Bonjour à tous ! :)
Me voici avec un recueil d'OS sur la série Stargate SG1. Le thème de ce recueil est le mensonge. Vaste sujet ^^ Je cherchais un thème pour mon recueil d'OS ( car écrire en se posant des limites, des règles, est un moyen très efficace de réveiller sa muse. En tous cas, ça marche pour moi ! :D ). L'idée m'est venue en écoutant à la radio le nouveau tube d' Eminem en collaboration avec Rihanna : I love the way you lie.
J'ai l'intention de traiter autant de personnages que possible, en m'étalant sur la plupart des saisons ( principalement 1 à 6, mais les 4 autres aussi ).
J'essayerais aussi de varier les genres : Romance, Aventure, Drame, Humour...
Ma vie ne possédant pas son propre emploi du temps bien défini, je ne suis pas capable de préciser si les nouveaux OS apparaîtront de façon régulière ou non. Désolée ! :s
Si vous même, vous avez des idées, ou souhaiteriez que je potasse sur un épisode en particulier, dîtes-le moi, et peut-être que vous aurez le droit à votre propre OS dédicacé ! :D
Bonne Lecture à tous ! :)
Disclaimer : La franchise Stargate ne m'appartient pas.
Titre : Haunted
Rating : K
Warning : Un peu AU, car dans cet OS le Général Hammond connaissait Jack O'neill avant que le programme du SGC soit ré-ouvert. Merci à Leely37 de m'avoir rappelée que dans la série, ils ne se connaissaient pas.
George Hammond avait vu beaucoup de choses dans sa vie. Pas forcément très jolies, mais il fallait s'y attendre lorsqu'on s'engageait dans l'Air Force.
La guerre du Vietnam avait été un sacré merdier, de quoi hanter vos nuits pour les années à venir. Des cris d'enfants, des soldats mutilés, des femmes qui supplient, les bombes et le feu. Les armes. Les morts. La guerre du golf n'avait pas été plus clémente, ni les différents conflits qui avaient eu lieu dans les années 90 en Europe de l'Est.
George Hammond était Major-Général. Il avait dirigé des équipes de soldats, des troupes entières, des régiments. Il avait donné des ordres. Il en avait assumé les conséquences, caché sous la tente qui lui était réservée dans le campement militaire, les joues humides, l'esprit dévoré par les "Et si...". Et il les avait oubliées un bref instant dans les bras de sa femme, avant qu'elle ne meure.
Il avait connu des soldats forts, aux regards durs, fiers de leur uniforme au départ, mais pleurant leur mère au retour. Il avait connu des infirmières, des secrétaires, non formées au combat, qui prenaient les armes des soldats morts à leurs pieds pour défendre les blessés recroquevillés derrière elles. Il avait connu toutes les horreurs qu'un Homme redoutait un jour de connaître.
Du moins, c' est ce qu'il croyait.
Lorsque la rumeur était montée jusqu'aux oreilles des États-Majors, moins de 6 heures après le drame, George avait prié pour qu'il y ait erreur. Pour que les policiers se soient trompés d'adresse postale dans leur rapport. Qu'ils aient mal lu le numéro d'identification de l'arme retrouvée sur les lieux de l'accident.
Pourtant, 3 jours plus tard, alors qu' un ancien de ses subordonnés tambourina à sa porte, à 2h36 du matin, sentant l'alcool, et hurlant dans la rue, il sut que Jack O'neill avait réellement perdu son fils.
Charlie était mort. Pour de vrai.
Il s'était tué. Par accident. Avec l'arme de service de son père.
Le lendemain matin, un Jack O'neill rasé et douché se tenait en face de lui, assis à la petite table de cuisine, un grand bol de café dans les mains. Ses yeux étaient vides, mais pourtant George l'écoutait dire que tout irait bien. Que Sarah et lui finiraient pas se remettre de la disparition de Charlie. Qu'il l'aiderait, car après tout, il n'y avait que Sarah qui aurait du mal à se défaire de cette peine. Il avait connu la mort, lui, sur les champs de bataille. Des hommes sous son commandement y étaient passés, des amis pour la plupart. Et que ce soit l'ordre ou l'arme de Jack O'neill, cela n'enlevait en rien sa responsabilité dans toutes ses morts. Il était habitué. Il se relèverait. Il le ferait pour Sarah. Ce serait facile.
" Tu te mens à toi même, Jack."
Le silence. Les larmes. Le desespoir. Un gémissement, à peine retenu, qui saignait le coeur du Général. Et le colonel Jack O'neill se laissait tomber dans les bras de celui qu'il considérait comme un père, comme un ami. Celui qui avait été présent lors de l'accouchement du petit bonhomme qu' on allait enterrer le lendemain dans le cimetière communal "Evergreen" de Colorado Springs.
George Hammond avait vu beaucoup de choses dans sa vie. Et il avait cru connaître les pires horreurs du monde.
Il ne s'était jamais douté que voir Jack O'neill pleurer dans sa cuisine, ressentir la douleur d'un père face à la perte de son enfant, le hanterait jusqu'à la fin de ses jours.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! :)
