Bonjour à tous, je me lance dans la fic, un petit passe-temps qui je l'espère, profitera à tous.

Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas j'en tiendrai compte!

Le décor, les personnages et tout et tout ne m'appartiennent pas, mais merci à Adam et Edward de nous prêter leur création…


Chapitre 1 – Débuts difficiles

La fête battait son plein ce soir-là chez Granny, jusqu'à ce qu'elle fasse son apparition…

Le silence qui s'abattit soudain dans la petite salle du restaurant figea Régina sur place. Mal à l'aise, elle se racla la gorge, maudissant celle qui l'avait convaincue de se montrer à cette soirée.

Tous la dévisageaient d'un air méfiant, tous sauf une personne : Emma, qui l'accueillit d'un grand sourire chaleureux.

« Qu'est-ce qu'elle fait ici ?! », ragea Leroy en menaçant la reine déchue armé d'un couteau à gâteau.

« C'est moi qui l'ai invitée. », trancha le Shériff, excluant toute réclamation.

Surprise de cette prise de position en sa faveur, la mairesse redressa le buste, son habituelle assurance revenant aussitôt, un sourire satisfait se dessinant sur son visage.

« Maman ! », s'exclama Henry en enlaçant joyeusement sa mère adoptive. « Je suis content que tu sois venue ! »

« Et moi aussi ! », approuva la Sauveuse en arrivant à leur hauteur. « Si tant est que vos intentions ne soient pas de mettre le feu au Granny ! »

« Soyez tranquille mademoiselle Swan, j'ai promis à Henry d'arrêter toute forme de magie. »

« C'est vrai, confirma le garçon. Je vais voir Grand-père, je veux lui demander de m'apprendre à me battre à l'épée ! »

Et il disparut dans la foule piaillant autour des tables.

Ses deux mères le regardèrent avec amusement, avant de se rendre compte qu'il n'y avait plus personne autour d'elles. Un court silence gêné, un sourire tendu de chaque côté. Puis Emma se lança.

« Il semble vraiment heureux que vous soyez venue. »

« Oui, merci encore de m'avoir invitée… »

Encore un silence où Régina évaluait les possibles réactions de la mère biologique d'Henry face à sa prochaine requête.

« J'aimerai le voir plus souvent. », dit-elle d'un ton mi-suppliant, mi-catégorique.

La blonde, prise de court, leva les sourcils en bafouillant.

« Euh… oui enfin… je suppose que si vous arrivez à prouver que vous voulez vraiment changer… »

« Mais je VEUX changer ! »

« Peut-être mais comprenez-moi Régina, je préfère m'en assurer avant de vous confier mon fils »

« C'est MON fils… », siffla la brune entre ses dents.

« Et bien en attendant, il restera sous MA protection. », soutint la blonde.

Les mâchoires crispées, les poings serrés et l'air les entourant s'intensifia soudainement. Aucune d'elles ne baissait le regard devant sa rivale, une colère sourde empourprant leurs joues. Elles savaient ce sujet épineux et ce n'était pas le moment de s'engager dans cette bataille.

« Henry reste mon enfant, je m'en suis occupée durant votre petit séjour dans la Forêt Enchantée tout comme je m'en suis occupée ces dix dernières années. Ne vous avisez pas de m'empêcher de le voir, Shériff. C'est un conseil. », lança la mairesse avant de tourner les talons à son interlocutrice, ne laissant pas l'opportunité à cette dernière de répliquer.

{oOo}

« Elle a changé à ce que je vois ! », ironisa Snow dans l'oreille de sa fille.

« Mouais… Henry m'a demandée de lui donner une chance mais elle ne me facilite pas la tâche… »

« J'ai toujours voulu croire que Régina pourrait changer, redevenir la jeune femme pleine de gentillesse que j'ai connue autrefois… Malheureusement elle s'est toujours évertuée à nous prouver le contraire… Cette femme restera toujours diabolique si tu veux mon avis. »

« Mmh… Nous verrons bien. »

Bien que refroidie par leur dernière altercation, Emma ne voulait pas condamner trop rapidement les efforts de la mairesse, notamment en se basant sur l'avis non objectif de sa mère.

Le reste de la soirée se déroula sans encombre dans une ambiance joviale et festive. Tous semblaient heureux d'avoir recouvré la mémoire et ainsi de pouvoir à nouveau partager leurs souvenirs communs. Tous, sauf l'ancienne Reine, qui était assise à l'écart, assistant à ses retrouvailles qui n'auraient pas eu lieu si elle n'avait pas jeté cette malédiction, vingt-huit ans auparavant. N'en pouvant plus de ce sentiment de culpabilité grandissant, elle s'empara de son long manteau noir et se leva discrètement en direction de la porte. Un besoin urgent de se défouler l'assaillit, il fallait qu'elle se change les idées.

Tout en allumant le contact, elle savait déjà où elle pourrait trouver un peu de réconfort.

TBC