Chapitre 1
Le soleil est en train de se lever, j'en voit la lumière qui philtre de la seule fenêtre de la chambre. Elle se trouve au-dessus de nos têtes, entre les lits.
Cela signifie que la Directrice viendra bientôt frapper pour nous réveiller et nous avertir de nous lever. Elle est toujours à l'heure. Je voudrais rester plus longtemps au lit ce matin, le froid du mois de Novembre penètre à travers ma couverture marronne, j'en ais les pieds glacés. Ce sera pire une fois sortie du lit. Le parquet sera frais sur mes pieds nus.
Je tourne la tête du côté gauche vers le mur collé à mon lit pour ne plus voir la lumière. Le froissement du tissu lorsque je bouge semble être un coup de tonnerre dans le silence du matin. Le drap sous la couverture, avec mon mouvement, c'est plissé devant moi, se détachant du bord du matelas. Il laisse une partie de mon dos toucher directement le matériau rêche qui se trouve au-dessus. Ce n'est pas très agréable mais pour replacer le drap je devrais sortir mon bras du lit. Et il fait froid, alors pour ne pas y penser je presse ma joue dans mon oreille emplie de mousse molle et je ferme les yeux. Espèrant que l'heure ne vienne jamais, trop heureux dans la chaleur que j'ai donné au draps durant la nuit.
Je ne peux pas me rendormir alors j'écoute. Le silence est de nouveau brisé, cette fois par mon compagnon de chambre Luck, je ne suis pas le seul éveillé par le soleil et le froid.
J'entends le bruit du tissu qui se déplace et un gémissement de déception parvenir de lui. Il doit avoir remarqué le temps. Ou alors c'est simplement qu'il ne veut pas se lever lorsque la Directrice frappera, il ne doit pas aimer le matin.
Mais il se fera gronder et devra débarrasser les tables aujourd'hui. Encore.
Toujours les yeux fermés je pense l'entendre se rendormir.
J'avais raison il va manquer l'heure du petit déjeuner et peut être aussi celle du début des classes.
Notre Maître n'aime pas les retardataires, il va encore être retenue après les classes de la journée.
Je pourrais faire comme les autres. Je pourrais aller lui secouer l'épaule ou juste l'appeler pour qu'il soit à l'heure mais je ne le ferais pas. Après tout, il faut être gentil avec ceux qui sont gentil avec toi, lui ce n'est pas le cas. Il est désagréable tout le temps, il est arrivé il y a deux ans, depuis le début il est dans ma chambre. Je pensais que l'on pourrait bien s'amuser et s'entendre, peut être devenir ami mais il se moque souvent de moi.
J'aime les fleurs, c'est beau, ça sent bon et ça peut se protéger parce qu'on se fait mal en les cueillant ou on tombe malade. J'ai l'habitude depuis longtemps de prendre les plus jolies et de les faire sécher en les pressant dans un vieux dictionnaire, c'est une de nos deux surveillantes qui me l'a appris. Puis je les colle dans un carnet pour m'en souvenir et les reconnaitre, je fais une collection.
Et quand il m'a vu faire il a trouvé ça drôle.
Il a ri et en a parlé aux autres garçons pour qu'eux aussi se moques. Il venait toujours me dire quand j'avais de nouvelles fleurs que c'était un truc de fille, et que je devrais déménager chez elles si je veux en devenir une.
Il y a un an je trouvais ça plus drôle du tout ce qu'il me disait alors j'ai pris les fleurs qui se protègent avec des épines comme des roses ou des chardons, qui viennent de l'arrière cours de l'orphelinat. Je les ai ensuite glissés entre le matelas et le drap.
Quand il s'est couché, il ne les a pas vus sous le drap et a été piqué partout sur les cuisses. Il a couru a la Directrice avec des larmes aux yeux a crier à propos de choses dans son lit. Elle a compris rapidement que c'était moi qui avais mis les fleurs.
Elle a demandé pourquoi j'avais fait ça car c'est 'méchant' selon elle. Je lui ai répondu :
« Madame je suis tellement désole, je ne savais pas qu'il aurait mal, je voulais juste donne une bonne odeur dans son lit et il dormira bien comme ça. Et le matin il sera réveillé et a l'heure. »
Mes yeux couleur or sombre qui s'écarquilles de remords pour mon erreur, les lèvres mordillés d'incertitude et un air d'innocence totale, ont persuadé la femme que je n'étais qu'un bon garçon.
Comme punition pour avoir mis quelque chose dans son lit, je n'ai eu qu'à débarrasser les tables pendant une semaine. Depuis, il dit beaucoup moins de choses sur ma passion.
Je reviens au présent en entendent resonner dans le couloir des bruits de pas suivit de coup sourd sur du bois. La Directrice doit commencer à frapper aux portes pour réveiller tout le monde. Il est temps de se lever pour de bon.
Mes yeux s'ouvres sur la vision du mur blanc traversé horizontalement par une bande bleu clair.
Au même moment, les pas s'arrêtent devant notre porte. Je peux entendre clairement les trois coups secs sur le vieux bois fait par les phalanges de sa main.
