HPMG : Livre 4 : La seconde guerre de sang :

Chapitre 1 : La bataille de Quidditch :

Résumé : Harry à un don de contrôle, va à Serpentard, s'allie à Voldemort, ment à Dumbledore, s'entraîne dans un monastère japonais, se fait des ennemis mortels comme Nijina (morte) et surtout Stella la vampire. Aujourd'hui, il a perdu toute sa famille…

Harry logeait dans une petite chambre, près de celle de Fred et George, qui l'invitaient souvent dans la leur pour tester des farces et attrapes créées et surtout testées par eux même. Du fait de son talent en potions, mais aussi dans toutes les autres matières, Harry fit avancer grandement les jumeaux dans leurs produits facétieux. Mais aujourd'hui, il n'était arrivé que depuis un jour, et le lendemain, il irait dans le Nord de l'Angleterre où il assisterait à la finale de la coupe du monde de Quidditch entre l'Irlande et la Bulgarie.

C'était peut être l'un des seul point où il était d'accord avec Weasley (Ron), l'Irlande avait une bonne équipe à tous les postes, tandis que la Bulgarie comptait surtout sur son attrapeur vedette Viktor Krum pour gagner la victoire. Harry pensait donc, et Weasley aussi que l'Irlande prendrait l'avantage au nombre de buts, et que Krum attraperait le vif d'or pour éviter un match sans fin réelle. Harry était levé depuis une bonne heure quand Mrs Weasley ouvrit la porte de sa chambre, lui signifiant ainsi qu'il pouvait descendre par le même moment. Il prit place à côté du père Weasley, auquel il demanda quel serait le trajet pour rejoindre le stade de Quidditch.

- Nous ne pouvons pas nous rendre en transplanant car vous êtres trop jeunes, mais heureusement, des portoloins ont été distribués dans tous le territoire, le plus proche de nous se situe sur la colline de Têtafouine. C'est là que nous allons. Et je dois t'avouer que la marche est plutôt longue et épuisante.

- Nous devrions donc partir bientôt, remarqua Harry en regardant l'heure à la pendule.

- En effet, ils ne sont pas aussi lève-tôt que toi malheureusement, d'ailleurs je ne t'ai pas dit mais Hermione Granger est arrivée hier soir pendant que tu dormais, elle vient avec nous aussi.

« Génial, pensa sombrement Harry, il ne manquait plus qu'elle »

- La voilà qui arrive d'ailleurs, ajouta Arthur Weasley.

Ils se dirent poliment bonjour mais s'ignorèrent la plupart du temps. Fred, George et Ron descendirent à la suite, et la dernière fut Ginny. Tout le petit groupe mangea avant qu'Arthur ne déclare qu'il était temps pour eux de partir. La petite famille embrassa la mère. Harry sut alors que Percy, Bill et Charlie, sachant transplaner, les rejoindraient plus tard…

- Les veinards, dit Wealsey en maugréant de n'avoir pu dormir plus longuement.

Ils suivirent alors Arthur sur un petit sentier, alors que l'aube naissait, il traversèrent d'un pas vif le village de Loutry Ste Chaspoule. Harry et Arthur étaient plutôt devant tandis que le reste traînait derrière. Le ciel commençait à s'éclaircir quand ils commencèrent la montée de la colline de Têtafouine. Harry remarqua qu'Arthur jetait souvent un œil à sa montre, encourageant Ginny et Hermione qui avaient le plus de mal. Harry grimpa quant à lui avec facilité la colline, ne ressentant ni la fatigue, ni la fraîcheur de la journée. Arrivant premier, il se décida à aller rechercher le portoloin. Il arriva alors vers le milieu de la colline quand il vit deux silhouettes qui se découpaient dans la rosée matinale.

Il serra la main de Cédric Diggory qu'il reconnu rapidement, et aussi son père selon toute vraisemblance. Harry héla les autres pour les prévenir qu'il avait trouvé le portoloin, et Arthur, entouré de ses enfants et de Hermione les rejoignit.

