A la base, je pensais faire un OS, mais de toute évidence, j'ai trop d'inspiration pour cette fic. La suite sera donc écrite rapidement et publiée dans la semaine. Il n'y aura sûrement que deux chapitres, trois dans le pire des cas mais je n'y compterai pas trop...

C'est une fic Rating M, le titre est je pense assez éloquent, vous savez donc ce que vous avez à faire...

Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K Rowling, je ne fais que les utiliser à des fins purement perverses !

Merci à tous, bonne lecture !

Chapitre 1 : Le test

Le jour de ses 17 ans, alors que des membres de l'Ordre venaient pour le mettre en sécurité, Voldemort était venu avec une dizaine de Mangemort, son premier cercle, ses Mangemorts les plus fidèles. Pensant, dans son infinité supériorité, qu'ils ne feraient qu'une bouchée d'Harry Potter, Fol'Oeil, le matriarche de ses traites à leurs sangs Weasley ainsi que ce fameux loup-garou, Lupin. Mais ce pauvre Voldy n'avait sûrement pas prévue de voir Albus Dumbledore, sinon il aurait certainement appelé bien plus de Mangemorts. Il ne s'attendait pas non plus à lancer son Avada Kedavra sans même que le garçon ne fasse un geste pour l'arrêter.

Severus, le cœur brisé derrière son masque de Mangemort, l'enleva et commença à attaquer les Mangemorts autour de lui, désespéré. Il n'avait plus rien à perdre, plus rien depuis que Dumbledore lui avait dit qu'Harry devait mourir de la main même de Voldemort. Il se battait dans le camp de la lumière, celui qu'il avait toujours soutenu, mais contrairement aux autres, il n'avait plus rien à perdre, même pas sa propre vie. Il combattait comme un Gryffondor, ne faisant pas attention à sa propre vie, ne faisant pas attention aux sorts qu'il pourrait recevoir. Il n'était qu'un homme brisé qui n'attendait à présent plus rien de la vie.

Les Mangemorts bien trop surpris de voir leur Maitre mort, ainsi qu'un traitre parmi eux, celui considéré comme l'un des bras droits de Voldemort, furent déstabilisés et ne montrèrent pas assez de résistance pour sauver leurs vies ou leurs libertés. Finalement tous les Mangemorts furent rapidement hors d'état de nuire, et Harry Potter ainsi que Voldemort ouvrirent les yeux à la plus grande stupéfaction de tous. Harry de par son jeune âge fut le premier à lever sa baguette alors qu'il était encore au sol pour hurler le sortilège de mort. Le sortilège vert sortit de la baguette avec une telle puissance qu'il éclaira toute la rue de Privet Drive. Et le jeune sauveur s'écroula de nouveau, seulement inconscient cette fois-ci.

A son réveil, le lendemain dans l'infirmerie de Poudlard alors qu'il faisait nuit noire. Il prit un parchemin et une plume pour écrire quelques mots. Puis se leva rapidement avant de disparaitre sous sa cape d'invisibilité et de partir dans la nuit, seul lui sait où.

« J'ai besoin de temps, j'ai besoin d'être seul. Ne me cherchez pas. Je vous donnerai quelques nouvelles. »

HPSS HPSS

Severus était à l'affut du moindre indice, mais il n'en eut aucun. Ses amis ne savaient pas où il était, Albus non plus, apparemment. La seule chose qu'il savait c'était que quelques jours après son départ, il avait été à Gringotts, pourquoi ? Seul lui le savait, les Gobelins étaient tenu aux secrets de leur profession.

Il y avait aussi une chose étrange, c'est qu'après le combat final il avait été bien évidement arrêté, pour éclaircir l'affaire. Il n'avait, Merlin merci, pas était à Askaban à cause des nombreuses blessures qu'il avait reçu, mais quelques jours plus tard les Aurors vinrent le voir avec un regard admiratif pour lui dire qu'il était libre. Quand il était arrivé quelques heures plus tard dans le bureau de Dumbledore, celui-ci était profondément choqué de le voir là, et lui avait même demandé s'il n'avait pas réussi à s'enfuir. Il n'y était donc pour rien dans sa liberté, mais qui ? Un seul nom lui venait en tête, Harry Potter.

A la rentrée scolaire, il n'était pas le seul à regarder dans chaque recoin si Harry Potter n'était pas revenu, mais il n'y avait personne. Et c'était certainement l'une des rentrées les plus moroses à laquelle il a pu assister. Personne n'avait revu leur Sauveur, personne n'avait eue de nouvelle. Mais le lendemain matin, une chouette blanche comme la neige arriva en même temps que le courrier. Tout le monde fut attiré par son plumage unique, ils la regardèrent se poser devant le directeur avec entre les serres une magnifique fleur de Lys. La grande salle n'avait jamais été aussi silencieuse, était-ce Harry ? Chacun se posait la question sans pouvoir la poser à haute voix. Le directeur prit la fleur et la chouette s'envola aussitôt. Le directeur invoqua un vase pour y déposa l'unique fleur de Lys d'un blanc éclatant et peu à peu les murmures reprirent.

