Voilà mon deuxième all human : Bella et Edward sont amis depuis toujours .Bella et Jacob on quinze ans et Edward 16 ans
POV Bella
Pour la première fois depuis longtemps il faisait beau à Forks et je n'avais qu'une envie: en profiter. Je m'étirai et sortis de mon lit en prenant garde de ne pas me prendre les pieds dans un livre que j'aurai laissé trainer ou même mes propres pieds. J'avais une mine affreuse, le passage dans la salle de bain s'avérer urgent.
Je jetai un coup d'œil discret dans le couloir pour m'assurer que personne, personne se résumant à mon père, ne me verrai dans cet état là. Je refermai la porte de la salle de bain derrière moi et me glisser dans la douche. Il fallait que je me dépêche, nous étions samedi et je devais aller au cinéma avec Edward.
Mon père m'avait donné à contre cœur l'autorisation de le voir mais je savais qu'il ne résisterait pas à mon regard de chien battu.
Depuis que ma mère n'était plus de ce monde, il me cédait pas mal de choses même la fréquentation d'Edward, qui pour lui n'était pas la meilleure des personnes que je puisse avoir comme ami.
Une fois ma chevelure séché grâce à la merveilleuse invention qu'était le sèche-cheveux, je tentai de les attacher, ce qui me demanda comme toujours la plus grande patience.
De nouveau dans ma chambre, je pris un pantalon noir s'élargissant sur le pied. Il faisait beau mais il faisait tout de même froid, je choisis donc un haut prune classique sur lequel j'enfilai un pull très échancré. Je vissai un bonnet à grosse maille qui retomber un peu sur l'arrière de ma tête, des bottines noires vinrent compléter ma tenue.
C'est Alice qui serait heureuse son harcèlement depuis la naissance porte visiblement ses fruits depuis quelques mois, dire qu'avant le fait de porter des vêtements sans forme ne me posait pas de problème.
Un klaxon me fit sursauter. Je me penchai à la fenêtre et aperçu Edward appuyé contre sa Volvo rutilante. Vous connaissait l'émission d'MTV sweet sixteen (mon incroyable anniversaire)* et bien ses parents c'est un peu ce qu'ils ont fait mais sans caméra, sans le côté capricieux de l'adolescent et en plus intime.
Je le saluai de la main, sentant mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine.
Ce qu'il est beau ...si seulement j'osais lui dire ...que…
C'est dingue comme Edward arrivait à avoir autant d'effet sur moi depuis tant d'années. Il me fit ce sourire auquel je ne pouvais pas résister et tapota le cadran de sa montre. Je lui tirai la langue et fermai la fenêtre. Je dévalai les escaliers en prenant garde où je posais mes pieds. Je croisais mon père dans l'entrée, il allait visiblement partir au travail :
« - J'y vais papa »
« - Dis à ton Edward de ne pas trop pousser son cercueil roulant »
« - Edward conduis très bien, j'ai confiance en lui »
« - Très bien.....ne le fais pas attendre alors » soupira mon père résigné
« - merci papa »
J'attrapais mon sac à main et fermé la porte derrière moi, je me jetai dans les bras d'Edward qui me réceptionna sans problème, il me fit tournoyer quelques instants et me posa :
« - Pfff ! Qu'est que tu peux être lourde ! Tu devrais penser à faire un régime ! »Dit-il en se frottant les lombaires
« - Edward » m'offusquais je en rougissant
« - ne t'énerve pas voyons, tu es parfaite !»
Il m'ouvrit la portière passager de sa Volvo et prit place derrière le volant :
« - bon alors en route » murmura-t-il
« - qu'est qu'on va voir ?» demandais je
« - je ne sais pas encore, je te laisse décider »
« - c'est toujours moi qui décide, tu es trop gentil ! Fais-moi le plaisir de décider pour une fois !»
« - …. »
« - S'il te plait »
« - D'accord »
Il mit le cap sur Port Angeles. Je tournai le bouton de l'autoradio, la musique nous enveloppa de ces douces notes. J'appuyai mon front contre la vitre. Je sentis sa main effleure ma joue… Un geste plein de douceur… Un de ces gestes qui faisait que j'aimai Edward chaque jour un peu plus si ce fut possible… Il plongea ses superbes prunelles d'émeraudes dans les miennes et je sentis mon cœur s'affoler.