- Amos ! s'exclama Arthur en serrant la main du sorcier au teint rubicond avec une barbe brune en broussaille.

- Je vous présente Amos Diggory, dit Mr Weasley. Il travaille au Département de contrôle et de Régulation des Créatures magiques. Je crois que vous connaissez son fils, Cédric ?

- Salut, dit Cédric en se tournant vers eux. Tout le monde répondit avec légèreté mais essoufflé. Amos le remarqua.

- Tu as beaucoup marché pour venir jusqu'ici Arthur ?

- Pas tellement, nous habitons juste de l'autre côté du village, mais la colline de Têtafouine est assez difficile à monter quand on n'est pas entraîné comme Harry, dit Arthur sur le coup de la plaisanterie. Et toi ?

- Deux heures du matin, le réveil à été dur, je peux te le dire, mais je ne manquerais pour rien au monde cette finale. Il doit être presque l'heure, est ce que tu sais si nous devons attendre quelqu'un d'autre Arthur ?

- Pas que je sache, les Lovegood sont là-bas depuis une semaine, et les Faucett n'ont pas pu avoir de billet, il ne reste plus que nous dans le secteur.

Ils se rapprochèrent alors tous, tant bien que mal de la botte en cercle. Personne ne disait rien.

- Trois…murmura Mr Weasley, l'œil fixé à sa montre. Deux…Un…

Ce fut immédiat : Harry eut l'impression habituelle qu'un crochet l'avait brusquement attrapé par le nombril le tirant irrésistiblement vers l'avant. Ses pieds avaient quitté le sol, ils filaient droit devant dans un tourbillon de couleurs et un sifflement semblable à celui du vent. Ses pieds retombèrent soudainement sur le sol, et il dû remercier que ses réflexes les plus animales pour se rattraper et ne pas tomber par terre comme tout le monde, sauf les deux adultes et Cédric. Voyant l'air débraillé des autres, il lissa ses vêtements, comme ses cheveux rapidement.

- Arrivée du cinq heure sept en provenance de la colline de Têtafouine, dit une voix.

Deux personnes, très mal déguisée en moldus, se tenaient là avec de longs parchemins. Il fut prévu que tous les Weasley aillent au pré 1, tandis que les Diggory étaient sur le pré 2. Ils se séparèrent donc et partirent, sans voir grand-chose à cause de la brume en traçant tout droit dans la lande déserte. Une vingtaine de minutes plus tard, une maisonnette de pierre apparut à côté d'un portail. Au-delà, Harry apercevait les formes fantomatiques de centaines et de centaines de tentes alignées sur la pente douce d'un pré, qui s'arrêtsit à l'orée du bois avoisinant.

- Mr Weasley et Harry se dirigèrent vers la maison où un moldu se tenait dans l'encadrement de la porte.

- Bonjour ! dit Mr Weasley d'une voix claironnante.

- Bonjour, répondit le Moldu.

- On a loué deux tentes il y a deux jours, sous le nom de Weasley.

- D'accord, dit-il en consultant une liste affichée au mur. Vous avez un emplacement près du petit bois, là-bas. C'est pour une nuit ?

- En effet, dit Mr Weasley.

- Dans ce cas, vous payez d'avance ? demanda le Moldu.

- Ah, heu…oui bien sur, répondit Mr Weasley en jetant un regard perdu vers Harry, qui s'occupa facilement de la transaction.

L'homme leur tendit alors un plan du camping et leur souhaita un bon séjour ici. Ils le remercièrent et s'en allèrent en quête de l'emplacement réservé. Ils montèrent la pente douce du pré enveloppé de brume, entre les rangées de tentes, dont certaines étaient parfaitement ordinaires, mais dont d'autres ressemblaient plus à un petit château qu'autre chose ; l'envie d'épater le voisin semblait assez présente dans les esprits. Ils avaient atteint la lisère du bois, tout au bout du pré. Là, devant un emplacement vide, un petit écriteau fiché dans le sol portait le nom de « Weezly ».