L'espace d'un instant le temps s'arrête, mon souffle se coupe. Puis tout reprend la paix du matin qui régnait dans la pièce a disparu en même temps que bruit.
Le temps est compté pour le levé, nous avons trente minutes pour nous lever, nous débarbouiller et descendre manger. Pas une minute ne doit être perdu car les places dans la salle de bain sont précieuses et peut nombreuses, mieux vaut être dans les premiers.
Je soupire profondément, ne voulant tout de même pas commencer la journée maintenant. Je me bascule de nouveau sur le dos comme lors de mon éveille il y a une éternité déjà. Les bras écartés, ma mains gauches pend au bord du lit et frôle le sol, la droite est contre le mur qui semble légèrement humide. Je fixe le plafond sans le voir puis avec le peut de volonté que j'ai à cette heure me redresse, assis sur le lit. Les ressorts grincent avec le mouvement, les draps tombes sur mes hanches. Une mèche de cheveux violet sombre tombe devant mes yeux et touche mon nez, ils doivent être emmêlés ce matin, je me suis endormis les cheveux humides hier.
Ma main se lève pour passer mes doigts dans les mèches et les tirer vers l'arrière de mon crâne. Ils s'accrochent et tirent sur des nœuds.
J'attrape le drap blanc et a couverture marronne, les poussent au font du lit, libérant mes jambes. Je les passe le long du bord du matelas pour avoir les plantes de pieds face au sol. Et doucement me laisse glisser vers le parquet, a peine ma peau le touche que des frissons provoqués par le froid me traverse.
Mon regard se porte sur le lit maintenant face à moi ou Luke continu de dormir comme un bienheureux, il a poussé durant la nuit sa propre couverture du côté du mur et ses draps sont enroulé autour de ses jambes à causes de ses mouvements nocturnes. Il ne reste visible pour moi qu'une poigné de mèches châtain clair sur son oreille et une main pale dans la faible lumière qui tient le tissu qui le recouvre par-dessus sa tête pour bloquer les rayons.
Mon esprit moins embrumé par le sommeil m'avertit que je dois me dépêcher. Alors de manière efficace qui traduisent l'habitude je refais mon lit. L'oreiller posé au milieu du lit. Le drap et la couverture replié sur le matelas dont le haut vient se loger sous le repli cacher par l'oreille. C'est un lit fait au carré, c'est demander par la directrice, et nos chambres doivent être rangé aussi si non elle sort tout sur le sol.
Luck, lui, fait très mal son lit, il a souvent les draps froissés et l'oreiller a toujours la trace de sa tête en forme de creux.
Une fois terminé, je vais rapidement au coffre qui se trouve au bout du lit, il contient toutes les affaires a moi. Il n'est pas rempli complètement mais j'y tient, il y a un carnet avec mes fleures, le dictionnaire pour les presser, des vêtements et des draps de rechange et une trousse de toilette. Je sors mes habits pour aujourd'hui et les posent sur le lit, j'ôte mes pyjamas bleus et les posent sous l'oreiller. Les chaussettes à peine en mains, je me dépêche de les enfiler, j'ai toujours froid aux pieds. C'est tout de suite mieux elles sont en laines ça tient chaud même si sa gratte.
Je vais pour passe mes jambes dans mon sous-vêtement noir quand je remarque que certaines coutures commencent à s'effilocher. Il faut que j'avertisse une surveillante pour en avoir bientôt de nouveaux. Les pantalons sont souvent en jeans car c'est plus résistant, on peut les porter longtemps, et parfois on peut les donner aux plus jeunes lorsqu'ils sont trop petits. Mes t-shirts sont un peu vieux mais il n'y a que moi qui les aient portés. Je ne grandis pas beaucoup pour un garçon alors ils sont délavés avec le temps.
Celui d'aujourd'hui est bleu foncé et puisqu'il fait froid je sors aussi un pull épais gris. Mes chaussures en toile rapidement misent à mes pieds, je me redresse de mon lit et lance un dernier coup d'œil a la pièce. Je vois que le givre qui recouvrais les carreaux de la fenêtre commence à disparaître avec l'action du soleil.
Peut-être qu'il ne fera pas si mauvais cet après-midi finalement, j'aurais peut-être l'occasion de sortir dans la cour et de voir des écureuils.
David va encore etre désœuvré alors que moi j'aime passe du temps dans le jardin, lui préfère participer aux activités proposées par les surveillantes.
En plus les animaux semblent m'aimer.
Pas le temps de penser à ça, je pose la main sur la poignée de la porte, puis me retourne tout aussi vite et attrape ma trousse de toilette. Une fois la porte ouverte le chaos m'accueille dans le couloir, tous se précipitent pour etre a l'heure du petit déjeuné.
Il y a huit chambres en tout dont on voit toutes les portes, trois sont pour la Directrice et les deux surveillantes et deux pour les garçons, les filles sont plus nombreuses il y en a trois. La chambre que j'occupe est au milieu du couloir, au niveau de ma fenêtre il y a vu sur l'arrière-cours alors que la Directrice qui se trouve devant, voit le portail d'entrer.
En quelque pas je suis dans la salle de bain, c'est la première à droite depuis ma porte. Il y a trois cabines de douche le long du mur gauche et le mur droit a une rangé de lavabos surmontés de miroirs.
