Bonjour à tous et merci d'avoir prêté attention à cette modeste fiction! Cette fanfiction est la première que j'écris, les autres écrits sur ce site n'étant que des OS ou des drabbles, et je suis ravie (et un peu inquiète) de cette première expérience. Cette histoire commence en 1971, alors que Regulus et les deux OCs sont en premières années, et que toute la clique des maraudeurs est en deuxième année. Cependant, cette fiction les suivra à travers les années, a priori jusqu'à la fin bataille de Poudlard (en 1997, donc). Cette histoire a été écrite en réponse au défi de Roxane-JamesHP sur le forum "Défis, boîte à idées". Le but est d'écrire une fiction Regulus/OC dans lequel l'OC est une née-moldue et qui traite des difficultés de vivre dans ce monde où Voldemort commence son ascension, ainsi que de la différence de point de vue entre Regulus, sang-pur, et l'OC -Apollinariya "Polina" Oskannova, née-moldue.
Disclaimer : Le monde d'Harry Potter ainsi que l'ensemble des personnages appartiennent à la grande J.K. Rowling, seul quelques OCs sont à moi.
Apollinariya courait aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Autour d'elle, tout paraissait flou et confus : les moldus qui lui lançaient des coups d'œil soupçonneux, ses valises qui bringuebalaient devant elle, les hululements outrés de sa chouette, Scipa, furieuse d'être traitée avec aussi peu de ménagement, et surtout ses parents, qui lui souriaient gentiment en lui faisant de grands signes de la main. Tout ce qu'elle voyait, tout ce qui comptait, c'était ce mur gigantesque qui se dressait devant elle. Elle devait le traverser. Coûte que coûte. Alors, pour la première fois de sa vie, Apollinariya Osvonnova fit quelque chose qu'elle allait être amenée à reproduire un nombre incalculable de fois au cour de son existence. Elle ferma les yeux, serra les dents et s'agrippa à son chariot. Et elle fonça.
Lorsque Apollinariya ouvrit les yeux, elle ne put retenir une exclamation émerveillée. Tout ici était monumental, de l'immense locomotive rouge qui se dressait fièrement entre les quais bondés de la voie neuf trois quart aux énormes volutes de fumée qu'elle crachait vers un plafond si haut que la jeune fille peinait à le distinguer nettement. Soudain, la petite sorcière se sentit poussée en avant, et tomba à quatre pattes au milieu de la marée humaine qui se déversait inlassablement sur le quai. Elle se relevait péniblement quand elle aperçut un couple qui seraient dans leurs bras une fillette de son âge. Les larmes lui montèrent aux yeux, et elle se sentit atrocement seule, bousculée de toutes parts par des sorciers bien plus grands qu'elle. Elle avait décidé de rentrer dans le monde magique en solitaire, mais elle regrettait amèrement cette décision. Ses parents l'auraient protégée, eux.
Son calvaire fut interrompu par l'arrivée d'une petite famille à l'air antipathique. Un couple et deux enfants qui ne devaient pas être beaucoup plus âgés qu'elle. Le père de famille, tout de vert et de noir vêtu, marchait avec une certaine solennité, le visage grave, les yeux fixés dans le lointain. Il était suivi d'une petite femme replète habillée elle aussi à la mode sorcière, et qui parlait au cadet des deux frères d'une voix pressante, lançant parfois à l'aîné de lourds regards de reproches. Les deux frères se ressemblaient incroyablement, ne serait ce que par leur physique, mais alors que le benjamin écoutait sa mère avec une attention qui sembla excessive à la née-moldue, le second traînait des pieds, arborant avec conviction l'air de celui à qui l'on n'a pas demandé son avis avant de partir. Ils devaient être respectés chez les sorciers anglais, car les gens s'écartaient respectueusement sur leur passage. Telle une petite ombre, Apollinariya se faufila discrètement jusqu'à l'étrange famille qui semblait inspirer tant de crainte aux autres passagers, puis les suivit. Dans leur sillage, la foule était beaucoup moins dense, et Apollinariya put se frayer un chemin sans se faire bousculer.
