Coucou à toutes et tous!
Je viens avec une deuxième histoire que j'avais dans la tête depuis un bon moment déjà. Je sais je viens à peine de commencer l'autre mais je voulais quand vous publier le prologue de celle-ci en espérant qu'il vous plaise.
Donc voilà n'hésitez pas à me laisser une petite review pour me dire ce que vous en pensez et si je dois ou non continuer..
Bonne lecture
Prologue
EPOV
Le taxi s'arrêta à l'endroit où je lui avais demandé. Tout le long du trajet, le chauffeur m'avait regardé avec peine et pitié. Il faut dire que je devais faire peur à voir. Je le supposais car cela devait bien faire des semaines que je n'avais pas fais face à un miroir. Je payais le chauffeur plus que le prix demandé et sortit de la voiture. J'entendais vaguement le chauffeur me parler mais n'écoutais pas ses paroles trop concentré sur mon but.
Une pluie fine se mise à tomber mais ça aussi je n'y prêtais pas attention. Je savais ce que j'allais faire. Je savais ce que je DEVAIS faire, et mon cœur ne s'emballait même pas de peur à cette idée. Il était mort. Vide. Vide de tout depuis ce jour il ya trois mois.
Je rentre dans l'immeuble devant lequel le taxi m'avait déposé et monte. Encore, et encore, jusqu'en haut sur le toit. Notre toit. Tu t'en souviens ? C'est là que tout a commencé. Là que tout a fini. Là que tout va finir.
Tu me manques. Si tu savais comme tu me manques. J'ai tout essayé pour t'oublier. Pour oublier cette douleur, ce manque, cette brûlure qui ravage tout à l'intérieur de moi. Mais même ça je n'ai pas pu. Me venger de ton acte dans les bras d'autres femmes m'a presque tué. J'avais cette horrible impression d'étouffer. Je me sentais sale, pourris de l'intérieur. Et pourtant je te jure que j'ai vraiment essayé. Mais mon amour pour toi m'a pris toutes mes forces pour continuer.
Je m'approchais un peu plus du bord et me penchais. Ton anneau accroché à ma chaîne sortie de ma chemise, et tel un poids de plomb, semblait m'attirer vers le vide.
Je n'en peu plus chérie. Ton manque se fait trop dur. Trop puissant. Je peux plus t'attendre. Tu as sucé tout ce qui me constituait. Ma vie, mon amour, mon âme. Tel un vampire tu as tout aspiré. Je ne possède plus rien. Plus rien à quoi m'accrocher. Ton visage m'apparait sans cesse. Et si le jour j'arrive à me contenir, me contentant de ne parler à personne, d'afficher un masque d'indifférence que l'alcool vient renforcer la nuit c'est tout autre. La nuit le masque tombe et laisse place à des hurlements incontrôlables.
Ma famille tente de m'aider, d'être là pour moi, et pour ça ils font comme si le vie continuait. Ils tentent de me faire rire, de m'embarquer dans leurs projets. Mais ils n'ont rien compris. J'en ai rien à foutre. J'ai appris à aimer cette douleur, à m'y complaire. Je ne veux pas être heureux sans toi. Cette douleur c'est tout ce qui me reste de toi avec nos souvenirs, comme une marque faite au fer rouge sous ma peau. J'en étais arrivé à maudire ma famille et leur putain de bonheur. Jamais ils ne parlent de toi, trop habitués sans doute à ce que cette situation se produise. Mais ils n'ont pas vu que cette fois c'est différent. C'est dans ces cas là que je me rends compte à quel point il n'y a que nous. Les autres sont en dehors, à part, exclus de notre bulle. En réalité je crois que notre vie ne s'est jamais résumée qu'à ça. Toi et moi. L'un sans l'autre nous ne pouvions vivre. Mais l'un avec l'autre non plus.
Je deviens fou mon ange. Tu te souviens ? Une fois, après l'amour tu as pleuré tellement notre jouissance avait été puissante. Puis tu as ris et dis une phrase qui ne peut pas être plus vrai aujourd'hui. Tu as dis « Si notre amour devient encore plus puissant à chaque fois, il finira par nous tuer ». Pourquoi tu n'es pas là ? J'ai mal. Si mal. Mes larmes recommencent à couler le long de mes joues. J'ai l'impression qu'elles ne se sont jamais arrêtées depuis trois mois. On dit que de pleurer un bon coup soulage. Que la douleur s'atténuera avec le temps. Il n'en ai rien. J'agonise. Je meurs un peu plus chaque jour.
C'est le moment. Inspirant profondément je monte sur le rebord. Je n'ai pas peur. Mais alors que je crois que mon destin est scellé, un sms vient tout changer
« comment vivre quand le destin me ramène sans cesse à toi »
