Bonjour à tous !
Alors voilà ceci est ma première fanfiction sur le fandom de Peter Pan ! Cela faisait assez longtemps que je voulais écrire dessus puisque ce merveilleux film d'animation à baigné mon enfance ! :)
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi Peter Pan n'avait pas fini avec Wendy, et c'est donc pour réparer cette injustice que je publie cette fanfic ! :D J'espère sincèrement qu'elle vous plaira ! En tout cas, j'ai pris plaisir à l'écrire !
Cette histoire va commencer par le point de vue de Peter Pan, et il y aura quelques références au film Peter Pan, celui réalisé par P.J. Hogan. Un magnifique film que je vous conseille, mais même sans l'avoir vu, vous pourrez facilement comprendre cette fiction, pas de problèmes là-dessus ! ;)
Comme vous l'aurez sûrement compris, ça va tourner autour de la relation entre Peter et Wendy, mais tout ne saura pas rose non plus, il y aura du drame, je préfère vous prévenir ! x)
Sinon je vous souhaite une très bonne lecture !
Un Destin Inacceptable !
« Et bientôt il va devenir un grand chef d'entreprise ! Il découvrira des gens venus du monde entier ! Il fréquentera des grandes écoles ! J'ai tellement hâte de voir sa renommée rayonner à travers toute l'Angleterre ! Je suis sûre qu'il fera la fierté de notre pays ! » sa voie insupportable bourdonnait à mes oreilles comme un affreux moustique qui viendrait voler à côté de vos tympans !
J'essayais tant bien que mal de ne pas écouter cette conversation pour le moins ennuyeuse et sans aucuns intérêts, mais mes oreilles ne voulaient pas s'arrêter de fonctionner. Je dû subir alors cette torture pendant encore une bonne heure avant que ma nourrice me ramène chez mes parents. Enfin ce que j'appelais mes parents étaient juste les personnes qui de par leur amour m'avaient donné la vie, mais rien de plus. Je ne me considérais pas comme leur fils.
Il était à peu près 16h lorsque mes pieds touchèrent le sol fraîchement nettoyé par la femme de ménage de ma demeure familiale.
Ma gouvernante m'obligea à me déchausser avant de m'ordonner d'aller réviser dans ma chambre. Elle tenait absolument à ce que mes notes soient parfaites pour que mes parents puissent être fiers de moi. Pourtant ma vision des choses était si différente de la leur.
Etre enfin libre ! Sans toute cette pression sociale que l'on met sur le dos des familles pour qu'elles soient parfaites. D'autant plus que cette soi-disant perfection ne servait juste qu'à embellir leur égo et exercer sur les autres personnes un rejet et un dégout de leur être. Comment vivre dans un pareil monde ? Pourquoi tout est si compliqué ?
J'en avais assez de réviser et encore réviser, les cours étaient pourtant d'une facilité déconcertante pour moi, je ne voyais pas l'intérêt de me bourrer le cerveau comme cela, je m'accordai alors un peu de répit. Lorsque j'étais dans ma chambre, j'avais l'impression que plus rien ne pouvait m'arriver, d'être dans une sorte de monde parallèle que je n'aurais souhaité quitter pour rien au monde. J'étais emporté dans un Univers fabuleux et remplis de magie, où tout devient possible. Même les rêves les plus fous et inimaginables prenaient vie !
Mais ma gouvernante qui se prénomme Kate ne voyait pas les choses de la même manière puisqu'elle me rappela très vite à l'ordre !
« Tu crois que les petits garçons de ton âge font ce genre de choses ? Tu n'es plus dans le monde des enfants, il faut que tu penses à grandir un peu ! Je te confisque ce jouet pour le moment ! Quand tu auras appris tes cours par cœur, tu pourras y jouer. »
Grandir, grandir, toujours grandir ! Ce mot provoquait chez moi une horrible douleur mentale. Il était prononcé de telle manière qu'il sonnait pour moi comme la lame d'une guillotine. Un choc si puissant et dévastateur que quoi que vous puissiez faire, vous n'auriez aucunes chances de vous en sortir vivant…
Je la regardais le plus méchamment possible, mais c'était peine perdue, elle avait toujours réussi à avoir le dessus sur moi. Je m'avançai alors sans âme dans le salon, il était fait de murs blancs et décoré par des têtes d'animaux empaillés. Cela me donnait toujours la chair de poule quand je passais devant eux. Je m'assis alors sur notre table faite de chêne, et commença alors à relire mes cours.
Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai failli m'endormir devant, les heures en classes étaient bien longues et peu captivantes, alors quand enfin je pouvais rentrer à la maison, il fallait que ma nurse me rabâche ces pages à apprendre une fois de plus.
Quand enfin mon calvaire était fini, je me précipitai tout heureux vers la pièce de mes rêves quand tout coup, Kate me barrait une fois de plus le passage. Mais j'étais tellement heureux de retrouver mes héros de jeux que je décidai alors de courir vers ma chambre avant qu'elle ne m'attrape. Malheureusement elle ne se laissa pas devancer et m'agrippât par le col de mon chemisier.
« NOOOOOOON ! LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » criai-je !
« Dès que tu auras fini tes gammes ! »
« Mais tu m'avais dit que dès que j'aurai terminé les cours, je pourrai aller dans ma chambre ! »
« C'est vrai, mais tu ne t'aies pas encore suffisamment entrainé au piano ! Je te rappelle que tu vas jouer devant tous les parents à l'école ! Devant des gens de la haute bourgeoisie, il faut faire bonne figure ! »
« JE M'EN FICHE ! JE M'EN FICHE ! JE M'EN FICHE ! » hurlais-je encore et encore dans l'espoir qu'elle capitule.
Mais c'était peine perdue puisqu'elle me jeta sans aucune retenue dans une pièce sombre et froide…
« Quand tu seras enfin devenu raisonnable, tu pourras sortir ! » me lança-t-elle de l'autre côté de la porte.
J'avais peur, très peur…. Je n'aimais pas le noir… j'avais l'impression d'être mort, je ne voyais plus rien, tout avait disparue, plus rien n'existait autour de moi…
Mais d'un autre côté, cette punition avait quelque chose de positif puisque j'en profitais pour rejoindre mon pays imaginaire, ce merveilleux endroit où aucun adulte ne viendrait me casser les pieds ! Où les gens n'attendront rien de moi ! Un endroit… où je pourrai être libre ! Libre de me rouler dans la boue, libre de casser la vaisselle, libre de sauter partout comme un kangourou, libre de me raconter des histoires, libre de manger tout ce que je veux, libre de tout faire ! TOUT !
Je m'imaginai alors combattre un vieux pirate qui sentait le poisson pourri, faire la rencontre de sirènes. Je rêvais de pouvoir voler aussi! Ne plus être soumis à la force gravitationnelle de la Terre ! Aller sur la lune, rencontrer des extraterrestres, des dragons, des licornes….
Un nombre infini de possibilités m'attendaient ! J'étais dans une sorte de bulle dont je ne voulais pas en sortir. Un instant magique dans lequel je pouvais être le héros de ma propre histoire !
Pourtant l'ouverture brutale de la porte me fit revenir bien durement à ma triste réalité… Ma nurse était là, en face de moi, avec son insupportable sourire aux lèvres…
Je me décidai alors à sortir, mes pas étaient lents et très lourds… Je m'assis sans aucune grâce devant ce magnifique piano blanc qui avait dû couter les yeux de la tête…
Mon professeur de musique arriva peu de temps après que je me sois entrainé, il s'assit à mes côtés et commença à me faire réviser le solfège. C'était une pratique tellement ennuyeuse… Je m'amusais bien à produire divers sons avec ce piano, je n'avais pas besoin d'une partition pour pouvoir jouer !
Aussi long soit-il, j'ai dû suivre le cour, comme tous les mercredis. Puis le soir, mes parents arrivèrent, mon père était exténué du travail… Et ma mère comme chaque soir, elle revenait de ses soirées ridicules avec ses amies, où les gens ne se faisaient une place que par leur compte en banque et leur notoriété. Ma mère y vantait les mérites d'un fils dont elle ne s'occupait même pas ! Elle disait que les contacts étaient très importants dans ce monde et qu'il fallait se faire bien voir.
Elle prenait aussi des cours de danse, cour auquel elle accordait une importance supérieure à la mienne… Elle rentrait tous les soirs un peu plus tôt que mon père, et préparait un bon feu en l'attendant. Elle se changeait en tenue du soir et accompagnait souvent son mari à ses soirées mondaines. Les rares fois où elle daignait me faire la conversation, c'était juste pour savoir ma progression dans les cours de piano et à l'école. Le reste l'importait peu. Si jamais un jour je me retrouvais mort, je suis certains que sa seule préoccupation est qu'il faudrait faire un autre garçon pour assurer la succession de son mari !
