EST-CE QUE TU M'AIMES?
Chapitre 1
Introduction
J'avais été fatigué, juste fatigué de me demander pourquoi j'existai, j'avais à de nombreuses reprises demandé à mon père, ce monstre sans cœur, bien sur, il s'était toujours gardé de me répondre. Nous avions longtemps voyagé, à vrai dire toute ma vie, père nous avaient dit que ce clan, les Volturi, ne devait surtout rien savoir de notre existence, j'en avait donc déduit que je n'étais pas comme mon père, ni moi, ni Nawel, quand à mes sœurs et bien, elles ne paraissaient pas assez intéressantes à ses yeux, je ne les avaient jamais vu.
Bien sur, durant mon enfance, j'avais rapidement compris que je n'étais pas réellement un vampire, du moins, pas un vampire normal, mais ce n'est que lorsque je me transforma pour la première fois en cette étrange animal que je pris réellement conscience de ma différence, ce jour là, bien que mon cher père parut incroyablement heureux, pour ma part, je n'ai ressentis que du dégout, de l'incompréhension et du mépris. Qui étais-je et pourquoi refusait-il de me donner une quelconque information sur ma défunte mère?
Heureusement pour moi, Nawel était bon, plein de compassion, de tendresse et d'amour, il était mon frère, le seul qui m'empêchai de devenir folle et même si père tentait de nous empêcher d'être proche l'un de l'autre, nous nous aimions comme un frère et une sœur étaient censés le faire.
Et il avait finit par me dire la vérité...
J'avais voulu tuer celui qui se prétendait mon père, ce monstre qui avait osé enlever, violer et séquestrer ma mère soit disant au nom de la science, je voulais déchirer ses entrailles, mais encore une fois, Nawel était trop bon, il m'avait supplié, alors, je m'étais contenté de partir, j'avais juste couru sans me retourner avec les informations qu'il m'avait donné.
Washington, il m'aura fallut plus de deux semaines pour passer du continent Africain au continent Américain, puis encore quelques jours pour atteindre l'état en question, je n'avais qu'un nom en tête; « Feals » je ne pouvais qu'espérer que cette femme sensé être ma grand-mère soit encore en vie.
Dieu merci, elle l'était, je l'avais trouvé, assez facilement, merci à mon frère, ses indications et ses pouvoirs, père serait fier, après tout, c'est pour cela que nous avions été créer, amasser les pouvoirs et s'en servir, une super race, supérieurs aux vampires et aux humains, supérieurs à tout ce qui n'avait jamais existé, mon père n'était qu'un fou à mes yeux, j'aurais cent fois préféré ne pas existé plutôt que de grandir sans amour, du moins, sans l'amour de mes parents, d'une mère en particulier.
Lorsque j'ai frappé à la porte de cette grande demeure où était sensé vivre Mme Feals, je tremblais, je n'avais pas peur de lui faire du mal dans la mesure ou j'avais toujours préféré chasser les animaux, plus encore depuis ma récente transformation, mais j'avais peur qu'elle me fasse du mal, qu'elle me rejeté, je n'avais personne d'autre qu'elle, personne d'autre vers qui me tourner, d'après mon frère, la seule vérité dans ce que m'avait conté mon père avait été la mort de ma mère à ma naissance, la pauvre n'avait pas supporté l'accouchement, une raison de plus de me haïr, si je n'avais pas de mère, c'était uniquement de ma faute, je l'avais assassiné, quoi que, si le monstre qui me servait de père ne l'avait pas enlevé pour ses horribles expériences, la pauvre serait toujours à vivre sa vie en ce moment.
Alors mon poing devant cette porte, j'avais eu peur, cette femme allait t-elle me haïr? M'accepter? Me croire?
Et bien, selon toute vraisemblance, elle l'avait fait, à la seconde ou elle avait ouvert la porte, ses yeux bleues, rétrécies par les années s'étaient emplit de larmes, j'avais dû la rattraper de justesse pour ne pas qu'elle s'écroule, la pauvre avait eu un choc en me voyant.
- Juliette? Avait-elle hurlé
- Heu, non madame, moi c'est Azaya...
Je l'avais aidé à s'assoir dans son salon, attendu qu'elle se calme en me demandant si je ne devrais pas repartir avant de causer un malaise à celle qui a mes yeux était à présent ma seule famille. Lorsqu'elle fut enfin calmé, je lui avait tout dit, la peur au ventre qu'elle commence à hurler sur moi, me demander de partir, de disparaître à jamais...
- Mon dieu, ma fille, sanglota t-elle, je pensais ne plus avoir aucune famille, j'aimerai tant que tu reste
Et là, ce fut à mon tour de sangloter, à mon tour, car pour la première fois de ma vie, quelqu'un semblait disposé à m'aimer, à m'aimer vraiment, bien sur j'étais adulte, mais il n'y a pas d'age pour s'émerveiller de l'amour maternel, n'est-ce pas?
Après avoir pleuré un long moment, elle m'avait permit de prendre une douche et de dormir un peu et lorsque je m'étais réveillé, ce fut à elle ne me raconter comment sa fille connu pour être la plus belle jeune femme de la région avait disparut du jour au lendemain, comment son mari lui en avait tenu rigueur et avait abandonné sa femme, elle m'avait raconté que sa fille était un loup garou, ce qui m'avait fait rire, car, pour avoir rencontré les enfants de la lune, je savais que ma mère et moi n'étions pas des loups garous, d'ailleurs, moi je ne me transformais pas en loup.
Après de longue heures, Cathy qui m'avait vivement encouragé à l'appeler grand-mère, avait été se coucher m'assurant que sa maison était maintenant la mienne, me promettant d'avoir enfin droit à une vie normal. Je remerciai intérieurement ma ressemblance physique avec maman, sans doute aurait-elle eu du mal à me croire sans cela.