- Parfait, il n'y a pas meilleur endroit, le stade de Quidditch se trouve de l'autre côté de ce bois, impossible d'être plus près.

Il fit glisser son sac à dos de ses épaules. Harry, qui n'avait aucune connaissance en camping, ensorcela discrètement les piquets, ne voulant pas suivre le plan tordu de Weasley père qui consistait à monter la tente à la moldu. Arthur entra dans la tente, Harry le suivit et entra dans ce qui ressemblait à un vieil appartement trois pièces un peu vieillot, avec cuisine et salle de bain. Harry, Weasley et Granger furent alors nommés pour aller chercher de l'eau au robinet du coin, dont l'emplacement se trouvait sur le plan qu'ils empruntèrent pour éviter de se perdre. Ils traversèrent le camping en apportant avec eux bouilloires et casseroles. Le soleil se levait et la brume se dissipait. Ils découvrirent alors la véritable ville de toile qui s'étendait dans toutes les directions. Tandis que Ron et Hermione étaient devant en se parlant des tentes et des gens environnants, Harry se remémora quelque chose.

Il était sujet d'une prophétie qui le liait à Voldemort, et grâce à ça, il avait pu rester en vie et tuer Nijina. Il resta pensif, se disant qu'il ne pourrait pas aller fouiller le ministère cette année à cause de la coupe de feu. Il décida rapidement de reléguer cette affaire à plus tard, laissant son esprit désormais plus clair. Les Gryffondors, sur le chemin du retour, rencontrèrent beaucoup de leurs connaissances, ce qui n'était pas le cas d'Harry pour le moment. Une rencontre qu'il n'avait pas prévue arriva finalement. Cho se jeta dans ses bras et l'embrassa fougueusement devant les yeux dégoutés de Ron et Hermione. Harry pensa que c'était toujours cela de pris. Il stabilisa difficilement la casserole pleine d'eau.

Harry resta discuter avec sa petite amie pendant un long moment avant de devoir partir pour apporter sa part d'eau au camp. Le feu ronflait déjà lorsqu'il revint, bien que Harry put remarquer un petit tas d'allumettes à côté, témoignant de la difficulté à allumer le feu de Mr Weasley. Leur tente étant dressée le long d'une sorte de grande allée qui menait au terrain de Quidditch et que les représentants du ministère ne cessaient d'emprunter, adressant un salut cordial à Mr Weasley chaque fois qu'ils passaient devant lui. Celui-ci faisait bénéficier Harry et Granger de ses commentaires sur les différents personnages.

Les saucisses et les oeufs étaient fin prêt que les trois derniers enfants des Weasley sortirent de la forêt pour les rejoindre. Le repas fut joyeux et mouvementé, Fred et George, ainsi que Harry dans une moindre mesure, parièrent avec le directeur du département des jeux et sports magiques, Mr Verpey puis ce fut au tour de Barty Croupton d'apparaître. Ce dernier, parfaitement habillé dans un complet noir, semblait avoir vieilli trop rapidement pour son âge et semblait en proie à un doute continuel. Harry remarqua que le fils et le père n'avait pas du tout le même physique, et que c'était peut être la fuite de ce dernier qui faisait douter le père. Ils discutèrent aussi de Bertha Jorkins, Harry sachant très bien qu'elle se trouvait pour le moment rongée par les rats dans la forêt d'Albanie. Pas de doute, parlez avec Voldemort, et vous savez plein de choses sur le monde… Ludo Verpey laissa aussi échapper qu'il se déroulerait quelque chose à Poudlard cette année, mais il ne put en dire plus, rabroué par Mr Croupton avec lequel il parti vers les tentes bulgares.

