Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à la BBC, j'ai fait de mon mieux pour ne pas les abîmer mais j'ai pas vraiment réussi. Seule l'histoire est de moi. L'univers appartient tout entier à la série Merlin.
Note : Ceci était ma première fanfiction, raison pour laquelle elle contenait beaucoup d'erreurs et de fautes, voici après relecture, correction et remaniage une version améliorée.
Je tiens également à signaler, que je la republie, mais que je ne le fais que pour moi. Par conséquent, je ne me sens pas tenue par un sentiment de réciprocité envers d'éventuels lecteurs. Pour qu'il y ait réciprocité, il faudrait, après tout, qu'il y ait un retour des lecteurs, ce qui est fort difficile à obtenir sur les fandoms francophones.
J'essayerais de publier toutes les semaines, mais ce n'est en aucun cas un engagement.
Cette histoire me tient à coeur, et elle est le point de départ de toutes mes fanfictions, aussi j'ai essayé de la polir et de faire de mon mieux, mais nul n'est parfait comme le dit les trolls de Frozen ;)
Bonne lecture.
Chapitre 1
Après une nuit sereine, emplie de la joie d'avoir pu avouer à son père qui il était, Merlin fut réveillé en sursaut par son maître. En effet la garde de Cenred les avait repérés et les attaquaient. Il se leva prestement et rejoignit ses deux compagnons, se défendant de son mieux sans faire appel à sa magie.
Il était inutile de risquer de se démasquer alors qu'Arthur était plus que capable d'écraser quelques gardes. Le jeune serviteur avait attrapé une épée et s'en servait maladroitement pour se défendre, sûrement de la pire manière qui puisse être, puisque soudain le garde l'avait désarmé et il se lança sur lui l'épée en avant prêt à le transpercer quand une épée s'abattit sur elle le désarçonnant et permettant à Merlin de se retrancher derrière son père qui tentait d'abattre le soldat de Cenred. Malheureusement celui-ci était obstiné et il repartit à l'assaut l'épée droit en avant, juste en direction de Balinor qui se retrouvait en position de faiblesse. Merlin, voyant l'épée se diriger vers eux repoussa violemment son père sur le coté tandis que l'épée entaillait sa hanche. Il retomba lourdement sur le sol, alors que son père en profitait pour transpercer le soldat de part en part.
- Merlin ! Merlin ? L'appela le dragonnier, la voix pleine d'inquiétude.
Balinor le prit dans ses bras et le retourna pour le trouver la figure décomposée par la douleur.
- Merlin tient bon, je vais te soigner, lui expliqua Balinor, essayant de rassurer le jeune homme qui frissonnait déjà.
Merlin serra les dents et acquiesça d'un mouvement de la tête tandis que Balinor déchirait sa chemise afin d'inspecter sa blessure.
- Que s'est-il passé ? L'interrompit Arthur. Le prince venait d'arriver après avoir tué les derniers soldats, et fut particulièrement choqué de trouver Merlin aussi ensanglanté.
Il s'agenouilla de l'autre coté de Merlin et tenta de le redresser contre lui alors que Balinor stoppait l'hémorragie à grand renfort de la chemise déchirée :
- Il allait être tué quand je me suis interposé et à la dernière minute, il m'a repoussé pour me sauver. C'était stupide, lui répondit-il en grognant, puis reprenant plus fort : Merlin ne t'endors pas ! Arthur maintenez-le réveillé, je vais chercher mes affaires pour désinfecter et recoudre.
- Mais … on doit partir, ils vont revenir ! Répliqua le blond.
- Je sais, mais si on ne le recoud pas maintenant il va perdre trop de sang.
Il se dirigea vers son sac, alors qu'Arthur essayait de maintenir Merlin éveillé.
- Merlin, allez, si tu me donnais les autres mots pour me définir ?
- Vous … v … vous ne… croi … croyez pas que v…votre tête est … est assez enflée ?
- Idiot !, je veux juste que tu parles, essaies de rester avec nous, tu ne voudrais pas mourir de manière aussi idiote non ?
- Ppp…pour un id id … idiot, ce serait lo … logique.
- Au moins tu gardes ton catastrophique sens de l'humour.
- J'ai tou… toujours été le … le plus drôle de … de … de nous deux.
Arthur sourit nerveusement. c'était tellement dur de regarder le visage de Merlin se contracter et se tordre sous l'effet de la douleur. Il fermait les yeux par à-coup.
C'est à ce moment que Balinor revint avec la gourde d'eau et son sac :
- Bien allongez-le sur son flan gauche, et maintenez-le , il doit bouger le moins possible.
Arthur acquiesça et entreprit d'étendre Merlin sans le brusquer et de le tourner sur son flan. Il passa sa main sous sa tête pour la maintenir et l'attrapa sous son bras droit et le tint fermement contre lui.
Balinor avait sorti ces affaires et nettoyait du mieux qu'il pouvait la plaie qui recommençait à saigner sans la pression des bandages. Il passa sa main le long du coup de Merlin et doucement le rassura :
- Merlin, ça va faire mal, je suis navré, mais tu dois vraiment bouger le moins possible.
Merlin ferma les yeux et serra les dents tout en appuyant sa tête contre la main d'Arthur. Balinor prit son aiguille et commença à le recoudre. Merlin se tendit sous la douleur mais Arthur le maintint fermement le haut de son corps, alors que sa jambe se tendait comme pour empêcher la douleur de se propager
- Merlin … calme-toi, essaye de ne pas bouger tes jambes, ordonna calmement le prince.
