Auteur : Aoi (moi-même)
Groupe : The GazettE
Disclamer : Les GazettO ne m'appartiennent pas.
Raiting : K / T
Note de l'auteur : C'est la première fanfiction sérieuse que j'écris. En général je ne les termine jamais et pars dans de sales délires. Celle-ci est donc ma première véritable fanfiction. Que dise mise à part bonne lecture ?
Untitled.
Résumé : Depuis ce concert, Aoi et Uruha se comportent de plus en plus étrangement l'un envers l'autre. La cause ? Un simple fanservice. Du moins, c'est ce qu'Aoi pensait...
Commentaire : Cette fiction sera fixé uniquement sur les deux guitaristes de The GazettE. Les autres membres, non concernés par leur histoire, n'apparaîtront que très peu.
Il y aura 5 chapitres dans lesquels les narrateurs changeront à tour de rôle.
Je tiens à préciser que pour l'inspiration physique, il faudra se fier à la DIM TOUR. Aoi aura donc les cheveux longs noir et légèrement ondulés et Uruha sera blond.
Pour les connaisseurs, vous savez déjà que dans ce live, Uruha et Aoi ne font aucun fanservice. Je l'ai totalement inventé.
Chapter 1 : Linda ~
Je m'en souviens comme si c'était hier. Nous étions en tournée pour notre nouvel album DIM et c'est au grand final que tout a basculé. Tu sais, si tu n'avais pas agis de la sorte ce soir-là, je pense que j'aurais très bien pu cacher mon amour pour toi encore longtemps, comme je l'avais fait jusque-là.
La fin du live approchait, et on commençait "Linda~". Sur cette chanson, on a tous tendance à se lâcher un peu, à courir partout, comme sur Akai one Piece et d'autres toutes aussi entraînantes. Je regardais de ton côté, et te vis arriver vers moi, souriant, de façon si sûr de toi, si prédateur, si sensuel... J'ai compris ce que tu voulais de moi au moment où tu m'as lancé un regard provocateur. Le fameux fanservice. Jusque-là, nous ne l'avions pas poussé si loin. On se contentait de jouer ensemble en riant, en se taquinant, en jouant sur la guitare de l'autre. Mais tu as décidé, à mon insu, que tu allais changer nos habitudes et briser notre routine.
Tu m'as adressé un sourire charmeur et aguicheur auquel j'ai chaudement répondu par un même sourire, malgré moi. Tu t'es ensuite rapproché de moi, si soudainement que je n'ai pas eu le temps de réagir. Et tu m'as capturé, posant furtivement tes lèvres sur les miennes. Ça n'a dû durer qu'une fraction de seconde. Un instant bien trop court. Tu étais si près, tes lèvres étaient si chaudes…
Puis tu es reparti de l'autre côté de la scène, accompagné des cris des fans, comme si de rien était, me laissant seul avec moi-même et cette incroyable envie de toi.
Vient la dernière chanson qui clôturera ce live : Miseinen. Qu'elle honte. Je crois que mon jeu de guitare n'a jamais été aussi merdique. J'espérais stupidement que les autres ne remarquent rien. Et surtout pas toi. Essayant tant bien que mal d'aligner mes notes et de faire de mon mieux tout en souriant un peu bêtement, nous terminons cette chanson et ce live qui marque la fin du DIM TOUR.
Nous quittons la scène, après le discours de Ruki et les remerciements, et nous nous dirigeons vers les loges pour nous rafraîchir et faire redescendre la pression. Et ce que je craignais arriva. Toi et Kai vous vous empressâtes de me faire savoir mon erreur, de façon taquine.
"- Hé Ruwa! C'est la première fois que tu joues comme ça. T'es sûr que ça va ?
- Tu croyais qu'on n'allait pas le remarquer ? T'avais l'air ailleurs.
- Je... Pardon, je ne me sentais pas très bien à cause de la chaleur. Mon ventilateur a merdé..."
Alors que les autres y ont cru et n'ont pas cherché plus d'explications, j'ai pu sentir le regard lourd de Ruki, qui me fixa longuement, et je compris où il voulait en venir. Il avait très bien vu que mon ventilateur fonctionnait. Par chance, il ne dit rien de plus, il dû s'apercevoir que j'étais mal à l'aise. Je me fis le plus discret possible pour le reste de la soirée.
Enfin, nous montions dans le bus pour passer au studio, faire un point, avant de rentrer chez nous. Je pensais m'assoir seul dans le fond et dormir, mais c'était sans compter sur…
"- Je peux m'asseoir ?"
Toi. Notre guitariste ténébreux. Avec tes longs cheveux noirs tombant sur tes épaules et surtout ton visage, tes yeux cernés de noir ponctuant ton regard si profond. Toujours vêtu de noir. Si sombre et si charmant. Tu étais là, légèrement penché, le regard un peu inquiet, attendant sans doute une réponse. Je me contentais de hocher la tête avec un léger sourire pour te répondre. Pourquoi faisais-tu ça, Aoi ?
"- Tu sais, si tu as besoin de parler, je suis là. Tu n'as qu'à m'appeler ou venir à la maison."
Tu disais ça comme si tu savais, avec une voix douce et réconfortante. C'était effrayant, et en même temps rassurant. J'appréciais ton attention, même si je savais que je ne te dirais rien.
"- Tout va bien Aoi. Merci."
Après avoir pris place confortablement dans ton siège, tu t'endormis assez vite. Mais moi, je n'y arrivais pas. Non, mes yeux préféraient te contempler, regarder ce si beau visage endormi. Ce si beau corps musclé. Ces lèvres si douces... J'ai terriblement envie de t'embrasser, là, maintenant. Après tout, tu m'as volé un baiser tout à l'heure sur scène. Sans demander ton reste et surtout sans me demander mon avis, même s'il est évidement que je n'aurais pas refusé. Ce serait une revanche, en quelque sorte. Je me rapprochai de toi et frôlai tes lèvres du bout des miennes, pour la seconde fois ce soir, tout en faisant bien attention à ne pas te réveiller.
J'ai tellement peur si tu savais Aoi. J'ai peur de croiser ton regard. Peur qu'un jour, tu me fasses craquer par tes conneries… Et ta tête qui, doucement, se pose sur mon épaule. Et ces frissons qui envahissent mon corps tout entier. Et cette chaleur. Je vais mourir de désir. Tu entends ? Tu vas me faire mourir de désir, mon bel Aoi. Je me permets de remettre en place une mèche qui cachait ton visage pour t'admirer un peu plus et déposer un baiser sur ton front. Et alors que je levais les yeux, me sentant observé, je vis un Ruki au regard attendrit, un petit sourire en coin. Mon portable vibra :
" J'espère que ça ira, et que tu y arriveras. Soit fort et ne t'en fais pas, je garderai bien ce secret pour moi. "
On reconnaît bien là, l'âme d'un véritable chanteur-compositeur. Notre Ruki. Je lui souris alors timidement en hochant la tête pour le remercier. Merci Ruki.