J'ouvre le robinet et m'asperge grossièrement le visage, les rivières de liquide coule le long de mes joues comme des larmes et goutent sur la céramique en dessous, j'agite la tête pour faire partir le peut qu'il reste puis ouvert ma trousse de toilette. J'agrippe ma brosse et la passe dans mes mèches rebelles, ça tire et c'est douloureux mais il n'y a plus de nœuds. Dans le miroir je me vois éclairé par l'ampoule qui me surplombe.
Mes cheveux violet aubergine qui malgré leurs longueurs d'épaule refuse de tenir en place et ressemblent a une crinière de lion, en suite viennent mes yeux orange sombres presque ambre, mêlé à une peau pale, le contraste est remarquable. Sous mes yeux il y a de petites taches de rousseurs qui rendent mon petit nez encore plus délicat, on m'appelle un bel enfant.
Je replace ma brosse et prend à la place le dentifrice et la brosse à dents. Le tube est tout tordus des utilisations journalières. La pate verte à la menthe s'accroche aux poiles de la brosse, le goût piquant me fait grimacer un instant et agresse mes papilles gustatives. Le mouvement régulier de la brosse produit un bruit qui raisonne dans ma bouche. La mousse commence a couler sur ma lèvre et mon menton alors je me penche et crache le reste dans le lavabo et me rince la bouche avec de l'eau. Je vérifie que tout est partit dans le drain et m'essuis la bouche avec le bas de mon t-shirt.
Je ne suis plus le seul dans la pièce, elle commence a se remplir et maintenant certains font la queue pour accéder aux miroirs.
Ils font beaucoup de bruits, et il y en a une qui s'impatiente.
« Sakura, laisse-moi la place, tu as terminé, tu prends trop de temps s'exclama Lucy qui semble avoir fini d'attendre, elle doit être en retard se matin Je voudrais me maquiller, allé ! »
La petite fille aux cheveux rouge était trop gentille, elle lui fait place alors qu'elle n'avait pas fini de se peigner. Alors qu'elle passe a côté de moi je voie qu'elle est toujours plus grande que moi même avec ma poussée de croissance récente. Je sais qu'elle a deux ans de plus que moi mais j'avais beaucoup grandi.
Les filles commencent a se presser toutes autour des miroirs alors mes pas me guides automatiquement de nouveau vers ma chambre où je dépose ma trousse de toilette. Il y a toujours le corps immobile de Luck sur son lit.
Je ressors, marche rapidement dans les escaliers pour avoir ma place dans la salle à manger. Les marches grincent sous mes chaussures, comme quand il y a du vent et là on a vraiment l'impression que la bâtisse est vivante. Au rez-de-chaussée le sol est recouvert de carrelage, mes semelles de chaussure en caoutchouc font des bruits agaçants aigus pendant que je marche.
Je vois en entrant dans la salle que David ma devancé, il est déjà à notre table devant la fenêtre qui donne sur la cour au fond. Ces cheveux noirs gélifier sont légèrement brillants à l'éclairage.
Du côté droit de la pièce contre le mur de la porte il y a un grand plan de travail avec le les couverts et la nourriture pour manger je saisis donc un bol de lait chaud et une tartine grillée. Je vais rejoindre mon ami et m'assois devant lui.
A peine redressé sur ma chaise il commence déjà à parler de toutes les rumeurs et nouvelles qu'il a à partager. Il aime beaucoup parler.
« La Directrice va peut-être nous emmener bientôt en sortit, j'ai entendu les surveillantes parler d'une surprise ! » babillait-il, ses grands yeux marron brillant d'excitations et son sourire laissant voir les trous de sa dentition.
« Peut-être qu'il y aura un jardin … » me questionnais-je.
« C'est pas important, ce qui l'est, c'est qu'on a une surprise ! Je me demande ce que c'est. » David est en forme se matin, la nouvelle doit vraiment le réjouir.
« S'il y a un jardin, je pourrais avoir des plantes différentes, j'ai toujours les même en restant ici. »
C'était d'ailleurs quelque chose d'agaçant, je commence à me demande si je ne vais pas trouver une autre passion. Je vis que ma réponse semblait dégonfler la joie de David un peut, il est soudain moins impatient. C'est vrai que quand cela concerne les fleurs je peux y passer des heures, plutôt que d'essayer de jouer avec les autres et d'échouer. Et puisque nous somme ami il reste avec moi, on ne fait pas toujours ce que je veux non plus d'autre fois se sera lui qui propose l'activité, souvent avec les surveillantes. Je pense parfois qu'il est ami avec moi uniquement parce que je l'écoute quand il parle.
J'entends soudain un bruit sur notre table, une éclaboussure. Il semble que ma tartine à force de tremper dans le lait se soit cassée et soit tombée dans le bol. Ça en a mis partout sur la table.
« T'en a mis partout Kin » se moque mon compagnon « ce n'est pas surprennent tu es peut-être mignon mais tu as deux mains gauches ! »
Il aime beaucoup se moquer de ma maladresse, comme quoi l'apparence ne fait pas tout d'après lui. Un jour je serais gracieux juste pour lui montrer que je peux être les deux.