- Que doit-il se passer à Poudlard ? demanda aussitôt Fred.

- Tu le sauras bien assez tôt, répondit Mr Wealey en souriant, Harry acquiesça de la tête.

- Tu sais quelque chose Harry, dit Mr Weasley surpris.

- Disons que Draco est moins enclin à garder les secrets que vous, mais je vous promets, je ne dirai rien, fit Harry avec une voix plaisante.

Les autres furent déçus. Harry se promena un peu, achetant une paire de Multiplettes. Mais il fut surpris de revoir quelqu'un qu'il ne s'attendait du tout à croiser.

- Serguei ! s'exclama Harry en serrant la main du grand jeune homme, je suppose que tu es là pour supporter la Bulgarie, continua Harry.

- Exact, mais aussi parce que je suis ici avec mon meilleur ami, qui fait parti de l'équipe Bulgare de Quidditch, répondit Serguei.

- Qui, demanda curieusement Harry.

- Viktor Krum, il est dans sa loge, je peux te le présenter si tu veux.

- Ok, alors, quoi de nouveau par chez toi ? demanda Harry.

- Le pays va mal, les attaques de vampires se multiplient sur les pays de l'est. Cela n'était jamais arrivé depuis la guerre des sangs jours…la première guerre de sang. Et toi.

- Plein de choses à te raconter, dit Harry alors qu'il rentrait dans la forêt. Il raconta ses vacances, sauta la mission de Voldemort, puis lui conta le kidnapping, l'explosion de la bombe, sa torture et sa mort dans le désert, le fait qu'il était sujet d'une prophétie et que Nijina avait été tuée, par lui-même…

- En effet, c'est plutôt beaucoup, mais je suis en même temps triste pour Nijina, c'était une brave fille avant, dit Serguei avec nostalgie.

- Une fille qui a failli me tuer 3 fois cette été…et qui m'a torturé… Bref, ne parlons plus de ça. Je crois que nous sommes arrivés de toute manière.

La présentation avec le champion de Quidditch fut banale, et ils passèrent quelques minutes à discuter Quidditch et tactique d'attrapeur. Ils le laissèrent avec ses coéquipiers et Serguei rentra avec lui jusqu'au campement. Il le présenta brièvement aux autres. Weasley vit encore rouge quand il sut qu'il venait de Durmstrang… Si seulement il savait ce que lui avait appris Serguei, pensa Harry avec sourire. Quelque temps plus tard, un grand gong retentit avec force, et le chemin boisé s'éclaira de lumières vertes et rouges.

- C'est l'heure ! dit Mr Weasley, qui avait l'air tout aussi impatient que ses enfants. Venez, on y va !

- Tu sais où tu es placé ? demanda Harry à son ami.

- Dans la tribune officielle. C'est Viktor qui m'a offert la place, et toi ?

- Je ne sais pas, jusqu'à hier, je ne savais même pas que je viendrais ici à vrai dire. Ma place à été offerte par le ministère, et vu mon statut, ils m'ont peut être mis dans la tribune officielle. Je n'en parierais pas autant pour les Weasley.

Mais à la plus grande surprise de Harry, les Weasley avaient eux aussi leurs place dans la tribune officielle, qui se plaçait tout en haut du stade. Ils durent donc monter toutes les marches, avant de pouvoir enfin s'installer. C'est à ce moment précis qu'un homme prit la parole.

- Mais que vois-je, Weasley et sa marmaille. Qu'avez-vous donc vendu pour obtenir des places dans la tribune officielle. Votre maison n'aurait certainement pas suffit à payer le prix des billets ?

- Ah Lucius, content de vous voir enfin, je ne croyais plus vous revoir, dit Fudge qui venait d'arriver.

- Mr Fudge, dit Mr Malefoy en tendant la main au ministre de la Magie. Comment allez-vous ? Je crois que vous ne connaissez pas mon épouse Narcissa ? Ni notre fils, Drago ?

