Hello tout le monde :) Pour fêter mes 4 ans d'écriture, voilà le premier chapitre d'une fanfic AkaFuri ^^ En espérant qu'elle vous plaise :D
Enjoy!
Et si je pleurais, qu'est-ce que tu ferais pour moi ?
By Anja-chann
chapitre 01
Une fois de plus, un homme et une femme s'embrassèrent sous les yeux mi-ennuyés mi- agacés d'Akashi. Encore et encore, cela faisait des jours qu'il croisait des couples, toujours en train de se tripoter, de s'embrasser ou de se murmurer des mots doux. Pourtant, il avait entendu dire que la saison des amours était au printemps, et non en hiver. Il pesta contre un nouveau coule qui, se tenant la main, bloquait le couloir étroit de son lycée. Toute cette démonstration d'affection était fatigante : ils bloquaient le passage, devenaient encore plus stupides qu'ils ne l'étaient déjà, et en plus de tout cela, les bruits résultant de leurs papouilles l'empêchaient de se concentrer.
Alors qu'il sortait de son lycée et prenait le trajet de la gare, il se demande pourquoi les gens tombaient amoureux. A quoi cela servait-il ? La seule réponse qui lui vint à l'esprit fut « pour procréer », mais il se ravisa en se disant que pour cela, il n'y avait pas besoin d'amour, simplement de l'acte en lui-même. Le simple fait d'être lié ainsi à une seule et même personne lui paraissait horriblement entravant et contraignant. Il arriva finalement à la gare et monta dans le train pour Tokyo. Eh oui, le proviseur lui avait fortement conseillé d'aller rendre visite de courtoisie à Seirin suite à la Winter Cup. La raison en était simple : Rakuzan avait perdu face à Seirin, et Akashi était parti sans leur adresser un mot. Le proviseur lui avait alors dit que, pour la réputation de son lycée, il serait judicieux qu'il aille présenter ses excuses et ses félicitations à l'équipe gagnante. Akashi avait cédé à contre cœur. Il n'avait pas d'autorité sur le proviseur. Pas encore. Mais bientôt, comme tous les autres, il le soumettra à sa volonté.
Le trajet dura plus longtemps que prévu suite à un « incident sur la ligne » et le jeune homme aux cheveux rouges arriva finalement au lycée Seirin vers le début de soirée. Il se dirigea immédiatement vers le gymnase, se demandant tout de même s'il y trouverait quelqu'un à une heure aussi tardive, un vendredi, après les cours. Compte tenu des bruits et des lumières provenant du gymnase, il supposa qu'ils étaient encore présents.
Alors qu'il avançait sa main vers la poignée de la porte, cette dernière s'abaissa et la porte s'ouvrit sur le membre de l'équipe qu'il avait le moins envie le moins envie de croiser. Contre toute attente, il ne s'agissait pas de l'imposant Kagami ou de son ombre, Kuroko, mais du timide jeune homme châtain plutôt chétif et discret qu'était Furihata. Une expression de surprise se peignit une demi-seconde sur les traits de Seijurou qui se ressaisit instantanément et afficha un air neutre, bien qu'un tant soit peu renfermé. Depuis ce qu'il s'était passé à la fin de la Winter Cup, il ne pouvait plus se retrouver devant ce garçon sans éprouver une certaine gêne.
C'était fini. Kagami venait de dunker à la dernière seconde, donnant la victoire à Seirin. C'était fini. Agenouillé à-même le sol, le corps dégoulinant de sueur et le cœur battant encore beaucoup trop vite, Akashi fixait de ses yeux vairons le sol du stade, incrédule. Il avait… perdu ? Pour la première fois de sa vie, il ressentait la douloureuse amertume de la défaite. C'était un sentiment insoutenable. Quelques larmes perlèrent au coin de ses yeux, mais il parvint grâce à un effort surhumain à les contenir. Son regard passa rapidement d'incrédule à dévasté.
Sentant une présence non-loin de lui, il releva de grands yeux brillants de tristesse vers le jeune homme qui le regardait avec compassion. Il s'agissait de ce garçon qu'il avait vu avec Kuroko, le premier jour du tournoi. Furihata Kouki. Ce dernier le regarda encore quelques instants, semblant chercher ses mots. Et en effet, Furihata, en voyant le capitaine à terre, avait accouru pour lui remonter le moral, mais essayait désespérément de trouver quelque chose qui ne heurterait pas la fierté d'Akashi. Il chercha une formule qui conviendrait au caractère du roux, et finit par tout simplement tendre sa main vers lui et lui offrir un sourire rayonnant.