HPSS HPSS

POV Severus

- C'était la chouette de Monsieur Potter ? Demandai-je froidement, exigeant presque une réponse à cet homme qui en sait toujours trop.

- Oui. Répondit Albus avec un faible sourire. Il a besoin de temps mon garçon.

- Et Monsieur Potter se pense trop intelligent pour faire sa dernière année ? Dis-je en colère pour une toute autre raison. Mais peut-être que cet arrogant a décidé d'entrer directement à l'école des Aurors, passant devant d'autre élève bien plus doué que…

- Je vous arrête tout de suite mon garçon, Harry n'est pas rentré à l'école des Aurors et n'y entrera jamais. Dit Albus d'un ton calme.

- Que ce passe-t-il Albus ? Où est Potter ? Dis-je froidement en posant mes mains sur le bureau tout en restant debout.

- Je ne sais pas où est Harry, Severus. De plus je ne savais pas que cette information vous aurez intéressé. Vous êtes enfin débarrassé de lui, depuis le temps que, je cite : « Cet avorton prétentieux et arrogant essai de détruire la salle de potion ».

Je ne trouve rien à répondre, je pars donc le plus dignement possible mais le cœur encore plus lourd qu'à mon arriver. Je sais qu'Albus me cache quelque chose, est-ce grave ? Harry serait-il malade ? Cette magnifique fleur de Lys, envoyait par lui, que représente-t-elle ? Je n'en sais rien, et cela me rend fou.

Je pars pour mon premier cours de l'année, et je suis impitoyable, encore plus que toutes les années passées. Et cela n'est que le début de long mois d'attente…

HPSS HPSS

- Je te jure, ma mère m'a dit qu'on l'avait vu à Gringotts ! Dit un élève Poufsouffle de 5éme année.

- Ca serait trop bien qu'il revienne ! Répondit une élève de seconde année de la même maison.

Je m'installe calmement à la table des professeurs, je m'assois donc rapidement en montrant bien d'un regard que je ne veux pas que l'on me parle. J'entends Albus et Minerva parler calmement mais distinctement.

- C'est vrai Albus ? Ce bruit de couloir ? Demanda-t-elle avec un certain espoir dans la voix.

- Oui, c'est vrai. Après presque quatre mois de silence, il revient.

J'essaie d'écouter la suite de la conversation mais mes neurones se mettent en marche dans une allure fulgurante. Quatre mois qu'Harry est parti, qu'il n'a donné aucune nouvelle, outre cette fleur de Lys qui a disparu trois jours après son arriver. Aucune nouvelle, ses amis n'en ont pas eue, Albus non plus.

- Reviendra-t-il à Poudlard ?

- Je n'en ai aucune idée. Répondit Albus sincère. Severus ?

Je relève la tête vers lui surpris, mais ne montrant rien. J'attends avec une impatience bien caché ce qu'il pourrait bien me vouloir.

- Je sais que vous allez à Pré-au-Lard demain, pourriez-vous en profiter pour aller voir une toute nouvelle boutique qui vient d'ouvrir ?

- Bien sûr. Avez-vous passé une commande Albus ? Dis-je presque lassé.

- Oh non, non. Dit-il en rougissant quelque peu. C'est une boutique un peu particulière… Je voudrais juste m'assurer qu'aucun élève mineur ne puisse y entrer.

- Quel genre de boutique ? Demandai-je curieux.

- Vous verrez quand vous y serez. Dit-il simplement en reprenant son repas, stipulant ainsi que la conversation est finie.

Je regarde mon assiette, l'envie de manger n'est toujours pas revenue depuis la rentrée. Je me désespère moi-même, je ne pense qu'à Potter et en oublie tout le reste ! Même lors de mes rondes la nuit j'essaie de repérer quelqu'un sous une cape d'invisibilité. Mais il n'y a personne. Personne n'arrivait au niveau de cet insolant de Potter, il n'y avait que lui pour me défier comme il le faisait, avec une telle fougue et une telle hargne. Un sourire manque presque de percer mes barrières d'occlumencies mais je le retiens bien. J'avale quelque bouchée de mon repas et repars aussitôt dans mes appartements.

Le lendemain matin, vendredi, je me réveille doucement. J'ai rêvé cette nuit qu'Harry Potter débarquait dans la grande salle et faisait comme si de rien n'était, mon cœur avait bondit de joie à l'idée de le revoir. Mais tout cela n'arrivera pas, la chance n'a jamais été avec moi. La preuve, je suis pitoyablement tombé amoureux de l'un de mes élèves, enfin, ancien élève. Et pas n'importe lequel, Harry Potter, Sauveur du monde sorcier et moldu, fils de ma meilleure amie et de mon pire ennemie. Je n'ai jamais fait dans la demi-mesure.

Je lève les yeux au ciel en pensant à ma propre bêtise et pars vers la douche pour me préparer pour cette journée. Au petit déjeuner Albus me donne l'adresse de la boutique dans laquelle il veut que je passe. Et je pars pour ma matinée de travail. Seulement deux cours de deux heures chacun et après je suis en week-end. Deux jours sans avoir ses cornichons à m'occuper, et depuis la fin de la guerre, étrangement les disputes entre maison se sont calmé, je ne suis donc plus dérangé sans cesse pour un rien.