Nous roulions à allure raisonnable ce qui était plutôt étonnant de la part d'Edward mais quand il était avec moi, il changeait parfois du tout au tout, une sorte de lien invisible nous liait:
« - Je ne te l'ai pas dit … mais tu es ravissante »
« - Merci … tu n'ai pas mal non plus » dis-je en cachant ma gêne.
Il était déjà grand malgré ses 16 ans, ce qui lui donnait déjà une certaine prestance. Ce jour là, il portait un jean noir légèrement délavé sur le devant et un pull bleu foncé avec un col v d'où dépassé le col de sa chemise. Il avait l'écharpe que je lui avais offerte à noël dernier autour du cou et la montre autour de son poignet. Tout le mettait merveilleusement en valeur… Il se gara près du cinéma et passa la main dans ses cheveux:
« - On y va ? » me demanda-t-il
« - Oui »
Il sortit avec souplesse de la voiture, j'en fis de même quoi que je n'arriverais jamais à égalé son agilité. Il me prit la main et m'entraîna vers le cinéma, une fois devant le comptoir :
« - Alors, qu'est que tu veux aller voir ? »
« - Tu es sûre que tu ne veux pas choisir ? » demanda-t-il avec sa gentillesse habituelle
« - Edward ... »
Il finit par accepter de choisir et opta pour un film de Clint Eastwood. Nous nous installâmes dans la salle et le film ne tarda pas à commencer. Plus le film avançait plus je sentais ma gorge se serrer. La fin vint confirmer mes craintes et je sentis les larmes couler sur mes joues. Je sentis la main tiède d'Edward se serrer sur la mienne et je tournai la tête vers lui alors que la lumière revenait dans la salle :
« - Je suis désolé … la prochaine fois je choisirais un film qui ... »
Je posais mon index sur ses lèvres :
« - ne dis rien … oui c'était triste mais ….magnifique » murmurais-je
Je me blottis contre son torse, attendant que mes larmes s'apaisent. Ses doigts dans les mèches libre de mes cheveux me firent frissonner de plaisir et je sentais son cœur battre à tout rompre. Je levai les yeux vers lui, il me couvait du regard. Aussi loin que je me souvienne, Edward avait toujours fais parti de ma vie. Ma mère l'aimait beaucoup et même quand papa n'était pas d'accord elle me donnait la permission de sortir avec lui. D'ailleurs, elle était la seule à connaître mes sentiments à son égard… je me rappelle encore ce qu'elle m'avait dit une fois avec un sourire mystérieux sur les lèvres :
« - Un jour, dans ton cœur tu trouveras la force de lui dire ton amour et je suis sûre que ce jour là tu comprendras certaines choses … que pour l'instant tu ne vois pas… »
Mais maintenant elle n'est plus là … pour te conseiller … et si Edward partait comme toi maman sans que ...
Une dernière larme coula sur ma joue, pour ma mère cette fois… Il la balaya du pouce. Nos yeux se croisèrent de nouveau et je compris soudain ce que ma mère avait voulu dire. Nous étions en plein milieu d'une salle de cinéma pleine de monde mais je m'en fichai ! Ce que j'avais lu dans les yeux d'Edward venait de me décider d'autant plus que je venais de réaliser qu'Edward pouvait partir à tout moment ... alors que j'hésitai depuis des années, le cœur des jeunes filles est décidément un grand mystère même pour elle même. Je saisis son visage entre mes doigts, silencieuse pendant quelques instants, puis j'appuyai mes lèvres sur les siennes.
Comme les siennes sont douces ….
POV Edward
Bella regardait l'écran concentré, sa main sur l'accoudoir. Je n'arrivai pas à détacher mon regard d'elle… Depuis combien de temps exactement étais-je amoureux d'elle ? Depuis toujours sans doute, sans jamais oser lui révéler mes sentiments.
