Hello !

Comme je vous l'avais dit, j'ai de nombreux projets pour ces vacances, dont la publication de cet UA, le tout premier et sûrement le seul que j'écrirais. Il comporte 20 chapitres, je vous le dit maintenant ^^

J'ai une pensée pour tout les premières qui doivent avoir fini les oraux de français, j'espère pour vous que tous s'est bien passé !

Les personnages ne sont pas à moi, ils appartiennent à Tadatoshi Fujimaki, je ne fais que réinventer leur monde.

Concernant mon rythme de publication... bah... comme Help, je pense publier le mercredi et le week-end pour avoir fini d'ici la fin des vacances.

Sur ce, j'espère que cette lecture vous plaira !


Zero

-Tetsuya... Je suis désolée...

-Ne vous excusez pas, mère.

Sa voix tremblait alors qu'il sentait le corps de sa mère s'alourdir, elle mourrait à petit feu.

-Ta vie, aurait dû être normale, mais...

Elle cracha du sang. Tetsuya appuyait le plus fort possible sur la plaie. Le sans coulait, tâchait ses mains. Il devait la faire vivre, même une seconde de plus.

-Tetsuya... Tu n'es pas comme les autres.

-Comment ça ? Demandât le garçon qui retenait ses larmes.

Peut-être que parler, peut-être qu'il devait lui donner une infime raison de rester encore un peu.

-Tu... Tu as des capacités. Tu es le fruit d'une expérience. Comme d'autres.

Il fronça les sourcils, ne parvenant pas à faire la part des choses dans son esprit. Des capacités ? Mais pourquoi ?

-Tu devais être plus fort... pour nous protéger. Je... La situation était si... Tu devais savoir. Tu dois nous protéger... Tu dois... faire tant de choses. L'empereur a ordonné de me tuer pour que tu ne sache jamais mais...

Elle sourit, de façon moqueuse avant de cracher du sang en toussant violemment. Elle avait du mal à respirer. Tetsuya savait que c'était la fin. Il continua à presser son abdomen, il devait écouter attentivement les derniers mots de sa mère, peut-importait à quel point il serai dur de tout entendre.

-Je suis heureuse d'avoir contrecarrer ses plans !

Elle ria, puis cracha de nouveau du sang. Sa tête partit en arrière, elle inspira, expira...

-Tetsuya... murmurât-elle.

Sa main toucha le visage de son fils. Elle le caressa, sourit, inspira, expira.

Une ultime fois.

-Maman... souffla Tetsuya avait de fondre en larme.

Il sera le corps de sa mère contre lui. Pourquoi ? Était-il un danger ? Pourquoi tuer sa mère pour être sûre qu'elle ne parlera plus jamais ? Ce n'était sûrement pas lui qui allait perturber l'équilibre du monde. Il n'était rien.


Tetsuya ouvrait les yeux. Le soleil parvenait à passer à travers les fines couches de papier du mur. La luminosité le ne dérangeait pas vraiment, mais il aurait voulu dormir encore un peu. Il avait toujours l'impression d'être fatigué ces dernière temps. Sûrement parce que ses nuits n'étaient pas vraiment reposantes. Il repensait à chaque instant à sa mère. Elle était morte pour lui, il n'avait pas sût la défendre.

Son père lui disait de ne pas culpabiliser. Plus facile à dire qu'à faire. Il avait perdu sa mère. Elle était morte par sa faute. Il n'était pas fort, il était même faible, trop faible pour battre les émissaires de l'empereur.

Ils étaient venus ce jour-là, sans vraiment de raison, ils avaient débarqué sur la plage au petit matin. La mère de Tetsuya comprit pourquoi ils étaient venus, elle fuit dans la forêt. Tetsuya s'entraînait à ce moment quand il a vu les émissaires aller dans la foret. Il décida de les suivre. Il n'assista qu'impuissant au meurtre de sa mère. Il avait tenté de les tuer, mais il était faible. Il n'avait fait que prendre des coups.

En quoi était-il particulier ? Quelles étaient ses capacités ? Il ne pouvait pas ressusciter les morts en tout cas. Son père disait ne rien savoir, il disait qu'il devait découvrir par lui-même quel était ce pouvoir.

