Me voici avec une nouvelle fiction! :D

Le classement M est judicieux, particulièrement pour ce premier chapitre (je peux être très méchante avec les persos dont je m'occupe hin hin hin) (bon et là encore j'ai fait soft)

J'ai essayé d'écrire des chapitres très courts, car les premiers seront assez "descriptifs" afin d'essayer de créer une impression "d'enchaînement" entre les évènements pour ne pas vous ennuyer, n'ayez donc pas peur à la vue de ce premier chapitre ridiculement court, c'est fait exeuprés! (et d'ailleurs dites moi si c'est raté ou pas hin xD)

En espérant que l'histoire vous intrigue et vous intéresse, n'hésitez pas à me laisser vos avis et vos impressions! :)


Rédemption

Chapitre I : Torture

Sakura encaissa les coups. Encore. Encore. Et encore. L'homme en face d'elle semblait s'énerver de son calme et redoublait de force, de rage et de sadisme.

Elle gémit quand il lui brisa une cote, puis quand il maintint sa poigne sur la fracture pour accentuer sa douleur, son impuissance. Il la fixait avec des grands yeux lubriques, attendant visiblement quelque chose. Elle savait ce qu'il voulait, ce qui l'excitait.

L'entendre hurler de douleur.

Il sortit finalement de la pièce, sur un appel d'un des gardes.

Cela faisait quatre jours que cela durait. Elle s'était fait capturer dans son sommeil, après la trahison d'un de ses indics vraisemblablement, qui devait la renseigner sur une bande de shinobis spécialisés dans les assassinats.

Elle n'avait pas parlé depuis ce jour. Pas un son, pas un murmure. Pas un hurlement. Ce qui lui valait un traitement de faveur de la part de son bourreau, qui voulait la briser.

Elle fixa d'un œil éteint la pièce où elle se trouvait. Son regard se posa d'abord sur elle. Sa peau était noire de sang séché, couverte d'écorchures, de bleus. Elle ne portait que des sous-vêtements déchirés, qu'ils avaient consenti à garder juste pour qu'elle soit terrifiée à l'idée qu'ils les enlèvent. Et parce que son bourreau adorait passer un doigt sous l'élastique de sa culotte et la regarder dans les yeux, pour voir toute l'horreur, la crainte et le dégout que ce geste lui inspirait. Sur sa cuisse brillait encore le sperme de l'homme. Il adorait se masturber devant elle et lui badigeonner ensuite les cuisses. Il adorait la voir vomir après, comme souillée.

Ses deux mains étaient attachées par une grosse chaine de métal traitée pour l'empêcher de se servir de son chakra. Cette chaine servait à l'attacher à un gros crochet au plafond pour les séances de torture.

De torture. Sakura fit rouler ce mot sur sa langue un instant. Un gout métallique envahit sa bouche. Son esprit était comme mort, enfermé au plus profond de son être pour se protéger de l'horreur qu'elle vivait. Elle n'arrivait même plus à réfléchir, à penser, tous ses efforts étant concentrés dans un seul et unique but : ne pas parler. Ne pas hurler. Ne pas donner la satisfaction à ce gros porc de l'entendre se plaindre. Sakura reconnut un vague sentiment de haine au fond de son cœur. Elle n'arrivait même plus à exprimer des sentiments, elle était comme anesthésiée.

Une seule chose arrivait à la faire tenir. Ses amis. Ils viendraient, prévenus par le signalement de sa disparition. Ils viendraient et ils la sauveraient de cet enfer. Naruto ne l'abandonnerait jamais.

Cette idée fixe s'imprimait dans son esprit à chaque coup qu'elle recevait. Elle lui permettait de supporter la douleur sourde qui se répandait dans chacun de ses muscles, jour après jour.

Cette idée la gardait en vie.

Au bout de trois semaines, Sakura perdit la faculté de penser à ses amis. Au bout de six semaines, Sakura perdit sa faculté à espérer. Au bout de quatre mois, elle avait tout perdu.

« Eeeeh petite gazelle … »

Sakura ne réagit pas. Comme d'habitude, il grimaça. Il ne s'amusait plus. Elle ne craignait plus rien, ne ressentait plus rien. Elle était comme morte. Inerte, le regard vide, elle ne bougeait plus, ne mangeait plus. Son chef l'avait injurié, en hurlant qu'il fallait qu'elle reste en vie, pour un éventuel échange avec Konoha qui pourrait sauver l'organisation.

Il sourit. La laisser en vie, d'accord. Mais pourquoi ne pas s'amuser? Il dégrafa son pantalon, enleva son caleçon en le laissant sur ses chevilles.

« Là, tu vas hurler ma jolie… Et même si tu cries pas, j'aurai la satisfaction de m'être vidé en toi, petite salope ! »

Il lui attrapa les cheveux, défit un peu ses chaines pour lui écarter les bras, comme si elle était attachée à un lit. Il ricana. Il attendait ça depuis qu'elle était arrivée. Il déchira son soutien-gorge.

Sakura entendit vaguement un bruit de tissu craquer. Elle tourna la tête et vit le regard lubrique de l'homme, posé sur elle. Il fixait ses seins, comme obnubilé.

« Oh ma petite chienne, mais que tu es bien roulée ! »

Il se baissa et saisit un téton entre ses lèvres, le téta goulument. Sakura sentit son érection montrer d'un coup contre sa cuisse, près de son genou.

Et cela l'électrisa. D'un coup, son esprit embrumé prenait compte de la situation. D'un coup, la haine si vague et si floue en son cœur se fit violente et présente, comme si elle envahissait chaque recoin de son corps. D'un coup, sakura se souvint de son père, de sang, et eut envie de tuer.

L'homme ne vit pas le coup venir. Elle saisit son sexe entre ses pieds. Et le fit exploser avec une dose de chakra. Il hurla tel un cochon qu'on égorge, en l'abreuvant d'insultes indécentes. Elle reçut une décharge des chaines, mais sembla ne pas la sentir, ne plus en avoir conscience. Et soudain, il vit ses yeux, et recula. La pauvre petite gamine effrayée et courageuse s'était transformée en une terrifiante femme criant vengeance.

« Détache-moi. »

Il fit non de la tête, incapable de sortir un mot, son reste de pénis pissant le sang, emplissant la pièce d'une odeur amère et entêtante.

« Détache moi et je te soignerai. Tu es mon ticket de sortie. »

L'homme ne bougea pas, il avait peur et sa tête commençait à tourner. Il n'arrivait pas à croire que tout ce sang était à lui, il qu'il se répandait là sur le sol, en marre morbide.

Sakura approcha ses bras, tendus vers lui.

Il avança la main, et enleva le sceau qui maintenait les chaines. Il ne comprit pas son geste, il ne comprit pas sa peur.

« Maintenant, hurle. »

L'homme releva brutalement le visage, et vit le regard de Sakura, un regard sombre et vide, absent. Il connaissait ce regard. Il avait croisé un assassin de son organisation. Son regard sentait la mort et le sang, reflétait les âmes torturées qu'il avait prises. Exactement comme la jeune fille devant lui. Il pria.

Et hurla.