- Mes hommages, madame, dit Fudge en s'inclinant. Mais j'ai déjà vu votre fils à la fin de l'année scolaire. J'y étais pour une sombre affaire, soyez en fier, il a reçu une très bonne éducation. Permettez-moi de vous présenter Mr Oblansk…Obalonsk, enfin bref, le ministre Bulgare de la magie. De toute façon, il est incapable de comprendre un traître mot de ce que je dis, alors peu importe. Et voyons, qu'y a-t-il encore ? Vous étiez entrain de parler à Mr Weasley je crois ? Ah, et Mr Potter bien sûr, qui revient tout juste de voyage sur le nouveau continent !

- Bonjour Mr Malefoy, dit Harry en s'approchant du groupe. Drago, ajouta Harry en lui serrant la main. Je te présente Serguei, un ami qui vient de finir ses études à Durmstrang.

- Mr Potterrrrr, s'exclama le ministre Bulgare. Il pointait la cicatrice du doigt.

« Bonjour Mr le ministre » dit Harry en Russe.

« Ah, enfin quelqu'un qui parle ma langue, vous semblez très instruit » répondit ce dernier dans la même langue.

- Paaaarfaiittt, Harry, tu te mettras à côté du premier ministre Bulgare, s'écria Fudge.

Drago se mit à ses côtés, ainsi que toute la famille Malfoy qui était sur sa droite. Il avait donc à sa gauche le premier ministre Bulgare, et derrière lui Serguei qui avait rejoint sa place. Harry jeta un sourire aux Weasley qui étaient au dernier rang de la tribune officielle, avant de regarder le spectacle de chacune des deux équipes. La partie droite du stade, colorée de rouge, explosa en acclamations à l'entrée de leurs mascottes.

- Des vélanes, remarqua Harry aussitôt. Il se boucha les oreilles aussitôt, comme tous ses voisins masculins qui ne voulaient pas se couvrir de ridicule.

Malgré tout, Harry entra en transe quand les Vélanes commencèrent à danser. Son sang bouillit littéralement. C'est comme si les vélanes l'attiraient comme un aimant. Harry serra les dents, repoussant l'envie de les rejoindre aussitôt. Il ne comprenait pas, normalement, se boucher les oreilles suffisait à ne pas tomber sous le charme des Vélanes. Mais là, c'est comme s'il n'avait rien fait. Il ferma les yeux, serrant le rebord de sa chaise avec fermeté. Mais sa conviction vola en éclats en quelques secondes et il se leva, le regard seulement fixé sur ses femmes qui balancer leurs hanches d'une façon si alléchante. D'ailleurs, Harry remarqua que les Vélanes semblaient toutes le fixer de leurs yeux de braises….

- Une main le ramena soudainement en arrière, c'était Drago.

- Tu saignes du nez et des oreilles, murmura-t-il tout doucement.

- Merde ! Qu'est ce qui se passe, se demanda Harry en essuyant avec un mouchoir ses oreilles et son nez. Personne n'avait semble-t-il rien vu.

Il put remarquer que les Vélanes s'étaient rassises, ce qui n'empêchait pas leur pouvoir d'attraction de lui faire beaucoup d'effet. Harry observa avec détachement le spectacle des Farfadets, mais se concentra pour la suite du match.

- Et maintenant, mesdames et messieurs, nous avons le plaisir d'accueillir….l'équipe nationale de Quidditch de Bulgarie ! Voici Dimitrov ! Ivanova ! Zograf ! Levski ! Vulchanov ! Volkov ! Eeeeeeeeeeet Krum !

Ce fut une véritable explosion qui retentit dans le stade à l'entrée de l'attrapeur national de Bulgarie. Le ministre semblait d'ailleurs être un grand fan…

- Et maintenant, accueillons…l'équipe nationale de Quidditch d'Irlande ! s'époumona Verpey. Voici Connolly ! Ryan ! Troj ! Mullet ! Morane ! Quigley ! Eeeeet…Lynch !

