous disais que le même type d'histoire m'est arrivé, ça vous en bouche un coin, pas vrai ? Ouais, même moi, j'y aurai jamais cru, avant que toute cette putain d'histoire ne m'arrive à moi Edward Cullen... Cela remonte à 3 ans, soit 3 noëls passés... Dire que ma vie à changé depuis la visite du dernier fantôme de noël à changé, est un euphémisme. Ma vie a changé du tout au tout. Laissez moi vous raconter tout depuis le début.

3 ans auparavant.

Dans ma famille, noël avait toujours été la fête de l'année la plus célébrée. Mes parents dépensaient un fric fou chaque année dans ces conneries de décoration à effigie du vieux croulant en rouge qui crie des ''Oh, oh, oh'' à tout va. Ouais, je parle bien du Père Noël. Ou Santa Claus comme on l'appelle ici. Ils en dépensaient encore plus à la mi décembre dans le bal de charité qu'ils organisaient tous les ans pour le noël des orphelins. Action louable, je ne ferai pas de remarque là dessus. Ma sœur Alice, à 22 ans, avait encore son calendrier de l'avant, et sautait de joie tous les matins en ouvrant les petites cases pour y manger son chocolat. Emmett, mon frère, faisait le Père Noël le week end pour les enfants malade de l'état de Washington, et autant dire qu'il s'éclatait. Bref, pour toute ma famille, le mois de décembre était sacré. Pour moi, le mois de décembre était juste un mois comme un autre. Plus froid, et pendant lequel on entendait en boucle des chansons débile à la radio. Rien de plus.

Mais comme chaque année, le premier décembre, ma mère m'avait supplié de venir dans notre maison de famille pour y faire le sapin. Encore une tradition de la famille. Tout le monde le décorait et après c'était atelier chocolat chaud et biscuit en forme de bonhomme. Ô joie ! J'aurai préféré me pendre par les testicules. Malgré mon aversion pour Noël, je ne pouvais rien refuser à ma mère, mon coté fils à maman ressort quand elle me fait son regard de chien battu. C était peut être la seule femme que j'avais jamais respecté, hormis ma sœur.

Le premier décembre, je me réveillais avec une putain de gueule de bois. Et regardais la nana blonde à poil endormie à coté de moi que j'avais rencontré dans un bar la veille. Avant que je n'ai pu la secouer pour la réveiller afin de la foutre dehors, mon portable, sur la table de nuit, retentit dans ma chambre à couché. Je grognais et tendais le bras pour l'attraper.

« Edward... »

« Il est 11:30 Edward, nous sommes le 1er décembre, et tu n'es pas encore à la maison... Toute la famille est déjà là. Tu as une heure pour être là. » m'informa ma mère d'une voix particulièrement sévère. Direction la prison, impossible de passer par la case départ et toucher 10 000 dollars...

Je soupirai sans bruit en me pinçant l'arrête du nez. « Oui, maman, j'arrive, j'arrive. »

« Et pour une fois, amènes ta copine. Celle dont tu nous as tant parlé... On t'attend.»

Sur ce elle raccrocha, ne me laissant pas le temps d'en placer une et je constatais un truc : j'étais dans la merde. Afin de passer pour le fils parfait sous tous les points auprès de mes parents, je leur avais dit que je sortais avec quelqu'un mais que j'attendais avant de les présenter... Je n'avais pas donné de nom, histoire d'éviter les embrouilles. Une idée fit irruption dans mon cerveau, je secouais la blonde encore endormie, sans la ménager.

« Réveilles toi...Machine... J'ai une service à te demander.» Ouais, bon je sais que j'aurai pu mieux faire. L'appeler ''machine'' n'était pas non plus digne d'un type bien. En même temps, avec les nanas, je n'en étais pas un. En temps général vous me direz. Bref. Je m'en foutais.

« Abruti, moi c'est Tanya... Qu'est ce que tu veux ?» me dit elle, en se retournant vers moi. Elle avait des airs avec un draq queen, du maquillage qui avait coulé le long de ses joues, les cheveux emmêles Comment j'avais pu me taper ça ? Mais ce n'était pas mon principal problème, avec un peu de maquillage elle ressemblerait sûrement à un être vivant de sexe féminin...

