Pairing: Robb Stark / Jon Snow

Rating : MA

Warning : Yaoi / Inceste / Explicite

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à G.R.R. Martin.

L'histoire commence au début du livre / de la série, donc pas de spoils pour l'instant. Peut-être plus tard dans l'histoire, idéalement j'aimerai poursuivre le récit assez loin à travers les différents volumes. Je ne donne pas d'âge précis à Jon et Robb... officiellement ils sont beaucoup trop jeunes à bon goût, je les imagine plutôt à l'âge qu'ils ont dans la série... Imaginez-les comme vous le voulez ! =)

Remarque : c'est la première fic où j'essaye de mettre un vrai scénario ! Mais bon, si vous me connaissez un peu, vous devinerez facilement que je vais avoir beaucoup de mal à tenir plus de 2-3 chapitres de suite sans scène de sexe... =3

Je ne sais pas du tout à quelle vitesse je sortirai les chapitres, ce sera la surprise !

ANNONCE : j'ai récemment créé un forum-librairie yaoi sur xooit, intitulé HINAN. Il présente et commente les meilleurs œuvres gays (fanfics, mangas, romans, etc.) N'hésitez pas à aller y faire un tour !


The Warmth of Snow

(La chaleur de la neige)

- WINTERFELL !

Le cri de Robb se voulait puissant, mais le temps était à l'orage ce matin-là et une violente bourrasque engloutit sa voix comme si elle n'avait été qu'un timide murmure.

- Tu penses trop à l'articulation du mot. C'est important, mais j'aimerais d'abord que tu te concentres sur ta respiration. Il faut que tu lances ta voix tout en expirant... Pense que tu expires ta voix et non de l'air, l'air n'est là que pour donner de la consistance à ta voix, pour la soutenir et la porter au loin. Essaye encore.

- J'ai compris comment faire, il y a simplement trop de vent...

- Ne regarde pas vers le sol, lève le menton, inspire fort.

Robb soupira et obéit à son père. Il gonfla ses poumons et cria un son unique du plus fort qu'il put. Le son résonna dans sa cage thoracique et un bref instant il eut l'impression d'avoir dominé les hurlements du vent, mais aussitôt la tempête reprit le dessus et rugit férocement. Il remonta sa fourrure sur le bas de son visage pour se protéger du froid, en espérant que son père se lasserait vite de cet exercice stupide.

Lord Eddard Stark jugeait que pour commander, il était essentiel qu'un homme sache se faire entendre de ses hommes, et avait donc eu l'idée d'emmener son fils aîné au sommet d'une tour des murailles de Winterfell, pour l'entraîner à hurler jusqu'à se faire entendre des tours voisines. Exercice que Robb ne pouvait s'empêcher de trouver parfaitement ridicule, et qui plus est tout à fait impossible par un temps pareil.

Alors qu'il ne s'y attendait plus, le vent se gonfla d'un frémissement articulé, d'un appel assourdi qui avait réussi à percer la barrière des rafales hurlantes.

-... WI... ELL !

Le visage de Ned se fendit d'un sourire à cet infime son.

- C'était Rodrik ! Il t'a entendu ! Tu vois, quand tu y mets du tien...

- Merveilleux, Père, commenta Robb sans enthousiasme, les yeux rivés avec espoir vers l'horizon. Peut-être pouvons-nous nous arrêter là ?...

- Essaye encore une fois, commanda Ned. Une phrase entière, cette fois.

Robb réprima un grognement. Il était d'humeur maussade, et cet exercice inepte n'arrangeait rien. Il aurait sans doute du se sentir plus heureux, pour son jour anniversaire ; il savait qu'il y aurait un festin en son honneur ce soir, qu'il allait pouvoir boire et manger autant qu'il le voulait et rester faire la fête aussi tard qu'il le désirait, et sa mère lui avait aussi promis une surprise d'un ton mystérieux et ravi... Mais cela faisait déjà trois jours que Jon était parti avec des chasseurs pour ramener la viande du festin, et son absence lui pesait.

- Robb, s'il te plaît ?

