Mortifié d'amour
Fiche de la fic: Mortifié d'amour (titre de merde, à changer... des idées ?)
Disclaimer: Les deux zozios ne sont pas à moi... hein ?! QUOI ?!! Ouiiiiiiiin !!
Rating: Bah, T, pour langage abusiiiif à souhaaaaaait !
Warning: Cloud x Zack – au début –, Cloud x Leon – toute la fic, ou presque – (nyuuuuh ! 3) et ben... OOC, bien sûr (on fait du yaoi, quand même.) et AU. Et shônen-ai.
Soundtrack: Goodbye Days par YUI (oui, j'aime la musique). Et Happy Ending de Mika
Tifa lui avait dit que d'aller à cette fête lui ferait du bien, mais... les lumières de la fête ne l'affectait pas. Il restait les yeux rivés sur l'horizon, sans rien faire d'autre que de tenir paresseusement son verre de Jack Daniel's, et de regarder l'horizon qui pâlissait dû au matin, penché sur la balustrade, se rappelant.
« Zack... » murmura-t-il.
Il l'aimait vraiment. Il s'était longuement demandé pourquoi il avait dû mourir... la seule nouvelle l'avait mortifié. Et il n'avait pas pu y croire avant longtemps. Pas avant d'avoir été à l'hôpital – une dernière fois –, et d'être allé au funérailles.
Entre temps, il avait espéré à une mauvaise blague... non, Zack ne pouvait pas... il était le grand, le seul... l'unique, LE Zack Fair ! LE Zack Fair de Cloud Strife !
Le blond se rappelait du jour ensoleillé, où son petit ami avait été exposé. Il avait l'air paisible, un sourire dessiné sur son visage pâle, ses cheveux noir corbeau toujours en bataille. Pour une fois, avait-il pensé, égoïstement, à contre coeur, il n'avait plus l'air de souffrir, mais il était très loin de lui, maintenant...
Il n'avait pas pu rester toute la journée près de lui... il avait prétexté avoir mal au nez à cause de l'odeur de fleur, mais en réalité... tout ce qu'il voulait, c'était pleurer un bon coup, et ne plus jamais entendre parler de Zack, enterrer ce douloureux épisode, ne plus jamais aimer – quelqu'un de malade, du moins –, et mourir à petit feu, pour aller le rejoindre...
Mais mêmes ses glandes lacrymales* n'avaient plus la force pleurer. Il avait donc passé des heures, dans un silence total, si ce n'était que du tictac régulier de l'horloge de son salon. Tic... tac... tic... tac... toc... tic... tac... tic... tac... toc...
Il s'en était beaucoup voulu d'avoir dit « Oui, oui... j' vais venir, t'inquiète... » puis de s'être rendormit au lieu d'être allé à l'hôpital, le jour de sa mort. Il y en aurait eut des dizaines et des dizaines d'autres, mais il avait fallu que ça tombe ce jour-là ! Tifa lui avait dit de ne pas s'en faire: après tout, ne se rongeait-il pas les ongles jusqu'au sang chaque nuits, à en tomber malade, et vaciller lorsqu'il marchait ? Même Zack l'avait remarqué et lui avait dit de s'occuper de lui, de moins penser à lui: il était inévitablement condamné.
Il se souvenait encore plus du jour où ils s'étaient vus pour la première fois... il l'avait vu, avec sa forte carrure, dans un fauteuil roulant, en allant voir sa mère malade, faire des acrobaties, pour égayer les petits enfants malades, qui l'applaudissait, impressionnés.
Il s'était approché. Il avait été impressionné par comment il était bâti... il n'avait vraiment pas l'air malade du tout... et il était mignon, avec ses cheveux noirs corbeau, en bataille.
Le brun s'était retourné vers lui, et l'avait déshabillé du regard. Il avait aussitôt rougit comme un tuberculeux enfiévré, jusqu'à un rouge tomate lorsqu'il avait sourit, et s'était exclamé « Salut ! Je m'appelle Zack Fair ! Et toi ? »
Il avait mit un peu de temps à répondre « Cloud Strife » Et la conversation s'étaient engagée, comme si la personnalité chaleureuse de Zack l'avait mis à l'aise... chose que personne n'avait pu faire jusque là...