Comme chaque soir, je mangeais seul avec ma nourrice, mais elle préparait des repas tellement bons que pour le coup je n'avais pas trop à me plaindre. La nuit était donc pour moi le meilleur moment, mais dans mon lit, quelques secondes avant de m'endormir, j'espérais toujours au plus profond de moi-même que ma mère viendrait me faire un tendre bisou pour me souhaiter bonne nuit. J'attendais donc inlassablement ce moment qui n'arrivait pourtant jamais… c'est comme regarder l'horizon qui recule au fur et à mesure que l'on avance…
Le sommeil me prit alors dans ses bras, et je me laissai emporter vers le pays imaginaire…
Je suis là en face d'un terrible capitaine de pirate aux yeux marron et avec un ridicule chapeau surmonté de plumes rouges. Il était vêtu d'un manteau également rouge, et un crochet venait prendre la place de sa main gauche. Il possédait des cheveux noirs comme l'ébène, bouclés et long qui flottaient au vent. Sa moustache suivait le même mouvement.
De mon côté, je me retrouvais avec une tenue pour le moins étrange, un collant vert moulant, surmonté d'une tunique d'un vert un peu plus clair et qui laissait entrevoir mes bras nues, me servait de vêtement. Ma tenue venait se parfaire avec un chapeau vert également, et surmonté d'une plume rouge vif. Nous étions sur le pont d'un bateau plutôt grand. Il y avait des tonneaux un peu partout, sûrement remplis de vin rouge.
Je regardais ce capitaine que je croyais avoir déjà vu, et je pouvais lire de la haine dans ses yeux, ainsi que l'envie de me tuer. Mais cela ne me faisait nullement peur, épée en main, je savais pertinemment ce que je devais faire.
« Présomptueux et insolant enfant, prépare-toi à affronter ton destin ! » me dit-il en me pointant avec sa lame.
« Avant prend ça ! » lui rétorquais-je en fonçant sur lui ! Nos épées s'entrechoquèrent plusieurs fois, chacun de nous esquivait avec assurance les coups de notre adversaire.
Il fit des pirouettes pour échapper à mon épée, mais j'avais l'avantage de voler pour parvenir à mes fins.
Quand tout à coup, plusieurs pirates arrivèrent en me pointant de leur sabre, j'étais perdu ! Mais ce capitaine cria à ses hommes « Laissez-le ! Il est à moi ! »
Il fonça sur moi aussi vite que l'éclair, je puis cependant réussir à partir à temps, je balançais mon épée dans sa direction mais il réussit à esquiver mon coup au dernier moment, mon épée se retrouva donc coincer dans un poteau de bois. Mais j'esquivai son coup par un habile salto arrière avant de décrocher mon arme pour reprendre de plus belle notre combat.
J'étais dans une posture pour le moins inconfortable, je pris alors mon envol pour lui échapper, il semblait très furieux de cet acte. Je le regardais alors en souriant pour le narguer. Mais je n'aurais sans doute pas dû faire ça puisqu'il réussit à prendre une fée en vol pour l'agiter au-dessus de sa tête. La poussière de cette fée se déversa sur lui et il finit par me rejoindre dans les airs.
« Tu aimes voler ? On va voler ! » lui lançais-je sans avoir peur.
Notre combat se continua dans les airs, les figures aériennes et les coups d'épée se multipliaient.
« Pas mal pour un vieil homme. » lui dis-je dans un fou rire.
« Je sais ce que tu es ! » me dit-il en tentant de reprendre le dessus sur moi.
« Je suis le meilleur de tous les temps ! » dis-je dans un élan de confiance de moi.
« Tu es une tragédie. » me répondit-il avant que je le balance avec force sur le mat de son bateau grâce à mon pied. Il mit un peu de temps à se relever, je profitais donc de ce moment pour lui porter le coup fatal, je levai mon épée, mais tout à coup il me dit :
« Elle allait te quitter ! » je m'arrêtai alors brusquement ! Cette phrase avait provoqué en moi un élan de désespoir. Comme si toutes mes forces m'avaient abandonnées. Mais que m'arrivait-il ?
« Ta précieuse Wendy…. Elle te quittait ! » continua-t-il de plus belle.
Pendant ce temps, j'étais comme paralysé. Mais qui est cette Wendy dont il parle ? Je ne connais pas cette fille…
« D'ailleurs pourquoi resterait-elle ? Qu'as-tu à lui offrir ? »
Bon sang mais pourquoi je réagi à ses mots ? Pourquoi me font-ils autant souffrir ? Quel est ce vide dans mon cœur ? Pourquoi ? Pourquoi ?
