Et voila ma premiere fiction yaoi sur vampire knight. (si ça vous interesse j'écris également une fic sur Sasu/Saku) Le chapitre 1 est une sorte de récapitulatif de la situation de Shiki. Dans les autres chapitres j'expliquerais les raisons qui l'ont poussé à agir ainsi. Voila bonne lecture en espérant que ça vous plaise ! Enjoy et surtout Reviews !!
Obsessions sanguinaires
Chapitre 1 : Première Nuit.
**Night Class, Pavillon de la Lune :**
"Han... Shiki... je n'en peux plus... mords-moi... pitié !"
C'était la troisième fois que Rima Tôya répétait ces paroles, et pourtant il ne s'exécutait toujours pas. Pour lui, ce n'était pas encore le moment. Quel moment ? Celui où ils jouiraient tous les deux, dans le même crit de plaisir. Il prenait son temps, il le faisait exprès. Il voulait la rendre folle, l'entendre crier et le supplier de la faire jouir, et c'est ce qu'il obtenait. Bien sûr, il devait se retenir pour ne pas mettre un terme à leur acte trop vite. Il attendait ce moment depuis trop longtemps. Maintenant qu'il l'avait, il voulait que cela dure le plus longtemps possible. Il n'avait cependant pas vraiment réfléchit à la façon dont ça se passerait. Il avait agit celon son envie, celon ses pulsions. La position dans laquelle ils étaient facilitaient d'avantage les morsures que l'acte en lui-même. Elle était plaquée contre le mur, les jambes enroulées autour de sa taille, ses ongles enfoncés dans la chair de sa nuque. Lui il la tenait simplement, une main sur ses hanches, l'autre sous sa cuisse. Il y avait de la buée sur les vitres à proximité. Dans cette position, ils prenaient autant de plaisir l'un que l'autre. La vue et l'odeur du sang les excitaient d'autant plus, incitant Shiki à la pénétrer plus violament, ce qui redoublait l'intensité de ses cris. Puis, au moment où il sentit l'orgasme monter en lui, il approcha la tête de sa nuque. De cette façon, elle put lécher le sang qui lui coulait le long du coup jusqu'à son torse. Shiki lui lécha le cou - ce qui eut pour effet de la faire vibrer - puis il lui enfonça ses canines et dans un dernier élan de passion, il se vida en elle. Alors, il connurent l'orgasme suprême, un mélange intense de plaisir et de douleur. Elle resta un moment immobile, pendant que Shiki buvait son sang. Puis il se retira, cessant en même temps de lui sucer le sang. Elle laissa échapper un dernier soupire de plaisir, et ils se laissèrent lentement tomber au sol. Tôya lécha ses doigts recouvèrent du sang de son amant. Rouges, essouflés et moites de sueur, ils se regardèrent en silence. Finalement, Shiki se releva. Il essuya à peine le sang qui coulait de sa nuque et s'habilla, sans regarder Rima. Il se dirigea vers la porte, mais il s'arrêta avant de l'ouvrir, comme s'il avait oublié quelque chose. Il lança par dessus son épaule :
"Si on te demande où tu étais cette nuit, ne parles pas de moi. Les marques sur ton cou vont bientôt disparaitres, arranges-toi pour que personne ne les voit d'ici là."
Il la grattifia d'un léger sourire et sortit. Elle resta un moment dans la salle, nue, le regard vide. De quel droit est-ce qu'il la traitait comme ça ? Elle était donc si peu pour lui ? Simplement... un coup dans un coin vite fait ? Elle serra le poing et se rhabilla, puis elle se rendit discrètement dans la salle de bain pour nettoyer le sang. Mais elle ne se faisait aucune illusion, ses camarades devaient sûrement déjà avoir senti l'odeur du sang. Elle allait devoir trouver quelque chose à dire pour se justifier. Elle inventerait quelque chose, elle dirait probablement qu'elle s'était coupée, rien de plus. Elle fit couler de l'eau chaude dans la douche, et commença à se rincer. Elle sentait encore la châleur de son corps sur sa peau, et cela la dégoutait. Elle avait été naïve de croire qu'elle pouvait plaire à Shiki Senri, le mannequin. Elle aurait dut se méfier lorsqu'il était venu la voir.
