Salut à tous ! Une fanfic sans prétention, pour une occasion spéciale ! Bon, Kasamatsu et Kise, je vais devoir considérer l'idée que ce soit l'un de mes OTP :o bref, rien de très intéressant à dire, il y aura très probablement un deuxième chapitre ^^ j'espère que ça va vous plaire !
Jusqu'ici, Kasamatsu Yukio n'avait jamais trouvé son célibat chronique pesant. Mais alors qu'il était en train de se rhabiller après un entraînement, par un pernicieux mécanisme, sa vie amoureuse devint la préoccupation première de son coéquipier et ami, Moriyama Yoshitaka.
« De ce que je me souvienne, tu n'as JAMAIS eu de copine.
-Ta gueule.
Bon, il ne brillait pas par son sens de la répartie mais il fallait dire que les filles étaient l'un des sujets qui le mettaient le plus mal à l'aise.
-Est ce que qui que ce soit a déjà vu notre capitaine avec une fille ? Ou entendu une rumeur dans ce sens ? Brama-t-il à la cantonade, sans que le principal intéressé, en plein enfilage de t-shirt, n'ait eut le temps de l'arrêter en faisant rencontrer ses phalanges à ses dents.
La question suscita un vif engouement dans les vestiaires et chacun se fit un devoir d'y réfléchir. Les réponses furent unanimes : NON JAMAIS. Et ce constat chagrina les joueurs; il fallait une petite amie à leur bien-aimé capitaine. Une sorte de première dame de l'équipe de basket. Et il fallait qu'elle soit mignonne. L'entraînement avait été fatiguant et Kasamatsu, même si il en avait l'envie, manquait d'énergie pour distribuer des mandales à tous ces impolis, qui se permettaient de s'occuper de sa vie privée. Il se contenta de crier sur l'assemblée :
« Mais de quoi je me mêle à la fin ?! »
Tous détournèrent le regard avec un air désolé. À l'exception de Moriyama, qu'il n'impressionnait plus, si ça avait été le cas un jour. Celui-ci continuait de le détailler avec un air très concentré et une moue inspirée. Un coup sec dans les côtes avec le tranchant de la main, en vint finalement à bout et Kasamatsu pensait avoir réussi à clore le débat. Il attrapa son sac, y fourra rapidement quelques affaires qui traînaient encore, et quitta le vestiaire d'un pas vif, non sans un dernier regard noir.
Il n'avait pas parcouru la moitié de la distance le séparant de la grille d'entrée, qu'un bruit de cavalcade retentit derrière lui.
« Reviens iciiii ! Il faut remédier à ton problème et je suis l'homme de la situation ! » lui annonça Moriyama, à peine essoufflé, en terminant par une pose glorieuse. Kise était à sa suite, un air simplètement réjoui sur le visage.
-Mais je ne t'ai rien demandé ! » Tenta à nouveau le capitaine. Son coup de pied manqua sa cible. Il devenait prévisible. « Et qu'est ce qu'il fait là lui ? Demanda-t-il en fusillant Kise du regard.
-Méchaaaaant, couina le blond qui devenait, lui aussi, prévisible.
-Ce sera mon assistant. Faisons un meeting ! Chez moi, ce dimanche !
-Ben voyons. Sans moi, trancha le leader en tournant les talons.
Son vieil ami se jeta presque littéralement sous ses pieds, manquant de le faire tomber tête en avant.
-Espèce d'ingrat, je fais ça pour toi ! Il est temps de perdre ton puce-
Il fut interrompu par coup de pied bien senti, qui lui coupa le souffle, sous le regard effrayé du prodige de la génération miracle, qui n'osait intervenir. Cela n'empêcha pas un rictus amicalement moqueur de s'épanouir sur le visage du plus grand. Kasamatsu soupira, se résignant peu à peu à cette nouvelle lubie. Pas si nouvelle que ça; Moriyama avait toujours été très porté sur la chose. Mais d'habitude il ne transférait pas cette soif de conquête féminine sur ses amis.