« Tu n'es… qu'une esquisse ! » continua-t-il avant de se jeter sur moi. Je réussi cependant à parer son coup de justesse en le bloquant avec mon épée.
« Elle préfère grandir plutôt que de rester près de toi ! »
J'étais immobile, ces paroles m'avaient fait l'effet d'un coup de poignard dans le dos… Il me mit un gros coup de pied, et je fis plusieurs pirouettes en arrière avant de tomber brutalement sur le mat du bateau.
Le temps que je comprenne qu'il m'avait touché, il s'était rapproché et continuait de me parler.
« Jetons un regard furtif dans le futur ! »
Arrête, arrête de me parler, s'il te plait ! Pourquoi ça me blesse autant ? Je ne connais pas cette fille bon sang ! Je n'en ai rien à faire des autres ! Seul moi m'importe ! Je ne la connais pas ! Je ne la connais pas ! Stop arrêtez !
Je tente alors me m'enfuir, les mains vers l'avant, je fends les airs avec agilité. Mais il me rattrape très rapidement et tire mon pied droit avec sa main, et ainsi, m'envoie violement de nouveau sur le même mât…
« Est-ce la ravissante Wendy ? Elle est dans la chambre des enfants ! La fenêtre est fermée ! » continua-t-il !
Je me jette alors à corps perdu sur lui. N'en pouvant plus de ces paroles horribles !
« Je vais l'ouvrir ! » lui criai en lui assénant un coup d'épée qu'il réussit à parer sans aucunes difficultés. Nous étions tous les deux dans les airs, épée contre épée, nous étions assez proches, je pouvais sentir son souffle me balayer le visage. Ses yeux étaient effrayants !
« Mais à la fenêtre il y a des barreaux ! » me murmura-t-il dans un horrible sourire !
« Je l'appellerai en hurlant ! »
« Elle ne t'entend pas ! »
« Non ! »
« Elle ne te vois pas ! »
« Wendy ! »
« Elle a oublié jusqu'à ton existence ! »
« Arrête s'il te plait, tais-toi ! » hurlais-je n'y tenant plus ! Mais il me frappa violement et je m'écrasai lourdement sur le pont du bateau. Le temps s'est arrêté, je n'entends plus rien, je ne vois plus rien…
J'ai mal, terriblement mal… mais pas vraiment physiquement, j'ai mal au cœur… à cause de cette fille que je ne connais pas… J'y semble intimement attaché, et je ne sais pourquoi… Des larmes coulent le long de mes joues rougies à cause du froid, je ne sens plus rien et j'ai l'impression que la Terre s'arrête de tourner…
« Qu'est-ce donc que j'aperçois ? Il y en a un autre… à ta place ! Et cet autre, ça s'appelle un mari ! » me hurla-t-il avant de me porter le coup fatal !
« NOOOOOOON ! » je me réveillai en hurlant, trempé de sueur. Je me trouvais pourtant dans mon lit, au chaud. Je ne comprends pas, ce n'était qu'un rêve ? Il allait l'air si réel pourtant…
Je vis alors que quelques gouttes venaient perlés mes joues, je les enlevai du revers de ma main gauche avant d'aller me débarbouiller dans la salle de bain.
Ma gouvernante arriva à ce moment-là pour me demander si tout allait bien, je lui menti en lui répondant que oui. C'était de toute façon la meilleure des réponses, puisqu'elle aurait été surprise si je lui avais répondu le contraire. Les garçons de la haute société comme moi ont le devoir de toujours se montrer fort et bienveillant. Je ne dois pas pleurer !
Elle repartie soulagée et me dit qu'il fallait que je me dépêche de me préparer pour aller à l'école.
L'école… j'aurais préféré mourir dans mon rêve que d'y aller… c'était le pire endroit au monde… je n'avais aucuns amis… Juste des connaissances avec qui je parlais pour me faire bien voir, comme tout le monde dans ce genre de milieu, tous des hypocrites qui viennent te chanter tes louanges alors qu'ils n'en pensent pas un mot.
Les instituteurs nous mettaient une pression phénoménale pour que nos notes soient excellentes et que notre attitude soit parfaite.
Le soir venu, quand ma nurse venait me chercher, nous passions toujours devant le même parc qui abritait des jeunes de mon âge, mais pas du même niveau social.