Résigné, Robb ôta la fourrure qui maintenait ses lèvres dans une agréable chaleur, et à défaut d'inspiration pour une réplique brillante, il hurla la devise des Stark en direction de la tour voisine, en plaçant ses mains en porte-voix autour de sa bouche. Le cri dut porter suffisamment loin, puisqu'aussitôt il entendit Rodrik Cassel lui répondre.

- Les mains aident à diriger ta voix et lui donnent plus de portée, mais en plein combat ou même quand tu chevauches, tes mains...

- ... sont prises, oui, je sais, grommela le jeune homme.

Et il recommença, cette fois en gardant ses mains au chaud au fond de ses poches.

Tout en faisant mine d'écouter les nouveaux conseils de son père, il tourna de nouveau son regard vers la forêt qui se dessinait à l'horizon, mais il n'y distinguait rien d'autre qu'un épais brouillard. Il laissa ses pensées dériver.

Son demi-frère lui manquait. Il ne l'avouerait jamais à voix haute, bien sûr, mais il était habitué à avoir Jon à ses côtés presque à longueur de journée, et ça l'agaçait de n'avoir que Bran, Theon, ou ses soeurs avec qui discuter. De ne pas avoir d'adversaire à sa mesure quand il s'entraînait à l'épée. De ne pas avoir d'échappatoire quand son père lui donnait ses fameuses leçons sur l'art de commander. Et tout ça, pendant que Jon s'amusait sans lui. Il aurait largement préféré passer la journée à chevaucher en sa compagnie, discuter avec les autres chasseurs sans avoir à s'embarrasser des formalités inhérentes à sa position d'héritier de Winterfell, et concentrer ses efforts seulement sur la traque exaltante d'un gibier agile et rusé.

- Robb, tu ne m'écoutes pas.

Il hésita une seconde à mentir à son père, mais renonça aussitôt et se mordilla la lèvre inférieure.

- Désolé Père, c'est juste que...

- Que tu songes à d'autres choses. Que tes tâches d'héritier t'ennuient et que tu préférerais aller t'amuser avec Jon et Theon.

'Seulement avec Jon, Theon est particulièrement insupportable ces temps-ci.'

- Cela ne m'ennuie pas, Père ! Mais... c'est le jour de mon anniversaire et je me disais que peut-être, je pourrais... profiter de ma journée comme je l'entendais ?

- C'est justement parce que c'est ton anniversaire et que tu vas devenir un homme à part entière, Robb, que tes devoirs son plus importants aujourd'hui que n'importe quel autre jour. Les yeux de tout Winterfell vont être rivés sur toi aujourd'hui. Ainsi que ceux de nos invités qui ne vont pas tarder. Mes vassaux voudront voir à quoi ressemble celui qui leur commandera un jour. Qui il est. C'est à toi de les convaincre qu'ils ont raison de te prêter allégeance.

- Je comprend tout cela, Père. Mais... je ne serai pas Lord de Winterfell avant très longtemps !

Cette fois, ce fut Lord Eddard qui soupira. D'un geste ample, il désigna le Château et la ville animée qui grouillait à leurs pieds malgré le froid et le vent matinaux.

- Regarde ces gens, Robb. Ils savent cultiver des terres, élever du bétail et attraper du gibier, ils connaissent les plantes qui nourrissent et celles qui guérissent, ils sont habiles dans la confection d'outils et de vêtements... Ils sont parfaitement capables de survivre par eux-mêmes. Ils n'ont pas besoin que tu leur dise quand faire la moisson, et se moqueraient de toi si tu essayais de leur apprendre à tondre une brebis. Ils seraient même capables de prendre les armes pour se défendre s'il le fallait. Et pourtant, ils ont besoin de toi, autant que tu as besoin d'eux.

'Je n'ai pas besoin d'eux. Je veux juste que Jon rentre...' Robb fut surpris par l'égoïsme de sa propre pensée, et se garda de la prononcer à haute voix.