« -Tu es vraiment fort ! » lui dit-il en toute sincérité.
Akashi le regarda avec surprise, puis fronça les sourcils, rejeta sa main, se releva seul et partit presque en courant dans les vestiaires. Ce fut la dernière fois qu'ils se virent.
En le voyant aujourd'hui à la sortie de l'entrainement, un grand nombre de pensées traversèrent la tête de Furihata mais il les mit de côté pour finalement se sentir rassuré qu'il aille bien. Il lui offrit un sourire rayonnant, comme à son habitude.
« -Akashi-san, je suis content de voir que tu vas bien, s'exclama-t-il.
-Qui es-tu ? demanda froidement Akashi, trop fier pour admettre qu'il se souvenait de lui.
-Ah, je suppose que tu ne te souviens pas de moi, c'est normal. Je m'appelle Furihata Kouki, numéro 12 de l'équipe de basket de Seirin. Ravi de te connaitre. » dit-il en lui tendant une main amicale.
Akashi l'ignora superbement et ne fit pas de commentaire, mais ne pouvait détacher son regard inquisiteur du visage du châtain. N'importe qui aurait été agacé ou peiné qu'il ne se souvienne pas, mais pas lui. Il semblait ne pas être affecté. Akashi commençait à trouver ce garçon très étrange.
« -Oï, Furi, qu'est-ce que tu fais ? » demanda Kagami d'une voix bourrue derrière lui.
Apercevant Akashi, il se mit sur la défensive.
« -Oh, c'est toi. Qu'est-ce que tu veux ?
-Akashi-kun ? s'étonna Kuroko.
-Tetsuya. » le salua ce dernier.
Il recula de quelques pas pour laisser sortir le reste de l'équipe puis commença à faire ce pourquoi il était venu.
« -Merci pour le match de la dernière fois, et félicitations. » dit-il sans paraître penser un traître mot de ce qu'il disait.
Tous firent un effort pour ne pas le lui faire remarquer et le remercièrent plus ou moins. Même après avoir perdu, il n'avait pas du tout changé. Il était resté le même salop arrogant et manipulateur qu'il était. Seul Furihata continuait de sourire comme un bienheureux.
Un silence gêné s'installa. Akashi ne savait pas s'il devait ajouter quelque chose et les autres n'osaient pas partir. Soudain, Kuroko fit remarquer qu'il n'y avait plus de trains en direction de Kyoto.
« -Akashi-kun, que vas-tu faire ? demanda Kuroko.
-Je ne sais pas. Je pensais prendre le dernier train, mais celui de l'aller était en retard. Je ne pourrai rentrer que demain.
-Il n'y a pas de trains ce week-end. Ils font grève.
-… Pardon ?
-Il faudrait que quelqu'un l'héberge. » Kuroko passa son regard d'un joueur à l'autre, et s'arrêta sur l'un d'eux. « Furihata-kun.
-Hein ? Moi ? Mais je… je n'ai pas… ! bégaya-t-il, pris au dépourvu.
-Tu ne peux pas ?
-Si, je peux, mes parents ne sont pas là ce week-end, mais…
-Alors c'est décidé. Bon week-end, vous deux. »
Sur ces mots, les membres de l'équipe s'en allèrent, le laissant seul avec Akashi.
« -Attendez… ! Ne me laissez pas tout seul… »
Sa voix s'éteignit peu à peu au fur et à mesure qu'il disait sa phrase. Il ne voulait pas rester seul avec lui, Akashi était trop intimidant. Il jeta un rapide coup d'œil en sa direction. Akashi soupira d'un air agacé et tourna la tête dans la direction opposée de là où se trouvait Furihata. Ce dernier baissa les yeux, gêné. Il tritura ses doigts avec nervosité. Qu'était-il censé dire ? Qu'était-il censé faire ? Il n'osait même pas le regarder. Lui qui n'était rien, comment pouvait-il adresser la parole à un Dieu vivant ? Il se retourna pour lui faire face sans pour autant relever les yeux et baragouina quelques mots.
« -On dirait qu'on va devoir vivre temporairement ensemble. Si tu veux, on peut aller tout de suite chez moi, sauf si tu veux faire autre chose, comme tu veux… Mais si tu veux pas, on n'est pas obligé ! Enfin, tu vois, si tu…
-D'accord.
-A-ah ? D'accord, allons-y. »
Il commença à marcher en direction de chez lui d'une démarche bien trop crispée pour paraitre naturelle. Il s'était ridiculisé devant lui. Quelle honte ! Pourtant, il avait des phrases bien préparées dans sa tête mais une fois qu'il se trouvait face à lui, il ne pouvait pas aligner trois mots. Sa voix était tremblante et partait dans les aigus, c'était impossible pour lui de supporter autant de pression. Il avait même l'impression de sentir son regard vairon le consumer dans son dos.