Le jeune homme se leva, lentement, il replia son futon, le rangea dans la petite armoire cachée au fond de la pièce. Puis, il prit, toujours dans l'armoire, un pantalon ample en toile noire et un haut blanc aux larges manches qu'il rentra dans le pantalon. Il enfila ses tami (sorte de chaussettes blanche qui divisent les orteils, pouces d'un côté et les autres de l'autre) et sortit de sa chambre. La porte coulissante de sa chambre donnait sur la terrasse en bois extérieur, puis sur le petit escalier qui plongeait dans le jardin de la maison de la famille Kuroko. Ce jardin était simple, dans un style très traditionnel. La famille Kuroko faisait partie des familles dominantes d'Okinawa. C'était même la famille dominante. Mais, loin d'être tyrannique, elle était au contraire proche des autres habitants. Le drame qui avait touché la famille il y a une semaine avait fait le tour de l'île en quelques heures et chaque famille vint offrir aux Kuroko une offrande à mettre sur la tombe de la mère décédée.

Tetsuya se rendit dans le dojo. Il prit l'un des sabres en bois et reprit la série de mouvements qu'il avait apprit la veille. Il s'entraînait du soir au matin, faisait son maximum pour devenir le plus forts. Pour, si jamais les émissaires de l'empereur revenaient, pouvoir protéger sa famille, son île.

Une servante de la famille le regardait s'entraîner, émerveillée par sa persévérance. Beaucoup de domestique et de jeunes enfants venaient le voir s'entraîner, ils rêvaient de devenir comme lui, de devenir un futur guerrier. Mais pour l'heure, les enfants devaient aller à l'école, apprendre des choses plus importantes que l'art du combat.

-Tetsuya-san, l'interpella l'un des domestiques.

La voix soudaine surpris le jeune homme qui perdit l'équilibre dans son mouvement et s'étala sur le sol. Le servant se précipita vers lui pour l'aider à se relever. Il s'excusait.

-Ce n'est rien, l'assura Tetsuya.

-Je suis tellement confus...

-Ce n'est rien. Que vouliez-vous me dire ?

-Euh... Oh, oui ! Mademoiselle va bientôt arriver.

-Très bien. Je vais aller l'attendre sur le pont.

Tetsuya rangea l'arme en bois et quitta le dojo. Il sortit du domaine qui n'avait pas vraiment de l'imite par un petit sentier qui descendait dans la ville de Naha. De petites cabanes en bois délimitaient la ville, elles étaient rongées par les thermites, mais personne ne les détruisait pour autant. La ville n'était pas bien grande et pauvre. Il n'y avait que quelques pécheurs, des marchants de céréales ou de volailles. Le tout était fait sur l'île. Il n'y avait de commerce avec personne. Sauf l'île voisine de Kume, mais pour des raisons plus politique qu'économique. L'île d'Okinawa et Kume étaient aussi pauvres l'une que l'autre. Même les deux familles dominantes vivaient avec le peu d'argent que voulait bien leur laisser les impôt impériaux. Les sommes réclamées atteignaient des plafonds de plus en plus hauts. La petite production de l'île ne pouvait pas suivre le rythme de la capitale.

Le monde n'avançait pas au même rythme qu'Okinawa et Kume. Si bien que les deux îles étaient à la traîne depuis des années. L'empereur se préoccupait en premier lieux du bien être de Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku. Okinawa et les autres îles périphériques n'étaient que secondaires. Le pays, sous régime stricte depuis des siècles, s'était coupé du reste du monde. Les avancés technologiques comme internet n'était pas parvenue jusqu'ici et le pays vivait encore de façon féodale. Mais c'était voulu. La technologie n'était que pour les privilégiés des grandes villes. Mais Okinawa ne reviendra jamais sur son mode de vie, plus sain, comme le disait toujours la doyenne de la famille Kuroko.

Kuroko aimait cette vie calme et sereine, vivre dans ces maisons qui respiraient le bois, mettre des kimono traditionnels, se battre à mains nues avec des techniques ancestrales, prier devant la statue, honorer les ancêtres, vivre de la culture, se chauffer au bois. Il avait entendu parler des bateaux à moteurs, des trains, des ordinateurs, sans jamais en voir. Mais ce monde ne lui disait rien.

La route pavée de la ville descendait jusqu'au petit port. Il y avait trois pontons, quelques bateaux de qui pécheurs n'étaient pas encore partis en mer. Tetsuya s'avança sur le ponton. Il voyait, au loin, la voile rose du bateau de Kume.