Pour le moment c'est pas encore ça …
Je me lève pour retourner au mur de l'autre côté de la salle pour trouver une serviette et essuyer le lait écoulé.
En passant je vois la surveillante, Mme Grace, qui me regarde avec un petit sourire, elle sait que je suis souvent distrait surtout le matin.
Mon visage se tourne vers le sol, je trouve le carrelage soudain fascinant, je sens que la gêne monte en moi, je me suis encore fait remarquer. Les autres me regardes avec ma serviette a la main et je sais qu'eux aussi le savent, je vais encore en entendre parler dans la journée.
Mon visage commence à chauffer peu à peu alors que mes pas me font passer devant leurs tables. Les grandes se moques gentiment, la main devant la bouche pour cacher leurs rirent et les mèches de cheveux tombent devant leurs yeux comme une grille ou un masque.
De retour à ma table je soulève mon bol et essuis la table. Je pense quand même à garder la serviette proche de moi, je ne veux pas repasser devant tout le monde si je recommence. Et là, il me reste la difficile tâche de récupérer les morceaux tomber dans mon bol avec ma cuillère. Ça m'agace, je n'arrive pas à tout attraper, certains sont déjà coulé au fond. Alors j'abandonne ma plongée a la cherche de la tartine perdue. J'attrape le bol et le porte à mes lèvres et commence à le boire. Je fais soudain une grimace, j'ai senti sur mes lèvres dans le lait des partis de tartine mouillé. J'ai plus envie de le boire finalement. De toute façon c'est bientôt l'heures pour le début des classes.
David lui mange beaucoup plus que moi, il lui reste encore deux tartines à finir. Me voyant stopper tout mouvement et le fixer, il termine sa boucher en avalant bruyamment.
« He, tu m'attends, tu pars pas tout de suite, hein ? » dit-il semblant avoir une appréhension à rester seule dans la grande salle bondé.
Il n'avait même pas besoin de demander pourtant, je ne suis ami avec personne d'autre.
Je hoche alors la tête avec un petit sourire qu'il me retourne en bien plus lumineux, il en est vraiment content, j'en voit la dent manquante.
Alors que nous parlions le bruit à la porte nous interpellent, la surveillante Mme Aberon entre avec un claquettement de talon sur le sol froid, elle tient par le t-shirt mon colocataire, réfractaire apparemment, par le regard mécontent sur son visage. Il n'est pas encore éveillé et ses cheveux sont emmêlés, j'y trouve un plaisir étrange à le voir se faire gronder, avec toutes les fois où il est désagréable dans la chambre.
Mme Aberon semble agacée, les premières fois elle criais fort mais elle doit être habituée maintenant. Elle lui pointe le plant de travaille avec les restes et une table proche de la porte.
L'inquiétude me saisis, plusieurs fois déjà il entre en retard et elle m'a déjà demandé de faire attention, je ne regrette pas de le laisser, mais je ne veux pas être gronder quand même.
« Ha, regarde le prodige apparais enfin ! » s'exclame soudain David le regardant avec mepris, je pensais que seul moi ne l'aimais pas. Je me demande ce qu'il a pu faire pour lui déplaire, il est gentil avec tout le monde normalement.
« Tu es sûr que tu ne veux pas changer de chambre pour aller avec moi, je suis persuadé que Jean serait d'accord et tu pourrais être avec moi comme ça, et ne plus le supporter tout le temps » me dit-il avec légèreté en reprennent son petit déjeuné, mais il est insistant ces temps-ci, ce n'est pas la première fois qu'il me le demande.
Voyant les miettes qui tombes sur la table, je prends la serviette abandonne plus tôt à côté de moi et me penche pour essuyer la place de David. Me permettant de réfléchir à une réponse qui stopperais ses demandes incessantes.
« J'ai déjà demandé aux surveillantes, elles me répondent toujours que je ne peux pas changer de chambre, dit-je clairement, pour ne pas laisser de place au doute.
« Mais pourquoi, tu serais mieux dans ma chambre que dans lasienne! » il dit avec colère et un peut d'agressivité envers Luck, pas que je lui reproche, je sais qu'il est agaçant parfois.
« C'est peut-être pour que nous soyons plus calmes, en étant avec quelqu'un qu'on aime pas trop alors on ne fera pas de bêtise » j'explique simplement, voulant que cette conversation à sens unique se termine. Il est toujours plus agressif lorsque Luck est mentionné.
Devant la logique de mon raisonnement, il se rembrunie et mange rapidement ce qu'il lui reste. Je lui passe à travers la table la serviette et le regarde l'utiliser et la ranger sur le contoire proche de la porte.
Lorsqu'il rejoint la table nous sommes tous surpris par un fort claquement de main, Mme Aberon se tient au milieu de la pièce pour que tous puissent la voir et attirer notre attention. Le dos droit les mains encore en contactes elle tourne sur elle-même pour pouvoir croiser les yeux de tous les enfants.
