One Upon a Time ne m'appartient pas. La série appartient à la ABC.
Cet OS est du Lily Swan... Swan Lily... Je ne connais pas le nom définitif. Mais Loulouche a trouvé le nom Baby Dragon Swan et je trouve que c'est un nom parfait. x)
Bonne lecture !
Les murs froids de la cellule l'enveloppaient. Sa prison baignait dans l'obscurité et seul un fin filet de lumière s'infiltrait dans une brèche aussi étroite qu'une meurtrière. On voyait alors la poussière voleter à la lumière du soleil, indifférente aux ténèbres environnantes.
La prisonnière restait tapie dans l'ombre, guettant l'apparition de ses rares visiteurs. Les malheureux chargés de lui apporter sa nourriture approchaient avec de plus en plus de méfiance et se reculaient aussitôt avant de partir en courant. Pourtant, aujourd'hui, son visiteur était sans hâte. Il n'était qu'une vague silhouette qui ne cessait de se dessiner de plus en plus distinctement à la lumière. Sa peau matte tranchait avec l'étoffe plus claire de son vêtement. Une barbe courte et finement taillée couvrait son menton. Il s'avança encore et la prisonnière put distinguer son regard bleu et clair.
« Je suis navré d'avoir à te garder ainsi » dit-il avec sincérité.
Son corps était jeune mais sa voix laissait deviner une sagesse plus grande. Il la chercha derrière l'obscurité des barreaux. Soudain, une main d'une blancheur cadavérique s'agrippa à une des barres qui la séparait de la liberté. Elle approcha son visage dont les joues creusées et le regard d'une froideur haineuse lui conféraient un aspect inquiétant.
- « Je devrais sans doute vous remercier pour votre délicatesse..., fit Emma d'une voix basse.
- Nous devons te garder pour ton bien, répondit l'homme avec calme. Lorsque nous aurons la dague, nous pourrons mettre fin au Ténébreux.
- Dans ce cas je m'arrangerai pour vous devancer, répliqua Emma dont la voix grondait d'une fureur glaciale. Et je vous la planterai dans le cœur.
- Si tu savais comme je regrette d'avoir créé cette abomination... »
Emma éclata de rire, d'un rire rauque qui s'apparentait davantage à un ricanement monstrueux. Elle lui sourit, le prenant visiblement en pitié. Son expression était sans joie, tout au plus menaçante.
- « C'est vous l'abomination, mon cher Merlin.
- Je vais réparer mes erreurs, assura-t-il. J'espère que ton séjour sera agréable. »
Merlin se détourna et sortit, abandonnant Emma à sa prison souterraine. La Ténébreuse le suivit jusqu'à ce qu'il se dérobe à sa vue, souhaitant intensément lui arracher le cœur pour le réduire en poussière, désirant ardemment le faire agoniser pour lui faire payer chaque jour passé dans cette prison aux barreaux infranchissables.
Le cheval trépignait, impatient et néanmoins nerveux. Son cavalier caressa l'encolure de sa robe blanche pour l'apaiser. Il était le seul de ce groupe de cavaliers à chevaucher une monture à la robe immaculée. Son armure était d'un noir saisissant et rappelait sans mal la teinte de ses cheveux d'ébène. Il se tourna vers ses soldats.
« Prenez garde. Ils diffèrent de nous et leurs pouvoirs nous sont inconnus. Nous devons assurer la sécurité du royaume avant tout. Capturez-les mais ne les tuez pas. » somma-t-il d'une voix ferme.
Les soldats acquiescèrent et portèrent une main à une petite bourse de cuir rempli d'une substance poudreuse. Soudain, au milieu de la dense forêt, un trou se créa dans la paysage et fendit la réalité de leur monde. Cinq personnes le traversèrent. Les Charmings arrivèrent ensemble, suivit de près par Hook ainsi que de Regina et d'Henry.