Après le déjeuner je pars rapidement pour Pré-au-Lard, le vendredi est le jour où j'ai les 7émes années, et ils font des âneries aussi énorme qu'eux, à se demander comment certains auront leurs ASPIC en fin d'année… Un petit tour dehors me fera le plus grand bien. Nous ne sommes que début décembre mais la neige s'est déjà bien installé sur le sol gelé, je ne l'avouerai jamais mais j'adore la neige, le silence est tellement apaisant, je n'entends que le bruit de mes bottes, tout est tellement magnifique. Je pense même voir une chouette aussi blanche que la neige au loin, avant qu'elle disparaisse, mon imagination sûrement. Potter m'obsède vraiment un peu trop.

Je me vide l'esprit pour aller chercher mes ingrédients pour potion, que je vais toujours chercher le premier vendredi du mois. Puis me dirige d'un pas sûr vers l'adresse indiquée par Albus, c'est une petite rue adjacente à celle principale, une rue où personne ne va jamais, discrète. Je suis même étonné qu'Albus m'envoie là, une boutique, vraiment ? En arrivant devant je me fige, les vitres sont tintés, aucune indication sur ce qu'il peut bien y avoir à l'intérieur, sauf l'enseigne : « Faites-vous plaisir ». Je regarde autour de moi, que personne ne me voit entrer dans cette boutique. J'entre pour découvrir des cartons dans tous les coins, j'entends du bruit au loin.

- Excusez-moi mais c'est fermé ! Dit une voix que je reconnaitrais entre mille.

- Potter ? Dis-je abasourdis.

- Professeur Snape ? Répondit Harry Potter en sortant de l'arrière-boutique.

Il arrive vers moi, il n'a pas beaucoup changé, les cheveux un peu plus long lui donne un air moins gamin, des habits qui moulent parfaitement son corps. Le plus grand changement est une grande cicatrice lui barrant le côté droit du visage, partant de la joue pour remonter entre son nez et son œil, bien trop proche de celui-ci d'ailleurs et s'arrêtant sur son front. La blessure n'a pas l'air totalement cicatrisé, cela doit faire peu de temps qu'il l'a. Elle ne lui enlève pourtant rien à son charme. Il s'avance vers moi en souriant, j'essaie de me ressaisir, mais je ne m'attendais vraiment pas à le voir aujourd'hui et encore moins ici

- Bonjour, que faites-vous la Professeur ? Demanda-t-il curieux.

- C'est plutôt à moi de vous poser la question Potter ! Vous avez disparu pendant quatre mois et vous réapparaissez… Ici. Dis-je pas trop froidement pour avoir une réponse, après tout ce n'est plus mon élève, il ne me doit rien.

- Oh je… Beaucoup de choses ont changées depuis… Et j'ai décidé d'ouvrir cette boutique.

- Vraiment ? Dis-je en haussant un sourcil. Est-ce vraiment ce que je pense ? Demandai-je en regardant autour de moi, mais ne voyant aucun article.

- Je pense que oui, c'est une boutique pour adulte. Dit-il en souriant avec un air de défit dans les yeux.

- Vous êtes donc véritablement devenu fou ! Dis-je secrètement impressionné. A peine majeur que vous décidez de faire ce qu'aucun sorcier n'a jamais fait, ouvrir une telle boutique dans un monde qui a des décennies de retard ? Fis-je cachant mon sourire.

- Exactement Professeur ! Fit courageusement mon Gryffondor. C'est justement parce que nous avons bien trop de retard sur le monde moldu que j'ai décidé d'ouvrir cette boutique. Et ce n'est que la première étape ! Dit-il fier de lui.

- Parce que vous avez d'autre projet ? Demandai-je curieux.

- Professeur, j'ai répondu à beaucoup de question alors que vous n'avez même pas répondu à la seule que j'ai posée. Je ne dirai donc rien de plus avant que vous m'aillez dis ce que vous venez faire ici ? Demanda-t-il curieux et déterminé.

- Dumbledore m'a demandé de venir vérifier qu'aucun mineur puisse venir ici, je ne comprenais pas pourquoi. Mais maintenant… Je vois ce qu'il voulait dire. Dis-je d'un ton détaché.

- Puis-je vous inviter à boire un thé ? Nous parlerons de ce que j'ai mis en place pour éviter tout problème. Dit-il en me questionnant aussi du regard.

- D'accord. Fis-je pendant qu'il fermait d'un sort la porte de sa boutique, puis je le suivis dans l'arrière-boutique.

L'arrière-boutique est bien plus grande que la boutique en elle-même, une quantité assez importante de cartons se trouvent aussi dans cette réserve. Je le suis dans une petite pièce bien caché derrière les cartons, un bureau est déjà en place avec quelques cartons mais le plus étonnant est la cheminette qui se trouve derrière, juste à côté de l'escalier qui doit certainement mener aux étages supérieurs.