Arthur essayait de prendre sa voix la plus douce, mais c'était si dur de le voir retenir ses larmes en serrant convulsivement son visage fermé.
Au bout de cinq interminables minutes, Balinor rangea son matériel, recouvrit la plaie d'un onguent de sa fabrication et remit un bandage sur la plaie afin de prévenir une quelconque infection.
- Avez-vous une chemise de rechange ? Questionna le plus âgé.
- Euh, non, … nous ne devions pas partir longtemps, hésita le prince.
- Bien voici une des miennes, habillez-le, je vais préparer les chevaux, rétorqua le dragonnier en lui tendant un paquet de tissu.
Arthur prit la chemise et redressa Merlin en position assise pour la lui enfiler. Merlin grimaça, mais il se laissa docilement faire, il se sentait nauséeux et tout tournait autour de lui. Arthur avait à peine fini de lui glisser le bras dans la manche que le corps de Merlin partit en arrière, évanoui.
- Merlin ! Merlin ! S'affola-t-il.
- Ne criez pas, les chevaux sont prêts, je vais monter, vous allez me le passer et puis on filera vers le village le plus proche, tempéra Balinor.
- Mais nous devons aller Camelot ! Le dragon … contra le prince, ses responsabilités se rappelant à son bon souvenir.
- Merlin doit être mis dans un endroit calme et sûr dans un premier temps, je n'irais à Camelot qu'après! trancha Balinor.
Arthur se tint coi. Il y avait une telle détermination dans le regard et dans le ton de son interlocuteur que cela éveilla sa curiosité.
- Vous vous inquiétez beaucoup pour lui …
- Il vient de me sauver la vie, éluda le dragonnier
- Pourtant vous le connaissez à peine … poursuivit le blond.
Balinor soutint son regard et déclara :
- Vous qui le connaissez manifestement depuis longtemps, vous ne semblez pas particulièrement inquiet …
- Je ne vous permet pas ! Je suis inquiet, mais je suis aussi prince, mon peuple compte sur moi et je ne peux faire passer Merlin avant tous les autres. Il sait que mon rôle me tient à coeur et que je ne saurai accepter qu'un habitant de Camelot meure pendant tout ce temps.
- Je ne vous demande pas de faire un détour, mais de le laisser au premier village, au soin d'une personne compétente, répliqua Balinor, qui dut reconnaître en son fort intérieur que le gamin avait marqué un point.
- Nul n'est plus compétent que Gaius ! Tenta encore Arthur.
- Certes, mais tiendra-t-il jusque là ? Fit le plus âgé en fronçant les sourcils, clairement indécis devant l'argumentation du plus jeune. Quand il voulait, Arthur pouvait se donner la peine de convaincre les gens, pas comme la veille lorsqu'il avait cru que Balinor plierait facilement à sa volonté.
- Vous avez recousu sa blessure … non ? Répondit le jeune homme, naïvement.
- Vous croyez que cette couture va tenir alors que nous galoperons à travers des chemins cahoteux ? La blessure risque de se rouvrir et de s'infecter, éclaira Balinor.
- Nous devons prendre ce risque, répliqua Arthur, déglutissant. Il n'aimait pas particulièrement l'idée de prendre ce risque, mais en l'occurrence, il n'avait pas le choix.
- Gaius … ? mmh … père, … mère ? S'enquit une voix ankylosée.
- Merlin ? S'enquit le prince, rassuré que son serviteur reprenne conscience.
Merlin se réveillait péniblement, tout engourdi. Ses yeux papillonnaient et sa voix sortait par à-coup. Balinor prit sa main et passa sa main sur son front pour s'assurer qu'il n'avait pas de fièvre.
- Père ? Demanda le brun. Ses yeux s'étaient enfin ouverts et restaient fixés sur Balinor, incertain de ce qu'il fallait faire. Balinor passa son bras sous son dos et sous ses jambes puis dégageant Merlin des bras d'Arthur, il se releva, Merlin soigneusement niché contre son cou. Arthur resta figé un instant, le temps d'assimiler l'information. Il l'avait appelé père ? Il se remit debout et rejoignit Balinor qui se tenait près du cheval de Merlin :
- Vous êtes son père ? Comment est-ce possible ? Interrogea le prince.
Balinor lui tendit Merlin qui s'assoupissait à nouveau.
- Il est fatigué et faible à cause de la perte de sang, contourna le dragonnier, préférant se concentrer ur l'état de Merlin que sur les questions du chevalier.
Il monta sur le cheval puis indiqua à Arthur toujours légèrement choqué qu'il était prêt à réceptionner Merlin.
-Vous, v... vous ne m'avez pas répondu … bégaya-t-il légèrement.
- Je dois vraiment t'expliquer comment on fait les bébés ? Soupira Balinor, exaspéré.
Arthur rougit violemment, et passa Merlin tout en marmonnant :
- Au moins maintenant je sais de qui il tient son humour douteux.
Balinor installa avec précaution Merlin dans ses bras et les enveloppa d'une couverture afin que Merlin reste le plus calé possible contre lui et qu'il ne puisse plus bouger.
Arthur grimpa sur son cheval en ronchonnant, et ils se mirent en route. Le voyage s'annonçait chaotique en tout cas.
À suivre …
Voilà, j'espère que ça vous a plu. Vous êtes libres de commenter ou pas. Cela dit, ça me ferait plaisir.
À la semaine prochaine.