Finissant d'enlever, en frottant, la trace de semelle sur son uniforme, le dragueur vétéran reprit avec le même entrain, mais à l'attention de Kise cette fois :
-Ok, on dit dimanche. Pour être sûr qu'il ne se défile pas, tu n'auras qu'à passer le chercher chez lui en venant, Kise ! Il habite au X rue de XXX, vers le parc, tu vois ? Ça ne te fait pas un trop gros détour ? -se tournant maintenant vers son conscrit- Et oui mon vieux, je me souviens très bien d'où tu habites mouhahahaha !
-Je n'aurais jamais dû t'inviter, espèce de plaie. » regretta amèrement, mais trop tard, Kasamatsu.
…
Toute la matinée du dimanche, Kasamatsu vaqua à ses occupations, partagé entre l'appréhension et la certitude que Moriyama allait finir par annuler, ayant trouvé une fille à emmener à la fête foraine ou une autre connerie du genre, qui lui ressemblait plus.
Cependant, vers 13h30, on frappa à la porte et il descendit ouvrir avec une tête de condamné à mort, sachant parfaitement qui se trouvait derrière. Il fusilla du regard le prodige, mais enfila ses baskets sans que Kise n'ait besoin de trop insister. Cependant, devant son manque d'entrain à se mettre en route, le jeune homme blond avant commencé par fourrer sa main dans la sienne pour l'escorter comme un gamin. Évidemment le brun s'était bien vite dégagé, histoire de pouvoir en retourner une à son cadet. Non mais, il se prenait pour qui, et il le prenait pour quoi au juste ? Ses deux coéquipiers, depuis leur décision de le caser, lui évoquaient étrangement un couple de manchots, constamment sur son dos, à vouloir le couver de façon totalement grotesque. Où était passé le respect inhérent à sa position de capitaine ? Ah, la jeunesse de nos jours...
Kasamatsu se souvenait de la mère de son camarade, comme une personne qui était, sans être vraiment froide, assez réservée et discrète. Elle lui disait bonjour quand il arrivait, au revoir quand il repartait et entre, proposait un thé d'une voix atone. Mais ça, c'était avant de rencontrer Kise Ryouta.
« Installez-vous, je vais vous apporter une collation ! » dit-elle enfin, en gloussant alors que son regard se posait une nouvelle fois sur le jeune mannequin, après lui avoir tenu la jambe pendant dix minutes, au sujet de ses études, sa carrière, ses origines, son shampooing...
Le brun était habitué à ce que Kise fasse de l'effet à un peu près n'importe quelle personne de sexe féminin, mais là, c'était quand même un sacré spectacle, de voir la respectable Mme Moriyama minauder, sous les yeux écœurés de son fils qui finit par intervenir :
-C'est bon m'man laisse nous, je m'en occupe !
Elle l'ignora magnifiquement et les trois jeunes hommes discutèrent de la pluie et du beau temps en attendant qu'elle reparaisse, les mains encombrées d'un plateau transportant du thé et une montagne de biscuits. Cette fois, elle partit presque d'elle même, après avoir vérifié que Kise était bien servi, espérant peut-être que celui-ci la retienne. Dès qu'ils furent seuls, l'hôte fit craquer ses phalanges et s'attela sans préambule à « l'ordre du jour ».
« Tout d'abord, qu'est ce qui peut lui faire défaut ?
Kasamatsu en avait déjà marre de cette manière qu'avait Moriyama de parler de lui, comme si il n'était pas là, ou était une plante en pot.
-Hmmm. Il est petit.
-Oui c'est vrai, il est petit, approuva le plus jeune, en se reculant prudemment.
-Évidemment à côté de vous, bandes de hérons.
-Et puis il n'est pas très aimable.
-Non, il n'est pas très aimable. »
Il se retint à temps de les tabasser à coups de pied en criant de façon très pertinente « Qui est pas aimable, hein ? Qui ? ».