Il me fit signe de m'assoir, ce que je fis et fit apparaitre un plateau avec deux tasses de thés et quelques petits gâteaux. Il s'assit en face de moi, je le détaille sans vraiment le vouloir, je regarde de nouveau cette cicatrice sur son visage qui me parait de plus en plus étrange. Mais ne dis pas un mot.

- Il y a déjà en place un sort pour empêcher toute personne mineur d'entrer dans la boutique et tous mes articles ont un sort pour qu'ils ne puissent être utilisés par des mineurs ou sur des mineurs. Ainsi qu'un sort pour empêcher d'utiliser les « articles » sur des personnes non-consentantes. Dit-il calmement. Et quand la mise en place des commandes par correspondance sera faite, il sera assuré que les papiers seront enchantés pour qu'aucun mineur ne puisse passer commande.

- On dirait que vous avez pensé à tous pour une fois. Dis-je froidement, en m'en voulant d'être un peu trop cassant, mais à ma grande surprise Harry sourit.

- Oui Professeur. J'ai appris à réfléchir. Dit-il calmement, sans s'emporter comme il l'aurait fait quelques mois plus tôt.

- Je ne suis plus votre Professeur Potter ! Dis-je pensant qu'il l'utilise bien plus aujourd'hui qu'il ne l'a fait dans toute sa scolarité. Je ne pense pas que vous finirez votre scolarité, n'est-ce pas ? Dis-je cachant ma tristesse de ne pas le revoir.

- Non Monsieur, je passerai mes ASPIC en candidat libre, mais je ne retournerai pas en classe.

- Pensez-vous avoir les capacités de les réussir ? Demandai-je cassant.

- Oui. Dit-il toujours aussi calme. Mais vous pourrez le voir en juin. Dit-il en souriant légèrement.

Je n'ai pas l'impression d'avoir le même Harry Potter en face de moi. Mais en y repensant c'est sûrement normal. Je repense à Albus me disant juste après la fugue de ce petit crétin « Il est mort, pendant de longue minute, qui sait ce qu'il a vécu ? Il a besoin de temps. ». De toute évidence, il n'était plus le même, plus aussi emporté, impulsif.

- D'ailleurs j'ai fait quelques potions. Ne me regardez pas ainsi ! Dit-il en riant, d'un rire cristallin qui me fit légèrement sourire avant de me reprendre. Oh, elles ne sont certes pas aussi parfaites que pourraient l'être les votre, mais j'ai découverts ses potions dans de vieux grimoire et je n'avais pas de contacts avec un maitre en potion avant aujourd'hui. Dit-il en me regardant dans les yeux.

- Dois-je comprendre quelques choses Potter ? Dis-je en sentant mon cœur s'emballer légèrement à l'éventualité que laisser supposer ses paroles.

Il sortit des fioles de son tiroir et me les tendit. Elles avaient l'air plutôt bien faites, bien mieux que ce à quoi je pouvais m'attendre.

- Mes potions sont passables, j'aimerai une bien meilleure qualité pour mes clients. Vous êtes le meilleur Maitre des Potions, même si je me doute que vous avez certainement mieux à faire que faire des potions, lotions et baumes à des fins purement érotiques. Mais j'aimerai travailler avec vous. Sinon je comprendrai et je ferai appelle à un autre. Dit-il professionnel en me questionnant du regard.

Je regarde les fioles dans mes mains, ma décision était déjà prise, mais quand j'ai entendu les mots « Travailler avec vous », ma décision n'en fut que plus certaine.

- Quels seront les termes du contrat ? Demandai-je tout de même.

- Vous pourrez fixer les prix, toute amélioration sera bien évidement mentionné à votre nom et pourra donc être vendu par un autre que moi. Vous aurez le droit d'arrêter quand vous le souhaiterez ce contrat, si vous le souhaitez votre contribution sera totalement anonyme ou au contraire indiqué sur les flacons.

- Mon pourcentage sur les ventes ? Demandai-je en réfléchissant à toute vitesse sur ce que j'avais bien pu entendre, 50% voire 65% dans le meilleur des cas.

- Vous aurez 85%. Dit-il en reprenant ses fioles que je lui tendais.

Je fus quelques instants pantois. Il m'offrait les trois quarts des bénéfices, un droit de regard sur tout ce que je faisais, le droit d'avoir mon nom annoté sur toutes les fioles si je le souhaite, ou qu'au contraire, personne n'en sache rien, ainsi qu'un droit total sur les prix et les potions que je pourrai améliorer.

- J'accepte ! Dis-je sachant qu'on ne m'offrirait jamais mieux ailleurs.

Un sourire étira ses lèvres, il se leva gracieusement aller jusqu'à un carton derrière lui, il fouilla quelques instants et sortis deux livres d'où sortaient plusieurs marques-pages. Il me les tendit, et je pris les deux grimoires, qui avaient tous deux l'air de sortir d'un autre âge. J'avais rarement vu de livre aussi ancien.

- Vous avez trouvé des potions pour adulte dans des grimoires qui datent du temps des fondateurs ? Dis-je étonner et un brin moqueur.