Sept trainées vertes jaillirent sur le terrain. L'Irlande était la seule équipe nationale à être monté sur des Eclairs de feu. Il y eut ensuite la présentation de l'arbitre Egyptien, et les balles furent lâchées.

- Le souaffle à Mullet, qui passe à Troy ! Morane ! Dimitrov ! Mullet à nouveau ! Troy ! Levski ! Morane !

C'était du Quidditch comme Harry n'en avait encore jamais vu. La vitesse, la fluidité dans les gestes, la technique. Tout était là dans un seul match… Les poursuiveurs se passaient la balle à une vitesse infernale et avec une telle rapidité que Verpey avait tout juste le temps de dire leur nom. Dans les tribunes, la foule déchaînée malmenait ses tympans. Le premier but fut en faveur de l'Irlande. Cela débloqua le match et on assistait à une attaque-défense infernale. La balle remontait parfois le terrain en quelques secondes !!

Les Bulgares réagirent au but de l'Irlande, devenant un tantinet plus agressifs, surtout de la part des batteurs, qui mettaient toutes leurs forces dans leurs frappes. Il commença a y avoir quelques déchets dans le jeu, et quelques pénalités furent enregistrées des deux côtés. A la demi-heure de jeu, Krum et Lynch fonçèrent alors en piqué à travers les poursuiveurs, à une telle vitesse qu'ils semblaient avoir sauté d'un avion sans parachute. A la toute dernière seconde, Krum releva le bout de son balai tandis que Lynch s'écrasait avec force sur le sol. Une belle feinte de Wronsky, jugea Harry.

Un temps mort fut donné, et Lynch fut remis sur pied par les Médicomages. Pendant ce temps, Krum continuait à chercher le vif d'or alors que Lynch sortait de son était catatonique. Dix buts furent ensuite marqués par l'équipe d'Irlande, portant le score à 170 à 50. Alors que Mullet fonçait pour marquer un nouveau but, le gardien bulgare s'interposa plutôt violemment et un pénalty fut sifflé en faveur des verts. Les farfadets prirent leur envol, formant les mots : HI HI HI. Les vélanes se levèrent et commencèrent à danser. Harry crispa des dents. Une scène d'anthologie se déroula devant ses yeux. L'arbitre roulait des muscles devant les vélanes, tout en lissant sa moustache. Une médicomage entra sur le terrain, donna un bon coup de pied au tibia à l'arbitre, qui reprit ses esprits et renvoya sur le banc les Vélanes. Les deux batteurs Bulgares se posèrent à côté et pointèrent les farfadets qui formaient maintenant les lettres HA HA HA. Mais Mostafa ne se laissa pas impressionner et pointa le doigt en l'air en leurs ordonnant visiblement de cesser leur vol et, devant leur refus, lança deux brefs coup de sifflet.

- Deux pénaltys en faveur de l'Irlande ! S'écria Verpey, déclenchant des hurlements furieux parmi les supporters Bulgares.

Le jeu devint dès lors véritablement barbare. Volkov et Vulchanov en particulier qui agitaient leurs battes, sans se soucier de savoir qui ils frappaient. Une nouvelle pénalité fut alors sifflée en faveur des Irlandais. Les farfadets firent alors un geste obscène envers les Vélanes, qui perdirent tout contrôle et jetèrent des poignées de flammes sur les Farfadets. Le visage des Vélanes s'étaient allongés et des ailes couvertes d'écailles jaillissaient de leurs épaules.

Les sorciers du ministère envahirent le terrain, tentant de séparer les deux groupes. Mais la bataille au sol n'était rien en comparaison de celle qui se déroulait en l'air, et alors que cela tournait à la boucherie. Krum, le nez en sang attrapa le vif d'or, mettant fin soudainement au match.