« Le mieux ne serait-il pas de l'emmener sur le terrain ? » Proposa Kise avec enthousiasme. « Un rendez-vous à six !
-Ah non pas question, entre lui qui est autiste et toi qui es trop... lumineux, c'est hors de question que j'aille à un rencard avec vous deux ! Trancha Moriyama.
-Ah oui je comprend. Répondit l'autre, plein de bonne volonté.
-Il va d'abord falloir le travailler au corps avant d'envisager de sortir ce rustre !
Kasamatsu ne relevait même plus les insultes, enfournant des gâteaux d'un air blasé. Il suspendit son geste de ravitaillement intensif :
-Mais déjà, pourquoi tu crois me rendre service en me trouvant une copine ? Je ne me suis jamais plaint d'être seul. Merci, au revoir.
-Mais, mais, mais ! Comment peux-tu dire ça ? C'est l'accomplissement de tout jeune homme en bonne santé !
-Qu'est ce que ça m'apporterait ? Et au pire si je voulais absolument mettre ma langue dans la bouche de quelqu'un, je pourrais aussi bien prendre Kise qu'une fille.
Voyant le dit Kise en apoplexie, il rectifia :
-Non, pardon, pas toi avec ta tête de débile. Il te faudrait des mois pour t'en remettre. Mais tu vois l'idée.
Ensuite, Moriyama se pencha vers lui, comme pour lui révéler le secret de l'immortalité :
-Boobs.
-Boobs ? C'est ça ton truc fabuleux ?
Il était particulièrement dubitatif, au contraire des yeux remplis d'étoiles de son ami.
-Et bien, vois-tu, les seins ont une texture vraiment géniale et inimitable... Je ne saurais pas décrire... C'est tout doux et moelleux, un peu comme de la pâte à brioche... Ça se blottit dans tes mains !
-En fait, tu voulais juste te vanter d'en avoir touché.
-Tout à fait !
-Irrécupérable. Et tout le monde le sait déjà, je pense.
-Ceux de qui ? Intervint Kise.
Et ils partirent dans une conversation enflammée, qu'ils n'avaient d'habitude pas trop le temps d'approfondir quand ils se voyaient aux entraînements, sur leurs camarades féminines, à laquelle évita de se joindre Kasamatsu. Il ne détestait pas vraiment les filles. Pas toutes. Mais la plupart l'agaçaient avec leurs voix aiguës, leurs gloussements et leurs rivalités mesquines. Il ne parvenait pas à s'imaginer dans une relation avec une fille; qu'est ce qu'il lui dirait ? Qu'est ce qu'ils pourraient bien faire ensemble ? En dehors d'apprécier le moelleux de ses brioches, bien sûr.
Kise le réintégra à la conversation :
-Pourtant j'ai l'impression que tu plais bien à quelques filles, tu n'as jamais rien tenté avec l'une d'elles ?
Avant qu'il ne puisse en placer une, il fut devancé par son homologue :
-L'année dernière, une fille s'est déclarée à lui. Le carnage ! Il est devenu encore plus rouge qu'elle, a bégayé comme un idiot et lui a crié dessus. Et pour finir ils ont pleuré tous les deux.
-Mais c'est pas vrai ! Arrête de raconter n'importe quoi ! S'insurgea celui dont il était question.
À son grand dam, Kise haussa pourtant un sourcil suspicieux et semblait trouver les dires de l'autre joueur, crédibles.
-Et voilà comment on en arrive là ! » Conclut ce dernier.
Ils le contemplèrent avec beaucoup trop de compassion. Kasamatsu savait très bien que des tas d'autres garçons de son lycée n'avaient jamais touché de fille, mais face à ces deux tombeurs, il était soudainement embarassé de ce fait, d'autant plus qu'il était en dernière année. Ça craignait.
« Ta mère craque pour Kise ! Riposta-t-il pour détourner l'attention.
-Pas les mamans ! S'outra le fils en question.
-Tu es jaloux ? Demanda Kise en papillonnant des yeux.
