Disclaimers : Haikyuu! ne m'appartient pas
Hellou hellou voici la requête de Nanouluce avec le contexte suivant : Hinata est sur le point de mettre fin à ses jours, Tsukishima le découvre et tente de l'aider. La fic est rating T. Bon, je sais que cela ressemble au contexte de la requête BokuAka and co mais comme je le fais d'habitude même situation, autre tournure donc la fic sera écrite en POV (la dernière fois que j'ai usé de ce style d'écriture remonte à très loin) sauf l'épilogue qui sera en point de vue externe, donc il y aura plusieurs petites parties. Merci kama-chan59 et DramaticalRaven pour vos reviews (j'ai dit que ta requête fera des heureux car j'ai pas mal de demandes de KageHina). D'ailleurs, autant vous prévenir c'est un petit peu dark et angst vu qu'on parle de violence psychologique. Bonne lecture. :)
Shouyou Hinata :
Ces temps-ci, je fais toujours le même rêve.
Je vois sans cesse mon reflet dans un miroir.
Un reflet qui me regarde avec curiosité puis avec mépris.
Je ne me déteste pas à la base, je suis juste frustré.
Frustré d'être aussi petit, de ne pas pouvoir faire autant de choses que je le souhaiterai.
Frustré d'être aussi limité dans mes actions.
J'ai du muscle, ça se voit et ça me rassure.
Et pourtant...
Un autre reflet apparait derrière le mien.
Kageyama.
Il a beau me gronder, il m'encourage toujours à sa manière.
Même si des fois, il casse l'ambiance lors de mes instants de gloire,
Je sais qu'il fait ça pour que je garde les pieds sur terre, pour que je reste focalisé sur notre objectif, celui de notre équipe.
Celui de gagner.
Il fait toujours en sorte que je donne le meilleur de moi-même.
C'est un véritable ami.
Un reflet que j'aime moins apparait ensuite à la place.
Plus grand, moins gentil. Beaucoup moins gentil.
Tsukishima.
Ses yeux me regardent que cette manière hautaine qui m'énerve.
Une fêlure.
Ses yeux que je trouve si beaux me rabaissent toujours, me montrant à quel point je suis minuscule face à lui.
Deux ou trois petites cassures.
Son sourire moqueur qui semble se satisfaire de me voir si petit face à lui.
Des fissures de plus en plus grandes.
J'ai mal.
Il m'enlace par derrière, entourant mes épaules de ses grands bras.
Un souffle glacé contre mon oreille.
Non, je ne dois pas entendre ce qu'il me murmure.
Pas ces mots.
Le son du réveil me fait ouvrir les yeux. Je ne veux pas sortir de mon lit car je devrai encore aller au lycée suivre des cours que j'ai du mal à comprendre et surtout, je le croiserai encore.
Il va encore se moquer de moi en me regardant de haut.
Et je vais avoir encore mal.