Les soldats dispersèrent sur leurs têtes la poussière de leurs sacoches. Les visiteurs en provenance de Storybrooke brillèrent faiblement d'une lumière bleutée quelques secondes avant que l'effet ne s'estompe.
Ausitôt, Snow banda son arc. David dégaina son épée et Hook fit de même avec son sabre. Regina passa devant son fils et leva sa main droite, prête à enflammer leurs ennemis au moindre geste brusque. Les soldats dégainèrent à leur tour leurs armes blanches dans un sifflement. Le cavalier au cheval blanc leur fit un geste de la main et tous baissèrent la pointe de leurs épées.
« Je vous souhaite la bienvenue sur mes terres, dit-il avec une apparente sincérité. Vous pouvez baisser vos armes. »
L'invitation cachait habillement un ordre imminent. Snow abaissa son arc et rangea sa flèche dans le carquois qui pendait dans son dos. Charming daigna ranger son épée. Ce ne fut pas le cas de Hook qui pointa l'inconnu de la pointe de son sabre avec insolence.
- « Et qui nous dit que tu ne vas pas t'empresser de nous couper la tête, mate ?, lança-t-il.
- Je crains que nous ne vous trompiez de contrée, fit-il. Je ne vous ferais pas de mal, à moins que vous ne m'y contraignez.
- Qui êtes-vous ? » demanda Regina d'un ton formel.
Elle avait bien remarqué l'étrange bannière que portait l'un des soldats. Cependant, cet étrange blason qui présentait la tête d'un dragon rouge et blanc sur une étoffe noire ne lui était pas familière.
« Je suis le roi Arthur Pendragon. Maintenant si vous voulez bien me suivre. »
A quelques pas d'eux, dans l'ombre d'un arbre au large tronc, deux yeux marrons les toisaient.
« Quelle bande de cons... » marmonna la femme au regard noisette.
Les nouveaux arrivants durent emboiter le pas à la garde du roi Arthur. Si le souverain leur avait garanti sa bonté, il n'avait pas occulté qu'il les tuerait si la situation l'exigeait.
Lily passa une main dans ses cheveux afin de les replacer et d'être plus à son aise. C'était la première fois qu'elle était plongée dans cet univers fanstasque des contes et, bien qu'elle ait appris à les connaître à travers ses recherches, cela n'en restait pas moins impressionnant. Elle s'éclipsa silencieusement avant que le roi Arthur et ses hommes ne remarquent sa présence.
Arthur fit signe à ses hommes de disposer et ces derniers s'inclinèrent poliment avant de se retirer. La grande salle était aux couleurs de sa bannière. Arthur ôta la cape rouge de ses épaules et la laissa choir sur son trône.
- « Je sais ce que vous venez chercher, déclara Arthur.
- Comment le savez-vous ?, demanda Charming, méfiant.
- J'ai parmi mes hommes, un illustre savant qui avait prédit votre venue. Je n'ai fait que vous accueillir, suivant ses dires.
- Qui est cet homme ?, demanda Snow à son tour.
- Vous me pressez de questions alors que j'ignore tout de vous. »
Le souverain demanda à ce qu'on lui apporte à boire, à lui et à ses invités. Un serviteur revint dans la minute suivante, portant un plateau d'argent sur lequel étaient disposés caraffe et verres. Le plus grand et le plus oeuvré fut attribué au seigneur. Son verre fut le premier rempli d'un vin sombre. Un verre fut servi à chacun de ses invités. Henry s'apprêtait à y tremper ses lèvres quand Regina couvrit son verre de sa main pour l'en empêcher.
« Ne bois pas, lui ordonna-t-elle à voix basse. Nous ne savons rien de lui et de ses intentions. »
Henry hocha la tête et abaissa son verre. Arthur vida le contenu du sien, invitant les autres à faire de même. Tous en burent une petite gorgée par faire honneur au roi. Ils hoquetèrent l'âpreté et l'amertume du vin le rendaient non appréciable. Sa forte teneur en alcool enflammait la gorge. Seul Hook ne s'émouvait pas de la force du vin : il se désolait simplement que ce ne fut du rhum.