-Je veux pas que tu sois mon nouveau papa !
Kasamatsu évita de s'en mêler, si ça pouvait permettre de changer de sujet... Et non. Moriyama ne perdait jamais le Nord quand il s'agissait, de près ou de loin, de filles.
-Mais revenons à nos moutons ! (nos brebis ohlololol)
Le capitaine leur jeta alors conjointement un regard blasé et un peu désespéré aussi; c'était pas possible d'être aussi lourds.
-Tu veux quelques conseils d'expert ?
-Je veux rentrer chez moi.
Son plus ancien coéquipier l'ignora, comme si il ne savait pas ce qui était bon pour lui.
-Le plus dur c'est le juste dosage ! Être plein d'attention sans être collant ! Mystérieux mais pas inaccessible !
Kasamatsu ricana :
-Tu devrais justement être moins accessible des fois, Moriyama.
Il se retint d'ajouter « tu es la traînée de l'équipe », c'était peut-être un peu gratuit.
-Mais tu sais, aborder les filles c'est pas très compliqué. Il faut surtout avoir l'air content de les voir ! Ajouta Kise à l'intention du capitaine.
-Bah vas-y, fais moi une démonstration. » rétorqua celui-ci, certain que le blond se sentirait tellement ridicule de faire ça dans le vide, que tout cela tournerait court. Mais pas du tout. Au contraire, il s'y attela même immédiatement, avec bonne volonté.
Se décalant un peu pour lui faire face, il passa sensuellement la main dans ses cheveux dorés, et, plantant ses yeux fauves dans les siens, lui adressa un sourire éblouissant qui fit disparaître tout le reste de la pièce : « Salut toi. ».
Wouah. C'était puissant. Ça lui coûta de détacher son regard du sublime visage, qui semblait ne rayonner que pour lui.
« Kise.
-Oui ?
-T'es mannequin espèce d'idiot ! C'est ton travail ça ! Je peux pas le faire moi !
-Mais euh. » pleurnicha son kouhai, qu'il venait de frapper. « Pourquoi pas, avec de l'entraînement...
-Comme si j'avais que ça à faire, grogna-t-il avec mauvaise foi.
-Mais tout à fait ! » S'exclama Moriyama en l'attrapant par les épaules. « Aujourd'hui et ici, tu n'as rien de mieux à faire, tu es même là pour ça ! Kise fera la fille !
-Non mais ça va pas ?!
Cette idée de mise en scène mettait Kasamatsu un peu mal à l'aise. Moins qu'avec une vraie fille cela dit. Quoique, Kise était en train de prendre une pose et des mimiques exagérément efféminées. Il se détourna de cette vision d'horreur.
-J'ai pas le physique pour faire la même chose c'est tout !
-Arrête de te dévaloriser, tu es vraiment beau ! S'exclama subitement avec emphase Kise, le faisant rougir.
-O-ok, t'emballe pas !
Il éleva ses mains, en barrière de protection contre les élans d'affection inattendus du plus jeune.
-De toutes façons, déjà à la base, j'aime pas leur parler, alors je vais pas faire... faire le Kise avec elles !
-Hey, dis pas ça avec un ton pareil !
-J'ai vraiment l'impression que tu as peur des filles en fait.
-Non ! Même si ce sont des créatures terrifiantes ! Avec une voix aiguë et des chamailleries idiotes ! Elles sont constamment méchantes entre elles, en train de se moquer ou de commérer !
-Pas toutes ! » Tenta le mannequin. « Et certains mecs sont pareils.
-Hmm... En fait, il faudrait que tu commences par être ami avec des filles, histoire de les démystifier, remarqua le plus grand.
-Oui, c'est bien de commencer par être amis ! » renchérit Kise. « Et en apprenant à la connaître comme ça, il y aura forcément une qui te plaira pour tenter plus ! »
Commencer par être amis, hein ? C'était pas complètement idiot, même si ça ne réglait pas le problème qu'il ne les trouvait simplement pas intéressantes.