**Flash Back, P.O.V. Rima :**
"Rima ! Je te cherchais !" avait-il dit avec un sourire éclatant.
Je m'étais retournée vers lui, me laissant distancer par Ruka et Seiren, leur promettant de les rejoindre plus tard. Je l'avais alors suivit dans cette pièce, sombre et froide, aux murs blancs et aux vitres immenses. Je n'avais à ce moment là aucune idée de ce qui m'attendait, et jamais je n'aurais osé imaginer les paroles qu'il allait prononcer. Il s'était appuyé nonchalement sur le mur, me regardant de son formidable regard pénétrant. Il m'avait simplement demandé de m'approcher, ce que j'avais fait. Il s'était alors penché doucement vers moi et avait murmuré à mon oreille :
"J'ai envie de toi..."
Cette simple phrase me fit l'effet d'un coup de poignard en plein coeur. Celui-ci s'était serré, de même que mon ventre. J'avais fortement rougit, ce qui bien sûr avait fait sourire Shiki. Je l'avais regardé, partagée entre la peur, l'hésitation, et le désir. Cependant, il ne m'avais pas fallu longtemps pour me décider. Il m'avait prit dans ses bras et m'avait embrassé dans le cou, ce qui avait attisé le désir que j'avais pour lui. Cela faisait un long moment que j'attendais ça, que j'en rêvais sans oser y croire vraiment. Si seulement tu savais à quel point je t'aime Shiki... Si tu n'avais rien qu'une toute petite idée de ce que je ressents pour toi... Mais toi, tu t'en moque, tu ne prends même pas la peine d'être tendre avec moi. Peu de temps après que je t'ai cédé, tu as commencé à me déshabiller, rapidement. Tu n'avais pas prononcé un mot, je n'avais rien dit non plus. Qu'y avait-il à dire ? Nous étions bien à ce moment là, nous étions totalement en fusion tous les deux. Le desir montait de plus en plus, au fur et à mesure que tu me carressais... D'abord le cou, puis la poitrine, pour descendre le long de ma hanche et terminer entre mes jambes. Je n'avais qu'une envie, c'était que tu me pénètres... Mais tu prenais ton temps et je devenais folle, après tout, c'était ce que tu cherchais. Bien sûr le meilleur moment a été celui où il m'a mordu. A ce moment, tous les deux nous avons eu un orgasme formidable. Mais à présent c'était terminé, et tu ne t'es même pas retourner une dernière fois. Maintenant, j'essaye d'effacer toute trace de toi sur mon corps... Je te détestes... Mais je t'aime tellement que ça m'en est douloureux...
**Fin du Flash Back.**
Elle soupira et mit autant de savon qu'elle put sur son corps. Elle ne voulait plus le sentir, mais son corps et son âme gardaient une empreinte nette de ses caresses, de son souffle chaud sur son cou... Enervée, elle termina rapidement sa douche, enfila une chemise de nuit et partit se coucher. Le jour n'allait pas tarder à se lever et elle était épuisée. En entrant dans la chambre, Ruka était là, assise au bord de la fenêtre, regardant la lune. Elle se retourna vers Rima et lui lança un petit sourire neutre. Elle lui rendit son sourire, tout en essayant de cacher sa tristesse. Apparemment elle réussit plutôt bien, car Ruka se leva et alla dans son lit. Rima l'entendit se glisser sous les couvertures et soupirer. Elle n'y preta pas attention et alla se coucher elle aussi. Peu de temps après s'être installé, Ruka toussota.
"Rima ?" hésita-t-elle.
"Oui ?" répondit celle-ci.
"Excuses-moi de te demander ça mais... Le pavillon a été subergé par l'odeur de ton sang alors..."
"C'est rien, je me suis coupée."