Je les vis jouer aux pirates, ils avaient si heureux, leur sourire illuminaient leur visage d'ange, et cela leur donnait une telle beauté. J'étais fasciné par tant d'insouciance du monde des enfants. Ils étaient sur un petit nuage, et j'aurais donné n'importe quoi pour aller les rejoindre.
Tout à coup, l'un deux tomba par terre, les autres s'étaient alors précipité à son chevet pour venir l'aider à se relever… je trouvais ça incroyable ! Si jamais cela m'étais arrivé, tout le monde se serait sûrement moqué de moi, et j'aurai perdu en notoriété dans mon école…
Je sentis les larmes me monter aux yeux, je les enviais tellement ! Je voulais être à leur place, je voulais jouer avec eux !
Mais je suivais silencieusement mon bourreau sans jamais ouvrir une seule fois la bouche… Je subissais passivement mon destin…
Le soir venu, j'entendis mes parents rentrer plus tôt, mon père m'appela pour que je descende rapidement.
« Ha mon fils. Tu vas être heureux, ce soir nous sommes invités à une soirée mondaine organisée par Sœur Edouard. Tu vas pouvoir y rencontrer ta future épouse. Tu vas faire ton entré dans ce salon le regard fier ! »
« Mon épouse ? »
« Oui mon garçon, ton épouse ! La femme avec qui tu vas fonder une famille et avoir des enfants. Comme moi et ta mère. » dit-il en prenant dans ses bras sa femme.
« Mais je n'ai pas envie d'être avec une fille, ce n'est pas intéressant Père ! »
« Allons mon fils, il est de ton devoir de te trouver une femme, tu ne peux pas finir seul voyons. De plus elle t'aidera dans tes tâches quotidiennes et elle s'occupera des enfants aussi ! »
Alors mon futur était réduit à épouser une fille que je ne connaissais pas et n'aimais pas, fonder une famille et faire semblant d'être heureux aux yeux du monde ? Telle était la vie qui m'était destinée ? Hors de question ! Je ne voulais pas !
« Je n'ai pas envie d'y aller ! Personne n'a pensé à me demander mon avis ? N'ai-je pas mon mot à dire dans le choix de ma future épouse ?! »
« PETER ! JE T'INTERDIS DE PARLER DE CETTE FAÇON ! TU IRA POINT FINAL ! MONTE IMMÉDIATEMENT DANS TA CHAMBRE ! »
Devant tant de haine dans son regard, je ne pus que me soumettre à son souhait, j'exécutais alors son ordre sans aucunes objections.
Je montais lentement les escaliers, ma nourrice vint m'aider à me préparer pour la soirée. Elle me donna les vêtements que je devais enfiler, puis elle me dit dans un sourire :
« Tu sais, ton père n'est pas une mauvaise personne, il a fait bien des sacrifices pour sa famille, et mis de côté bien des rêves. Il les a rangé dans un tiroir, et chaque soir, il les ressort, mais il est de plus en plus difficile de refermer ce tiroir, mais il le fait quand même. Et c'est pour cela qu'il est courageux ! »
Des rêves ? Mon père aussi voulait être quelqu'un d'autre de celui qu'il devait être ? Pourquoi il ne l'a pas fait alors ? pourquoi n'a-t-il pas cru en ses rêves ? Je ne trouvais pas ça courageux mais lâche !
Il n'a pas voulu affronter son destin, et il était hors de question que je fasse pareil que lui ! S'il a fait des sacrifices pour sa famille, pourquoi il ne s'occupe jamais de moi ? S'il est censé m'aimer, pourquoi ne vient-il jamais me voir ? Pareil pour ma mère, elle vente juste mes mérites, mais pas une fois elle est venue me dire bonne nuit. Pas une seule fois elle a préparé avec amour un de mes goûters ! Par une seule elle ne m'a réellement aimé…
Les gouttes d'eau qui sortaient de mes yeux malgré moi ne voulaient plus s'arrêter…. J'avais beau les retenir, je ne pouvais pas…
Ma place n'était pas dans ce monde, elle était ailleurs ! Dans un endroit où il n'y aurait plus de règles ! Plus de jugements ! Plus de pression ! Juste de la liberté !
Alors que mes parents se préparaient pour aller au salon, j'en profitais pour sortir le plus discrètement possible dehors, ma chambre n'était pas très haute, et on pouvait facilement sortir par la fenêtre. Je l'ouvris alors, je pris avec moi un peu de nourriture, ma précieuse épée en plastique, et puis je partie seul dans la nuit glacial.