Le trajet fut long, car malgré la proximité du train, la « noble et très ancienne famille des Black » comme l'avait appelée la mère, ne cessa de se disputer à voix basse, ne prêtant aucune attention à Apollinariya -ce qui n'était, au passage, pas pour lui déplaire, dans le sens où elle n'était pas sûre que la petite troupe voit l'initiative qu'elle avait prise d'un bon œil. Du peu qu'elle comprit, les Black étaient une famille de sang-pur qui avait pour habitude de voir, depuis des siècles, l'ensemble de ses membres être intégrés à la maison de Serpentard. Or, le plus âgé des garçons -Sirius,si elle avait bien entendu- avait été envoyé à Gryffondor, la maison des ennemis jurés de Serpentard. Les parents des deux garçons s'étaient donc lancés dans un discours que n'importe quels parents bienveillants et dignes de ce nom tiendraient à leurs enfants en mal de liberté et d'expression.
« Je te préviens Regulus, grinçait la femme à l'adresse du plus jeune des deux, si par malheur tu ne rejoins pas les rangs des Serpentard, alors il ne sera plus utile de tenter de remettre les pieds à la maison. Ton bon à rien de frère a déjà causé suffisamment de tord à notre famille. Je t'interdis d'aller ailleurs qu'à Serpentard. Fais appel, jette un sort à Dumbledore, tue un né-moldu si c'est nécessaire, mais va à Serpentard. C'est tout ce que je te demande.
-Quant à toi, renchérit-elle, agrippant le bras de Sirius avec une violence qu'il lui arracha un gémissement de douleur, à la moindre incartade, je te préviens que je te tue. Je te tue de mes mains, tu entends ! »
Calme, écoute, respect mutuel... Tout une conception de l'éducation. La brunette ne put retenir un frisson, se demandant si les deux parents étaient capables de mettre leurs menaces à exécution. Non, la perspicacité n'a jamais été son principal trait de caractère.
Quand les cinq sorciers arrivèrent enfin devant la porte du train, Sirius dit quelque chose qui dût déplaire à ses parents, car une violente dispute éclata entre eux quatre. Apollinariya, malgré tout le dégoût que lui inspirait désormais cette famille, ne put s'empêcher d'être assez admirative. Les étrangers avaient en effet une façon assez stupéfiante de se lancer les pires horreurs, d'arborer un air exceptionnellement furieux sans se faire remarquer le moins du monde, de se rapprocher les uns des autres afin de se chuchoter une insulte particulièrement odieuse, tout en mimant à la perfection les embrassades d'une famille ayant toute la douleur du monde à se quitter. Toutes ces précautions étaient d'ailleurs assez inutiles, car plus personne ne les regardait, maintenant qu'ils étaient dissimulés dans l'ombre du train. Alors que la mère, rouge de colère, s'apprêtait à se lancer dans un monologue particulièrement assassin, elle fut interrompu par une petite voix suraiguë qu'un fort accent soviétique rendait difficilement compréhensible.
« Monsieur ? Excusez-moi, mais je n'arrive pas à monter dans le train. Pourriez-vous vous écarter légèrement, afin que je puisse accéder à la porte d'entrée, s'il vous plaît ? »
La patriarche de la famille Black baissa le yeux vers son interlocutrice. Une minuscule fillette se tenait devant lui. Elle avait un visage lunaire d'une pâleur maladive et ses grands yeux noirs, qui semblaient dépourvus de cils, étaient presque totalement dissimulés sous une épaisse frange qui cachait la moitié de son visage. Lorsqu'elle parlait, ses lèvres d'un rose très clair se déformait en grimaces étranges, et elle secouait constamment la tête, faisant voler ses boucles brunes. Le ton excessivement poli qu'elle employait ajouté à la manie qu'elle avait d'articuler exagérément donnait l'impression étrange qu'elle récitait une leçon, ce qui pouvait paraître charmant ou ridicule, c'est selon.