- L'Irlande à gagné ! Krum a attrapé le vif d'or mais c'est l'Irlande qui gagne cette finale haute en couleurs. Seigneur, qui donc pouvait s'attendre à ça ?

Moi, pensa Harry avec moquerie. Les Bulgares passèrent en premier dans la tribune, qui était soudainement éclairées par de nombreux spots. Il leur fut décerné des médailles, et Harry se trouvant après du ministre de la magie Bulgare, serra aussi la main des joueurs, leur disant des mots de consolation en Russe. Puis ce fut au tour de l'équipe d'Irlande, où Harry put reprendre son bon vieil anglais afin de les féliciter.

- Sourdinam. On parlera de ce match pendant des années, dit Verpey d'une voix enrouée. Quel coup de théâtre, ce…dommage que ça n'ait pas duré plus longtemps…Ah, oui, c'est vrai…, je vous dois combien ?

Fred, George et Harry se regardèrent avec un sourire serein et annoncèrent la somme avec la main tendue. Harry ne laissa pas Verpey avant d'avoir reçu la somme en vrai or, Harry ayant tout de suite remarqué que c'était de l'or de farfadets. Car ce dernier pesait légèrement plus lourd que le vrai, ils avaient aussi tendance à disparaître après quelques heures. Ils rentrèrent au campement peu après et s'endormirent rapidement. Harry ne dormit pas longtemps, car il fut bientôt réveillé par des bruits. Mr Weasley les fit se lever et sortir dehors.

Harry put voir un peu plus loin des ombres dans le ciel qui piquaient parfois vers le sol en attaquant les gens.

LES VAMPIRES !! Hurla une personne passant près d'eux.

- Merde, dit Harry. Il se glissa dans l'ombre, et regarda partir tout le monde vers les bois. Il sortit alors un gant en cuir de Dragon et empoigna son katana de sa main non-protégée. Il arriva au cœur de l'affrontement.

Les sorts volaient en tout sens, et les cadavres des sorciers comme des vampires recouvraient déjà le sol. Harry se retrouva soudainement face à un vampire qui tenait une longue épée dans sa main droite. Il évita avec facilité le coup que lui lança son vis-à-vis et lui trancha soudainement la tête, qui roula au sol. L'herbe devint rouge. Harry se retrouva alors devant une dizaine d'immenses vampires, qui semblaient tailléa dans le roc, et sur qui la magie n'avait aucun effet. Autour d'eux, une masse importante de sorciers gisaient à terre.

- Qui est votre chef ? Hurla Harry par-dessus le brouhaha.

Les Vampires s'écartèrent, et une fine silhouette apparut. Il reconnut aussitôt sa démarche.

- Stella !

- Bonjour Harry, prêt à mourir, demanda-t-elle.

Tous les Vampires se posèrent alors au sol, derrière les 10 « super-vampires » Les combats s'arrêtèrent et tout le monde avait le regard fixé sur les deux personnes qui étaient au milieu. Des chuchotements parvint aux oreilles de Harry « Mais, c'est Potter » « Que fait-il ? » Autour, plusieurs tentes étaient en train de flamber.

- AUJOURD'HUI, PEUPLE SORCIER, s'écria Stella. JE DECLARE LA GUERRE AUX SORCIERS ET AUX MOLDUS PAR L'AFFRONT QUI M'A ETE FAIT PAR HARRY POTTER.

Harry plongea sa main dans son manteau et tira une pierre qui brillait fortement. La pierre sembla fondre dans le gant d'Harry, et une longue épée prit la place de la pierre. Tout les vampires sifflèrent, reconnaissant cette arme. Les dix « super-vampires », qui comme il l'apprit plus tard, étaient les Chevaliers Teutoniques s'avancèrent et sortirent de longues épées. Harry carra les épaules et contint les assauts successifs. Harry prit l'ascendant sur un premier Teuton et lui coupa les jambes comme si elles étaient faites de beurre. Harry le prit par le cou et lui entra sa dague jusqu'à la garde, droit au cœur. Il la ressortit et elle se retransforma en épée pour contenir la passe d'arme de deux vampires en même temps. Le combat reprit alors autour d'Harry.

