Pairing : Gojyo/Hakkai, Sanzo/Hakkai, Gokû/Hakkai (pauvre Hakkai…)

Rating : entre K+ et T

Disclaimer : gna gna gna, patati et patata…

Laisse-nous l'avoir !

Chapitre 1 : Déclaration de guerre.

Nous sommes tous d'accords sur ce point, Genjô Sanzo, Sha Gojyo et Son Gokû n'était quasiment jamais sur la même longueur d'onde, à tel point que c'en était désolant.

Mais il y avait deux choses sur lesquelles ils s'étaient entendus, ô miracle.

La première, c'était que Cho Hakkai était la créature la plus sexy de l'univers.

Avez-vous déjà vu quelque chose de plus radicalement sensuel qu'Hakkai en train de manger ? Sa façon de se lécher discrètement les lèvres après chaque bouchée, celle qu'il avait pour ramasser les gouttes de sauces qui arrivaient de couler le long de son menton, sa manie de porter une attention particulière aux rouleaux de printemps (Enregistrez-vous l'info comme les trois hommes le faisaient ? Si vous préférez, je peux vous dire des bananes) et de les manger avec des gestes équivoque, donnant des troubles cardiaques au moine, au kappa et au singe, ainsi qu'à toute la population mondiale (sauf peut-être les « grosses brutes qui n'ont aucun goût », dixit Gojyo…)

Et, oh ! Sa façon de retirer sa tunique, quand il dégrafait avec lenteur car plongé dans ses pensées ses quatre attaches, glissait sa main contre sa poitrine pour faire tomber le vêtement assortit à ses yeux et le ramassait, se penchant ainsi, laissant voir le bas de son dos car son tee-shirt glissait quelque peu.

Et quand il s'asseyait pour se reposer après une rude journée, il écartait les jambes afin de les détendre de la longueur passé à être assis, le tissu de son pantalon (« Plus que moulant, pas vrai, Sanzo ? Disait Gojyo

-Hn.

-Sanzo, tu baves. ») se tendait aux niveau de l'entrecuisse…

Et…Rhaaaaaa ! Bon, vous l'avez compris, le brun avait tendance, sans le vouloir, à rendre ses trois compagnons à l'état de yaoistes devant deux beaux bishôs en train de se faire des mamours, c'est-à-dire complètement gaga. Ou hystérique, ça dépendait de l'humeur.

La deuxième chose sur laquelle ils étaient d'accords c'était cet obstacle.

Il était très petit, à l'échelle physique, certes. Mais tellement grands sur les autres échelles !

Impossible d'atteindre Hakkai avec lui.

Hakuryu.

Le dragon avait parfaitement compris que les trois amis n'avaient pas des intentions très nettes envers son maître, et était prêt à défendre chèrement sa vertu, envers et contre tous (et spécialement un bonze aux yeux de drogué, un kappa plus pervers que le pire des kappas pervers et un singe bafreur et immonde à table.)

Il prenait même un malin plaisir, ce petit sadique, à leur rappeler à quel point ils ne pouvaient atteindre son cher maître.

Et, impuissant, Sanzo, Gojyo et Gokû regardaient chaque soir Hakkai se coucher, et Hakuryu s'installer paisiblement sur son ventre, juste après leur avoir lancé un regard moqueur.

Chaque matin, ils regardaient Hakkai partir en direction de la salle de bain, l'animal sur son épaule, qui tordait son long cou vers les trois autres pour les narguer de son regard grenat.

Et chaque journée, ils pouvaient s'imaginer le sourire invisible de cette sale bête lorsqu'elle était sous forme de voiture et que Hakkai avait les fesses posées dessus (Bon, eux aussi avaient les fesses posées dessus, mais cela passait à l'arrière-plan…)

Etc, etc…

Pauvre d'eux.

Ils s'étaient donc réunis, tous les trois et avaient officiellement déclarés que la guerre avait éclaté entre eux et le dragon de compagnie de leur ami.

Na. Ça lui ferait les pattes.

C'était au premier qui réussissait à choper Hakkai en contournant la bestiole.

Ils verraient après qui aurait le droit suprême de posséder entièrement le brun. Car,'faut pas pousser, ils n'avaient aucune, mais alors vraiment aucune raison de partager. Ah ça non.

L'ultimatum avait été dépassé, une guerre sanglante s'était déclarée.

Toutes les armes étaient possibles.

Pauvre Hakkai.

OOO

Il faisait nuit.

Nuit noire, nuit d'encre.

Ils venaient de se coucher, après l'éternel « Bonne nuit » de politesse (oui, vous savez, cette petite chose qu'apparemment, seul Hakkai connaît ici…)

Cette nuit-là, ils n'avaient eu qu'une chambre pour quatre, les chambres doubles ou simples étant toutes occupées.

Évidemment, en allant se coucher, les trois compère avait regardé leur ami se coucher et Hakuryu se rouler en boule sur le ventre de son maître, après leur avoir lancé un loooooong regard (« sale bête…

-Ne l'insulte pas, Gojyo, on aura plus de moyen de transport ! »)

Une fois tout le monde au lit, on entendit un faible remue-ménage du côté de la couche du brun et un léger chuchotement : « Hakuryu ! Je t'ai déjà dit que si tu veux te glisser dans mon tee-shirt pour dormir, il faut le faire doucement ! »

Les trois pauvres garçons ne purent que bouffer leurs oreillers en maudissant l'animal qui lui seul avait le gabarit pour entrer sous le vêtement du brun…

Ils auraient presque pu entendre le sifflement qui servait de ricanement à la bestiole.

Silence, enfin.

Hakuryu, le bout du museau tout juste pointé hors du tee-shirt et de la couette de son maître, surveillait ses trois adversaires.

Le moindre mouvement, le moindre soupir, la moindre imperceptible esquisse d'attaque faisait tressaillir le dragon jusqu'au bout de sa queue poilue.

Si jamais l'un de ces trois pervers passait à l'offensive, il serait là pour le défendre.

Il s'endormit.

Pas très efficace.

Mais, Dieu merci pour lui, aucun des trois hommes ne tenta quoique ce soit. Ils réfléchissaient (Si, si. Ils réfléchissaient !) à une stratégie assez efficace pour écarter l'animal et faire tomber l'ancien instituteur dans leur bras.

Mmmmmh.

Ils étaient bien partis pour passer une nuit blanche.

Ils s'endormirent aussi.

Piètre équipe.

À suivre…

Nh. Je crois que j'étais parti pour faire un OS mais comme je ne suis pas douée dans ce genre d'histoire, ça part en cacahouète et en plusieurs chapitres.

Une review /Mode chibies-eyes à la Hamtaro/