Ils avaient longtemps parlé, comme s'ils se connaissaient depuis qu'ils étaient haut comme trois pommes. C'était de cette manière qu'il avait appris que la carrière de basketteur de Zack était tombée à l'eau à cause d'un accident de voiture, qui l'avait privé de ses jambes. Mais le brun ne s'en occupait pas. Il aimait bien être là, et amuser les gamins. Il connaissait même Mme Strife, la mère de Cloud. Il lui avait avoué direct qu'il était plus mignon qu'il ne l'avait imaginé selon les descriptions de Mme Strife. Cloud en était resté rouge quelques minutes.
Venait ensuite le souvenir de leur premier baiser. Zack était dans son lit, et Cloud s'endormait légèrement. Zack lui avait caressé la joue du dos des doigt. Ça l'avait réveillé, mais il n'avait rien fait pour autant... il l'avait seulement regardé avec appréhension, jusqu'à ce qu'il place sa main derrière la tête du blond, pour le rapprocher et puis, Cloud avait fermé les yeux, jusqu'à ce que leurs lèvres se touchassent. Cloud n'avait pas résister: il s'était laissé faire... Les mains du brun s'était aventurés sur ses épaules, puis dans son dos, pour le rapprocher, et le blond s'était levé de sa chaise, pour s'asseoir sur le lit et avait entouré ses bras autour du cou du brun. Zack avait ensuite mordillé doucement sa lèvre inférieure, pour quémander l'accès, qui lui avait été accordé sans efforts. Ils s'étaient ensuite séparés alors qu'ils allaient manquer d'air. « Je t'aime, » avait dit Zack. Cloud l'avait simplement serré plus fort contre lui, et son nouvel amant en avait fait de même.
Mais il se souvenait peut-être mieux – à son grand désarrois –, du jour où les choses avaient empirées. Et quel mauvais jour !
Il était venu voir Zack, d'excellente humeur. Il ne l'avait pas trouvé dans sa chambre. Inquiet, il était redescendu, et avait demandé à la réceptionniste où se trouvait Zack Fair. Heureusement, il avait seulement changé de chambre. Mais Cloud connaissait ce couloir. Sa mère y était.
Zack Fair allait mourir.
Retenant ses larmes, le blond avait couru vers la chambre. Zack était étendu dans le lit au couleur vertes, à regarder la télé. un tube d'air dans le nez. Cloud s'était jeté dans ses bras, fondant en larmes.
D'abord surpris, Zack l'avait ensuite serré fort contre lui. Incapable de s'arrêter de pleurer, Cloud l'avait serré à son tour, si fort que le pauvre brun en avait laissé échapper un couinement. Le blond en avait pleuré de plus belle, se rependant en excuses saccadées. Zack l'avait serré contre lui, s'excusant d'avoir menti. Il avait un cancer des os, qui s'était attaqué à ses jambes. Pas d'accident, pas de carrière foutue. Juste lui et son destin minable.
Cloud se rappela, que cette nuit-là il avait dormi dans les bras de Zack. Et il avait passé toutes ses autres journées près de Zack.
Mais il avait fallu qu'il s'endormît le jour de la mort de son premier amour ! Il s'en voulait à mort. Il savait qu'il aurait dû être là, lui tenir la main, le serrer dans ses bras, le rassurer, le...
« Hey ! » dit une voix grave.
Elle lui rappela celle de Zack. Cloud se retourna, pour voir le con qui avait coupé sa séance souvenir.
Il était magnifique. Des yeux gris tempête, des cheveux brun tombant doucement sur ses épaules fortes, une peau légèrement bronzée, et... une cicatrice lui partant d'au-dessus de l'œil gauche.
« Tu es Cloud Strife, non ? »
Sur le coup, le blond fut incapable de répondre. Il resta silencieux, incapable de détacher son regard des yeux gris tempêtes de l'inconnu.
« Zack était.. un ami à moi. J'imagine que ça fait mal, de le perdre... bizarre qu'on ne se soit jamais rencontré là-bas... »
Cloud sentit ses yeux lui piquer. Si ce bel inconnu avait besoin d'en parler, lui, ne demandait qu'à oublier.
« Ah... je suis bête... Je suis Squall Leonhart, mais appelle-moi seulement Leon. »
Il s'approcha, et se pencha à son tour sur la balustrade.
« Alors, c'est toi le fameux Cloud Strife... il ne parlait que de toi. Mais il avait bien raison... »
Cloud se sentit rougir, On ne drague pas l'ex d'un ami, surtout si... surtout si...