« Tu viens avec moi chez mes parents, sois prête dans un quart d'heure. Je vais prendre une douche. »

« Pardon ? » me lança t-elle en haussant les sourcils. Bah quoi ?

« Bon je te résume : j'ai besoin d'une nana à mon bras pour que mes parents arrêtent de me casser les couilles. T'es la seule que j'ai sous le coude à cette heure ci. » L'informais-je en me levant du lit, et me dirigeais à poil vers la salle de bain, après avoir pris des fringues propres.

« Hey ! Tu pourrais peu être me demander mon avis, non ? »

Parce que ça m'importait ? Elle devrait être fière d'être invitée chez la famille Cullen, non ? Ouais, parce qu'en gros, mes parents, possédaient l'empire financier le plus important de tout Seattle grâce à la clinique privée que mon grand père avait légué à mon père, et l'entreprise de construction de luxe de ma mère. Quant à moi, je suis photographe, ca paie pas trop mal, j'ai mon propre studio et les rallonges de mon père quand mon compte hurle au secours.

« Tu m'as pas dit que tu voulais être mannequin hier soir ? Je te fais un book gratuit si tu coopères. » J'étais sûr qu'elle allait accepter. Une offre comme ça ne se refusait pas.

« La presse dit vrai Cullen. T'es qu'un sale con, mais j'accepte ta proposition. Je peux te rejoindre sous la douche ? » me demanda t-elle, en commençant à se redresser dans le lit. Ces insultes ? Rien à foutre, je savais déjà que j'étais un sale con.

« Non, j'aime qu'on me foute la paix après une nuit de baise. » Sans même attendre une réponse, j'entendis un chaussure heurter la porte de la salle de bain, j'avais juré qu'elle m'avait par la suite, insulté de connard. La routine.

Je pris tout mon temps sous la douche, et ressortais, habillée, alors que Tanya m'insultait une énième fois, et filais ses fringues sous le bras pour aller se préparer à son tour.

Au bout d'une heure, on arrivait chez mes parents et je garais la voiture. Le trajet jusqu'à Forks, la maison familiale avait été glacial, en même temps j'avais pas laissé le loisir de parler à Tanya puisque j'avais mis la musique à fond. Histoire de ne pas entendre sa voix nasillarde au léger accent russe.

« Nous y sommes... Je veux qu'au bout d'une heure tu t'en ailles. » lui annonçais-je de but en blanc.

« Attends tu voulais pas que... »

Je la coupais. « Ils t'auront vue. Pas besoin que tu restes plus longtemps, prétextes ce que tu veux : un appel urgent, le boulot, la mort de ton chihuahua... Ce que tu veux, ce n'est pas mon problème. Compris ? »

« Et si je me casse, j'aurai mes photos ? »

« Marché conclu. »

Je jetais un coup d'oeil vers la porte d'entrée de la maison, et je voyais déjà ma mère arriver sur le pallier, le sourire jusqu'aux oreilles. Je sortais de la porshe, Tanya sur mes talons. Pour parfaire mon rôle, j'enroulais mon bras autour de ses épaules, alors que ma mère s'approchait de nous. Quand elle son regard se posa sur la bonde à mes cotés, son sourire se fana légèrement. Ouais, je sais maman, pas besoin de faire cette tête. Faut avouer que le style de Tanya n'était pas accordé au style de la maison : mini jupe noire, blaser rose bonbon et talons assortis. Arf, pour la première fois de ma vie, j'avais honte de ramener un fille au domicile de mes parents.

« Enfin, je croyais que tu n'allais jamais arriver mon chéri ! » me dit ma mère, en m'embrassant sur les deux joues. Elle se tourna vers Tanya, et je vis maman lui tendre la main. Une réaction qui ne lui ressemblait absolument pas. Ma mère en général, c'est un peu un bisounours: tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Je le savais d'hors et déjà, elle n'aimait pas Tanya. « Enchantée, j'ai entendu parler de la petite amie d'Edward... »

« Tanya... » lui informa la blonde.