Les rues étaient désertes, pas un bruit, juste le claquement des volets à cause du vent, ou le miaulement de certains chats… Cela me faisait peur…
Puis après plusieurs dizaine de minutes de marche, je vis un merveilleux jardin orné d'une magnifique statue de bronze en son centre représentant un petit garçon. C'était le jardin de Kensington, à Londres. Il était magnifique, je m'amusai alors à faire semblant de combattre un pirate, le vent froid dans mes cheveux me donnait des frissons, mais j'aimais cela ! Tellement de sensations nouvelles que j'adorais se présentaient à moi en cet instant précis.
Puis je montai sur un banc pour m'imaginer que j'étais sur un bateau volant ! Mais en positionnant mal mon pied, je tombai la tête la première contre le sol glacé de ce parc. J'avais mal, du sang s'échappait de ma peau et cela me picotait.
Alors que je pleurais pour évacuer toute la pression retenue depuis trop longtemps, une lumière aveuglante vint briser cet instant. Je mettais mes mains devant mes yeux pour me protéger et attendis, puis quand je les enlevais, une minuscule créature scintillante était devant moi. Elle portait une petite robe verte qui ne lui couvrait pas grand-chose, ainsi que deux boucles dorées qui venaient perlées ces oreilles.
Elle avait un chignon en guise de coiffure et elle me fit un sourire des plus réconfortants.
Je sus en cet instant précis que je pouvais lui faire confiance, je lui souris également et la pris dans mes mains, je la regardais assez longtemps en me demandant ce que je devais faire.
« Tu veux jouer avec moi ? » furent les seules paroles que je réussi à lui dire. Elle me regarda alors un peu surprise, c'est comme si elle ne s'était pas attendus à ce que je lui demande cela. Puis elle sourit de plus belle et me jeta de la poussière dorée sur le nez. J'éternuai un bon coup avant de me rendre compte que mes pieds ne touchaient plus le sol.
Je ne pourrai dire ce que j'ai ressenti en cet instant précis : une bouffé de joie m'avait envahie, je ne sentais plus le froid, je ne sentais plus la douleur ! Seul comptait pour moi cette sensation de…. DE LIBERTÉ !
Je pris mon envol très rapidement, parcourant les rues de Londres avec cette fée à mes côtés ! J'étais tellement heureux à ce moment-là que j'avais oublié les bonne manières, mais je m'en fichais, je voulais juste profiter à fond de cet instant magique, au cas où cela ne soit encore qu'un maudit rêve qui semblait réel.
Pourtant après avoir volé toute la nuit, elle commença à tirer mes habits puis elle me fit signe de la suivre. Je décidai donc de la rattraper avant qu'elle ne disparaisse vers l'horizon. Nous commencions à nous diriger vers le ciel étoilé, il était d'une beauté que je ne saurais décrire correctement. Jamais je ne mettais senti aussi bien ! Ce n'était plus des larmes de désespoir qui venaient coulées sur mes joues, mais des larmes de joie !
Nous volions donc tout droit vers les étoiles, enfin une en particulier, et puis après une bonne dizaine de minutes de vol, un puissant tourbillon de toutes les couleurs nous engloutissait.
« HAAAAAAAA ! » j'avais réellement peur pour le coup ! Je ne voyais plus la fée, où était-elle ?
Et puis après 1min de voyage intensif dans ce tourbillon multicolore, je m'écrasai directement sur un nuage. Le temps que je reprenne mes esprits, la fée avait atterrit toute souriante à côté de moi. C'est peut-être elle Wendy ? Elle est ravissante en tout cas, je n'avais jamais approché de fille avant aujourd'hui alors je ne savais pas trop quoi faire, ni quoi dire…
Je regardai alors nerveusement vers le bas, et je vis une île magnifique aux couleurs étincelantes, avec des fontaines et une végétation merveilleuse.
Je m'appelle Peter Pan, j'ai 12ans, et je viens de vivre la plus merveilleuse des aventures que pourrait souhaiter n'importe quel enfant !
Voilà c'est tout pour ce chapitre !
J'espère réellement que vous avez aimé ! Envoyez-moi une petite review pour me donner votre point de vue, même petite cela me ferrait très plaisir ! :D
Sur ce, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année ! Un bon noël, un bon réveillon ! Que tout se passe bien pour vous, et comme on dit : à l'année prochaine ;)
Gros zoubi !