- Oui ! Rit Harry. Je n'en croyais pas mes yeux non plus. Il s'avère qu'un sorcier, il y a longtemps de cela, a voulu donner un peu de plaisir. Mais apparemment peu on suivit pour que cela soit si peu connu, voire pas du tout.

- Effectivement. Dis-je en prenant délicatement l'un des deux grimoires pour l'ouvrir. Les marques pages sont les potions que vous voulez vendre ?

- C'est exact. Il y en a beaucoup d'autre que je n'ai pas encore eue le temps d'essayer, ou bien les capacités requises me dépassent. Dit-il en souriant m'arrachant à moi aussi un sourire. Je ne voudrais tout de même pas faire exploser mon appartement, voire ma boutique, voire Pré-au-Lard. Dit-il hilare.

- Voire le continent ! Dis-je en souriant de plus belle.

Il s'arrêta en me regardant étonné. Je compris après quelques secondes que c'était la première fois que je souriais vraiment devant lui, devant quelqu'un en réalité.

- Vous ouvrez quand ? Demandai-je pour passer rapidement à autre chose.

- Dans une semaine, mais prenez votre temps, c'est déjà gentil de votre part d'avoir accepté une collaboration. Je ferai créer un contrat, avez-vous des requêtes particulaires ? Demanda-t-il en me souriant doucement.

- Les termes que vous m'avez énoncés me vont parfaitement. Je préfère par contre que ma contribution reste anonyme. J'ai une réputation à tenir ! Dis-je simplement.

- Je m'en doutais, il n'y a aucun problème. Pour les livraisons vous n'aurez qu'à m'envoyer un hibou pour savoir si je suis seul. Dit-il en montrant sa cheminette. J'ai fait installer ce réseau pour recevoir mes collaborateurs ainsi que mes testeurs. Dit-il en remplissant une nouvelle fois ma tasse de thé.

- Vos… Testeurs ? Demandai-je confus.

- Oui, je vais vendre donc des potions, lotions et baumes grâce à vous. Des magazines et livres érotiques. Mais je crée moi-même les sextoys et je veux donc des hommes et femmes pour les essayer… Dit-il en rougissant jusqu'à la racine de ses cheveux.

- Vous créez vous-même vos… Sextoys ? Dis-je un peu surpris de m'entendre dire ce mot-là, en ayant vaguement entendu parler.

Il se releva une nouvelle fois, prit un carton et le posa sur le bureau. Puis il en sortit ce qui aurait pu me faire rougir aussi si je ne me forçais pas à maintenir mes barrières d'occlumencies. Divers « Sextoys », des objets de divers couleurs, taille, formes devant moi.

- Comment avez-vous eue l'idée de créer ça ? Demandai-je pour essayer de dissiper ma gêne.

- En réalité. Me dit-il calmement en s'asseyant de nouveau. Pendant ces quatre mois, j'ai rencontré quelqu'un. Ça n'a duré que très peu de temps, c'était un moldu et il m'a fait découvrir ça.

- Il ? Dis-je incrédule, mon Harry est gay ?

- Oui, Il ! Je suis gay, si tel est la question. J'espère que cela ne vous pose aucun problème ? Me demanda-t-il les yeux brillant d'un rire retenu.

- Je ne vois pas ce que je pourrai vous reprocher. Dis-je pour lui faire comprendre que je l'étais aussi, non mais à quoi je pense moi ?

Il me regarde étonné, une légère lueur passe dans ses yeux avant de disparaitre aussi vite.

- Comme je le disais… Reprit-il difficilement. J'ai découvert les Sextoys, et j'ai voulu les améliorer. Je savais déjà que le monde sorcier avant beaucoup de retard, mais j'ai réalisé qu'il était carrément coincé ! Dit-il outrer, ce qui me fit sourire intérieurement. J'ai donc décidé de tapé fort. Si ma célébrité pouvait au moins servir à faire avancer les mœurs, alors ça n'aura finalement pas servi à rien. Dit-il amère.

Il reprit les Sextoys pour les mettre dans un sac qu'il rapetissa, puis à mon plus grand étonnement, me le tendit.

- Tenez, ne refusez pas ! Dit-il soudainement. Vous n'êtes obligé à rien, pas de me dire ce que vous en pensez, ni de me dire si vous les avez utilisé et encore moins de le faire si vous ne le voulez pas. De toute façon la magie que je mets dans chacun de mes produits empêche ça. Vous pouvez les offrir, ou même m'envoyez des clients ou des hommes ou femmes qui veulent devenir testeurs. Je cherche trois hommes et trois femmes, les produits sont gratuits, je ne demande qu'un retour de leurs expériences. Dit-il sérieusement, tout en ajoutant avec un sourire. Si vous me donnez votre avis j'en serai ravis, bien évidemment. Mais surtout lisez la notice avant de les activer !

Je rêve où il me chauffe ? Si ce n'est pas le cas, c'est bien réussi parce que je me sens très à l'étroit dans mon pantalon. Déjà qu'avoir vu tous ses objets m'avaient un peu… Chamboulés ! Je me lève soudaine pour ne pas montrer mon inconfort.