Sans prévenir, il éclata en sanglots incontrôlables. Il ne s'y attendait pas, mais Leon le prit dans ses bras. Il s'accrocha au tee-shirt du brun.
« Shhh... dit-il doucement. Ça va aller... calme-toi... »
Mais il ne pouvait pas. Il y avait deux longues semaines – depuis la mort de Zack – qu'il essayait de pleurer, extérioriser a peine... et il fallait que ça tombât comme cela, lui, pleurant dans les bras d'un inconnu ? Drôle de fatalité...
Toutefois, il avait une odeur semblable... ce genre d'odeur qui pique le nez mais qui est agréable à sentir...
« Tu veux... entrer... pour... euh... » fit Leon, mal à l'aise.
Il y eut un court silence.
« Allez... viens, » finit-il par dire, avant de l'entraîner à l'intérieur.
Il amena Cloud dans une chambre de l'immense maison où se tenait la fête, pour lui permettre de laisser libre cour à ses émotions. La musique était beaucoup moins forte là. Cloud était assis sur un petit divan vert, moelleux. On cogna à la porte.
« Hey ! Leon ! Tu t'es trouvé un joli p'tit gars, hein ? » fit la voix forte de Tidus.
Leon ouvrit la porte, juste légèrement. Tidues avait de court chevexu blond, et un joli visage avec de beaux yeux bleus (NDA: Teddy... °¬° ). Il regarda Cloud, dont les larmes coulaient silencieusement, et s'exclama:
« Ce serait pas le copain de... Leon ! T'es un gros con, tu vas quand même pas... »
Le brun plaqua sa main sur la bouche du blond, qui cessa immédiatement de parler – pas trop le choix.
« Je ne compte pas profiter de ce pauvre gars, quand même. Je respecte trop Zack pour faire un truc pareil. Il ne va pas bien, il va calmer ses émotions ici... alors, va retrouver Tifa, culbute-la si tu veux, moi, je reste ici. »
Et il ferma la porte. Il se tourna vers Cloud, dont les larmes ne coulaient plus.
« Tu peux me parler de lui ? » demanda-t-il. « Il n'a jamais vraiment voulu me parler de ce qu'il était avant d'entrer à l'hôpital... »
Leon eut un petit sourire.
« Ça, ça ne m'étonne pas de lui... »
Il leva les yeux vers le plafond, avant d'ajouter:
« Il voulait devenir un héros... il était le héros des filles, mais il voulait être connu... quand on était gamin, il vacillait entre l'idée d'être policier... ou encore pompier. Il était toujours souriant, même lorsqu'ils lui ont diagnostiqué son cancer... il était... un exemple. C'est ça... un exemple. »
Cloud renifla, séchant ses dernière larmes. Il allait un peu mieux...
« Zack m'avait dit que pour rien au monde il ne voulait que tu le voie mourir... j'ai cru que je te verrais finalement ce jour-là, mais... »
Une larme coula sur la joue du blond. Leon la remarqua.
« Dois-je arrêter ? » demanda-t-il.
Cloud secoua la tête. Il voulait savoir si Zack lui en voulait autant que lui de ne pas avoir été à ses côtés...
« Il était un peu triste de ne pas pouvoir voir son petit Chocobo (Cloud sourit en entendant ce surnom ridiculement quétaine) une dernière fois, mais il ne voulait pas te voir pleurer encore une fois. Lorsqu'il avait été transféré dans le ''couloir de la mort'', comme il l'appelait, il m'a dit que tu avait pleuré pendant des heures, parce que tu savais qu'il allait mourir... et il s'en voulait à mort pour ça. C'était un gars qui s'occupait un peu trop des autres... » dit Leon.
Il s'assit près du blond, et lui raconta des anecdotes de la vie du défunt... Cloud se surpris même – et aussi Leon – à déposer sa tête, lourde et fatiguée d'avoir tant pleuré, sur l'épaule musclée du brun.
Et il surpris encore plus le brun en tombant endormi...
Leon regarda le blond. Pour sûr, il avait mal pour lui. Il le déposa sur le divan, tranquillement, et alla chercher une couverture. Il la plaça sur le chétif jeune homme – il était presque squelettique... –, et, comme il n'avait pas trouvé d'oreiller, il déposa a tête de Cloud sur ses genoux.
« Dors bien, petit... » murmura-t-il.