« Vous ne vous êtes pas présentés. » pointa Arthur.
Il vit vaquer son regard clair sur ces inconnus et ils se présentèrent alors. Arthur prêta grande attention à ces présentations, mémorisant l'identité mais aussi les spécificités de chacun. Il remarqua la main de Regina toujours posée sur Henry, l'autre refermée en un poing serré. Le roi la devina apte à user de la magie, du fait du positionnement de sa main... bien qu'il l'en sache déminue à cet instant. Le roi remarqua leurs armes : l'épée de Charming, le sabre de Hook et l'arc et les flèches de Snow.
- « Je sais ce que vous êtes venus chercher, reprit-t-il alors. Vous cherchez la Ténébreuse.
- C'est ma fille, lança Snow dans l'espoir de l'inciter à révéler l'endroit où Emma se trouvait. Où est-elle ?
- Où est-elle ? » appuya David d'un ton sec.
Le visage de David se fit plus dur mais Arthur ne s'en émut pas.
- « Merlin cherche à la délivrer du pouvoir du Ténébreux. Mais nulle trace de la dague et sans cela, il est impossible de l'en défaire.
- Merlin est ici ?, fit Snow.
- Où est Emma ? » exigea de savoir Hook.
Son bras s'aventura sur le pommeau de son sabre et le seigneur de ces terres l'en dissuada d'un regard.
- « La Ténébreuse est en lieu sûr. Il ne lui arrivera aucun mal, assura-t-il.
- Pouvons-vous voir Merlin ? Nous avons rencontré son apprenti et il est...
- Il s'est absenté, coupa Arthur avec sobriété. Il reviendra dans doute d'ici quelques jours. »
Regina scruta le visage du roi, cherchant un signe de sa sincérité, un indice éventuel de mensonge. Arthur sentit son regard appuyé et décida de croiser son regard. Il était assuré et nullement impressionné par ce examen minutieux de sa personne.
- « Auriez-vous la dague ?
- Pourquoi cette question ?, demanda à son tour Regina. Si Merlin n'est pas encore là, quelle utilité ?
- La dague permettrait de la contrôler et de la rendre moins... agressive.
- Comment ça agressive ?, chercha à savoir Henry.
- Elle a arraché le cœur de plusieurs de mes hommes dernièrement et sa barbarie me déplait au plus haut point. », répondit calmement Arthur en s'adressant à l'adolescent.
David resta sans voix et Snow, horrifiée, plaqua ses mains devant sa bouche. Hook cacha difficilement sa surprise face à cette annonce. Henry se rapprocha de sa mère dont le visage restait, en apparence, impassible.
- « Ce n'est pas vrai..., répliqua Henry, ne voulant pas y croire.
- Peut-être que voir les tombes rendraient mon propos plus crédible, déclara Arthur. Je ne peux malheureusement rien faire pour éradiquer l'existence de ce monstre.
- Emma n'est pas un monstre » gronda Hook.
Le pirate défia le roi de son crochet, menaçant de l'écorcher. Arthur sourit, saluant le sot courage de son invité.
- « Si Merlin ne l'avait pas enfermée, elle aurait mis mon royaume à feu et à sang. Je n'ai fait qu'anticiper l'hémorragie et défaire le mal avant qu'il ne déferle sur mes terres.
- Quelle vantardise..., commenta Regina dans un rire moqueur et sans joie.
- Je ne me vante que de ce que j'ai pu accomplir. Il n'y a aucun mal à se flatter de ses exploits et à se blâmer de ses maux. »
Arthur s'assit sur son trône et apposa ses mains sur les accoudoirs dont deux têtes de dragon sortaient du bois. Le roi en caressa le bois verni et ces sculptures de bois avaient des allures de trophées de chasse.