- Merci Monsieur Potter.

- Appelez-moi Harry, après tout nous serons amenés à nous revoir régulièrement. Dit-il chaleureusement.

- Vous avez raison, appelez donc moi Severus. Dis-je essayant de ne pas être trop pressé de l'entendre dire mon prénom. Puis-je voir votre blessure, Harry ? Dis-je en sentant mon cœur battre un peu plus fort quand je m'entendis dire son prénom.

Il hoche la tête en signe d'accord, je m'approche et fais taire les battements de mon cœur quand je pose ma main sur sa joue pour voir de plus près.

- Quand ? Fis-je presque hargneux en voyant que ce n'était pas une simple blessure, mais un acte de magie noire.

- Début octobre, un Mangemort encore en liberté. Dit-il simplement.

- Je croyais qu'ils avaient presque tous été arrêté ? Fis-je étonné.

- Presque. Je savais que je serai poursuivis par une partie des Mangemorts restant, tous ceux du premier cercle ont été arrêtés ou tués, mais pas les autres. Et le 7 octobre je me suis fait surprendre par trois Mangemorts, un c'est enfuit en me laissant ça comme cadeau.

- Le 7 dites-vous ? Ce n'est pas ce jour-là que les Aurors ont retrouvé…

- Si. Dit-il en souriant.

Je me rappelle le bruit dans la grande salle ce jour-là, au petit déjeuner le journal était arrivé avec une nouvelle toute fraiche. Les Aurors avaient retrouvés devant la fontaine du Ministère deux Mangemorts, bâillonnés et pétrifiés. Rien n'avait filtré, personne ne savait qui avait fait ça, certains avaient bien pensés à Harry Potter, mais rien n'avait été confirmé. J'avais la réponse devant moi, c'était bien lui, et d'autre Mangemorts avaient été livré de la même manière, plus discrètement étant donné que la presse n'avait pas été au courant pour les autres.

- C'est pour ça que vous êtes partis ? Demandai-je en retirant soudainement ma main que j'avais laissé sur sa joue.

- En partie.

Je n'ajoutai rien, je savais qu'il ne me dirait rien de plus aujourd'hui. Je pris le sac qu'Harry m'avait tendu un peu plus tôt et que j'avais posé sur la table, je le mis dans ma poche. Je pris aussi les grimoires pour les cacher dans le carton où se trouvaient mes ingrédients. Harry me raccompagna en silence jusqu'à la porte, la nuit commençait à tomber.

- Je vous apporterai un baume pour cette blessure.

- Vous n'êtes pas obligé, Ste Mangouste me fournit déjà un baume…

- Vous savez ce que je pense des concoctions de Ste Mangouste ? Dis-je un peu amère qu'un hôpital ne fournisse pas des soins de meilleure qualité.

- Ce n'est pas la peine. Dit-il en ouvrant la porte. Merci Severus. Bonne soirée. Ajouta-t-il en souriant.

Mon prénom sonnait comme le nom d'une divinité sur sa langue, j'ai hâte de l'entre encore.

- Bonne soirée à vous, Harry. Dis-je avant de repartir pour Poudlard.

HPSS HPSS

Cela fait deux jours que j'ai vu Harry, sans pouvoir m'en empêcher j'étais déjà plus détendu, voir qu'il allait bien me soulageait. J'avais déjà caché le sac de sextoys dans ma table de nuit pour que personne ne les voie, pensant que je ne les utiliserai jamais. Non pas moi, Severus Snape, ce n'est pas mon genre ! Et j'avais déjà plongé dans le livre de potion, en faisait à côté le baume pour la cicatrice d'Harry. C'est un baume long à faire pour avoir une qualité supérieur, j'allais pouvoir le finir dans la soirée.

Je pris un des grimoires pour lire le temps que se finisse le baume, dans trois heures. Je n'avais pas le temps de commencer une nouvelle potion, mais je pouvais en découvrir de nouvelles. J'avais déjà fait des potions pour décupler le plaisir, de lubrification pour pénétration anal sans douleur, enfin il parait ! J'avais aussi découvert une étrange lotion qui s'accouplé avec une autre, le feu et la glace, une potion pour chaque partenaire, je me demande bien ce que l'on pouvait ressentir. Et j'avais sous les yeux une potion complexe, voilà pourquoi Harry ne l'avait pas gardé. La potion permettait de faire durer une érection deux bonnes heures.