« Dépêche-vous de ranger vos tables, ou de manger pour d'éventuels retardataires, glissa t'elle en lançant un regard perçant à Luck, Il va être huit heures, l'école va bientôt débuter »
Sa voix claque dans la salle devenue silencieuse depuis son intervention. Elle exsude d'autorité et de rigueur sur son visage plissé par le temps. Avec son signale, nous nous dirigeons tous vers le coins cuisine pour poser nos ouvert dans le grand évier. Les bruits de pas s'entendent, ils raisonnent dans la pièce plaine. En quelque enjambés le groupe traversent la porte battante qui mené à la cuisine du côté droit de la salle quand on y entre. Je fais la queue derrière David et un par un comme, tous les matins, nous posons tout dans l'évier qui est en face à gauche puis on fait le tour de la table centrale pour ressortir par la même porte en se pressant du côté droit pour que les autres qui entre aient la place de passer dans l'autre sens.
En passant je prends une bouffée d'air humide, avec des traces d'effluves d'aliment cuits la veilles, c'était de la viande et des légumes grillés. L'odeur anciennes en est désagréables, tout se mélanges et forme une seule senteur qui rappelle avec l'humidité de la moisissure. Les feux de la cuisine étaient encore recouverts de traces de gras de cuisson et de bout de nourriture carbonisé.
La surveillante Mme Grace n'a pas dû avoir le temps de tout nettoyer hier avec le bizarre que mettaient les jumelles. Il faut croire que les sœurs ne s'entendent pas si bien que ça, pourtant elles sont de la même famille. Elles se sont battues violement pour une robe, chacune disant, ou plutôt criant, que c'était la sienne.
De mon point de vu, je me serais plutôt battu pour la robe d'été violette tirant sur le lavande, elle était plus jolie. L'autre était quelconque. Avec cette rivalité elles ont beaucoup crié et en sont venu aux mains. On a mal dormi à cause d'elles, on a dû avoir un discours de la Directrice sur l'unité et l'amitié, étant assis par chambre aux tables de la salle à manger Luck a pendant tout le discours envoyer des couts de pieds dans ma chaise. Les vibrations répétitives mon mis très en colère, un jour je le frapperais.
Je traverse la salle dans le sens inverse en esquivant les tables qui la meuble et passe la porte et me dirige vers ma classe. A l'entrée de la salle à manger je voie un flou noir du côté gauche, ce n'est que la longue jupe noire de Mme Aberon. Elle veille à ce que personne n'évite la classe en surveillant le couloir, pas que nous soyons beaucoup. Il n'y a que deux classe, séparé par âge et je suis avec les plus jeunes. L'apparence de Mme Aberon correspond parfaitement à son caractère, elle est aussi austère que sa tenue, à croire que les enfants dont elle s'occupe l'on rendu autant aigris que grise.
J'esquisse un petit sourire a ma blague intérieure, et me poste à côté de David en attendant que la classe ouvre. Il semble très enthousiaste soudainement de commencé les cours, il se passe la main sur la tête pour vérifier que tous ses cheveux noirs sont à leurs places puis se tourne vers moi appuyer contre le mur.
« Je t'ai gardé une place pour que tu puisses attendre à côté de moi » me dit-il avec un grand sourire. Malgré mes passe-temps il aime rester avec moi c'est curieux.
J'allais le remercier mais le Maitre arrive et ouvre la porte avec un tintement de clef accompagné du grincement de la serrure qui se débloque. Nous le suivons comme des cannetons derrière leurs mères, pour aller dans la classe, mes quatre camarades de classe s'asseyent à leurs sièges attitrés dans l'arc de cercle qui fait face au bureau de Maitre.
Je me place sur le siège en bois à l'extrême droite du bureau à gauche de la pièce avec David du côté droit. Et sorts un cahier d'histoire du cassier sous le bureau et le pose sur le plateau du meuble. Son bois est usé par des années d'utilisations et mes prédécesseurs. Des marques faites aux ciseaux ou aux stylos font des aspérités colorées.
Le Maitre ferme la porte après avoir fait entrer tous ses élèves et se dirige à travers la classe et devant nos bureaux. Il s'appuie sur sa chaise et nous regarde.
« Bienvenue, aujourd'hui qui veut écrire la date au tableau, ensuite nous pourront commencer » nous dit-il avec enthousiasme, il est très dynamique et il aime beaucoup son travail.
Il nous fait écrire la date tous les jours pour nous faire pratiquer les mois et les jours de la semaine. Il arrive plus souvent que ce soit Luck qui y aille, car en général il arrive en retard alors pour la punition, il est désigné volontaire pour écrit la date au tableau devant tout le monde, puis à la fin de la journée il astique aussi la classe, elle est propre depuis plusieurs mois.
David à côté de moi attire mon attention en passant sa main dans mes cheveux, et les ébouriffés. Je baisse la tête et la tourne loin de sa main pour l'arrêter tout en poussant une exclamation mécontente. Je lui jette un regard noir, il sait que je déteste que l'on touche mes cheveux, encore plus les emmêler. Je lève le bras droit et le frappe du plat de la main sur l'avant-bras. Il semble plus amusé qu'autre chose. Ses yeux marrons sont encore rieurs de mon agacement.
Je me redresse aussi dignement que possible, puis remarque que la petite classe me regarde, même le Maitre avec son légers sourire et son regard indulgent.
