Titre : Mercenaire perdu dans le désert
Auteur : Iroko
Genre : yaoi
Couple : Trowa/Quatre
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas pour leur grand malheur.
Blabla de l'auteur : J'ai retrouvé ma feuille d'idée. Ouais ! J'ai eu d'autres idées. Ouais ! J'ai commencé cinq fics en même temps. Euh… ouais… Comment je vais m'en sortir ? Zut une nouvelle idée. Tant pis je la note. Au moins je suis contente j'ai réussi à faire une fic sans Heero et Duo. Je vais peut-être réussir à me détacher un peu de mon couple préféré ! Relis toutes ses idées de fic. Mouais. Ne nous faisons pas d'illusion, j'aime trop les mettre ensemble.
Mercenaire perdu dans le désert
Trowa avançait péniblement dans l'étendue immuable du désert. Cela faisait des heures qu'il marchait au hasard, espérant trouver une sortie à cet enfer. Le groupe de mercenaires dont il faisait parti avait été attaqué la nuit dernière. La situation tournant à leur désavantage, il n'avait pu que fuir. S'il avait échappé à des poursuivants éventuels, il semblait néanmoins condamné. Sa gourde était vide et le soleil brûlait sa peau. Il n'avait aucune idée de comment se repérer. Le désert n'était pour lui qu'une image il ya peu de temps. Forcés de quitter la France ils avaient trouvé du travail dans les pays arabes. Mais ils n'étaient pas forcément les bienvenus d'autant qu'ils connaissaient peu de choses de cet univers. Et maintenant Trowa était seul, à marcher droit devant lui (à essayer en tous cas), l'esprit de plus en plus embrumé par la fièvre. La nuit n'était pas encore tombée lorsqu'il perdit connaissance et s'écroula sur le sable.
Des voix. Il lui semblait entendre des gens parler. Trowa essaya de s'éclaircir les idées. Il se sentait bien. Sa gorge lui faisait encore un peu mal mais on avait du le faire boire. Il était entouré de couvertures douces et chaudes, et pouvait sentir l'odeur du thé et d'hommes. Il avait du être découvert par une caravane. Amis ou ennemis ? Ils semblaient avoir de bonnes intentions et au moins il était vivant. Le sommeil le reprit sans qu'il trouve la force d'ouvrir les yeux.
À son deuxième réveil, son esprit était plus clair et il tenta d'ouvrir les yeux. Tout était plongé dans la pénombre mais il pouvait distinguer la toile de la tente et les formes endormies non loin de lui. La lumière d'un feu projetait des ombres sur un côté de la tente. Tournant la tête vers l'ouverture il vit que le ciel commençait à pâlir. L'aube devait être proche. Normalement les gens du désert se levaient tôt pour profiter de la fraîcheur du matin. Un bruit lui fit tourner la tête. Quelqu'un venait de se lever. Vu sa taille se devait être un adolescent. Trowa sut que l'inconnu avait vu qu'il était réveillé. Un mercenaire sent souvent ce genre de choses. Mais il fut rassuré par le sourire que l'autre lui adressa. À mesure que celui-ci s'approchait, il distingua mieux ses traits. L'arabe semblait en effet avoir son âge, mais il ressemblait plus à un enfant innocent qu'à un guerrier. Trowa eut envie de protéger cet être qui semblait si gentil et si pur. Mais à quoi il pensait ? Il ne le connaissait pas et il ne faut jamais juger quelqu'un sur sa tête. Et d'eux deux s'il y en avait un à protéger c'était plutôt lui-même. Il ne pensait même pas être capable de s'asseoir.
- Je m'appelle Quatre. Tu as eu de la chance qu'on te découvre hier. Comment te sens-tu ?
- Vivant, c'est déjà pas mal.
Trowa fut heureux de constater que sa voix était assurée et que parler ne lui était pas pénible.
- C'est vrai. Tu n'as pas trop mal à la gorge ?
- Ça va, mais j'ai un peu soif.
Bruit d'estomac se rebellant contre un vide inacceptable.
- Un peu faim aussi on dirait.
Trowa rougit sous le regard amusé de Quatre, ce qui ne lui ressemblait pas. D'habitude il était si impassible que rien ne pouvait le troubler. Mais les paroles gentilles de l'arabe lui allaient droit au cœur et il ne pouvait s'empêcher de lui rendre son sourire. Les dormeurs commencèrent à s'agiter. Le soleil avait progressé et un homme pénétra dans la tente. Quatre se dirigea vers lui et ce faisant il exposa ses cheveux à la lumière, les faisant briller comme des rayons d'or pâle. Trowa fut fasciné par ce jeu de lumière, c'est sûr Quatre devait être un ange, il était tellement beau. Et ses habits de nomade mettaient particulièrement son corps en valeur. Purée ! À quoi il pensait ? Jusqu'à présent il n'avait jamais été gêné par l'abstinence. Mais il faut dire que ce petit prince était fort appétissant. Sauf qu'il n'avait pas envie de se contenter du corps. Oh non, qu'est-ce qui lui prenait ? C'était pas le moment de tomber amoureux. Quoique. Après tout il était tout seul à présent. Avoir sa place à côté de Quatre était une idée plutôt alléchante. Trowa fut interrompu dans ses pensées par l'homme qui avait discuté avec Quatre. Apprendre l'arabe serait une bonne idée. L'anglais suffisait pour les affaires mais ça ne permettait pas de s'intégrer.
- Quel est ton nom étranger ?
- …Trowa Barton.
Donner son vrai nom était risqué, mais Trowa ne pouvait s'empêcher de se sentir en confiance.
- N'ai crainte, tu seras traité comme un invité. Quatre te fera découvrir notre vie et nous t'aiderons à rejoindre la ville. Reposes-toi, le désert est dur avec ceux qui ne connaissent pas ses lois.
L'homme ressortit. Autour de Trowa, les nomades commençaient à ranger tout en faisant une toilette sommaire. Quatre réapparut avec une tasse de thé et un morceau de pain tout chaud. Il aida Trowa à s'asseoir et à absorber son petit déjeuné. Le pain était délicieux et Trowa se demanda comment ils le faisaient. Quatre l'aida ensuite à s'habiller à la manière des hommes du désert et surtout à mettre un chèche, la grande bande de tissu qu'ils enroulaient autour de la tête pour se protéger du soleil et du sable. Mais sa mèche ne pourrait pas être protégée. Elle était trop grande et trop rebelle. Quatre sourit avant de mettre son propre chèche, cachant ses cheveux au grand regret de Trowa.
- Sortons. C'est l'heure de démonter la tente. Comme tu es trop faible pour marcher, tu monteras sur un dromadaire.
Un dromadaire ? Ils n'avaient pas un cheval plutôt ? La tête qu'il faisait devait être assez expressive car Quatre rit doucement.
- Ne t'inquiètes pas. Je monterai derrière toi pour te tenir.
Trowa rougit légèrement. Le voyage serait agréable. Mais comment montait-on sur ces immenses bestioles ? Il n'allait pas tarder à l'apprendre.
TZUSUKU