Il continua à se battre avec curiosité, abattant six nouveaux Teutons. Les trois derniers se jetèrent sur lui en même temps et Harry sentit ses forces décliner et ses coups devenaient plus lents. Il échappa de peu à la mort grâce à une aide inconnue sous la forme d'une boule de feu qui consuma entièrement le vampire. Surpris par la mort de leur équipier, ils baissèrent leur garde et Harry en profita pour couper à tous deux la trachée artérielle.

Harry remarqua alors que les Vélanes se battaient aux côtés des sorciers et faisaient un véritable carnage là où elles passaient.

- C'est incroyable n'est-ce pas, remarqua Stella quand Harry se baissa pour éviter l'attaque d'une Vélane, qu'il dut tuer pour ne pas finir en charpie. Incroyable comment un peuple comme les Vélanes peuvent nous détester alors qu'elles sont attirées par nous, et autant pour nous.

- Je ne comprends pas, dit Harry en fronçant les sourcils.

- Mais c'est simple Harry. Tu vois comme les hommes sont attirés par le corps des Vélanes, eh bien nous, les vampires, subissons une attraction de beaucoup supérieure. Et les Vélanes sont identiques, elles sont attirées par les vampires aussi.

Stella l'attaqua alors et Harry ne dut sa vie qu'à des réflexes acquis longuement à l'entraînement. Le combat entre eux était titanesque et beau. Combattant des fois en l'air, parfois la tête en bas accrochés souplement à un arbre… Stella et Harry ne semblaient pouvoir se départager, bien qu'Harry ait l'avantage grâce à sa lame, cela pouvait se retourner contre lui car il était aussi sensible à la lame que n'importe quel vampire ou loup-garou. Tous les deux n'avait pourtant que des blessures superficielles. Et chacun combattait avec une lame dans chaque main, donnant des suites d'attaques impressionnantes.

La fin du combat eut lieu seulement lorsque Stella disparut dans une fumée noire, annonçant la retraite aux autres Vampires qui s'éloignèrent en s'envolant dans le ciel, cachant de leur présence la face blanche de la pleine lune. Et c'était peut être ce dernier point qui avait sauvé Harry, car la pleine lune renforçait considérablement les forces déjà extraordinaires de Harry.

Les morts furent dénombrés à centaine parmi les rangs du ministère, dont certains étaient juste secrétaires ou conseillers. Les aurors n'étaient arrivés qu'après l'attaque, et étaient aussitôt repartis, étant informés que plusieurs autres attaques se déroulaient dans tout le pays, et même à Londres ! Harry fut néanmoins interrogé par des gens du ministère qui avait entendu des bribes de la conversation entre Harry et Stella, et du fait que c'était de la faute de Harry si la seconde guerre de sang, comme ils le disaient déjà, avait été proclamée.

Harry répondit mensonges sur mensonges, fermant entièrement son esprit aux tentatives de légilimancie. Il fut ensuite amené par sa garde du corps, qui le suivait apparemment partout. Il eut juste le temps d'apprendre par une conversation volée qu'un membre de la famille Weasley avait péri dans l'attaque. Harry se demanda de qui ils parlaient. Mais il ne put rien faire, il fut emmené par un portoloin spécial qui l'amena au ministère où se déroulait une vraie tempête, de ce qu'il pouvait voir du bureau du directeur des aurors…

Ces derniers aurors lui avaient dit qu'il devait rester ici pour sa propre sécurité le temps que Dumbledore arrive et donne ses directives…

NDA :

Prochain chapitre : Le Poudlard express rouge feu !