Pour une raison inconnue, le vieux sorciers se laissa cependant attendrir, et serra rapidement ses fils dans ces bras, leur disant de faire attention à eux avant de s'en aller, traînant sa femme (qui n'en avait de toute évidence pas fini avec leurs enfants, et qui semblait bien mécontente d'être traitée de la sorte) derrière lui, et Apollinariya fut surprise de trouver une certaine sincérité dans la tendresse dont il venait de faire preuve envers ses fils. Elle le soupçonnait par ailleurs d'être assez satisfait qu'elle lui ait donné une bonne raison de mettre fin à une dispute qui commençait à prendre une ampleur beaucoup trop énorme pour une situation sensée être aussi légère.
Elle grimpa donc dans le Poudlard Express à la suite des garçons, déplaçant avec difficulté son énorme valise avec elle, trop sonnée pour être véritablement soulagée. Tous les compartiments étaient occupés maintenant, et elle se prit à se demander si elle n'aurait pas mieux fait de suivre les garçons, qui venaient d'une famille sorcière et qui devaient probablement connaître des gens qui les accepteraient dans leur compartiment. Mais elle se souvint de l'air hautain de l'un et de celui, morose, de l'autre et se dit que non, vraiment, elle préférait être seule que mal accompagnée. Elle hésita à frapper à une porte et à demander l'hospitalité de quelque bonne âme, mais elle se reprit vitement. Le jour où elle avait reçu sa lettre d'admission Poudlard, on lui avait expliqué que les nés-moldus étaient assez mal vus par une partie de la communauté sorcière et elle n'avait pas l'attention d'accentuer les clichés en mendiant jusqu'à sa place dans le Poudlard Express, par Morgane!
Peut-être venait elle d'une famille dépourvue de facultés magique mais elle avait reçu un minimum d'éducation, et elle comptait bien le montrer, foi d'Oskannova ! Sa résolution s'ébranla en même temps que le train, précisément au moment où elle dut se rendre à l'évidence : toute éduquée qu'elle était, elle risquait fort de passer le trajet assise dans le couloir, ce qui n'était pas forcément la manière la plus efficace de combattre les clichés portant sur la prétendue absence de dignité des nés-moldus, concédons le.
La fière brunette frappa donc à la porte d'un compartiment qui lui paraissait moins bondé que les autres, et une jeune fille à la peau mate et à la mine souriante lui ouvrit joyeusement et l'invita à entrer avant même qu'elle n'ait le temps d'en demander la permission. Elle s'appelait Zaahira avec deux "a" -elle insista lourdement sur ce point- et sa principale particularité était de parler. Tout le temps. Habituée au calme et la concision qui caractérisait son peuple, Apollinariya se demanda comment le reste du monde pouvait la supporter. Elle s'aperçut d'ailleurs bien vite que le seul autre occupant du compartiment était un garçon plutôt grand, au physique androgyne, qui semblait se préoccuper d'avantage du contenu de son livre que de l'incessant monologue de son amie. Il daigna toutefois se présenter lorsque Apollinariya entra. Le garçon s'appelait Charlotte. D'accord...
La fille aux cheveux courts et à l'air anormalement viril s'appelait Charlotte. Le jeune soviètique détailla les deux inconnues. Celle qui l'avait accueillie devait être d'origine indienne, et avait des yeux noirs immenses ourlés de longs cils qui semblaient retranscrire les moindres sursauts de son âme. Les grands yeux des imbéciles, diront certains, mais passons. Elle avait l'air joyeux et vivant, et cela tranchait agréablement avec la froideur des autres sorciers qu'elle avait croisé jusqu'alors. Charlotte, quand à elle, avait des cheveux blonds cendrés très courts et des yeux verts qui paraissaient minuscules, car soulignés par des cernes noires qui lui mangeait le visage. Son nez était pointu, son corps long et maigre et elle se tenait un peu voûtée. Il était difficile de la trouver belle. En un mot, Zaahira avait l'air fatigante, Charlotte, fatiguée. Le premier fait devant sans doute entraîner le second.
