Auteur : Kmi
E-Mail : Camille.Robiquet@wanadoo.fr
Note de l'auteur :Bon, ne me demandez surtout pas pourquoi j'ai écrit ça parce que je serais incapable de vous répondre. Disons juste que j'ai un peu trop regardé la télé chez une amie et qu'on est tombée sur un téléfilm à la con alors… Une chose en entraînant une autre… J'ai écrit cette fic en vitesse…
Disclaimer : Heu… Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire… Heu… Aucun rapport. Depuis que le temps que je patente, je pense pourvoir affirmer que les persos de Harry Potter ne m'appartiennent pas… Malheureusement… *grand soupir de désespoir devant un dessin de Remus et Sirius* Vraiment dommage !
J'espère que vous apprécierez !
Et une semaine plus tard…
L'homme regardait ce morceau de papier depuis maintenant une heure. Les lettres y étaient devenues illisibles. Illisibles de larmes, de douleur, de mort.
Comment ?
Inlassablement, il répétait ces mots qui faisaient tant souffrir.
Pourquoi ?
Et les mêmes questions qui revenaient sans cesse.
Mes chers amis,
Je sais ce que certains d'entres vous penseront en lisant ceci… Mais peu importe.
Aujourd'hui, je regardais passer un groupe d'élèves dans les couloirs de Poudlard. Ils riaient en bavardant, inconscients de tous les dangers du monde extérieur. Et quand je suis entré dans la Grande Salle, le même spectacle devant mes yeux. Vous riiez tous, vous aviez tous l'air heureux. Alors je me suis assis et j'ai mangé, j'ai ri avec vous.
Mais je me voilais la face.
Je me forçais à rire. Je me forçais à manger, je me forçais parler.
Je me forçais à vivre.
J'ai connu trop de souffrances dans ma vie, trop d'injustices, d'insultes et de trahisons. Mais aujourd'hui, je n'en peux plus.
Après, la troisième tâche, après la mort de Cédric, je me suis rendu compte que tout ça ne serait jamais arrivé sans moi. Peut-être serait-il encore là, peut-être aurai-je encore du mal à la battre au quidditch.
Le Choixpeau a eu tord en m'envoyant à Gryffondor. Je ne suis pas courageux. Je ne suis qu'un lâche. Un lâche qui n'a pas eu le courage de vivre.
Certains de vous culpabiliseront. Et c'est à ceux-là que je dis… Arrêtez. Ca ne sert à rien, c'est inutile, car rien ne pourra me ramener maintenant.
Et peut-être est-ce mieux ainsi… Je n'en sais rien.
Avant de partir, je n'ai qu'une chose à dire : vivez. Vivez pour moi, comme j'aurais aimé vivre.
A vous, mes amis que j'ai aimé… Et que j'aimerais toujours !
Harry Potter
Une larme roula sur la joue de l'homme…
Comment ?
Comment un jeune homme de 15 ans peut-il décider d'en finir avec la vie…
Il leva la tête vers Harry allongeait sur son lit d'hôpital. Il était si pâle…
Comment ?
Alors Sirius se rappela…
***
Dumbledore lui ayant permis de rester, Siriusl déambulait maintenant dans le parc de Poudlard, se cachant toutefois du regard des élèves. Harry, Hermione et Ron venaient souvent le voir par beau temps (même si en novembre, le beau temps n'était pas vraiment présent, ils continuaient de venir le voir). Et Sirius pouvait voir le malaise du jeune sorcier. Il ne souriait plus autant qu'avant, semblait absent. L'ancien détenu avait peur pour son filleul. Que pouvait-il bien faire.
Un jour, Hermione et Ron vinrent seuls. Sirius paniqua.
-Où est Harry ???
-Ne vous inquiétez pas, il est juste malade. Y'a un sale virus de grippe qui traîne dans le coin, la moitié des élèves sont malades ! Rassura Hermione.
La peur s'atténua alors un tantinet… Mais pas assez.
Plus les visites défilaient, plus Sirius s'inquiétait. L'angoisse le rongeait. Un jour il décida de lui parler. De lui demander réellement ce qu'Harry avait sur le cœur… Mais il n'alla pas très loin.
-Je vais bien, Sirius ! Assura Harry.
-T'es sur ???
-Depuis la dernière fois que tu me l'as demandé, c'est-à-dire environ… 5 minutes pour être optimiste, ma santé n'a pas changé ! Bon, je dois y aller ! A plus tard.
Sirius avait acquiescé. Mais ce n'était pas de sa santé qu'il s'inquiétait. Mais de son moral. Et une semaine plus tard…
***
-Sirius ? Appela Remus en passant la tête à travers la porte de la chambre.
L'interpellé ne leva même pas la tête, continuant à fixer désespérément le jeune garçon étendu sur le lit, patientant toujours de voir les yeux s'ouvrir. Et Remus le voyait, impuissant à la douleur sourde qui rongeait son ami. Il hésita, puis se lança :
-Le médicomage a dit que les visites étaient terminées… On ferait mieux d'y aller !
Sirius se leva alors pour la première fois depuis qu'il était près de Harry et le quitta, non sans lui avoir lancé un dernier regard. Lorsque Remus dévisagea son ami, il put voir les ravages de la douleur. Il posa une main sur son épaule.
-Je suis sûr qu'il va s'en sortir !
Son ami lui lança un regard vide de toute sentiment autre que la souffrance. Un regard qui figea Remus.
« Est-ce moi ou lui que j'essaie de convaincre ? »
***
Remus avait reçu plus lettres de Sirius. Toute relataient de l'état de Harry. Le loup-garou commençait à s'inquiétait lui aussi. Il avait reçu une lettre de Dumbledore racontant les faits de la Troisième Tâche. Loin d'être effrayé, il s'était mis en colère.
Le Seigneur des Ténèbres était de retour. Et ils allaient devoir l'affronter.
Renvoyant une lettre à son ancien directeur, il lui jura fidélité. Il pouvait compter sur lui. Les Anciens seraient toujours à ses côtés.
Mais aucun évènement ne vint troublait la vie en Irlande. Alors Remus s'était consacré à la correspondance avec Sirius à côté de ses propres activités. Le sorcier était vraiment très inquiet pour son filleul. Alors lui, lui disait de relativiser. Qu'après les évènements de fin d'année, il était normal que Harry ne se sente pas bien. Que le temps refermerait les blessures, qu'il finirait par se confier à quelqu'un et qu'ensuite, tout reprendrait son court.
Et une semaine plus tard…
***
Bon je m'arrête là, parce que je dois aller bosser… Je continuerais demain. Un POV Ron et Hermione cette fois-ci…
Si vous avez deux minutes pour me faire plaisir, vous pouvez m'envoyer des feedbacks *yeux tout mouillés de chiots* (ça a marché deux fois dans la même journée, et jamais deux sans trois !!!^^)