"Oh bien. Dans ce cas, bonne nuit."
"C'est ça, bonne nuit à toi, Ruka."
Et la discussion s'en tint là, mais Rima aurait juré que Ruka avait autre chose sur le coeur. Elle se doutait peut-être de quelque chose, mais après tout, qu'est-ce qu'elle en avait à faire ? Même si Shiki se faisait prendre, elle ne le pleindrait certainement pas. Elle se mordit la lèvre - doucement pour ne pas se couper - et colla sa tête dans son oreiller. Elle en avait marre de penser à lui, elle voulait l'oublier. Cet espèce d'enfoiré manipulateur et sans coeur ! C'était la première fois qu'elle voyait cet aspect là de sa personnalité. D'ordinaire, il semblait tellement gentil, tellement agréable... Mais maintenant qu'elle le connaissait pleinement, il avait énormément baissé dans son estime. Craignant que Ruka perçoive la colère dans laquelle elle était, elle se força à se calmer et s'endormie peu de temps plus tard. Elle s'interdissait de pleurer pour lui, il ne le méritait pas.
Pendant ce temps, Shiki se rendit nonchalement dans sa chambre, qu'il partageait avec Takuma Ichijô. Il avait tout de même prit le temps d'essuyer le sang que Rima avait fait couler en lui plantant ses griffes. Le souvenir de leur 'nuit d'amour' lui revint alors en mémoire, et il en sourit. Il avait vraiment bien fait de choisir Rima. Elle était discrète, et elle l'appréciait plus que nécessaire. Avec elle, il ne risquait rien, elle ne le trahirait pas. D'ailleurs, elle n'avait pas été difficile à convaincre. Quelques mots bien choisis, un baiser glissé dans le coup et elle avait cédé, pour son plus grand bonheur. Pour lui, ce qu'il avait fait n'était pas injuste. Il n'avait jamais prétendu être amoureux d'elle et il ne lui avait jamais rien dit qui puisse lui faire penser ça. Tout ce qu'il avait fait, c'était exprimer le désir qu'il avait pour elle et son sang. D'ailleurs, il s'était révélé délicieux. Oui, vraiment, il avait bien fait de la choisir en première. Cela ne ferait qu'augmenter son plaisir, et il viserait de plus en plus haut. Lorsque le sang de Rima ne lui suffirait plus, il trouverait quelqu'un d'autre. Cela ne devrait pas être très difficile. Il était apprécié de tout le monde, parce qu'il était 'gentil'. Un avantage. Un énorme avantage quand on a de l'ambition comme lui. Tout ce qu'il espérait, c'était ne pas être découvert. Ça serait vraiment, vraiment très ambêtant si jamais il apprenait ce qu'il faisait. Plus que quiconque, c'était lui et sa colère qu'il craignait. Car derrière ses airs angéliques et son apparence désinvolte, il pouvait être violent, voire dangereux. Cela serait vraiment fâcheux s'ils venaient à se disputer. C'était la dernière chose qu'il voulait.
En entrant dans la chambre, Shiki remarqua que son compagnon de chambre était déjà couché. Malheureusement pour lui, il ne dormait pas. Dommage. Cela aurait évité la question désagréable qu'il allait lui poser. Il aurait dû trainer plus longtemps dans le pavillon avant d'aller se coucher. Tant pis, il trouverait quelque chose à dire. En fait, il avait déjà tout préparé pour qu'il ne se doute de rien. De toute façon, pour accomplir ce qu'il faisait sans risquer de se faire prendre, il devait toujours avoir un coup d'avance. Il avait mit du temps à se décider à agi ainsi, et il savait parfaitement que ce qu'il faisait était 'mal' d'une certaine façon. Mais il avait besoin de le faire. Il s'était retenu trop longtemps. Maintenant, c'était trop tard, il ne pouvait plus reculer. Inspiré dans cette spirale infernale, il ne pouvait plus en sortir. Et si on l'y faisait sortir de force, il n'en sortirait pas indemne. Il avait espéré ne jamais avoir à en arriver là, ne jamais avoir a les faire souffrire... Mais c'était définitivement trop tard. Ce qui arriverait ensuite dépendrait uniquement de lui, de ses agissements, de ses mensonges et de ses décisions.