- L'hiver approche, Robb. Ecoute ce vent, sens comme il est froid. Les journées sont encore chaudes, mais ce vent froid matinal venu du Nord nous annonce déjà ce que les corbeaux blancs de la Citadelle ne tarderont pas à nous dire avec de l'encre et du papier. L'été touche à sa fin. Lorsque l'hiver sera là, le froid s'infiltrera partout. S'il s'éternise, nos provisions s'amenuiseront. Il est tout à fait possible que je tombe malade et que je ne m'en remette pas, et alors mes devoirs retomberont sur tes épaules. Ce moment peut venir bien plus tôt que tu ne veux le croire.

Robb garda le silence, mais en son for intérieur il refusait de croire que son Père puisse mourir. Dans longtemps, oui, quand il serait vieux. Mais c'était un Stark, un homme du Nord, et le sang des Premiers Hommes coulait dans ses veines. Ce n'était pas un hiver, aussi long et rude soit-il, qui allait avoir raison de lui.

Son père attendait une réponse, cependant, et il dut se résoudre à briser le silence.

- Je ferai de mon mieux aujourd'hui, Père, je vous le promets.

Satisfait, Eddard Stark serra l'épaule de son fils et s'engouffra dans l'escalier qui le ramènerait au pied de la tour.

Dès qu'il fut de nouveau seul, le regard de Robb se dirigea de nouveau instinctivement vers la forêt où Jon était parti chasser. Mais il n'y avait toujours aucune trace de son frère ni des autres chasseurs. Malgré ce qu'il avait promis à son père, il avait toujours une envie pressante d'aller enfourcher son cheval et de partir chasser en laissant Winterfell derrière lui, ne serait-ce que pour une journée. Il aurait bien aimé dormir à la belle étoile aux côtés de son frère bâtard, aussi ; il gardait un souvenir précieux des nuits qu'ils avaient passées autrefois dans la forêt au cours de longues chasses, où ils s'amusaient à dérober la couverture de l'autre pour l'agacer, ou à lui donner un soi-disant involontaire coup de coude en plein milieu de la nuit pour le réveiller. Ces escarmouches se finissaient généralement par des combats au corps à corps d'où ils ressortaient les côtes douloureuses, non pas à cause des coups qu'ils se donnaient, mais à force d'avoir trop ri. Mais, récemment, Jon ne semblait plus vouloir partager autant de choses avec Robb. Il prenait davantage ses distances, ne venait plus jamais lui voler sa couverture, et partait de plus en plus souvent en dehors des murs de Winterfell. Cela irritait passablement Robb. Il aurait aimé que Jon soit plus souvent avec lui. N'était-ce pas le devoir d'un frère d'être à ses côtés, et le devoir d'un homme du Nord de soutenir l'héritier de Winterfell ? Mais Jon aimait lui rappeler qu'il n'était pas encore son Seigneur, et ne pouvait donc lui donner d'ordres, et échappait sans cesse à son contrôle.

Robb frissonna. Les vents s'étaient un peu calmés, mais ils apportaient toujours avec eux un froid mordant venu du Nord. Bien que l'on fut en été, et ce depuis des années, il faisait souvent assez frais le matin à Winterfell, même si le temps se réchauffait habituellement au cours de la journée. La ville était assez bien protégée du vent par les hautes murailles, mais au sommet de ces murs le froid mordant engourdissait les doigts et rougissait la peau de ceux qui s'y aventuraient sans protection suffisante. Il n'y avait cependant pas eu de neige depuis plusieurs mois, et les forêts qui couraient sur les terres alentours étaient colorées de nuances de verts aussi vives qu'au début de l'été.

Un nuage de poussière à l'horizon attira son attention, et son coeur fit un saut dans sa poitrine. Etait-ce Jon qui revenait enfin ? Il le fixa sans s'apercevoir qu'il avait planté ses dents dans sa lèvre inférieure, jusqu'à ce qu'il distingue la demi-douzaine de cavaliers et parmi eux la silhouette reconnaissable entre mille de son demi-frère.

Il se précipita vers l'interminable escalier en colimaçon et dévala les marches deux à deux.


- Jon !