Je jetais un coup d'œil à l'écran, on approchait de la fin et je craignais ce qui allait se produire … Comment allai réagir ma douce et sensible amie ? Le personnage principale interpréter par Clint Eastwood lui même se présenta devant la maison d'un des membres du gang, il les interpella et glissa sa main dans son blouson ….quelques minutes s'écoulèrent, on entendait plus un souffle dans la salle et mon propre cœur se serra dans ma poitrine. Le générique de fin défila à l'écran et je me tournais vers Bella. Elle avait ses doigts crispés sur ses genoux. Je posai instinctivement ma main sur ses doigts frais. Elle tourna le visage vers moi, les yeux noyés de larmes et mon ventre se tordit de culpabilité :
« - Je suis désolé … la prochaine fois je choisirais un film qui ... » murmurais je
Elle posa son index sur mes lèvres :
« - ne dis rien … oui c'était triste mais ….magnifique » me rassura-t-elle
Elle se blottit contre mon torse et peu à peu ses larmes se calmèrent. Mes doigts dans les cheveux de Bella, je ne pouvais m'empêcher de la couver des yeux, elle semblait si fragile.
Elle leva les yeux vers moi, ses magnifiques yeux chocolat brillaient d'un bel éclat.
Aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai toujours ressenti la présence de Bella à mes côtés. Je savais que son père ne m'aimait pas particulièrement, mais il donnait toujours la permission à Bella de me voir aussi bien en souvenir de sa défunte femme que parce que mon amie possédait une technique de persuasion hors du commun.
Bella semblait plonger dans ses pensées. Une larme coula sur sa joue, je l'essuyai du pouce. Mon regard croisa le sien, magnifique, encore une fois. Il brillait d'une toute nouvelle force. Mon cœur se mit à battre plus fort dans ma poitrine… Si seulement j'osais lui dire que je l'aime …. Plus que de simples mots ne sauraient le dire !
La salle était encore pleine de monde et j'avais la sensation que leurs yeux étaient braqués sur nous. Soudain, elle prit mon visage entre ses doigts fins. Elle sembla réfléchir quelques instants puis ses lèvres se posèrent sur les miennes et mon cœur manqua un battement. Bella se figea remarquant mon absence de réaction. Nos lèvres se séparèrent à mon grand regret. Elle semblait confuse, blessée. Je compris alors qu'elle pensait que ses sentiments n'étaient pas réciproques. Mes doigts se glissèrent dans sa nuque, je l'attirai vers moi et l'embrassai à mon tour. D'abord surprise, elle ne tarda pas à répondre à mon baiser. Après un long et langoureux échange nous nous séparâmes à contre cœur essoufflés. Elle s'approcha de mon oreille:
« - je t'aime ... » murmura-t-elle
Je pris son visage dans mes mains, la regardant dans les yeux :
« - Ma Bella ….si tu savais comme je t'aime » répondis-je
Elle caressa ma joue et me fit un de superbes sourires :
« - Si on allais dans la clairière... » Proposa-t-elle
Elle se leva et me tendit la main. Je la saisis et elle m'entraîna dehors. Elle courait comme une folle et une fois dehors elle s'entrava dans le bitume pourtant parfaitement lisse. Je la rattrapai de justesse et elle se blottit dans mes bras :
« - merci … »
« - Je serais toujours là pour te protéger » murmurais-je
Je lui ouvris la portière et elle se glissa avec grâce dans l'habitacle. Je démarrai en souplesse et conduisis avec douceur. J'avais plutôt l'habitude de conduire vite d'ordinaire mais je ne voulais pas faire peur à Bella, je savais qu'elle avait horreur de ça. Je me garai près d'un petit sentier. Bella sortit la première de la voiture et m'attendait. Je soufflai profondément:
Comment aurais-tu pu te douter un instant que cette journée tournerait ainsi ?