"Où étais-tu ?" demanda Ichijô, le sortant de sa rêverie.
Il était resté immobile devant la porte pendant tout ce temps, sans s'en rendre compte. Il se dirigea alors vers son lit et commença à se déshabiller. Il avait perdu le fil de ses pensées et cela le dérangeait un peu.
"Je me promenais. La lune est superbe ce soir, tu sais ?" dit-il en enfilant son pyjama noir.
"Je m'en moque de la lune ! J'ai eu tout le temps que je voulais pour la contempler pendant ton absence. Yuki et Zero ne t'ont pas vu ?"
"Non. Tu es fâché ?" demanda Shiki en s'asseyant près de lui.
"Je ne sais pas. Tu pars comme ça, sans me prévenir. Ça ne me plaît pas. Comment crois-tu que je devrais réagir ?"
"Je ne sais pas. Désolé, j'avais besoin de prendre l'air."
"Pourquoi ce besoin soudain ?"
"Je n'en sais rien, Ichijô. C'est comme ça. J'ai des pulsions."
"Je vois."
"Quoi, tu vas faire la gueule ?"
"Je n'en sais rien, Shiki. C'est comme ça, j'ai des pulsions moi aussi."
"Idiot."
"La ferme."
"Bon, je vais me coucher."
"C'est ça, à demain."
"Qu'est-ce qu'il y a ? T'as bouffé trop de blood tablets ?" s'énerva Shiki.
"Ne racontes pas nimporte quoi. Tu sais bien que j'en mange le moins possible. Ça n'a pas de goût."
Shiki se rapprocha de Takuma. Il s'assit à côté de lui et tendit son bras vers lui.
"Tu veux du sang ?" demanda-t-il.
"Je... non. Ça va aller, ne t'en fais pas."
"Bien. Excuses-moi."
"Tu n'as pas à t'excuser, si c'était toi je t'en aurais proposé aussi..."
"Je ne parles pas de ça."
"Ah ?"
"Je suis désolé de ne pas t'avoir dit que je sortais ce soir."
"Oh. Oui, j'aurais aimé venir avec toi."
"La prochaine fois, on ira ensemble." dit-il en lui souriant.
C'était une promesse qu'il aurait du mal à tenir, et il le savait. Il allait avoir besoin de se nourrir de plus en plus souvent, et les sorties qu'ils faisaient ensemble allaient donc se faire de plus en plus rare. Pour ça aussi, il allait devoir trouver une solution. Il ne devait pas paraître suspect, et pour ça, il ne devait pas changer de comportement, ou alors, de façon casi-imperceptible. Ah là là... Mais dans quoi est-ce qu'il s'était fourré ? Tout était arrivé si vite...
"Shiki ! Shiki ! Oh, tu m'écoutes ?"
"Heu, oui. Tu disais ?"
"Rien. Allons dormir, le jour se lève."
"Ok. Bonne nuit Ichijô." dit-il en se glissant sous ses couvertures.
"Bonne nuit Shiki."
Et voila. Maintenant il était trop fatigué pour réfléchir à ses futurs projets. Il fallait qu'il dorme, sinon il n'arriverait jamais à remettre de l'ordre dans ses idées. Il n'arriverait jamais à trouver des plans infaillibles. Il avait même du mal à se souvenir comment cela était arrivé exactement. Comment il avait été obligé de mentir, et de trouver des plans pour faire ses affaires tranquillement. Il y repenserait demain, pendant les cours. Il n'avait que ça à faire toute façon.
Peu à peu, le sommeil l'envahit et il finit par s'endormir, plus paisiblement que ce qu'il avait imaginé. La nuit allait être longue, tant mieux. Comme ça, il serait en pleine forme demain.