Arthur referma la porte derrière lui. La tourelle était haute et se détachait du corps du château pour tendre vers le ciel. La tour abritait les appartements de Merlin ainsi que son laboratoire et ses curiosités. Certains bocaux toussotaient des vapeurs tantôt colorées ou grisâtres. Certaines inventions ou souvenirs de ses voyages reposaient sur des étagères multiples qui s'affaissaient sous le poids de ses trouvailles.
« Encore à chercher comment transformer le plomb en or ? » plaisanta sobrement Arthur.
Un fin sourire étira ses lèvres et le souverain attendit que Merlin délaisse son occupation. L'homme posa le flacon sur la table et le liquide continua de tournoyer dans sa prison de cristal. Il passa une main sur sa barbe courte pour en éprouver la rugosité. Son regard bleu observait attentivement sa concoction s'épaissir, devenir d'un blanc laiteux avant de s'assombrir aussitôt et devenir noir comme du charbon. Merlin soupira et se tourna vers son roi.
- « Je ne m'attarde pas sur des recherches si futiles, répondit Merlin.
- La famille de la Ténébreuse est arrivée comme tu l'avais prédit.
- Tu as dû les accueillir comme il se devait.
- Exactement. Mais ils cherchent à délivrer la Ténébreuse.
- C'était prévisible » commenta Merlin.
Arthur s'avança et porta une main à sa ceinture, sur le pommeau de son épée. Ses doigts effleurèrent Excalibur dans l'expression d'une certaine nervosité.
- « Cela ne m'étonne guère mais je ne te cache pas qu'ils sont plus nombreux que je ne l'imaginais.
- Pourtant tu as neutralisé la seule sorcière de ce groupe.
- Le pirate ne semble pas plus aimable, lui fit remarquer Arthur. Je le crois nourrir quelconque tendresse envers cette Ténébreuse. Nul n'oserait défier un seigneur ainsi.
- Il peut être tout simplement insolent. », sourit Merlin.
Arthur sourit à son tour, amusé de sa répartie. Il pianota le pommeau de son épée et laissa son regard s'aventurer sur le bureau de Merlin où étaient disposés les derniers essais plus ou moins fructueux de l'enchanteur.
- « As-tu avancé ?, s'intéressa Arthur.
- J'ai préparé la potion. Hélas, elle périra avec les ténèbres. C'est mon seul regret.
- Mon remord est plus grand, assura le roi.
- Quel remord ? », demanda Merlin, surpris.
La lame siffla en sortant de son fourreau. Merlin était vif mais Arthur était un chevalier aguerri. D'un savant coup d'épée, il enfonça la lame dans le corps de Merlin. Excalibur transperça sa peau, trancha le cou et fit cingler le sang. La lame brillante perlait le rouge de l'âme.
« Je nourrissais une grande amitié à ton égard mais tu es trop aveugle pour déterminer la valeur de la dague. Elle surpasse Excalibur et en cela, elle est un cadeau plus précieux. Je suis désolé. » se justifia le roi.
Merlin hoqueta de son sang. Il tenta d'arrêter ces flots sirupeux et rouges mais le liquide filait entre ses doigts. La lumière s'éteignit dans son regard. La voix de Merlin mourut dans un râle douloureux. Il s'effondra et Arthur, qui tenait fermement son épée, laissa la lame s'incliner devant celui qui l'avait créée. Excalibur pleura silencieusement des larmes de sang.
« Je me dois d'acquérir plus de pouvoir pour protéger le royaume... Et ta sagesse est une hérésie qui me freine dans mes projets. », se désola Arthur.
Mais Merlin ne l'entendait plus. L'âme avait quitté le corps et le roi parlait au vestige d'un homme qui n'était déjà plus.
Lily ne savait si elle devait se féliciter ou se maudire d'avoir voulu faire cavalier seule. Le sol était boueux. Il n'y avait ni chemin, ni voiture à la ronde. Elle se prenait cette réalité moyenâgeuse en pleine face. Elle rabattit la capuche de son parka sur sa tête tandis que quelques gouttes de pluie tombaient ici et là. Le ciel était grisâtre et peu enclin au soleil.