…
Le lendemain matin, Kasamatsu émergea du sommeil, avant la sonnerie de son réveil. En plus de l'engourdissement, il avait une drôle de sensation. Il fronça les sourcils. Ce dont il était en train de rêver juste avant lui revint alors et il sursauta, prenant pleinement conscience que c'était bizarre. Il se leva, trop nerveux pour rester à paresser pendant encore quelques minutes. Une douche froide. Il avait besoin d'une douche fraîche.
Ce rêve était des plus troublants. C'était sans aucun doute ces sessions débiles chez Moriyama qui lui avaient mit les idées en vrac. Sinon pourquoi aurait-il rêvé d'un truc pareil ? Malheureusement pour lui, au contraire de la plupart de ses autres rêves qu'il oubliait aussitôt qu'il ouvrait les yeux, celui-là l'avait choqué au point qu'il n'arrivait pas à se défaire de certaines images, et en arrivant au lycée, il y pensait encore. Il évita donc soigneusement d'en croiser l'acteur principal, de peur que son corps le trahisse encore une fois, par un rougissement, une incapacité à le regarder en face, ou pire encore.
Le soir, une fois rentré chez lui sans incident, et après le repas pris en famille, Kasamatsu s'autorisa à vraiment y repenser. Rien qu'une fois.
Ils étaient dans leur salle de cours et Moriyama voulait le forcer à tripoter une fille de leur classe, qu'il trouvait particulièrement effrayante. Kise faisait alors diversion pour qu'il puisse s'enfuir mais en fait, une fois dans le couloir, il n'arrivait pas à trouver la porte de sortie. Alors Kise apparaissait à nouveau et l'entraînait par le bras pour rentrer dans un placard. Il lui avait dit que c'était stupide, parce que c'était un placard, et son cadet lui avait répondu que non, c'était un secret, pas un placard. En fait. Bref. Dans le placard secret, il y avait un lit qui se dépliait, mais vers l'intérieur du mur. Normal. Mais le problème n'était pas là. Non, le problème venait après. Kise s'allongeait dessus et sans raison, il ne portait plus que son short de basket. Soit. Jusque là, ça allait encore. Sauf qu'à ce moment là, lui-même choisissait de s'allonger, non pas à côté de son joueur vedette, mais sur le joueur en question. Et la suite n'était qu'amalgame de corps, de chaleur et de plaisir. Assez flou, c'est pourquoi il était d'autant plus surpris de l'intensité des sensations qu'avait provoqué ce songe.
Le problème, c'était que maintenant qu'il s'y était replongé, il était nostalgique de ce qu'il avait pu éprouver. Enfin non, le vrai problème, c'était que le simple fait de se repasser l'histoire comme une vidéo, provoquait une réaction physique embarrassante qu'il préférait nier. Il ne pouvait quand même pas avoir une érection en pensant à Kise Ryota, dans une mise en scène résolument bidon. Hors de question. Qui plus est, un bon capitaine ne fantasme pas sur ces joueurs. Il voulait être un bon capitaine. Et si il avait fantasmé sur l'autre, c'était inconsciemment et uniquement à cause des idées débiles de Moriyama. Oui, voilà, il ne fallait pas l'oublier.
…
Le reste de la semaine s'écoula sans autre incident notable. À part un autre rêve étrange, bien que plus soft, où Kise le draguait à mort mais s'esquivait dès qu'il tentait de l'embrasser. Bref, Kasamatsu avait renoncé à comprendre la logique de tout ça, et repoussé l'infime tentation de se servir de Kise comme fantasme masturbatoire, et tout était redevenu globalement normal. Enfin, jusqu'au week-end, où Moriyama avait encore voulu organiser un truc. Aller boire un café avec quelques camarades féminines assez sympas de leur classe, en fait. Il n'était pas sûr de pouvoir blâmer encore une fois son ami, pour ce que lui-même ou le prodige avait pu faire.