« Puisque notre retardataire compulsif semble décidé pour une fois à nous rejoindre à l'heure, je suppose que quelqu'un pourra se porter volontaire, ou je désignerais »
Baissant les yeux sur mon bureau pour échapper aux regards des autres je lève ma main gauche pour remettre mes mèches en place.
Au moment où je le fais, j'entent les ricanements reconnaissables de Luck.
« Alors, Princesse a besoin d'une brosse pour se recoiffer ? » me dit-il avec son affreux sourire satisfait, comme si je lui prouvais qu'il avait raison. J'interrompe le mouvement de mes doigts et baisse ma main qui forme un poing et sert les lèvres de colère.
Sous une impulsion soudaine, pour le faire taire, ou montrer que je suis meilleur que lui, je lève la main bien haut. Le Maitre me remarque tout de suite et avec un grand sourire me laisse sa place au tableau, il a une lueur de surprise car c'est la première fois que je viens au tableau de moi-même. Je me lève lentement sans quitter des yeux Luck, qui est en face de moi dans l'arc de cercle. Puis je repense à la semaine, il ne faut pas que je me trompe, se serait la honte devant tout le monde surtout Lui. Je serais vraiment ridicule si alors que je demande à aller au tableau pour montrer que je suis meilleur que lui, je me retrouve avec une faute.
Nous sommes le Mardi, je m'en souviens, j'en suis sûr. Hier c'était Lundi parce que nous avions une banane au gouté. Maintenant plus sure de moi, je prends avec ma main dominante gauche une craie blanche. Elle m'irrite la peau, la poudre colle sur mes doigts. Je lève le bras aussi haut que je peux et commence à écrire, le bâton de craie frotte sur le tableau et la poussière blanche tombe des lettres. C'est difficile d'écrire correctement avec le bras si étiré, et le frottement fait un bruit de crissement lorsque je repose ma craie sur l'ardoise noire, c'est gênant. Plus j'écris, plus mes lettres montes vers le coin supérieur droit du tableau. Je sens aussi son regard qui me suis, je veux lui montrer que je suis mieux, mais je sens mon hésitation augmenter avec le temps que je passe sous leurs yeux.
Pour le nombre, je me souviens qu'hier on étaient le trois donc je peux pas me tromper, aujourd'hui nous sommes le quatrième de Novembre.
Une fois terminer je me recule et regarde le résultat. Mon écriture n'est pas très belle, avec les angles dans les lettres et les à-coup perçus dans les traits. En plus ma petite ne me permet pas d'atteindre le haut du tableau, alors pour moi « le plus haut possible » c'est plutôt à la moitié du tableau. Je me sens un peu déçu du rendu final, par rapport à l'effort que j'ai fourni, pour ma qualité de graphie.
Toujours face au tableau, je vois du coin de l'œil que Luck souris derrière sa main droite en me regardant. En le voyant le doute redouble d'intensité, j'ai peut-être mal noté quelque chose. Alors je relis ma date attentivement mais ne voit ce qui provoque sa réaction, je me rassure en me disant que peut être je n'ai rien fait et qu'il se moque juste de mon écriture. Mes inquiétudes ne sont toujours pas apaisées, la tension rend mes mains moites, la poudre s'accroche davantage avec l'humidité de ma peau.
Je regarde le Maitre pour qu'il me rassure et me dise que j'ai bien fait, mais en voyant son aire déçus je m'aperçois que Luck avait raison. Et ça me fait mal de l'admettre. La gêne colore mes joues d'une teinte rose légère et mon regard se porte sur le sol.
« Je suis désolé, mais je crois que tu as fait une erreur Kin. Peux-tu la voir ? » me dit-il d'une voix rassurante. « Qui peut expliquer la faute de votre camarade se matin ? » questionne-t-il d'un ton plus fort pour s'adresser aux autres.
Je sens son regard sur mes joues et je sais qu'elles trahissent mon incapacité à répondre. Luck, qui a vu mon erreur, sais répondre à ma place, il lève la main. Lui a la réponse et pas moi, pourtant c'est moi qui fait mes devoir tous les soirs, pas lui. Sa me met en colère contre moi, contre lui, je suis jaloux et je lui en veux pour être meilleur malgré moi.
La colère et la gêne fait battre mon cœur plus rapidement, je l'entends qui sonne dans mes oreilles, et le sang se précipite dans mes veines, me donnant chaud.
« Maitre, il ne connaît pas ses règles de grammaire, parce qu'il a mis un ''n'' au lieu du ''m'' dans Novembre » dit-il en me pointent du doigt.
Et là je la vois, l'horrible faute, l'immonde erreur de ce mot où la lettre avec mon écriture hésitante n'a que deux ponts, formant un ''n''. Même avec ma stupéfaction face à elle, j'en veut à Luck pour me pointer du doigt de cette façon, de m'humilier devant tout le monde. Je veux qu'il soit, lui aussi pointé du doigt et qu'il ressente cette gêne.
« Ne te moque pas, la seule raison pour laquelle tu l'as vu c'est parce que tu es tout le temps en retard le matin ! » ma colère se démarquant par mon ton sec. Elle transforme mon visage en masque crispé et plissé, mes point séré rendu blanc par la pression.