Je sortis de l'habitacle à mon tour et prit une couverture dans le coffre. Elle me prit la main et m'entraîna à travers bois. Depuis le temps que nous avions découvert cet endroit, nous connaissions le chemin par cœur. Après environ une à deux heures de marche, nous nous retrouvâmes au milieu de la clairière parfaitement ronde. Bella se mit à tournoyer les yeux levés vers le ciel, elle se tourna vers moi avec un superbe sourire :
« - qu'elle magnifique journée ! J'ai l'impression qu'un énorme poids à quitter mon estomac ... »
J'étalai la couverture sur l'herbe et invitai Bella à se coucher dessus. Elle se blottit contre moi, sa nuque calée contre mon bras. Nous regardions les nuages passer au dessus de nos têtes. Elle m'en désigné de temps en temps un le comparant à tel ou tel animal puis elle s'appuya sur mon torse à l'aide de ses coudes :
« - Mon cœur t'appartiens Edward ... »
Elle m'embrassa avec tendresse, puis posa sa tête sur mon torse. Ses doigts dessinant d'étranges formes sur mon pull, elle semblait plongée dans ses pensées. Une mèche rebelle tomba sur son visage, je l'écartai avec délicatesse et son visage se tourna vers moi:
« - A quoi penses-tu ? » demandais-je frustré
« - J'ai toujours cru que tu pouvais lire dans mes pensées ... » murmura-t-elle taquine
« - Des fois j'aimerai bien savoir ce qui se passe dans cette tête » rétorquais-je en tapotant son front du doigt.
« - Je pensai … à ma mère… Ce n'est la première fois aujourd'hui en fait » avoua-t-elle les yeux voilés de tristesse.
Bella ne c'était jamais vraiment remise de la mort de sa mère, je me rappellerais toujours le jour où Renée avait quitté brutalement ce monde …
Quand elle avait appris que sa mère avait succombé à une rupture d'anévrisme, j'ai vu dans ses yeux la douleur immense qu'elle ressentait mais sur son visage qui c'était durcit je ne pouvais voir que sa force. Pourtant, elle n'avait pas réussi à tenir le coup. Elle avait sombré dans une profonde dépression et alors que je me faisais un sang d'encre, essayant d'être la pour elle tout comme son père qui devait faire face à sa propre part de chagrin, elle a reprit le dessus. Pas d'un seul coup mais peu à peu elle a retrouvé le sourire au plus grand soulagement de Charlie et de moi même. Il lui arrivait souvent de penser à elle mais elle n'en parlait plus avec cet affreux accent douloureux des premiers mois.
La main de Bella dans la mienne me ramena au présent:
« - Ma mère à toujours su que je t'aimais, elle m'a toujours soutenu …conseillé et je crois qu'elle savait que tu m'aimais toi aussi ... » bafouilla-t-elle en rougissant
« - Ta mère était une femme merveilleuse, je comprends de qui tiens sa fille » dis-je en souriant
« - ... »
Bella ne répondit rien et reposa la tête sur mon torse quand son téléphone sonna. Elle le sortit de sa poche et le plaqua contre son oreille:
« - Allo ? »demanda-t-elle enjouée
« - …. »
« - Ah c'est toi … tout va bien? » sa voix se fit plus sérieuse, visiblement c'était son père
« -.... »
« - Quoi ? Oh excuse moi papa, je n'avais pas vu l'heure, je rentre le plus vite possible » s'étonna-t-elle
« - …. »
« - On se balade dans les bois »soupira mon amie
« - …. »
« - Tu sais très bien que je ne risque rien » s'énerva-t-elle à moitié
« -.... »
« - Très bien … j'arrive » déclara-t-elle vaincu
« - ... »
« - moi aussi » termina-t-elle avant de raccrocher et de ranger l'appareil à sa place.
Elle fit la moue puis se redressa :
« - Je suis désolée … il faut qu'on rentre ... »
« - Ce n'est pas grave … mais il va falloir courir … sinon ton père pourrait vouloir m'étrangler »
« - Il a dix chances sur dix que je me casse quelques choses si je cours » marmonna-t-elle
Je me penchais pour prendre la couverture, je la lui tendis et elle la serra dans ses bras :
« - Tu n'as qu'à monter sur mon dos comme ça plus de risque ... »
« - Je vais te ralentir …. »
« - Ce n'est pas grave … on ira toujours plus vite qu'en marchant »
Elle rougit puis me tira la langue. Je l'attirai dans mes bras et me délectai de ses lèvres sucrées. Elle se laissa hisser sur mon dos, essayant tant bien que mal de se cramponner à mon cou gêner par la couverture. Courir avec Bella sur le dos était fatiguant mais ça nous fit effectivement gagner du temps. Au bout d'une heure seulement, nous fumes près de la voiture. Bella posa un pied au sol et je me penchai pour reprendre mon souffle :
« - Excuse-moi … je »
« - Chut ma puce » dis-je en posant mon doigt sur ses lèvres.