«Tanya, c'est ça ! Allez les enfants, on rentre, il fait un froid de canard dehors. » nous invita ma mère, alors qu'elle même rentrait chez elle.

Au milieu du salon trônait le sapin. Un truc immense, et un tas de décorations de noël l'entourait. Apparemment j'étais attendu, comme chaque année. Tout le monde était déjà présent, mes parents, ma cadette, Alice et son petit ami, Jasper, mon aîné Emmett, avec sa femme Rosalie et... Une brune qui me disait vaguement quelque chose.

Un bonjour par si, une poignée de main par là, l'introduction de ma ''copine '' à la famille, et je me retrouvais face à la brune avec qui j'échangeais une poignée de main.

« Edward... Ça fait un bail, pas vrai ? » me dit l'inconnue. Mais putain c'était qui cette gonzesse ? J'aurai du me rappeler d'un si joli petit cul ! Heureusement, Jasper arriva, en passant son bras sur les épaules de la petite brune.

« Tu te souviens de Bella, ma demi sœur, Ed ? Vous étiez ensemble au lycée en seconde ? »

Bella ? Bella la moche ? Le rat de bibliothèque ? Nan pas possible ! Si je me souviens bien, selon les dires de Jasper, Bella était partie en lycée privée art/études, dès la première.

« Bien sur que je me souviens de Bella. Comment ne pas s'en souvenir ? » Lui lançais-je, mon sourire charmeur aux lèvres. Pari réussi, elle venait de se taper un fard. Putain et si ce soir... Ouais mais j'avais ramené l'autre blonde sans cervelle avec moi. Fais chier.

« Bon, allez tout le monde, il est temps de déjeuner. Edward, nous as tous mis en retard pour décorer le sapin. »

Merde Tanya allait devoir rester plus de temps que prévu. Je n'allais pas pouvoir foutre Isabella dans mon lit. Une journée de merde en perspective. Gé-ni-al.

Le reste de la journée était aussi long et inintéressant que je l'avais prévu. Fort heureusement, après avoir rit comme une dinde pendant tout le repas, et fait des blagues cochonnes, Tanya avait fini par s'éclipser. Un boulet de moins à ma cheville. Alice, Rosalie et Bella, qui étaient amies, s'éclataient à décorer ce putain de sapin, et ma sœur s'extasiait sur la moindre décoration de noël. Emmett et Jasper, pas mieux. Et mes parents, bref, tout le monde avaient l'esprit de Noël. Sauf moi. Après avoir posé quelques boules sur le sapin, j'attrapais la bouteille de vodka et partais dans le jardin de mes parents en prenant ma veste. Il était plus de 20H et le sapin de 4 mètres de haut était encore loin d'être fini.

Ma bouteille de vodka était à moitié vide quand j'entendis la porte vitrée s'ouvrir et se refermer. Mon frère arriva bientôt à ma hauteur, s'asseyant à coté de moi dans l'herbe humide.

« Putain Edward, quand est-ce que tu vas arrêter tes conneries... » me souffla Emmett en m'arrachant la bouteille des mains. Je lui jetais un regard noir, et m'apprêtais à me relever quand je sentis les mains de mon frère son mon bras, m'obligeant à reprendre ma position.

« Quand tu arrêteras de me casser les couilles. » lui répondis-je sur le même ton.

« Je sais ce qui t'es arrivé Edward, mais putain, tu vas trop loin ! Tu pars en vrille mec. C'était qui la fille que tu as ramené, ce n'est pas toi ! Ouvre les yeux Edward ! »

« Parce que tu veux que je fasse quoi ? Que je devienne médecin comme papa et toi ? Que je me marie et que j'ai des gosses ? Tout ça c'est pas pour moi, la vie pitoyable du père de famille respectable et qui se fait chier dans sa vie, c'est toi, pas moi. » hurlais je en direction de mon frère. Je savais que j'avais été trop loin, mais il avait abordé un terrain glissant, il savait que certains sujets n'étaient pas à remettre sur le tapis.