Et en effet, bien qu'il ne puisse se retourner pour en avoir la confirmation, trop intimidé qu'il était, Akashi le fixait véritablement. Ce garçon était un mystère pour lui. C'était évident qu'il était effrayé par lui, et pourtant, il semblait essayer de se montrer amical. C'était stupide. Plus il l'observait et plus il le trouvait étrange. Et sa curiosité naturelle l'obligeait à l'approcher toujours un peu plus.
Furihata était foncièrement gentil. C'était quelqu'un comme il n'en avait jamais connu. Il avait toujours cru que les humains étaient mauvais par nature, mais ce petit, ridicule, insignifiant personnage le faisait douter et mettait toutes ses certitudes en l'air. Finalement, vivre avec lui quelques jours pourrait s'avérer intéressant.
« -Eh bien, voilà, c'est ici. Désolé, ce n'est pas bien grand, mais mes parents n'ont pas les moyens d'acheter une maison, alors nous louons un appartement. »
Akashi ne répondit rien et se contenta de rentrer et de parcourir l'appartement d'un œil critique. Furihata rentra à son tour et, après avoir enlevé ses chaussures, alla poser ses affaires dans sa chambre. Il en profita pour y installer un deuxième futon, non loin du sien. Lorsqu'il alla retrouver Akashi, ce dernier s'était déjà installé sur le canapé et lisait un livre sur la littérature européenne du XIXème siècle.
« -Je t'emprunte ce livre, déclara-t-il sans s'arrêter de lire.
-Oui, vas-y. »
Akashi s'interrompit dans sa lecture mais ne releva toutefois pas la tête. Il vit du coin de l'œil Furihata passer devant lui et, après seulement, il fit glisser son regard vers lui. Il était en train de sortir une casserole et d'autres ustensiles de cuisine. Soudain, il se retourna et Akashi s'empressa de retourner à son livre. Kouki resta silencieux un instant. Il aurait juré avoir vu Akashi le regarder. Sûrement se trompait-il, il n'y avait aucune raison pour qu'il fasse une telle chose.
« -Je suis désolé, mais je n'ai que des pâtes et du riz à te proposer… Tu préfères lequel ? »
Akashi haussa les épaules en signe d'indifférence sans même lui adresser un regard.
« -Bon, ben, des pâtes alors ?
-Si tu veux. »
Furihata s'occupa de faire à manger plus ou moins adroitement. Il était déjà dix-neuf heures lorsqu'ils commencèrent à manger, assis face à la petit table ronde du salon/salle à manger. Akashi se contentait de manger tranquillement, les yeux baissés sur son assiette. Furihata, crispé sur sa chaise, passa son regard de son invité à son assiette. Akashi releva les yeux vers son hôte quelques secondes puis prit sa décision. Il posa ses baguettes, et ferma les yeux.
« -Tu sais, si tu ne m'aimes pas, tu n'es pas obligé de te forcer à être amical.
-Hein ? Mais… je ne me fore pas… ! Et je ne t'aime pas pas ! Enfin je… je t'apprécie plutôt bien… » s'emmêla Furihata.
Akashi rouvrit les yeux et les fixa dans ceux du châtain. Il n'y avait pas la moindre trace de mensonge dans son regard. Il était d'une sincérité désarmante. Un fin sourire étira ses lèvres sans qu'il ne puisse l'empêcher.
« -Merci. »
Surpris, Furihata admira Akashi. Il lui avait sourit... ! Un vrai sourire, gentil, qui venait du cœur ! Il était tellement beau… Il sentit ses joues chauffer. Il retourna à son plat et l'engloutit. Le jeune capitaine avait indéniablement la classe. Il sentait son cœur qui palpitait à sa simple pensée. Ca avait été le coup de foudre au premier regard. Il n'aurait pas cru cela possible, mais il était totalement sous le charme d'Akashi, alors qu'il ne le connaissait même pas. C'était ridicule. C'est pour cela qu'il ne voulait pas qu'Akashi vienne chez lui. C'était affreusement angoissant d'être à côté de lui sans pouvoir se déclarer et sans qu'Akashi ne le sache.
Constatant qu'ils avaient tous deux fini de manger, Furihata débarrassa son assiette, imité par Akashi. Une fois dans la cuisine, Akashi posa son assiette, puis regarda un couteau de cuisine posé non-loin et une idée lui traversa l'esprit. Une idée stupide et complètement folle. Il hésita quelques instants, vérifia que Furihata ne le regardait pas, puis attrapa le couteau et se coupa la paume de la main d'un geste sec.