Elle me sourit puis se blottit quelques secondes contre moi. Elle soupira, ébouriffa mes cheveux, puis grimpa dans la voiture. Je la rejoignis aussitôt et tournai la clef. Le soleil était déjà bas quand je me garai près de la voiture de patrouille. J'allais ouvrir la porte à Bella, elle se saisit de ma main et avança jusqu'au perron :
« - Embrasse-moi ... » demanda-t-elle en me regardant dans les yeux
J'entourai sa taille de mes bras, la plaquant contre moi, même avec ses talons elle n'arrivait pas à ma hauteur et j'adorai ça. Je me penchai vers elle et embrassai ses lèvres avec délicatesse. Un instant magique qui dura trop peu à mon goût. Elle me fit un clin d'œil puis gravit les deux marches la séparant du perron :
« - Je t'enverrais un SMS » chuchota-t-elle
Je lui soufflai un baiser, elle ferma sa paume comme pour l'emprisonner puis entra à l'intérieur de la maison.
Bella POV
Je fermai la porte derrière moi et m'appuyai contre le battant, rêveuse …. Quand la voix de mon père me ramena à la réalité:
« - Je me suis fais un sang d'encre ! …. tu avais dis que tu rentrerais vite ! » Soupira-t-il soulagé
« - désolée papa nous ne nous étions pas aperçus que nous nous étions autant enfoncé dans la forêt »
« - la forêt ? Je t'ai pourtant dit des dizaines de fois de ne pas y pénétrer plus que nécessaire ! » Me gronda-t-il
Je le pris dans mes bras, il fut quelques instants surpris, puis il m'entoura de ses bras:
« - Tu es comme ta mère, tu sais comment t'y prendre pour te faire pardonner … mais j'aimerais bien qu'Edward ne t'embarques pas dans ses plans d'exploration »
« - Papa, c'était mon idée …. » soupirais-je à mon tour trop habitué aux suppositions de mon père quand il s'agissait de l'homme que j'aimais. Il appuya ses mains sur mes épaules et me regarda dans les yeux
« - Vraiment ? » demanda-t-il presque amusé
« - Oui … vraiment » boudais-je
« - Ma fille me surprend par sa témérité »
« - merci papa ! Tu veux que je te cuisine quelques choses ? »
« - je me suis déjà commandé une pizza, tu en veux ? » demanda-t-il en désignant la boîte sur la table
« - Non merci... et tu devrais faire attention à ton cholestérol ! »
« - C est ta faute …. Tu m'as donné la mauvaise habitude de me faire servir »me taquina-t-il en me donnant une petite tape sur l'épaule
« - Bon et bien, je vais monter avec un plateau dans ma chambre. Bon match papa !»
« - Merci ma fille »Il alla se rassoir dans le canapé
Je me dirigeai vers la cuisine et ouvrit la porte du frigo. Comme je n'avais pas encore fais les courses, il ne restait pas grand chose. J'optai finalement pour un reste de poisson que je mettais aussitôt au micro-onde. Pendant ce temps, j'ouvris le placard au dessus de l'évier et pris le plateau dont ma mère se servait pour m'apporter à manger quand j'étais malade et une tasse que je remplis que je remplis d'eau. Celle-ci prit la place de l'assiette fumante que je posais sur le plateau. Je pris une pomme et une fois ma tasse elle aussi sur le plateau, j'y fis tremper un sachet de thé. Une fois dans ma chambre, je posais le tout sur ma table de nuit. J'enfilai rapidement mon pyjama et m'assis en tailleur sur mon lit. Aussitôt ou presque mon téléphone portable vibra:
Merci pour cette merveilleuse journée, je viens de rentrer. Bises. Ed
J'esquissai un sourire, enfournant une bouché de poisson et taper ma réponse
Tu me manques déjà, il me tarde d'être à demain … tu as quelques choses de prévu ? B
J'avalai une gorgée de thé et me glissai dans les draps quand mon téléphone se fit de nouveau entendre.