Je me demande ce que ça peut être, deux heures au lit avec Harry, quoi qu'il n'y a pas que le lit… Nous pourrions utiliser les petits jouets qu'il a inventés. Non, Severus ne pense pas à ça ! Trop tard, l'érection est bien là, et contrairement à la douche froide que je prends habituellement, je repense à ces petits jouets qui sont gentiment rangés dans ma table de nuit…

Je pars vers ma chambre, encore plus excité si possible. J'en sors le sac et pose les divers objets devant la fleur de Lys sur ma table de nuit. Pour certains, je ne sais absolument pas à quoi ils peuvent bien servir. Je me lance un sort pour enlever mes vêtements, tout en caressant ma verge dressé, puis choisis un objet inconnu. Au vu de la photo, on glisse son sexe à l'intérieur… Pourquoi pas ? Je l'ouvre et glisse ma verge dans l'objet, la matière est assez étrange mais pas désagréable du tout. Puis soudainement, l'objet se met en route. La matière que je trouvais étrange compresse un peu plus mon sexe et devient plus douce et chaude. Puis les vas et vient commence, sans que je n'ai rien à y faire. Ça m'inquiète un peu au début, mais le plaisir plus qu'évident que je ressens balaye mes inquiétudes, je me laisse me faire masturber par cet étrange objet, j'en profite pour faire glisser les mains sur mon corps, pincer mes tétons, glisser sur mes abdos…

Le sextoys resserre sa prise peu à peu, me faisant l'effet d'être dans un étau de chair encore plus étroit… Ça va de plus en plus vite, un plaisir intense m'envahit quand il accélère encore plus et me fait jouir dans un râle rauque. Je m'arque-boute et retombe lessivé sur mon lit. Le sextoys se retire de lui-même après m'avoir aspiré mes dernières réserves.

- Oh Merlin. Fis-je encore dans les vapes.

Après être revenu à moi je prends l'objet, il n'a pas l'air sale. Je décide cette fois de lire la notice, je ne voudrais pas abimer cet objet avec un sort, peut-être inutile. Je pourrai en avoir besoin dans un avenir plus ou moins proche. Pensai-je en rougissant. La notice stipule bien un mode auto-nettoyage, je félicite secrètement Harry pour cette superbe idée, et cet objet qui ne procure que du plaisir. Je lis aussi qu'il y a plusieurs modes, celui par défaut est le mode automatique qui se resserre et accélère de plus en plus pour mener à la jouissance, ou l'orgasme dans mon cas, rapidement mais pas trop. Mais il y aussi un mode pour avoir les sensations d'une pénétration anal, un mode qui fait durer le plaisir bien trop longtemps, ou encore le mode fellation. Si je ne venais pas de jouir, je crois bien que je serai de nouveau opérationnel, l'idée d'essayer les autres modes m'émoustillait au plus haut point.

Mais j'ai une potion sur le feu, et décide de partir avant de me laisser tenter par un autre mode, ou un autre objet. Je remballe le tout pour les remettre dans ma table de nuit, sachant cette fois que je me servirai sûrement de chaque objet. Finalement, devenir testeur me tente bien, mais la honte reste là, Harry que va-t-il penser ? Non, après tout c'est lui qui m'a proposé et c'est lui qui fabrique ces objets. Je pars vers mon laboratoire un peu perdu, un peu honteux mais bien moins que je ne l'aurai pensé. J'ai un baume à finir, je me déciderai demain pour le reste.

HPSS HPSS

- Tenez Harry. Dis-je en posant la caisse de potion, lotion et baume que j'avais brassé toute la semaine.

- Merci Severus ! Répondit le Gryffondor en se levant de son bureau où un tas de papier s'entassait. Je vais les mettre tout de suite en rayon, tout sera prêt pour demain !

Je le suis dans la boutique, tout est prêt, le coin des livres et magazines, celui des sextoys et le rayon encore vide des potions, lotions et baumes. Je l'aide à tout ranger correctement, je lui indique les prix qu'il note soigneusement et nous nous retrouvons une nouvelle fois dans son bureau, une tasse de thé à la main. Je regarde sa cicatrice, le baume que je lui ai apporté en début de semaine fait vraiment effet, bien plus que le jus de citrouille qu'il avait par Ste Mangouste.

- Votre cicatrice disparait peu à peu. Dis-je secrètement soulagé.

- Oui et c'est grâce à vous ! Dit-il en me souriant. Je ne vous remercierai jamais assez.

- Ne me remerciez pas aussi vite, Harry. Vous aurez certainement une finie cicatrice en souvenir. Dis-je un peu triste de l'admettre.

- Oh, ce n'est rien, je m'en doutais. Ça n'enlève rien à mon charme j'espère ? Dit-il taquin.

- Aucune fille ne se retournera plus sur votre passage, j'en suis désolé. Dis-je faussement sincère.

- Tant mieux, ce n'est pas ça qui m'intéresse ! Dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je n'en crois pas mes yeux, mais où est passé Harry Potter ? J'aime encore plus ce jeune homme en face de moi, bien plus décontracté et serein. Je me fais l'effet d'un adolescent devant son premier béguin. Heureusement que je sais me contrôler un minimum. Le seul changement et pas des moindres, c'est que je plaisante avec lui, il comprend mon humour mordant et mes sarcasmes. Je l'avais vu seulement deux fois en une semaine et c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours.

- Au fait. Fis-je un peu moins sûr de moi. Je voulais vous parler de ces sextoys. Hum…

- Vous les avez essayés ? Demanda-t-il surpris.

- Oui. Dis-je comme si j'avouais une faute.

- N'ayez pas honte, Severus. Je les crée pour ça et je pense que vous avez vu l'enseigne de mon magasin, non ? Dit-il en souriant.

- Oui c'est vrai, il n'y a rien de honteux. Dis-je presque pour me convaincre moi-même.