Un petit moment passa ainsi, Charlotte lisant, Zaahira parlant, Apollinariya essayant vainement de comprendre se qu'elle disait. La mère d'Apolline, en bonne écossaise, était très fière de ses origines, et tentait, depuis ses six ans, de lui inculquer les bases de la langue anglaise, activité que la petite fille n'avait étrangement pas trouvée particulièrement passionnante et, si elle était tout à fait capable de maintenir une conversation si son interlocuteur vérifiait régulièrement qu'elle suive (enfin, c'est ce dont elle essayait vainement de se persuader), il lui était impossible de comprendre le babillage de la sorcière. Elle commençait à appréhender les semaines de cours à venir.
Enfin, l'Intarissable (elle valait bien une majuscule) s'en alla voir « un ami très cher à son cœur qu'elle connaissait depuis très longtemps ». Le silence qui s'abattit dans le compartiment fut si brutal que Charlotte elle-même releva le nez de son livre. Apolline déchiffra assez facilement le titre. Vie et Destin, de Vassili Grossman. Elle ne put retenir un sourire. C'était un de ses livres préféré. Charlotte se repliait peut-être dans un silence suffisant, mais au moins elle avait de bonnes lectures.
« Tu connais ? Lui demanda la blonde androgyne avec une chaleur qui surprit sa camarade. C'est plutôt rare que des sorciers lisent ce genre de livre. Des livres moldus, précisa-t-elle devant l'incompréhension de l'autre.
-Je suis née-moldue, répliqua la brune.
-Et mon grand père se bourre la gueule tous les samedis soirs à l'alcool frelaté. On ne choisit pas sa famille.
-Je n'ai pas honte de ma famille ! s'exclama Apolline, que ces sous-entendus rendaient furieuse.
-Je n'ai pas honte de mon grand-père non plus, sourit Charlotte. Ou très peu. Mais je te comprends. Et les auteurs moldus sont largement plus compétents que les auteurs sorciers, se rattrapa-t-elle maladroitement. Enfin, je ne les lis pas forcément devant... C'est assez mal d'avoir des lectures comme les miennes.
Apolline s'esclaffa. Cette sang-pure androgyne qui lisait des livres moldus en cachette l'amusait de plus en plus. D'autant plus qu'après l'avoir écoutée quelques minutes, l'orgueilleuse dut admettre qu'elle connaissait vraiment bien son sujet. Sa voix était très posée, très calme, ce qui contrastait avec son aspect patibulaire, et la franco-écossaise comprenait quasiment tout ce qu'elle disait. Elle avait aussi de jolies mains qu'elle agitait lorsqu'elle parlait, et cela lui conférait beaucoup de grâce.
Soudain, Charlotte se tut, une question qu'elle semblait hésiter à poser lui brûlant les lèvres. Elle se tortillait sur le banc élimé du Poudlard Express, mal à l'aise. Curieuse, sa compagne attendit, l'encourageant d'un signe de tête.
« Si tu es Russe, enfin, Soviétique, je ne sais jamais comment on dit, pourquoi est ce que tu vas à Poudlard ? Demanda-t-elle rapidement, rougissant un peu. Je veux dire... Ton anglais est un peu laborieux, ç'aurait été plus simple pour toi d'aller à Durmstrang, non ?
-Oh, s'exclama Apollinariya gênée à son tour. Et bien... Mon père est allé à Durmstrand et, avec tout l'amour que j'ai pour mon pays... Ce n'est pas exactement la meilleure école pour le nés-moldus. Il a entendu parlé d'une école de magie en Ecosse, la patrie d'origine de ma mère, qui est complètement moldue... Et me voilà ici.