Elle arriva aux abords d'un village. La vue était soudain dégagée des arbres. Lily chercha un endroit où s'abriter : une auberge, une taverne... quelque chose. Elle poussa la porte du pied. Elle ôta sa capuche et quelques ivrognes lui lancèrent un regard intrigué : elle portait toujours les vêtements de son monde. Les regards se firent ensuite plus doucereux, réalisant son apparence plaisante. Par ailleurs, elle inspirait une certaine réserve du fait de son accoutrement peu commun.
Elle s'installa à au comptoir et le tavernier lui demanda ce qu'elle désirait. Elle fourra ses mains dans ses poches et en sortit quelques pièces de monnaie qu'elle étala sur le bois. Le tavernier se pencha, essuyant toujours un verre avec son torchon. Il fronça les sourcils : les faces de ces pièces ne lui était pas familière et cette monnaie était étrangement petite. Il hésita puis accepta cette monnaie aux motifs étranges.
« Voilà, ma dame. » fit le tavernier en faisant glisser un verre à son intention.
L'endroit était trop sombre pour qu'elle reconnaisse la couleur du breuvage. Elle porta le verre taillé grossièrement dans une pièce de bois et le huma. Elle reconnut une odeur indéniable d'alcool. Elle en but prudement une petite gorgée puis le reposa. Elle regarda les autres clients, notant leurs vêtements plus ternes que les siens. Elle se hasarda à laisser une oreille écouter les conversations. Mais impossible d'attraper plus de quelques mots décousus avec ce joyeux attroupement de joueurs dans un recoin de ce bar médiéval.
Elle attrapa son verre et se dirigea vers eux. Ces derniers ne remarquèrent pas sa présence et continuèrent leur jeu. Les cartes se déployaient en de petits éventails dans leurs mains. Lily les observa pour en comprendre les règles. Comme elle ne cherchait pas à voir les cartes, ils la laissèrent. Puis l'un d'eux étala sa main, dévoilant des cartes du même ordre. Les autres regardèrent les cartes, soupirèrent et s'affaissèrent sur leur chaise, dépités. Puis le joueur ramena vers lui la pile d'objets qui trônait au milieu de la table circulaire, un sourire vainqueur sur ses lèvres.
Lily posa son verre sur leur table. Les joueurs levèrent leurs yeux vers elle.
- « Apprenez-moi votre jeu.
- Pourquoi ?, demanda l'un des hommes attablés.
- D'où venez-vous ?, interrogea un autre.
- De loin, répondit Lily sans s'attarder dans les détails. Apprenez-moi à jouer.
- Qu'avez-vous à mettre en jeu ? »
Lily s'attendait naturellement à cette question. Elle fouilla dans ses poches et trouva encore quelques pièces, un papier de bonbon, un ticket de caisse et son portable. Elle déverrouilla l'écran et chercha quelque chose dans son téléphone.
« Je mets en jeu la monnaie de mon monde et ceci. » annonça Lily en posant le téléphone.
Les hommes attablés se reculèrent sur leurs chaises, appréhendant cet étrange objet. Tout à coup de la musique en sortit, une mélodie jusqu'alors inconnue de ce monde. La musique les fit sursauter.
« C'est comme une boite à musique » expliqua-t-elle.
Mais pour ces gens qui ne connaissaient rien de ces objets électroniques, il n'y avait que des musiciens pour jouer de la musique. Alors, Lily devait avoir capturé et assujetti les musiciens dans cette étrange boite pour les faire jouer selon son envie. L'un des hommes déglutit et acquiesça. Lily prit place et écouta attentivement un autre lui détailler les règles du jeu, la voix étrangement plaintive. Par ailleurs, s'ils venaient à apprendre qu'ils jouaient avec un dragon, il n'était nullement certain que ce détail les rassure.