La réaction de mon frère ne se fit pas attendre, et pour la deuxième fois de ma vie, je me prenais un coup de poing dans la gueule par mon frère. Et soudain, le blanc, ou plutôt le trou noir. Je me réveillais chez moi, mes fringues éparpillées dans ma chambre, mon portable sur ma table de nuit. Ça devait surement être une combinaison de la vodka et du coup de poing que je m'étais pris par mon frère. Aucune importance. Je me levais pour aller chercher un verre d'eau dans la cuisine afin de prendre de l'aspirine. Je descendit les marches, et allumait la lumière de la cuisine. Un frisson me parcouru le dos, je me les gelais, il faisait super froid dans ma cuisine.

Je clignais plusieurs fois des yeux alors que je me retrouvais face à face avec une silhouette dans une cape noire d'au moins deux mètres cinquante, assise sur l'un des tabouret de mon bar. C'est quoi ce putain de délire ? Je devais être en train de rêver. La silhouette se retourna vers moi, alors que j'essayais de détaler, on m'a toujours appris un truc: quand quelque chose d'étrange se produit et que t'es tout seul comme un con, fuis. Mais là, impossible de bouger, j'étais comme cloué sur place.

« Edward Cullen... Tu ne peux pas m'échapper. Tu es en train de gâcher ta vie... » m'annonça la chose, avec une voix caverneuse. Je ne pouvais pas voir son visage, si elle en avait un, puisque dissimulé sous la cape.

« Putain mais vous êtes qui ? » parvins-je à articuler difficilement.

« Je suis un esprit de Noël, je suis l'esprit du futur... »

« Haha ! Ouais, c'est ça et moi, je suis Mickey Mouse ! Dégagez de chez moi. »

Mais sans répondre, mon corps glissa vers l'esprit. Sans que je n'y ai pensé auparavant. Je venais comme par magie, de flotter ! Putain ! Ce type venait de me faire bouger par la pensé. C'était quoi ? Un putain d'X Men ? La situation était complètement dingue.

« Assez ! » Dit il en pointant son doigt ganté dans ma direction. Et je sentis mes lèvres se fermer d'elle même, comme si la ''chose'' les avaient collées entre elles avec de la colle extra forte, mais j'étais juste incapable d'ouvrir la bouche. Faut avouer que là, je commençais à vraiment flipper. Mais vous voulez que je fasse quoi ? J'étais comme cloué au sol, incapable de bouger les jambes, les lèvres collée entre elle avec une sorte de scotch double face invisible. Ou alors j'étais en train de délirer, une totale hallucination dû au coup de poing d'Emmett... J'avais du perdre un sacré paquet de neurones. Ouais c'était surement ça.

La chose, quant à elle, pu enfin commencer son monologue. « Deux de mes frères passeront après moi afin que tu tentes de changer les choses si tu n'es pas trop idiot. Ce sera ta seule et unique chance d'améliorer ton sort. Fais en bon usage. Maintenant je vais te montrer à quoi ressemblera ta vie dans dix ans... »

Hein ? C'était quoi ce délire ? Je devais être en train de rêver un rêve débile, sans queue ni tête dans mon cerveau trop alcoolisé. Mais je peux vous avouer un truc ? Je n'avais eu si peur depuis très longtemps, la dernière fois, j'avais du piquer une crise de larmes devant Ursulla la sorcière de la petite sirène. C'était à Disney World, j'avais 4 ans...

Et sans que je ne puisse faire, ou dire quoique ce soit, il me toucha le front, et je fut comme happé dans un tout autre univers. Complètement différent du mien. Qu'est ce que c'était que cette foutue connerie, putain ?


Note de fin :

Et voilàààààà pour le premier chapitre ! J'espère que ce début de fic vous à plu, surtout, donnez vos impressions, ça me motivera pas mal pour la suite pour ça : review, review review. Tout le monde sait que le carburant des auteurs, sont les lecteurs !

Je sais qu'Edward est un abruti dans le début de l'histoire, mais ne vous faites pas de soucis, il va changer, doucement mais sûrement. Je sais je me répète, c'est sûrement Alzheimer qui me guette ^^ !

Allez, je vous dit à bientôt, bisous !

Akasha.