« -Aïe… ! »
Sous la douleur, il grimaça et fit tomber le couteau imbibé de sang qui retomba sur le sol avec un tintement aigu. Attiré par tout ce bruit, Furihata se retourna. Il vit la main d'Akashi ensanglanté et son visage pâlit à vue d'œil.
« -A… Akashi-kun ! » s'écria-t-il en courant vers lui. « Ca va ? Comment tu t'es fait ça ? Viens, il faut nettoyer la plaie. Euh… Euh… qu'est-ce que je suis censé faire ? Et puis d'abord, comment as-tu fait pour te couper aussi profondément ? »
Pour voir la réaction du châtain, voir s'il s'inquiétait vraiment pour lui. Apparemment oui. Il en était flatté. Mais il ne penserait pas que cela ferait aussi mal !
« -Akashi-kun, tu vas bien ? Tu es très pâle… ! Tu devrais t'assoir. »
Furihata l'amena lentement jusqu'au salon et le fit s'assoir sur une chaise tandis qu'il allait chercher une serviette propre. Akashi voyait des points noirs danser devant ses yeux et sa tête avait commencé à tourner. La douleur était telle qu'il se sentait nauséeux. Il vit Furihata avancer vers lui et s'agenouiller devant lui avant de prendre délicatement sa main dans la sienne.
« -Désolé, ça risque de piquer. Tu devrais peut-être aller à l'hôpital.
-Pas la peine, ça va aller. »
Furihata posa la serviette sur la plaie d'Akashi qui grimaça de douleur.
« -Tu es sûr que ça va aller ? »
En effet, Furihata pouvait voir quelques larmes perler au coin de ses yeux mais se garda bien de le lui faire remarquer.
« -Oui, je suis sûr. Je vais bien. »
Furihata continua à le regarde encore quelques instants, suspicieux. Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Il attrapa une compresse, la posa sur la paume ensanglantée, et enroula un bandage tout autour de la main. Il essaya de faire de son mieux malgré son manque d'expérience. Concentré, il ne remarqua pas le regard soutenu d'Akashi à son égard.
Comme il le pensait, Furihata s'inquiétait pour lui. Ne se rendait-il pas compte qu'il donnait ainsi le bâton pour se faire battre ? Akashi était convaincu qu'il pouvait le manipuler comme il le voulait, sans trop d'efforts.
Furihata finit de le soigner et garda sa main dans les siennes. Ses mains étaient froides, et lui arrachèrent un frisson. Il le vit rougir en fronçant les sourcils, et accentuer sa pression sur sa main bandée.
« -Dis… Comment as-tu fait pour te blesser aussi profondément ? » demanda-t-il une fois de plus sans cesser de fixer leurs mains liées.
Akashi haussa imperceptiblement un sourcil et eut un léger sursaut de surprise.
« -Maladresse. Je ne faisais pas attention. » répondit-il sommairement.
Il vit Furihata arborer une expression attristé, puis fermer les yeux et lorsqu'il les rouvrit, il se força à sourire.
« -Ah bon. Fais attention, je ne voudrais pas que tu te blesses. »
Le regard habituellement morne d'Akashi s'éclaira une demie seconde pour deux raisons. Il se trompait depuis le début. Certes, il pouvait le manipuler, mais Furihata le remarquerait toujours. Il était gentil, et tenait à sa gentillesse, il savait que, parfois, il se faisait marcher sur les pieds, mais il le comprenait et l'acceptait. C'était surprenant. Ce jeune homme est surprenant. Par exemple en cet instant, il avait deviné qu'Akashi lui avait menti. Akashi n'était pas maladroit. Akashi faisait toujours attention. Pas moyen qu'il puisse se blesser de la sorte, c'était impossible. Et au lieu de lui demander de s'expliquer, Furihata lui avait demandé de ne pas se faire du mal. Akashi en était touché, au plus profond de lui. Comment une personne pouvait s'inquiéter autant pour une tiers personne, qu'il ne connait qu'à peine ? C'était insensé. Et pourtant, cela lui faisait plaisir, quelque part, et il ressentit le besoin de s'excuser. Il se reprit et chassa ces stupides pensées de sa tête.
« -Ma main.
-Je suis désolé, je ne voulais pas t'accaparer ta main ! » s'exclama Furihata en la lâchant précipitamment.
Il s'excusa une fois de plus, sous le regard ennuyé d'Akashi.
