Disclaimer: Tous les personnages de cette histoire appartiennent à leurs auteurs. Si Richard Castle m'appartenait cela ce saurait!
Alors voici ma toute première publication...
C'est un OS que j'ai écrit il y a déjà un moment mais que je n'ai jamais osé poster ici!
Alors j'ai décidé de me lancer pour avoir des avis extérieurs. Je n'en suis pas entièrement satisfaite car je lui trouve pleins de défauts mais je suis ici pour progresser donc toutes les critiques positives comme négatives sont les bienvenues!
Alors merci d'avance de me lire et ne m'en voulait pas trop pour l'histoire ... :)
On ne sait jamais qu'un jour va être le pire jour de sa vie.
On ne peut pas savoir, un matin en se levant, que l'on va se perdre a jamais...
C'était un jour pluvieux, sombre, le bruit de la pluie battante sur les vitres du commissariat ne suffisait plus à étouffer mes plaintes, mes supplices.
Le coup de feu était parti si vite, Esposito avait réagit mais trop tard, le coup de feu t'avait atteint.
Tu étais tombée dans mes bras, le regard vide.
Je te parlais, je pleurais en essayant de te garder en vie, j'entendais les sirènes au loin mais il me semblait que cela faisait une éternité que la gâchette avait été enclenchée.
Je ne saurais dire depuis combien de temps les secours essayaient de te sauver, en vain. Le temps, les sons, tout m'échappait. Tu n'en pouvais plus, je le savais bien mais comment me résoudre à leur dire de stopper, comment décider de te laisser partir, comment accepter cette issue insensée ?
Je serrais si fort ta main que je pouvais sentir les faibles battements qu'il te restait, comment abandonner puisque tu respirais ?
La pluie semblait s'apaiser, doucement, on pouvait toujours clairement l'entendre mais son intensité diminuait, lentement, laissant place à un rayon de soleil que tu fixais. C'est alors que tu m'as souris devant cette triste ironie du sort et coïncidence qu'en temps normal j'aurais su analyser par une de ces théories insensées que tu aimais tant.
Je ne sais pas combien de temps nous nous sommes regardé, comprenant ce à quoi l'autre pensait, mais la réalité n'était pas décidée à nous laisser en profiter.
Je sentais la fin approcher, ton corps si faible te lâchait, les pompiers commençaient à ralentir le rythme de leur pression jusqu'à stopper lentement, très lentement comme pour nous laisser le temps de faire nos adieux.
Une main se posa sur mon épaule, une main tremblante, celle que j'attendais, celle dont j'avais besoin à mes côtés pour te faire mes adieux.
Le temps que je m'en rende compte les pompiers avaient arrêté les efforts vains, et s'étaient écartés.
Des larmes incontrôlées ruisselaient sur mes joues et à l'inverse de la pluie, leur rythme s'intensifiait me laissant une brume impénétrable devant les yeux.
Je te serais fort dans mon étreinte, tu étais épuisée, je m'efforçais de te dire: ça va aller mon ange, je suis là, tu n'es pas seule... Le silence régnait dans le commissariat, seuls mes cris et mes plaintes résonnaient... Si seulement je n'avais pas oublié mes clefs ce matin là, si seulement j'avais fait attention pour une fois, si j'avais su tu n'aurais jamais été là dans ce couloir vide.
Comment puis-je vivre sans toi ? Tu t'en vas avec nos rêves, nos projets, nos espoirs.
Tes yeux se fermèrent s'en allant avec une partie de moi, je t embrassais pour la dernière fois, mes lèvres trempées de larmes salées.
La pluie cessa alors et je ne savais pas encore qu'elle garderait pour moi cette amère signification.
Kate tomba à genoux derrière moi et dans un dernier murmure tu mas dit: "je t'aimerais toujours papa."