La voix du jeune Stark était rauque d'avoir trop crié en haut de la tour, et il craint un instant qu'elle ne perce pas le vacarme que faisaient les chasseurs en chantant et riant à gorge déployée, comme souvent au retour d'une chasse. Mais son demi-frère l'entendit tout de même et tourna la tête vers lui tout en ralentissant son cheval. Leurs regards se croisèrent et les lèvres de Robb s'élargirent spontanément en un sourire heureux. Il lui suffisait que son demi-frère soit là pour ne plus songer au froid et à ses devoirs d'héritier.

Jon tourna vite son regard ailleurs cependant, comme si quelque chose d'autre l'avait interpellé, et Robb en profita pour détailler discrètement son cadet. Jon avait le visage rougi par le froid et la chevauchée, et couvert de poussière. Plusieurs boucles noires de ses cheveux étaient collées à son front par la sueur qui y perlait, tandis que d'autres voletaient autour de sa tête au rythme de sa respiration lourde et haletante. Il observa également les vêtements sales et moites de transpiration qui moulaient les muscles de son torse et de ses longues jambes, et eut un instant le souffle coupé par cet étalage de beauté virile. Quand donc son petit frère était-il devenu un homme aussi attirant ?

- Tu es parti bien longtemps ! Je commençais à me demander si tu n'essayais pas simplement d'éviter ma fête...

- Je ne suis parti que trois jours, protesta Jon d'une voix encore un peu essoufflée par la chevauchée.

A ses côtés, les autres chasseurs abordaient gaiement le deuxième couplet d'une chanson paillarde, mais s'interrompirent soudainement quand leurs familles, venues les saluer, commencèrent à apparaître. L'esplanade se transforma bientôt en une foule d'effusions et de félicitations. Robb saisit la bride du cheval de Jon et le tira un peu à l'écart, avant d'objecter avec un ton de reproche :

- Que trois jours pour toi qui galopait et chassait dans la forêt, mais trois longues, interminables journées pour l'héritier de Winterfell soumis à tout un tas d'obligations et d'exercices stupides !

Il posa la main sur la jambe de Jon, toujours sur sa monture, et ce dernier sursauta.

- Et qu'as-tu attrapé alors ? En trois jours, j'espère que tu as trouvé du gibier digne de mon anniversaire ! Apparemment Père et Mère ont convié des lords des Maisons vassales de Winterfell, et on doit faire bonne impression.

Jon regardait obstinément dans une autre direction que son visage, ce qui commençait à l'énerver. Il sentait de plus que son frère était tendu sous sa main.

- Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

- Tout va très bien... On a attrapé deux biches et hum, quelques oiseaux.

Il désigna vaguement les chasseurs qui l'accompagnaient et leur chargement qui commençait à être déchargé, deux splendides biches au pelage mordoré et une quinzaine de gibiers à plumes.

- Maintenant, si tu pouvais me laisser passer...

- Tu viens à peine d'arriver, tu pourrais au moins m'accorder cinq minutes avant de repartir je-ne-sais-où, non ?

Jon se dégagea de la poigne de Robb qui, sans que ce dernier ne s'en aperçoive, s'était crispée fortement autour de sa cuisse.

- Lâche-moi, Robb ! Je vais où je veux. Tu pourrais avoir l'air un peu plus heureux, c'est pour TON anniversaire que je suis allé chasser !

- Je t'ai dit que tu pouvais laisser faire les chasseurs et rester ici ! Je m'en fiche de ces oiseaux, c'est toi que... qui... enfin...

- L'héritier de Winterfell n'est plus capable de faire des phrases entières, se moqua le brun. Que vont penser les vassaux des Stark ?

Robb se mordit la lèvre inférieure en essayant de reprendre contenance et de penser à une phrase complète. Il s'aperçut que Jon le regardait enfin, le fixait même, intensément, comme captivé par ses maudites lèvres qui peinaient à aligner trois mots, et soudain il se surprit à se demander si les joues rougies de Jon étaient dues seulement au froid et à l'effort. Mais c'était seulement ses fantasmes étranges qui parlaient... non ? Il se mordit la lèvre encore plus fort.

