Bonjour tout le monde~
Voilà donc mon premier OS, médiocre. Je sais. Ce sera l'une des seules fois ou j'écrirai quelque chose mettant en oeuvre des personnes hétéros. Les personnages ne m'appartiennent pas le moins du monde et j'écris simplement ce texte pour le plaisir.
Sur ce, j'arrête d'avoir l'air incroyablement blasée, et vous souhaite une bonne lecture!
Être auprès d'elle. Voilà ce que je désire par dessus tout.
Sentir la chaleur de son corps contre le mien; effleurer ses lèvres, en sachant qu'elles m'appartiennent pendant l'espace d'un baiser; laisser glisser mes mains entre les mèches soyeuses de sa chevelure.
Notre relation passée a faillit, mais elle m'obsède. Je ne peux passer un instant sans revoir son sourire, son visage, cachant bien les émotions la traversant. Je veux la réconforter lorsque son coeur saigne, je veux rester auprès d'elle le soir, alors qu'elle s'éloigne de moi, pour retrouver son cher ami.
J'espère un jour, l'entendre de nouveau prononcer mon nom, alors que nous nous complairions dans les plaisirs d'une nuit, semblant interminable.
Je souhaite que la jalousie l'emporte, lorsque je flirt avec d'autres femmes, plus pulpeuses, certes, mais pourtant sans aucun intérêt à mes yeux.
Mais ceci me semble être un rêve inaccessible.
Alors que nous nous redécouvrions tout deux, une nuit où nous nous étions retrouvés seuls, où nous avons succombé à la passion et que nous avons trahis ces deux personnes s'étant éprises de nos êtres, pour savourer ces instants de douce folie. La raison nous a quitté, mais pas assez longtemps à mon goût, ces moments mettant un accent à l'amour que je lui porte.
Ses lèvres ne peuvent toucher que les miennes, et je ne nie pas qu'un lourd déréglage, s'empare du mécanisme contrôlant mes émotions, à chaque fois que je vois sa magnifique bouche, souvent courbée en un sourire sincère, se déposer sur celle d'un autre.
Pourquoi ai-je mal? Je ne suis pas censé être attristé pour si peu, moi l'homme aux mille et une femmes, qui les jette telles des affaires passées de mode, et peu m'importe si elles se morfondent dans leur désespoir, ou si elles rencontrent une personne pouvant leur faire oublier le salaud que j'ai été.
Oui. Un vrai salaud, c'est ce que je suis. Peut être est-ce la raison de ce regard empli de sa cruelle compassion, et de ce refus à une proposition lancée plus tôt.
Mais pourtant j'en ai fait des efforts! Rien que pour la dernière femme avec laquelle j'eus été, j'ai arrêter de mentir, et d'aller voir sans cesse ailleurs. Je suis capable de changer!
Et pour elle? N'en ai-je pas fait des choses incongrues? N'aurais-je pas quitter la femme que j'aimais (pendant un laps de temps relativement court, je l'accorde), mais c'est pour pouvoir être auprès d'elle que je l'ai délaissée! Pour être auprès d'elle, j'ai du briser le pauvre coeur de cette personne pourtant si formidable et que je ne méritais sans doute pas.
Et elle? Est ce que je la mérite? Je ne pense pas... Et je le crois de moins en moins... Mais je suis égoïste, et même si je venais à la détruire, à cause d'une relation catastrophique, je me dirai que nous aurons au moins essayer de nous retrouver...
-Barney!
Je me tourne, en entendant cette voix familière... Si douce, et pourtant affreusement cruelle. Sa voix.
Un sourire radieux s'affiche sur mes lèvres, en la voyant arriver à ma table, sa main enlacée dans celle de son amant. Je fais bonne figure, mais j'ai l'horrible sensation que mon être tout entier se déchire.
-Ah Scherbatsky! Comment vas-tu? Tu as l'air en forme!