Je me détourne de lui et de manière précipitée, je m'avance à hauteur du tableau et avec mon doigt efface la lettre incriminée. La remplace par celle que j'aurais dû mettre depuis le début. Sur le tableau, reste, sous la nouvelle écriture une tache blanche circulaire qui prouve ma défaite.
La poudre de craie sur le bout de mon doigt m'irrite, je l'efface en le frottant sur mon pantalon en toile, une longue trace claire sur ma cuisse gauche tache la matière sombre.
« Je suis heureux que mes punitions soient utiles, je n'ai donc pas besoin de m'arrêter. D'ici la fin de l'année peut être aurais-je le plaisir de savoir que vous avez appris les horaires de vos classes. Mais je ne tolérerais pas ce genre de comportement, je ne vous félicite pas Kin, pour le peut que nous vous entendions je me trouve à écouter votre repartis irrespectueuse » Le Maitre fait mine de s'irriter à la fin de la phrase mais on voit bien qu'il est amusé par notre échange. Mon comportement a l'égard de Luck le fait sourire, je ne sais pas comment me sentir en voyant sa, cela me déstabilise.
« Mais Luck ton camarade a eu le courage de venir au tableau se matin, alors qu'il y ait une faute n'a pas d'importance. L'école a ce rôle de vous apprendre, vous êtes tous ici pour vous tromper et ainsi ne recommençaient plus à l'avenir. » Il a ce regard dans les yeux qui montre qu'il croit ce qu'il dit, il aime être ici.
« Allez donc vous assoir, nous allons continuer » Dit-il en ouvrant le bras vers mon bureau.
Je baisse la tête, toujours un peu rouge, mais plus de gène et moins de colère grâce au Maitre. Il est vraiment génial, mon erreur n'est pas si horrible vu comme ça. Je suis embarrassé maintenant de m'être fait prendre avec un comportement comme celui-ci hors du prive de ma chambre.
Je tire ma chaise avec un bruit de raclement sourd et m'assois. J'ai encore les mains qui me démangent même après les avoir essuyés, il faut que je pense à aller aux toilettes pour passer de l'eau dessus j'ai presque envies de les lécher, tout pour enlever cette poudre.
« Ne l'écoute pas Kin, tu es le meilleur pour moi, il est juste stupide. » me murmure David en se penchant sur le côté, il a les yeux qui lancent des éclairs en regardant Luck. Pendant qu'il le regarde toujours il passe son bras sur le dos de ma chaise avec un petit sourire.
« Je suis ton seul et meilleur ami, je serais toujours là pour toi » il me dit toujours tout bas.
Le Maitre attiré mon attention en se redressant devant le tableau, il se racle la gorge et annonce que comme tous les matins nous faisons le résumé de nos leçons de la semaine, il dit que ça aide à mémoriser dans la tête tout ce qu'on fait.
A l'annonce je presse mes lèvres d'inconfort, cette semaine il y a certaines choses que je n'ai pas compris et je veux pas que ça se sache, encore plus aujourd'hui avec tout a l'heure. Que penserais le Maitre de moi ? Ou Luck, il va encore avoir la grosse tête dans la chambre. Le maitre prend une craie de la gouttière du tableau et dessine un grand cercle. Justement ce que je ne voulais pas faire quelle chance. C'est la leçon sur les heures d'une horloge avec les aiguilles, je n'y arrive toujours pas. L'aiguille des minutes et des heures se mélanges tout le temps dans a tête. Tout le monde sort une feuille pour écrire la réponse le plus rapidement possible.
Cette fois il y a une grande aiguille blanche et une petite rouge. Les chiffre sont en blancs.
Je recherche dans mes souvenirs pour les heures, l'après-midi le trois ce doit être quatorze ou peut être treize. Et les minutes sur le sept c'est vingt-cinq. C'est bien la grande qui fait les heures, parce que je vois à côté de moi que David à commencer par écrire un sept et je suis presque sûr qu'il y a soixante minutes et pas douze.
Mon cerveau va fumer à la fin de la journée, je sens déjà un mal de tête arriver.
Finalement c'est l'heure de la recréation. Je ne tiens plus en place, être toute la journée assis sur une chaise ne me convient pas même seulement deux heures. Ça devient ennuyant, on ne fait que des cours et des exercices le matin.
David à essayer d'attirer mon attention en me parlant un peut mais le Maitre la vue et l'a réprimandé. Je commençais à me sentir enfermé avec toute ces choses à comprendre et à écrire.
Je ferme mon cahier d'Histoire et suis mon ami en dehors de la classe, dans la cour de devant pour jouer. Avec le temps qu'il fait on devra bientôt porter des gants, ou plutôt des chaussettes qui deviennent des gants parce que c'est moins cher à changer.
Les grandes sont déjà assises sur les marches du perron comme les autres jours, je voie devant sur la terre battue les autres garçons qui formes un groupe. Ils décident des équipes pour jouer aux couleurs, la surveillante choisis deux couleurs une pour chaque équipe et elle en cris une qui sera chassé à travers la cours. Ceux qui gagne sont ceux qui ont pu traverser le terrain jusqu'au bord des arbres de l'autre côté.
