Salut tout l'monde ! Me revoilou avec une nouvelle histoire ! Oui, j'sais, j'm'arrête plus, chuis une folle ! xD Celle-ci sera beaucoup moins sombre que Condamnée à l'obscurité ? et se rapprochera plus de Enfer ou paradis ? qui est beaucoup, beaucoup plus facile à écrire ! J'pense que cette fic sera encore avec mon couple favori mais laissons un peu de suspens pour l'principe… xD
Une jeune fille blonde de 17 ans regardait tranquillement par la fenêtre, admirant le paysage, qu'elle trouvait d'ailleurs bien plus intéressant que ce que blablatait son professeur, qui s'avérait être celui de sa matière préférée, qui n'était autre que les mathématiques…Matière avec laquelle elle était trèèèès amie depuis sa sixième. Mais un bruit la fit sursauter, l'empêchant de continuer son observation tranquillement. Elle chercha des yeux l'origine du bruit et vit une boulette de papier sur son bureau. Elle scruta la classe, à la recherche de l'auteur. Elle comprit vite quand elle vit une jeune fille aux cheveux d'un violet sombre se retourner pour lui faire un clin d'œil. Elle se hâta donc d'ouvrir le petit papier, tout en faisant bien attention à ne pas attirer l'attention du prof', qui l'avait prise comme tête de turc dès la seconde où il l'avait vu. Raison de plus pour détester ce cours. Mais revenons plutôt à notre chère boulette qui s'avérait contenir une information fort intéressante. Mais cela, elle ne le savait pas encore…
« Coucou Yuya-chan ! Alors, t'arrives à supporter ce fichu cours ?! Mais comment tu fais ?? Donne-moi ta formule secrète !! Mais ne parlons plus de malheur ! Il paraît qu'il va y avoir un nouveau ! T'étais au cou--»
« Shiina-san ! Puis-je savoir ce que vous lisez avec plus d'attention que mon cours ?
-Mais rien, sensei !! » , répondit Yuya avec un sourire forcé, tout en essayant désespérément de cacher la boulette.Le seul truc qu'elle trouva fut sa trousse. Malheureusement, cela se révéla être une très mauvaise cachette. En effet, le prof remarqua son geste.
« Puis-je savoir ce que vous cachez là ? »
'Merdeuuuuuh'Dire qu'elle avait prévu un samedi tranquille avec sa meilleure amie !! Elle allait se retrouver avec une colle, elle en était sûre ! Et elle n'avait pas tort. Le prof' trouva « l'arme du crime » et avec un plaisir visible, la colla samedi. Et tout cela à cause d'une malheureuse boulette…
Bip bip
Une main sortit de sous la couverture pour éteindre l'objet de malheur qui avait osé réveiller la propriétaire de cette même main. Une tête ébouriffée sortit de sous les couvertures, avec une mauvaise humeur évidente plastifié sur le beau visage de la jeune fille. Il était clair que ce n'était pas avec joie qu'elle se levait. Elle se leva lentement, traînant les pieds, espérant désespérément d'oublier ce qui l'attendait.
Une demi-heure plus tard, la même blonde se tenait devant le lycée, maudissant mentalement ce foutu prof'. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un attira son attention. En effet, un jeune homme blond, d'environ dix sept ans, se tenait devant la grille du lycée, arborant un air indifférent. Mais Yuya n'étant pas d'humeur très joyeuse et amicale comme à son habitude, passa devant lui sans y prêter la moindre attention, maudissant avec toujours autant de force le prof' qui l'avait collé.
Elle arriva à la salle ou elle devait faire la colle, pour tomber nez à nez avec…un pion, qui répondait au nom de Bontenmaru, mais tous les élèves l'appelait Bonten.
« Salut, Yuya-chan. Encore collée ?
-Ouaip.
-C'est quand même la cinquième fois depuis le début du mois…
-Pas ma faute. Il peut pas me saquer c'prof. Moi non plus d'ailleurs…Au fait, qu'est-ce que j'dois faire ?
-Ben…Comme t'as déjà dû laver toutes les salles de ce lycée et que t'as sûrement déjà parcouru tous les bouquins de maths…J'ai qu'un seul truc à te faire faire.
-Ah , répliqua la lycéenne d'un air totalement désintéressé.
-Tu sais qu'il y a un nouveau ?
-Et alors ?
-Tu pourrais lui faire visiter le lycée.
-Je suppose que je n'ai pas le choix…
-Tu supposes bien.
-Et j'le trouve comment ? Par la magie du Saint-Esprit ?
-Tu peux toujours espérer, mais je ne pense pas que les résultats seront concluants…Normalement, il devait être devant l'entrée du lycée à huit heures. »
Yuya regarda sa montre et remarqua qu'il était huit heures trente.
« T'es en train de me dire que ça fait trente minute qu'un mec poiraute devant le lycée ?!
-Exactement…Bonne chance ! » , fit Bonten en souriant.
Mais la jeune fille ne l'entendait déjà plus, trop occupée à courir pour arriver à l'entrée du lycée. Elle détestait attendre, tout comme elle détestait faire attendre. Sauf pour les colles et les cours de maths. Mais cela, c'est une tout autre histoire…
Quand enfin, elle arriva devant la grille, essoufflée et visiblement fatigué après son magnifique sprint, elle chercha des yeux le nouveau pour ne trouver…que du vide.
'Mais où est passé ce bouffon ?!'Alors que Yuya commençait sérieusement à s'énerver, un visage apparut juste devant elle, la faisant sursauter de frayeur.
« Salut »
Yuya ne répondit pas, trop occupée à calmer son pauvre petit cœur qui ne tiendrait pas longtemps à ce rythme-là. Quand enfin, elle pue respirer calmement, elle salua le nouveau à son tour, lui expliqua la situation et lui demanda de la suivre.
Alors qu'elle était en pleine explication, elle s'aperçut que le nouveau avait encore disparu.
'Merdeuuuh ! S'il est perdu et que j'le retrouve pas vite, j'vais me faire t-u-e-r !'Elle retourna calmement sur ses pas, le cherchant du regard. Elle le trouva assis sur une table en train de regarder par la fenêtre, le visage toujours aussi impassible.
'Expliquez-moi à quoi servent les chaises si on s'assoit sur les tables, franchement !!'« Hey »
Il tourna la tête vers elle.
« Mon job, c'est de te faire visiter le lycée. Si tu pouvais éviter de me fausser compagnie, ça m'arrangerait… »
Il ne répondit rien et continua à la regarder. Elle se plaça devant lui, excédée par son attitude.
« Tu m'écoutes quand j'te causes ?!
-Non »
Elle fut surprise par sa franchise mais se ressaisit bien vite et commença à lui passer un savon dans les règles de l'art. Ensuite, elle prit un morceau de tissu qui se baladait dans son sac pour on ne sait quelle raison et attacha son poignet avec celui du nouveau. Il lui adressa un air interrogateur.
« Tu t'appelles comment ?
-Luciole.
-Eh bien, Luciole-kun, avec ceci (elle désigna leurs deux poignets attachés), je suis sûre que tu ne partiras pas en plein milieu et je pourrai finir cette fichue visite pour rentrer chez moi !
-Et toi ?
-Huh ?
-C'est quoi ton nom ?
-Yuya. Maintenant, on y go ! »