Sur l'eau turquoise, sur les plages de sable blanc, les pétales de cerisiers se posaient. L'île prenait une autre tête, elle se métamorphosait. Chaque saison était incroyable. Tetsuya ne voulait pas d'une autre vie. Sauf si cette vie ressemblait à celle-ci, mais avec sa mère en plus.

Ses dernières paroles, énigmatiques, avaient laissé en lui une traînes de question. Il aurait bien voulu interroger sa grand-mère, mais elle était en ce moment au centre de l'île pour son pèlerinage sacré vers les ancêtres.

Le bateau lança la corde que Tetsuya attacha solidement au pont. Les voiles se baissèrent. Les hommes descendirent leurs étoffes, et tout ce dont ils avaient besoin pour commercer pendant la journée. Ils allaient repartir le soir.

Du bateau, descendit une jeune fille. Elle portait un kimono traditionnel aux couleurs pastelles et aux motifs de fleurs de pêchers. Ses long cheveux roses étaient retenus en un chignon parsemé de fleurs séchées et d'épingles de cuivre. Tetsuya lui présenta sa main, l'aidant à descende de l'embarcation. Elle le gratifia d'un sourire.

-Bonjour, Momoi-san.

-Bonjour, Tetsu-kun.

Elle le prit dans ses bras, comme toujours. Elle dégageait une douce odeur de fleurs et pêches. Tetsuya ne pouvait pas dire qu'il n'appréciait pas la jeune fille. Elle était gentille et douce. Mais il ne l'aimait pas dans le sens où elle l'aimait. L'amour qu'elle lui portait se sentait dans l'intonation de chacune de ses phrases, dans ses petits regards en coins, dans ses sourires. Tetsuya en était flatté, sans plus.

Ils remontèrent ensemble la route pavée, puis le sentier en passant devant les cabanes ravagées. Ils n'échangèrent pas un mots avant d'être dans la foret qui précédait le domaine des Kuroko.

-Je suis désolé pour ta mère.

-Tu n'y es pour rien.

-J'aimerai pouvoir faire quelque chose.

-Il n'y a rien à faire, mais c'est gentil de ta part d'être venue.

-Oh, tu sais, je ne suis là que parce que ton père voulait me voir.

Ils savaient tous les deux pourquoi. Sans vraiment se l'avouer.

Devant la maison attendait un homme. Il était grand, très grand par rapport à Tetsuya. Son teint bronzé, ses cheveux de feu, lui donnait un air sauvage et indomptable. Il portait un haut ouvert sur le devant, exposant ses muscles, un pans de tissu rouge descendait sur ses hanches. En dessous, on distinguait un pantalon qui descendait serré jusqu'à ses genoux. À sa ceinture se trouvait des poignard et un petit sabre.

-Tu es déjà rentré, Kagami-kun ?

-Ta grand-mère marche plus vite que je l'aurai pensé.

Taiga avait accompagné la grand-mère de Tetsuya lors de son pèlerinage pour assuré sa sécurité durant la semaine de marche pour rejoindre le point culminant de l'île, là où se trouvait la tombe millénaire des Kuroko, protecteurs de cette île.

-J'ai appris pour...

-Je m'en doute.

-Désolé, si j'avais été là, j'aurai peut-être pu...

-Ne t'en fais pas, c'est bon.

Taiga ne semblait pas vraiment convaincu. Mais il préféra ne pas continuer la conversation.

Kagami Taiga était le fils unique de la famille Kagami. Sa famille avait été bannie pour rébellion contre l'empire il y a une dizaine d'années. La famille Kuroko avait demandé l'aide de Taiga qui était alors revenu à ses risques et périls sur le sol japonnais. Si jamais sa présence s'apprenait, toute la famille Kuroko et la famille Kagami risquerait la peine de mort.

Taiga était en outre chargé de l'entraînement de Tetsuya. Le jeune héritier de la famille et futur guerrier était cependant relativement peu doué pour manier une arme ou bien se battre à mains nues. Il avait faits de grand progrès depuis l'arrivé de Taiga. Mais pas encore assez pour se frotter aux émissaires de l'empereur, réputés pour être des brutes.