- Ma mère m'a promis une surprise, je me demande ce que c'est, dit-il pour changer de sujet.

- Ne rêve pas trop, même si tu reçois une nouvelle épée ou un nouvel étalon, ça n'augmentera pas tes chances de me battre à l'escrime ou à la course !

- C'est toi qui rêves ! J'ai gagné nos deux précédentes courses, et je n'arrête pas de te mettre au tapis dans la salle d'armes !

- Par "me mettre au tapis", tu veux dire "me balancer une tapisserie à la figure parce que je t'avais désarmé" ?

- Ca a eu l'effet escompté, non ?

- Tu surtout gagné la chance de te faire disputer par Septa Mordane. Je ne t'envie en rien.

- C'est fou qu'elle puisse tenir autant à une vieille tapisserie défraîchie quand même...

- Vieille et défraîchie. Je crois que tu as parfaitement décrit la tapisserie et ce pourquoi Septa Mordane y tient tant : elles se ressemblent !

Un rire espiègle les saisit tous deux.

'Il est encore plus beau quand il rit', s'aperçut Robb, tandis qu'à son rire se mêlait le soulagement de voir enfin s'éclairer le visage bougon de son frère, et l'ivresse causée par la proximité grisante de son corps. Son odeur masculine emplissait ses narines et sa chaleur se propageait jusque dans ses veines, et rien n'était plus agréable que de se noyer dans l'aura qui émanait du bâtard.

Poussé par une impulsion, il leva nonchalamment la main et la reposa sur la cuisse de son cadet. Jon se crispa aussitôt et cessa de rire. Il ouvrit grand les yeux à la vue de la main intrusive sur sa jambe, et soudain talonna sa monture pour s'éloigner.

- Jon ! Tu es sûr que tu vas bien ? questionna l'aîné, partagé entre la déception et l'inquiétude. Jon venait-il juste de repousser ses avances, ou bien était-il tendu et fuyant pour une autre raison ?

Attends, stop. Qu'est-ce qu'il venait de penser ? Il avait fait des avances à Jon ? Sa main le brûlait là où elle avait été en contact avec la cuisse de son frère... Oui, ce qu'il avait fait ressemblait définitivement à des avances. Ce n'était pas étonnant que Jon l'aie repoussé.

- Oui, mais laisse-moi ! J'aimerai juste... prendre une douche. Vite. Je ne me suis pas lavé depuis trois jours, et je pue.

Jon fit faire demi-tour à sa monture et se dirigea vers le bois sacré, où se trouvaient de nombreuses rivières et cascades. Robb le laissa s'éloigner de quelques pas, observant la posture crispée de son frère et son dos tendu à l'extrême, avant de le rappeler encore une fois. Jon tourna la tête vers lui.

- Soit de retour à temps pour le déjeuner !

- Oui.

- Sinon je viendrai te botter les fesses jusqu'à ce que tu jures de ne plus jamais me désobéir !

Le jeune cavalier eut une réaction un peu étrange, pressant ses lèvres jusqu'à ce qu'elles ne forment plus qu'une fine ligne rose. Ses yeux se fermèrent convulsivement. Il ne rouvrit ses paupières que pour le regarder bizarrement.

- Je... J'ai vraiment besoin de prendre une douche, Robb. On se voit tout à l'heure.

Songeur, Robb le regarda trotter vers la forêt quelques instants, avant de courir vers les écuries. Avant de réaliser ce qu'il faisait, il avait passé le mors à son cheval et, sans prendre le temps de le seller, était parti à la suite de Jon en essayant de ne pas être vu de ce dernier.

'Il faut que je sache', songea-t-il, sans vraiment savoir quoi exactement.


Tadaa !

Premier chapitre fini !

Je précise tout de même pour ceux qui n'ont pas lu les livres que l'idée saugrenue de s'entraîner à hurler en haut des tours n'est pas de moi ! C'est dit dans un chapitre Jon du tome 3... j'avoue que j'étais explosée de rire en essayant de m'imaginer la scène, donc il FALLAIT que je la décrive noir sur blanc xD