Me revoilà enfin avec la nouvelle Saison de Le Véritable Envers Du Décor, les zouzous ! Elle en aura mis, du temps ! Pour les petits nouveaux, cette Saison est la suite d'Un monde de monstres qui est elle-même la suite d'Obsession Enivrante. C'est une fiction sur SLG et WTC, sans morale, avec plein d'OC, et mes sujets de prédilections sont la romance et la torture psychologique. ^^ Cette histoire a été inventée avec Skylie (anciennement Rosematou). Je la postais avant sur Wattpad ET , mais j'ai eu si peu de retour sur ce dernier que je préfère continuer uniquement sur Wattpad. Donc oui, ce prologue est la dernière chose que je poste sur , et je migre définitivement sur Wattpad.
Bonne lecture à vous, mes oursons en guimauve :)
Le Véritable Envers du Décor – Saison 3 : Sinistres Songes
Prologue
Froids et hostiles, les murs blancs de l'hôpital auraient presque été gênés par les yeux bleu glacé qui les observaient, comme s'ils analysaient le moindre grain de poussière sur eux, comme si leur air accusateur et ferme les jugeaient. « C'est de votre faute », disaient-ils. Ils parcouraient les meubles, le plafond, à la recherche d'un coupable, puis leur vue se brouilla, et ils se fermèrent, tandis qu'un reniflement interrompit un instant le « bip » continu de la machine reliée au bras fin de la jeune patiente. L'adolescente se tourna lentement de côté en laissant quelques larmes couler de son regard qui semblait démuni de chaleur. Elle se permit de pousser un sanglot, puis se calma presque aussitôt. Elle était connue pour son sang-froid ou même son indifférence, et le fait qu'elle puisse afficher une expression aussi abattue relevait presque du miracle.
Lentement, elle se redressa, et détacha un à un les fils qui la ralliaient aux machines. Elle n'avait besoin d'aucun traitement, elle était une véritable mutante de la science, immunisée contre toute forme de maladie ou même de faiblesse physique. Son père lui disait souvent que celle-ci n'était rien comparée à la douleur psychologique, car la première ne dure que quelques instants mais finit toujours par partir, alors que l'autre… elle nous ronge de l'intérieur, et elle revient, elle s'acharne, prenant plaisir à faire mourir l'espoir de sa victime. Et il avait raison. La petite châtaine s'autorisa un deuxième sanglot, en se promettant que ce fut le dernier.
Mais plus elle pensait à son père et à sa mère, au drame qui avait détruit leur habitation et qui les avait séparés, plus elle désespérait et finalement, la chambre entière fut secouée de sanglots venant d'une enfant accablée par le chagrin et la solitude sans que personne ne vienne lui rendre visite.
Elle connaissait la coupable du crime. Les gémissements de peur et de tristesse se muèrent en grondements de fureur avec un arrière-goût de vengeance. Mais la frustration irradiait le corps entier de la scientifique, car elle savait que la criminelle devait demeurer impunie. Elle était désormais ralliée à quelqu'un d'intouchable, l'expérience de ses parents. Si elle brutalisait leur vie, elle risquait de perturber les choses et créer un conflit inutile, tout comme avait fait son père précédemment. Elle ne voulait pas tout gâcher. Elle voulait montrer qu'elle était digne d'être une White, l'héritière du monde.
Que ses parents soient en vie ou pas, elle devait garder la tête haute et arrêter de penser avec son cœur mais avec l'organe fait spécialement pour. Alors elle se leva, déterminée à appuyer son autorité sur les autres. Elle en était capable. Il lui fallait juste du temps.
Pandora sourit.