-Ta grand-mère voudrait te parler. Après on retournera s'entraîner.

-Très bien.

Il laissa là la jeune fille qui discuta avec Taiga et se rendit dans le salon, il savait que c'était là qu'il trouverait sa grand-mère. Elle était à genoux devant la table basse, buvant une tasse de thé. Elle portait un vieux kimono traditionnel au manche longues pleines de terre. C'était toujours ce vêtements qu'elle mettait pour le pèlerinage sacré.

-Bonjour, Tetsuya.

-Bonjour grand-mère. Qu'on dit les ancêtres ? Demandât-il en s'asseyant face à elle.

-Ils ont été très bavards à ton sujet. J'en ai déjà touché deux mots à Taiga. Vous trois... Vous êtes appelé à faire de grandes choses.

-Nous trois ?

-Taiga, Satsuki et toi. Mais d'abord...

Elle reposa sa tasse de thé et s'en resservit une autre qu'elle bu en entier avant de prendre une grande inspiration et de parler, d'un air très concerné.

-Il y a une chose, même plusieurs, que tu dois savoir à ton sujet.

-Ma mère m'a parlé de... capacités.

-En effet. Elle a même été tuée car elle allait te révélé qui tu es. L'empereur doit savoir en ce moment que je te parle. Il doit renvoyer ses émissaires... Nous avons peu de temps.

-Alors j'écoute.

-Tu n'es pas comme les autres, dans le sens où tu es né avec des capacités particulières. Ta mère, alors enceinte, a fais dons de son corps pour la science. L'empereur avait autorisé l'arrivé de technologie pour quelques expériences génétique.

-Quoi ? Mais...

-Elle vivait à la capitale à l'époque, avec ton père. C'était moi qui gérait l'île, seule. Quoiqu'il en soit, ton père a été réclamé pour la guerre civile qui a pris fin il y a seulement huit ans. Ta mère avait besoin d'argent. Elle devait revenir. Alors elle s'est dit que faire de toi un enfant particuliers à ton tour pourrait nous aider plus tard, et nous permettre de vivre plus en sécurité. Ces expériences ne risquaient pas de te tuer, elle avait vérifié de nombreuses fois.

Tetsuya gardait un visage normal, du moins, il essayait. Mais au fond de lui, une myriade d'émotions se fracassaient les unes contre les autres. Il ne savait pas trop quoi penser de ce que sa grand-mère lui avait dit. À la fois, le fait d'être particuliers le rassurait quant à ses capacités de guerrier qu'il pensait nulles. Il n'avait juste pas encore réalisé qu'il était fort. Mais sa mère... Bien qu'en difficulté, l'aurait offert à la science ?

-Ne m'en veut pas de t'en avoir parlé, mais nous sommes dans des temps difficiles et... Il fallait que tu sache. Nous avons désormais besoin de toi. Et elle ne voulait pas me dire ce qui avait été changé chez toi. C'est sûrement pour cela que l'empereur a voulu la faire taire. Tu es une menace pour l'empire, Tetsuya.

-Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui pourrait lui faire peur ?

-En toi, il y a quelque chose, un pouvoir, qui effraie Okinawa n'est pas une contrée que l'empereur peut dompter aussi facilement que les autres. Voir un enfant particulier émerger ici est donc une menace. Nous ne pensons pas comme les autres. Tetsuya, tu peut mettre fin à la tyrannie.


Tetsuya rejoignit Satsuki sur le ponton du port après ses entraînements avec Kagami. La jeune fille regardait le lumière des lampes du bateau qui arrivait. Ses long cheveux voletait dans le vent tiède de la fin de natsu. La jeune fille sourit en le voyant.

-Mes parents arrivent, annonçât-elle.

Kuroko acquiesça. Toute la journée, il avait eu envie de parler du secret de sa grand-mère. Mais il s'était retenu. Jamais autant de pensées n'avaient traversés son esprit. Sa grand-mère lui disait souvent, quand il était plus jeune : Tu n'es peut-être un pas seul, essais de ressentir un autre. Cela avait-il un rapport ?

Il se sentait fatigué, alors que le pire n'était même pas encore arrivé.


Hum... Alors ? ça vous donne envie de lire la suite ?

PS : Je publie le chapitre trois de Help aujourd'hui ^^ Allez lire ! L'action commence enfin !

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