« Les gars, vous venez jouer avec nous pour qu'on ait trois personnes dans chaque équipe ? »
Luck nous a surpris en nous posant la question, je ne l'ais pas vu arriver en descendant les marches, il est juste apparu sur le côté. Encore plus surpris qu'ils pensent même à nous inclure avec les autres, nous ne sommes pas amis. C'est gentil de sa part. Sans me retourner pour consulter David pour qu'il n'est pas le temps de refuser, je fais un sourire et hoche la tête avec un bruit d'assentiment.
« Qui est avec qui ? » je demande avec enthousiasme, les équipe sont de trois alors j'espère être avec David pour ne pas être trop seul.
« Je suis avec Jean et toi, David va avec les autres, il faut au moins deux garçons pour compenser la princesse, non ! » me dit il taquin avec son sourire tordu qui ne soulève qu'un coté de la bouche.
« N'empêche que la princesse, tu lui à demander de jouer alors tu te tais ou elle s'en va » lui dit je en le fusillant du regard, j'avais tort il est pas sympa c'est juste un imbécile. Ce surnom va me coller à la peau je le sens, c'est … frustrant pour dire le moins.
« Pourquoi tu veux jouer avec eux, ils sont méchants ! Je veux pas jouer de toute façon ! » David nous rappelle sa présence soudainement, pendant un instant je l'ai oublié pris dans ma querelle, je me sens un peu coupable. Mais comme je mis attendais il ne veut pas. Pourtant ce n'est pas souvent qu'on me demande alors même s'il veut pas, je vais le faire.
« Aller, vient avec nous, je veux le faire. En plus les équipes vont être déséquilibre sans toi » je le pris en le regardant avec mes grands yeux humides, il va surement céder avec ça, il ne peut pas me résister.
Il a l'aire moyennement convaincus mais il souffle et va rejoindre les autres. Il savait qu'avec ce regard je ne laisserais rien passer. Mais pas avant d'avoir envoyé un regard coléreux vers Luck et moi. Il l'a vraiment mal pris que je veuille être avec d'autres que lui cette fois, mais je ne peux pas me sentir coupable pour ça, je suis souvent laissé à l'écart pour une fois je peux en profiter.
« He bien, le dragon à abandonner sa princesse finalement » me dit Luck narquois.
« Il t'aime juste pas, c'est pas nouveau, mais mon plus d'ailleurs » dit je en lui souriant.
Il grimaça à mon commentaire piquant.
« Ouch, la princesse a des ongles pointus » c'est Jean qui se rapproche pour commencer à jouer qui m'a répondu en entendent mon éclat. Il semble lui aussi ait adopté mon nouveau surnom tant aimé.
« Nous ont est le rouge, les autres sont jaune, Mme Grace fait l'arbitre et elle a demandé de nous mettre en ligne à gauche » nous dit-il en nous tirant vers l'autres groupe déjà prêt.
Il n'y a pas de filles en générale dans nos jeux, la plus grande n'aiment pas courir, et Sakura a toujours eu une faible constitution et comme souvent les jumelles sont punies.
On se rapprochent de la ligne trace avec des talons de chaussures sur le sol et on se positionne derrière à côté de l'autre équipe. David me regarde en plissant les yeux, il doit m'en vouloir pour l'obliger à venir. Mme Grace s'approche et se poste à côté de nous, elles nous préparent en claquant dans ses mains, nous sommes tous calmes, il n'y a plus un bruit.
« Rouge ! »
Soudain le cri nous réveille de notre immobilité et nous courront tous de toutes nos forces en face pendant que l'équipe jaune nous poursuis et essais de nous atteindre. Je voie du coin de l'œil que David se rapproche de moi, il doit vouloir m'attraper, les autres chassent Jean et Luck. Je tente de l'esquiver en passent à côté de Luck qui lui est concentré sur son poursuivant, le faisant ralentir sa course pour éviter la collision, et me dirige tout droit vers la seconde ligne de démarcation proche des arbres. Je tourne ma tête vers lui, il me regarde avec un regard sombre et accélère, me faisant faire de même, l'adrénaline dans mon corps me pousse de plus en plus loin.
Et je passe soudain la ligne d'arrivé.
« J'ai gagné ! » Je cris alors que je franchis finalement la ligne au sol. Puis je pousse un bruit de surprise alors que quelqu'un s'écrasa sur moi et me fit tomber à terre sous la personne qui m'est rentrée dedans. La poussière se lève avec l'impact et j'en respire un peut, une autre partit me piquer les yeux. Je tousse violement pour l'expirer du mieux que je peux. Puis j'essaye tan bien que mal de déloger l'enclume humaine de mon dos pour me relever.
J'entant un petit rire joyeux au-dessus de moi, et je reconnais instantanément la voix. Je me renfrogne immédiatement. Seul cet imbécile me tomberait dessus visiblement.
Je gigote encore mais impossible de bouger. Le comique de la situation m'atteint finalement et je souris, puis j'éclate soudain de rire en le rejoignant dans un fou rire commun bruyant.