-Ton père est sorcier ? Je croyais que tu étais née-moldue ?
-Il est lui-même né-moldu, donc je le suis aussi, par la force des choses...
-Évite Serpentard, alors. Ça serait bête d'avoir fuit Durmstrand pour te retrouver là-bas.
Apollinariya ne sut que répondre. Pour une raison qu'elle ignorait, la blonde lui inspirait confiance. Sans doute parce qu'elle passait le plus clair de son temps perdue dans une imagination trop fertile pour son propre bien, n'avait pas beaucoup d'amis et cruellement besoin de se confier. De plus, elle ignorait tout du monde dans lequel elle s'apprêtait à se plonger et avoir une alliée qui le connaissait sur le bout des doigts ne pouvait être que bénéfique.
Charlotte, de son côté, ne pouvait s'empêcher d'apprécier la petite brune aux yeux rieurs qui se tenait face à elle. Elle était vive, mais n'atteignait pas le niveau d'hyperactivité de Zaahira, ce qui était reposant. D'autant plus que l'amitié de Zaahira ne lui était pas assurée. La famille de la blonde se relevait difficilement de la disgrâce que sa naissance avait provoquée, et elle savait que toute chance de pardon serait définitivement perdue si elle n'était pas admise à Serpentard. Et elle était persuadée de se retrouver à Serdaigle ou à Poufsouffle, qui correspondaient largement plus à son caractère que cette maison de dégénérés. Et ça, Zaahira ne lui pardonnerait pas. Elle allait avoir besoin d'alliés hors de Serpentard.
Les deux filles se regardèrent gravement. Charlotte avait deviné les pensées d'Apollinariya et, plus étonnant, l'inverse semblait être tout aussi vrai. La sang-pur fut ébahie un instant, puis pensa avec amertume que même sans connaître l'histoire de sa famille, on ne pouvait qu'avoir pitié de ce garçon manqué fatigué et rachitique.
-Nous allons toutes deux avoir besoin d'amis, lança-t-elle alors que ses lèvres s'étiraient en un sourire sans joie.
L'autre acquiesça.
-Amie ? Demanda-t-elle, lui tendant la main.
-Amie, approuva Charlotte, la serrant dans la sienne.
-Appelle-moi Polina, alors. C'est plus simple comme ça.
Les deux fillettes discutèrent ainsi plusieurs heures. Polina ne savait pas grand chose de Poudlard, et une sérieuse remise à niveau s'avérait nécessaire. La jeune Soviètique fut d'ailleurs étonnée non seulement du nombre de choses qu'elle apprit sur l'endroit, mais aussi de l'aisance qu'elle acquit en si peu de temps. Que ce soit en terme de langage ou en terme de familiarité, elle se trouva des ressources insoupçonnée.
Mais elle ne pouvait repousser un doute qui lui accaparait peu à peu l'esprit. La voyant songeuse, son amie l'interrogea.
-Je n'arrête pas de penser à ce qui va se passer après la Répartition, expliqua la brune. Si j'ai tout compris, tu vas être envoyée à Serpentard. J'avoue que j'ai un peu peur de ce que ça va entraîner. Mais bon... On va dire que les choses iront bien, au bout du compte.
Charlotte ne sut que répondre.
Les interrogations de la brune la ramenais à ses propres interrogations, aux devoirs qu'elles manqueraient à coup sûr, à la déception qu'elle lirait dans les yeux de son père, à la disgrâce dans laquelle elle plongerais sa famille, une fois de plus. Et cela la terrifiait.
Voilà, en espérant que cela vous ait plus! C'est un chapitre d'introduction, donc l'intrigue se met lentement en place. N'hésitez pas à me donner vos retours positifs comme négatifs, et à la semaine prochaine!