« -Arrête de t'excuser.
-Déso… ah… D'accord. »
Akashi se leva rapidement, mais tituba un instant et manqua de tomber, si bien que Furihata dû le rattraper. La proximité de leurs corps fit rougir le châtain.
« -Tu devrais vraiment te reposer…
-Tu n'es pas médecin. » fit remarquer Akashi, agacé.
Furihata lui aurait bien répondu que lui non-plus, s'il n'était pas aussi terrifié par le capitaine autoritaire de Rakuzan. Ce dernier se dégagea de ses bras et alla d'autorité dans leur chambre, comme s'il était chez lui. Furihata resta un instant immobile et silencieux. Il avait réussi à énerver Akashi, alors qu'il ne voulait que son bien. Il soupira et alla rejoindre son invité dans la chambre.
Ce dernier était assis sur son futon, un livre à la main, et semblait absorbé par sa lecture. Furihata s'assit dans son propre futon, fixa le sol, puis le mur en face de lui, et finit pas trouver le courage de regarder discrètement le roux. Alors qu'il dessinait les courbes de son visage si harmonieux de son regard, de légères rougeurs apparurent sur ses joues. Il esquissa un sourire apaisé.
« -Qu'y a-t-il ? demanda soudainement Akashi sans lever les yeux de son livre.
-R-Rien, pourquoi ? demanda Furihata en détournant le visage.
-Parce que tu me fixes depuis déjà un bon moment.
-… Comment pourrais-tu le savoir alors que tu lis ? murmura-t-il, n'osant pas vraiment lui répondre ouvertement de manière si effrontée.
-Je peux faire les deux en même temps.
-En fait, je me disais… que j'aime bien te regarder. C'est reposant. »
Akashi détourna ses yeux de son livre et le posa sur son hôte. Après quelques secondes, il posa le livre et se tourna complètement vers lui.
« -Qu'est-ce qui te plait chez moi ? demanda-t-il, curieux et taquin.
-J-J'aime bien tes yeux. Ils sont beaux. »
Furihata n'en revenait pas lui-même de dire des choses si gênantes, mais il osait encore moins défier Akashi. Il ne pouvait s'empêcher de fixer le sol.
« -Vraiment ? » demanda Akashi d'un ton neutre.
Sans prévenir, il se mit à quatre-patte vers lui et son visage beaucoup trop proche fit sursauter Furihata qui tenta de reculer. Le châtain essaya d'effacer de son cerveau l'image d'un Akashi imaginaire à quatre-pattes devant lui, le regardant d'un air innocent et interrogateur, et surtout, avec de mignonnes petites oreilles de chat au sommet du crâne. Il serait tellement mignon comme ça… !
« -Alors pourquoi tu ne les regarde jamais ?
-Eh ?
-Je ne vais pas te manger, tu sais. »
Prenant son courage à deux mains, il releva lentement les yeux, regarda brièvement le visage d'Akashi avant de détourner le regard, et plongea finalement ses yeux dans ceux vairons de son interlocuteur, timidement. Ils étaient tellement… magnifiques ! Malgré son caractère peureux, il ne pouvait détourner ses yeux. Il était aspiré par ce rouge sanguin, et ce jaune chaleureux. Mais ces couleurs ne seraient rien sans l'intensité du regard. Comme s'il pouvait voir au plus profond de lui sans faire le moindre effort. Ses yeux reflétaient sa perspicacité et toute son intelligence. Ils vous transperçaient.
Les yeux de Furihata quant à eux étaient admiratifs, d'une pureté incroyable. Une fois de plus, Akashi révisa son jugement à son propos. Il avait bon caractère et était plutôt agréable à regarder. Il était un plutôt bon parti. Il lui fit un sourire moqueur, se rassit à son futon et s'allongea.
« -Je suis fatigué. »
Furihata acquiesça et alla éteindre la lumière avant de retourner à son futon. Il peinait à trouver le sommeil, se répétant sans cesse quelle chance il avait de pouvoir admirer Akashi, d'avoir été aussi près de lui. C'était une chance qui n'arrivait sûrement qu'une fois dans une vie. C'est le sourire aux lèvres qu'il s'endormit.
To be continued...
Alors, qu'Est-ce que vous en pensez? Sachez en tout cas que je posterai 1 chapitre par semaine (et la fanfic étant terminée, c'est certain, vous inquiétez pas :D ), à priori tous les vendredi. Donc cette semaine, exceptionnellement, vous aurez un chapitre aujourd'hui ET un chapitre vendredi! Haha, je suis généreuse... Donc à vendredi :D