Tu sais très bien que non …. Tu me manques aussi, chaque nuit loin de toi à toujours était une épreuve pour moi. Ed
Je remontai la couverture sur moi car il commençait sérieusement à faire froid. Je n'avais pas la moindre envie de redescendre, la vaisselle attendrait le lendemain. J'étais moins habitué qu'Edward à taper des SMS, faut dire qu'avec sa sœur il avait un bon entraînement ! Je mis donc du temps à composer ma réponse:
Je voudrai retourner à la clairière avec toi … Je... J'étais si bien avec toi là bas … et toute cette marche m'a épuisée, mes yeux se ferment tout seul … B
J'éteignis la lumière et roulai sur le côté le téléphone dans la main. La réponse ne se fit pas attendre:
Je viendrais te chercher … Repose toi ma Bella ...ILY. Ed
Mon cœur battit à tout rompre … Ces trois petites lettres me faisaient tant d'effet que je crus que mon cœur allait s'arrêter une fois pour toute.
Repose toi aussi … prends soin de toi ILY...Bonne nuit … B
Mes paupières commençaient à être lourdes quand mon téléphone me fit sursauter. C'était encore Edward, il avait envoyé un fichier dans son message. Une photo de nous devant sa voiture à son anniversaire. Je posai le téléphone sur la table de nuit et m'endormit aussitôt.
POV Edward
Le lendemain quand j'ouvris les yeux, j'avais l'étrange sensation d'être en plein rêve. Bella m'avait-elle réellement dit qu'elle m'aimait? Je m'étirai et passai la main dans mes cheveux en bataille. Je regardai l'heure, il fallait vraiment que je me bouge. Peut-être mon amie m'attendait-elle déjà?
Ma petite … amie peut être …
Je me glissai dans la douche, l'eau chaude me réveilla, m'aidant à prendre conscience des événements de la veille… Les lèvres de Bella sur les miennes … un vrai délice.... son cœur battant contre ma peau …. Mélodie rassurante. En sortant de la douche, je me glissai dans mon dressing et constatai avec une certaine indifférence que je ne connaissais aucun des vêtements qui le constituaient. Un coup de ma sœur sans doute … Je regardai mes nouveaux habits et optai pour un pantalon de costume gris anthracite, enfilai une chemise blanche ainsi qu'un pull noir complété par des chaussures italiennes noires elles aussi. Je retournai dans la salle de bain pour me raser et mettre une touche de gel sur mes cheveux. Ainsi apprêté, je dévalai les marches en sifflant, tombant nez à nez avec Emmett et Alice :
« - tu es bien joyeux aujourd'hui » commença mon frère avec un sourire à la limite du démoniaque
« - On peut savoir ce qui te rends si joyeux? » demanda Alice de connivence
Je me sentis rougir, bien sûr ils savaient que j'allais voir Bella. Nous passions beaucoup de temps ensemble mais aujourd'hui était différent. Je me grattai la nuque :
« - Bella et moi allons nous promenez » répondis-je timidement
« - Rien d'extraordinaire, c'est pas comme si c'était la première fois ! » marmonna mon grand frère déçu visiblement il s'attendait à autre chose
« - Oh … et que s'est-il passé hier ? » demanda ma sœur
« - Qu'est qui te fais croire que ... »
« - Je te connais par cœur Eddie » coupa-t-elle en se pendant à mon cou et effectivement je soupçonnai fortement ma sœur de connaître mes vrais sentiments vis à vis de Bella
« - Je dois y aller, si tu veux me laisser partir ... »
Elle me lâcha et me fit un clin d'œil sous le regard étonné d'Emmett:
« - qu'est que vous me cachez tout les deux ? »
Alice lui tira la langue et notre frère se mit aussitôt à lui courir après en riant. Nos parents firent leur entrée à ce moment là. Mon père enlaçant tendrement la taille de ma mère. Pour moi mes parents avaient toujours représenté l'image même du couple parfait :
« - Tu vas chercher Bella? » me demanda mon père
« - Oui et elle doit déjà m'attendre »
« - Connaissant Bella la marmotte ça m'étonnerait » ricana Emmett
« - Emmett » s'offusqua ma mère les mains sur les hanches
Il haussa les épaules et me poussa à l'extérieur. Enfin je me retrouvais seul. Je grimpai dans ma voiture, bouclai ma ceinture et allai chercher celle que je voyais comme la femme de ma vie. Je me garai dans l'allée, la voiture de Charlie n'étant pas là. Je sonnai à la porte et Bella ne tarda pas à apparaître. Elle portait un haut à col montant, moulant parfaitement les courbes parfaites de son buste. Par-dessus, elle avait enfilé un pull tombant d'une de ses épaules. Laissant ses jambes apparaître sous une jupe de tailleur fendu jusqu'à mi-cuisse. Vu la température extérieure, je fus heureux de constater qu'elle avait tout de même mit une paire de collant opaque. Mon regard glissa jusqu'à ses pieds magnifiquement mis en valeur par une paire d'escarpins vernis.
