Une lettre pour une histoire

Lettre n°1 : rencontre

Mon amour ;

Aujourd'hui lors de ma mission, j'ai pensé à toi. Enfin ; à nous.
Ma mission à eu lieu à la capital et en passant, je n'ai pas pus m'empêcher d'y aller faire un tour.
''Le dragon des tavernes''. C'est là-bas que nous nous sommes réellement connu.
Je m'en souviens comme si c'était hier.

J'étais assis sur un tabouret, à picoler –pour changer de mon habitude tiens.
Je devais en être à mon 30ème verre envieront, lorsqu'un magnifique et talentueux jeune homme c'est assis à côté de moi.

Bon Ok, j'étais complètement pété, alors je ne pouvais pas savoir à quoi il ressemblait.

On va tout de suite préciser que c'était toi, comme ça je serais plus obligé de dire ''il''.

Tu avais commandé une bière, et tu avais commencé à me reluquer. J'avais mis une veste et tu ne m'avais pas reconnu ceux soir là, alors tu ne savais même pas qui j'étais.

Enfin bref, continuons.

Tu me reluquer comme pas possible et lorsque je me suis retourné pour te regarder, j'ai fait un truc géniale ; j'ai vomis sur ton tee-shirt.

Bordel, j'avais tellement de romantisme en moi à cette époque.

Tu avais gueulé comme pas possible, tout le monde nous regardait.

Je me souviens encor de mes paroles exactes.
''Détends-toi, c'est pas grave'', j'ai enlevé ton tee-shirt et l'ai jeté. ''Fais-toi pas chier avec un tee-shirt, t'es nettement mieux comme ça. Et d'ailleurs tu serais parfait sans pantalon…et sans caleçon. Enfin, si t'en porte un.''

Tu m'avais sortit ton regard sur arrogant et chuchoté à l'oreille ;
-Viens dans mon lit, et tu verras par toi même si j'en porte un !

-J'ai hâte de voir ça ! Avais-je rétorqué en tâtant ton torse.
Nous étions sortit et somme allé à ton appartement.

La tapisserie était couleur rouge bordeaux et or –bizarrement, c'était la couleur des rois. Mais jusqu'à quel point étais-tu narcissique ?- et il n'y avait qu'une seul armoire avec un lit.
D'ailleurs, c'est dans ce lit que nous avion passer notre nuit. Mais je crois qu'il est inutile de précisé à quoi faire.

En tout cas cette nuit là, tu m'avais fait monter au septième ciel –et pas que cette nuit là d'ailleurs.
Lorsque je me suis réveillé, tu avais la tête entre ma poitrine et tu étais à moitié entrain de me baver dessus.
Tu m'avais surpris. C'était rare que je trouve quelqu'un qui se lève après moi alors qu'il était quatre heures de l'après-midi.
Enfaite, c'étais bien la première fois.

Je m'étais levé et avait pris une douche.
Lorsque je suis sortit en serviette, tu avais passé tes bras derrière la tête, toujours vautré dans ton lit.
Si on pouvait déshabiller d'un simple regarde, Je n'aurais pas tenu une seconde avant de me retrouver nu.

-T'as fait la bouffe ? J'ai la dalle !

Et ouais, à cette époque, toi aussi tu étais tellement romantique.

-T'as cru toi ! Ch'uis pas ta Fatma* !

-Tu me dois bien ça, vue la nuit que t'as passé hier.

-Et bien, vu les bruits qui sortait de ta grande bouche, je ne suis pas la seule à avoir pris du plaisir.

Tu avais mis quelques temps avant de me répondre ''Ouai, mais tu es dans mon appart' donc c'est toi qui fait la bouffe !''

-Et si je te dis que je ne sais pas faire la cuisine ?

-Pff ! T'es une fille, t'es là pour ça !

- Non mais j'y crois pas ! Mais quel macho !
Tu t'es levé, l'air le plus arrogant qui sois, et c'est la que je me suis aperçu de qui tu étais.

-Ô merde ! Sting ? J'avais du l'arracher de ma gorge celui-là.
J'ai vraiment passé la nuit avec un merdeux de Sabertooth ?

Devant mon air à moitié répugné et à moitié emmerdé, tu n'avais pas su vraiment quoi me répondre.
Mais tu avais l'air complètement déboussolé. En tout cas toi, tu ne m'avais toujours pas reconnue, alors je t'ai montré le signe de ma guilde.
Tu m'avais d'abord dévisagé, avant d'éclater de rire.

-Putain, même les fées ne me résiste pas ! Mais c'n'est pas parce que t'es une fée que je t'épargne la cuisine !

-Ah ouai ? Et qu'est-ce qui m'en oblige ?

-C'est la règle ici ! Tu prends du plaisir, tu te tape la cuisine.
Désespéré, j'avais finit par faire la cuisine.

On a discuté et quand je t'ai dit que je n'avais pas de logement pour ma mission, tu m'as proposé de loger ici, a condition bien sur de faire la cuisine.
Nous avons passé la semaine ensemble, et nous avions finit par vraiment être ensemble.

Et ouai, pour une rencontre, ca c'est de la rencontre.

Mais je ne regrette en rien cette mission. La seule chose que je regrette, c'est de ne pas être avec toi à ce moment même.

Reviens-moi vite, tu me manque tellement.

Ton ange, Kanna.