- Vous voulez me parler de votre expérience ? Demanda-t-il calmement avant d'ajouter précipitamment. Enfin, vous n'y êtes pas obligé. Bien que je me doute que vous avez dû adorer, tout comme moi, le masturbateur automatique.

Je le regarde étonné, Harry essaie ses sextoys ? La réponse ne devrait pas me choquer, après tout c'est lui qui les crée, mais je n'y avais jamais songé, et l'image que je me fais actuellement est plus que troublante et excitante.

- Eh oui, j'essaie mes sextoys ! Dit-il en riant doucement sans se moquer.

- Je n'y avais pas songé, mais ça parait logique après tout. Et pour répondre, oui j'ai adoré celui-là. Dis-je ne pouvant empêcher un léger rougissement sur mes joues. C'est le premier que j'ai essayé et je ne m'attendais vraiment pas à… ça. Dis-je en souriant.

- Vous n'aviez pas lu la notice ? Dit-il étonner.

- Non, voyez-vous… J'adore les surprises, surtout ce genre-là ! Je n'ai pas essayé les autres modes pour le moment, mais le classique et déjà pas mal…

Je n'aurai au grand jamais pensé avoir ce genre de conversation avec Harry Potter, et pourtant… Je remercie une fois de plus mes grandes robes noires qui couvrent parfaitement mon état. Ce petit jeu avec lui m'amuse beaucoup, c'est pour ça que malgré ma gène évidente, je continue.

- Le petit noir, qui s'agrandit peu à peu une fois… Inséré. Dis-je difficilement. Est magique.

Flashback

Mercredi soir, après une journée particulièrement difficile à essayer de faire entrer dans des cervelles qui ne veulent rien apprendre, les bases des potions, je rentre éreinter. Je m'étends sur mon fauteuil en allongeant mes pieds sur le repose-pied. Et comme chaque soir depuis vendredi, pour me détendre je pense à Harry. Je l'avais vu le lundi, pour lui apporter le baume pour sa cicatrice. Ainsi j'avais pu remarquer les quelques sextoys déjà installé dans leurs rayons. Cela m'avait tout de suite renvoyé à l'activité dans laquelle je m'étais abandonné la veille au soir. Et je m'étais demandé ce que pouvait bien faire certains sextoys.

J'étais donc allongé en pensant une nouvelle fois à Harry, ce beau jeune homme qui m'avait fait découvrir les joies d'un sextoys. Le lundi et mardi je n'avais pas osé reprendre ces activités, presque trop honteux, un homme de mon âge ! Mais ce mercredi, l'envie était trop forte. C'est donc en commençant déjà à me déshabiller que je rejoignis mon lis et en sortis le petit sac. Un petit objet noir attira mon œil. Je regarde au dos de la boite et vois que c'est un objet pour pénétration anal. Je n'avais jamais pratiqué cela avec une personne, je n'avais jamais eue de relation stable et donc n'avais jamais fait assez confiance pour prendre cette place. Mais là, nu, bandant, l'envie fût plus forte.

Je m'étais donc installé sur mon lit, cuisse écartée et j'avais doucement pénétré ce petit objet qui n'était pas plus grand qu'une petite gomme. Je n'avais pas lu la notice, c'est donc avec une surprise plus qu'évidente que je sentis l'objet grandir, j'eue même peur d'avoir mal, mais aucune douleur ne vint. L'objet se mit à vibrer doucement, et bouger tout en grandissant millimètre par millimètre. Ma main glissait rapidement sur ma verge sensible, pendant que de l'autre je caressais mon corps.

- Oh Merlin ! Criai-je une première fois en sentant le petit objet, plus si petit que ça, tapé dans ma prostate.

Il recommença, une fois, deux fois tout en faisant des vas et vient en moi.

- Oh putain Harry ! Jurai-je en le remerciant mentalement de ce plaisir.

Je ne retenais plus mes gémissements de purs bonheur, l'objet avait atteint la taille d'un sexe de taille normal, il tapait constamment dans ma prostate en bougeant de plus en plus rapidement. Je m'imaginais avec Harry, j'imaginais que c'était son sexe qui glissait délicieusement en moi. J'imaginais ses coups de butoirs et je finis par jouir comme jamais en hurlant son nom.

Fin du Flashback

- Il a trouvé rapidement votre prostate ? Me demanda-t-il sérieusement.

- Oui, très rapidement. Dis-je en forçant mes barrières d'occlumencies à rester en place.

- Avez-vous ressentis une quelconque douleur à un moment donner ?

- Aucune. Dis-je fermement.

Une douleur ? Je me demandais déjà si j'allais arrêter de trembler de plaisir, et quand est-ce que mes réserves allaient être à sec. J'ai dû mettre au moins un bon quart d'heure à me remettre. Harry fût pensif quelques instants, puis me regarda de nouveau.

- Vous voulez devenir testeur, Severus ? Me demanda-t-il sérieusement avec un doux sourire sur les lèvres.

- Oui. Dis-je d'une voix que j'espérais sûre, mais qui ne le fut pas.