Il faudra que je remercie Alice pour ça un jour...
Elle aussi me détaillait…Une légère rougeur apparue sur ses joues, puis doucement elle se hissa sur la pointe des pieds, les mains sur mes épaules et m'embrassa avec douceur. Mes mains se glissèrent dans son dos et je prolongeai quelques instant cette communion, profitant de son parfum délicieux, caressant du bout des doigts la peau délicate de son cou. Puis elle se pencha derrière la porte pour attraper un gros panier qui paraissait lourd. Je lui pris aussitôt des mains, elle fut surprise un instant :
« - Je ne veux pas que tu te fasses mal.... » Murmurais-je
« - Comme toujours »répondit-elle en m'embrassant de nouveau.
Elle attrapa son étui, ferma la porte et me suivis jusqu'à la Volvo. Pendant que je conduisais, je jetais par moment des regards à Bella. Elle s'était positionné de tel façon que son regard ne me quittait pas. Une fois garé au même endroit que la veille, nous nous mîmes en route. Bella porta la couverture et moi le panier que je fus soulagé de déposer une fois arrivé dans la clairière. Elle étala la couverture et m'invita à m installer. Elle s'assit entre mes jambes écartées, le dos contre mon torse.
J'écartai les cheveux de sa nuque et y déposait un baiser. Le soleil brillait encore aujourd'hui ce qui tenait du miracle pour Forks. Nous restâmes ainsi enlacés quelques minutes:
« - Si tu me jouais quelques choses …. » proposais-je mes yeux se posant sur l'étui couché sur la couverture… Je la vis rougir
« - Tu sais bien que j'adore t'entendre jouer » la rassurais-je
Elle s'assit dans le sens inverse, se retrouvant face à moi. Elle ouvrit la boite à délicatesse, caressa la surface de l'instrument, le regard brillant. Le même que le jour de son douzième anniversaire
Flash Back
Bella est rayonnante c'est son anniversaire aujourd'hui et je n'ai qu'une hâte qu'elle découvre notre cadeau de ma famille, ses parents et moi. J'avais mis tout mon argent de poche de côté et j'avais travaillé pendant des mois, passant moins de temps avec elle pour lui payer ce cadeau.
Elle détacha le papier avec délicatesse, je vis ses mains trembler quand elle découvrit l'étui en cuir noir. Elle l'ouvrit lentement, son regard se posant sur les courbes de son tout nouveau violon. Elle prit son visage entre ses mains et éclata en sanglot. Je me précipitai à ses côtés :
« - Ça ne te plais pas ? » m'inquiétais-je
Elle essuya ses larmes et me regarda dans les yeux. Je voyais que d'autres larmes désiraient venir mourir sur ses joues. Elle me sourit puis se jeta dans mes bras :
« - Oh si … si je suis tellement....un Stradivarius …. Vous n'auriez pas ...je ne peux pas »
Sa voix fut étouffée par de nouveaux sanglots. Je caressai ses cheveux et nous restâmes ainsi quelques minutes puis elle regarda ma famille, son père et les embrassa chacun sur les joues. Elle essuya ses joues et pris l'instrument dans les mains.
Fin Flash Back
Elle posa le violon sur son épaule, le cala contre son menton et tendit l'archet puis ferma les yeux. Doucement, elle effleura les cordes du violon et une douce musique, un peu mélancolique envahit la clairière. Bella semblait habiter par ce qu'elle jouait, comme moi quand je jouais du piano. Une fois le morceau finit elle me lança un regard. Je posai avec délicatesse le violon et l'archet dans leur étui puis je pris le visage dans mes paumes. Ses lèvres parfaites me lançant un appel, je déposai les miennes avec tendresse sur celles-ci. Je sentis mon corps s'embraser de désir. Mes doigts frôlèrent sa peau et j'approfondis notre baiser. Bella émit un petit gémissement me faisant comprendre qu'elle ressentait la même chose. Je la regardai dans les yeux :
« - Je t'aime ma douce …. Mais je ne veux rien précipité ... » susurrais-je
« - Il n'y a que toi qui peut me prendre ce que je m'apprêtes à t'offrir ... »répondit Bella en m'embrassant à son tour
« - Je ne veux pas te forcer ... on peut attendre tu sais ... » insistais-je gentiment
« - Ça fais des années que je cache mes sentiments. J'avais peur, peur que ce ne soit pas réciproque. Pendant des nuits, pendant des jours entiers, j'ai rêvé de toi ...mais maintenant ...je suis prête » avoua-t-elle rougissante
« - Je veux t'appartenir pour toujours ... »ajouta-t-elle les yeux mi-clos
« - J'ai peur … peur de te faire mal...peur de te décevoir» chuchotais-je en détournant les yeux
« - J'ai peur aussi … mais ensemble ... je suis certaine que tout va bien se passer » Elle m'embrassa tendrement et je la regardai dans les yeux.
« - J'ai confiance en toi... » murmura-t-elle à mon oreille comme un secret
Elle m'embrassa de nouveau. Le désir ...se fit plus fort encore et ma virilité ne tarda pas à se manifester. Bella enleva son haut et m'invita à dégrafer son soutien-gorge. Il vola un peu plus loin et je découvris la poitrine nue de Bella pour la première fois. Elle était ronde, à couper le souffle. Elle prit ma main et la posa sur son sein droit. Il était doux et chaud. Mes lèvres se plaquèrent naturellement dessus m'emparant de son téton, je le titillai du bout de la langue. Sa respiration devint saccadée. Ses lèvres parcoururent ma mâchoire puis ma nuque. Elle me retira mon pull, puis ma chemise. Tout cela me semblait si naturel, si normal. Bella m'embrassa de nouveau et descendit le long de mon torse. Elle déboutonna mon pantalon avec lenteur, me faisant ainsi bouillir d'impatience. Mes mains caressaient la peau de son dos, profitant de la douceur de celle-ci. Je détachai ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules nues qui ne la rendaient que plus désirable encore. Ses yeux brillaient… Le reste de ses vêtements vola un peu plus loin… Elle fit glisser le dernier rempart à notre amour et s'assit à califourchon sur mon bassin. Nos sexes s'imbriquant à la perfection, elle esquissa une grimace qui ne tarda pas à disparaître. Je la fis rouler avec douceur me retrouvant au dessus d'elle, appuyé sur mes coudes. J'essayai d'être le plus doux possible, la seule pensée que je puisse lui faire mal m'était insupportable. Ses pieds se nouèrent autour de ma taille, renforçant notre étreinte. Elle se tortillait, intensifiant par la même occasion mon plaisir. Elle gémissait, le souffle erratique, puis se cambra violemment en hurlant, ses doigts se crispant sur la couverture sous nos corps nus. Aussitôt, la vision de son plaisir enflamma mes sens et une vague de plaisir extraordinaire m'envahit. J'hurlai à mon tour et me laissai tomber aux côtés de Bella. Elle avait les yeux fermés et un sourire réjouit s'étala sur son visage. Je la pris dans mes bras et elle se nicha naturellement dans le creux de mon épaule. Ses doigts se nouèrent aux miens et je rabattis la couverture sur nous car elle commençait à grelotter. Après quelques minutes le temps de reprendre notre souffle, mon ventre émis un grognement significatif. Bella rouvrit les yeux, jeta regard au panier près de nous et ne tarda pas à éclatait d'un rire cristallin et magnifique.
* Dans cette émission, l'équipe d'MTV suis un adolescent ( la plupart du temps capricieux et exigent) dont les parents sont assez aisés , le but est donc d'organisé la plus belle et la plus incroyable des fêtes d'anniversaire , explosant parfois un budget dont on ne peut que rêver … sans oublier les crises de nerfs parce qu'il peuvent pas avoir tel ou tel artiste çà leurs fêtes à la fin il finit toujours par avoir une superbe voiture en cadeau et sous la clameur de leurs amis « ouais c'était la fête la plus géniale de tout les temps ... »
