Note de l'auteure : Coucou ! Je reviens pourrir ce fandom avec une autre de mes fictions ! Et ouais !
M'enfin bref. Ça faisait un bon petit moment que cette histoire me trottait dans le crâne, alors je l'écris quand même :P
Voilà ! J'espère que vous aimerez la lire
Disclaimer : Death Note, Beyond Birthday et L ne m'appartiennent en rien, malheureusement, Et les divers univers auxquels je risque de faire allusion non plus. Le principe des enregistrements vient du jeu vidéo Arkham Asylum ^^ Seuls Alexander Messner et d'autres éventuels futurs OCs m'appartiennent :D
Prologue : Du mouvement ?
« Pour ma part, j'ai vu des enfants assotis, inhibés, terrorisés, obsédés, anxieux, accablés, détériorés: je n'ai pas l'impression d'en avoir rencontré qui fussent de véritables sots. »
Jean Rostand, Inquiétudes d'un biologiste (1967)
D'une simple pression sur un bouton, le docteur Alexander Messner mit fin à l'enregistrement.
-Eh bien… Merci beaucoup pour cet entretien, Mister Wesker. A la semaine prochaine.
Face à lui, les traits du patient se tordirent en une grimace.
-Do-do-docteur… O-on ne pou-pourraaaaait pas s-se revoir u-un peuuuuuu av-avant ? Je n-ne sais paaas s-si i-il me lai-laissera re-rester ici jusque lààààààà.
Le bégaiement d'Arnold Wesker avait le don d'exaspérer le jeune psychiatre à un point difficilement imaginable. Il posa doucement ses mains sur les accoudoirs du siège où était assis le petit homme trapu et se pencha jusqu'à mettre son visage au niveau de celui, rouge et suant, du malade. Il planta son regard dans les yeux humides de l'homme et énonça, contenant son exaspération, prenant soin d'articuler chaque syllabe. Il fallait bien cela pour que cet attardé comprenne.
-Mister Wes-ker. Mister Pum-kin est un pro-duit de votre i-ma-gi-na-tion. Vous le contiendrez jusqu'à notre prochain rendez-vous si-vous-y-tenez-à-ce-point.
« Je me demande comment il peut vous supporter. » ajouta-t-il intérieurement. Il allait se retirer, quand l'autre empoigna son col et se mit à lui balbutier à peine à dix centimètres du visage :
-M-mais il v-va encoooore se mo-moquer de moiii. Do-Docteur… Re-revenez ! En-enlevez-le !
Et Arnold Wesker se mit à secouer le jeune psychiatre comme s'il allait parvenir à faire tomber des prunes de ses cheveux. Alexander expira, puis détacha un à un les gros doigts boudinés de sa blouse, ponctuant chaque doigt d'un mot, sifflé entre les dents :
-Mister. Wesker. Lâchez. Ma. Blouse. Immédiatement. Pour. L'Amour. De. Dieu.
Une fois libre, il se recula. Il ne manquerait plus que le patient s'accroche à nouveau. Alexander déclara, sans prêter d'attention aux tremblements du patient :
-Tout ce que je peu faire pour vous, Mister Wesker, c'est augmenter votre assistance médicamenteuse. A la semaine prochaine. Et prenez soin de dormir. Je vous enverrai quelqu'un pour s'assurer que vous allez bien à la mi-semaine.
A ces mots, et sans prêter attention aux sanglots du patient, le professeur remonta les stores et sortit dans le couloir, refermant soigneusement la porte. Il s'éloigna sans jeter le moindre regard au patient qui le suivait des yeux, le visage collé à la vitre. Arnold Wesker était un de ses patients les plus pitoyables. Incapable de rester seul et « calme » sans l'aide des médicaments. Il faudrait lui prescrire un peu plus de calmants. Narcoleptiques, Orap et Solian de préférence, histoire de calmer son stress et ses délires. Les hurlements qu'il pourrait pousser quand les médicaments ne feraient plus les moindres effets risqueraient d'exciter les autres patients du service des « potentiels dangers publics », la deuxième section la plus surveillées de l'asile. Ce type ne survivrait pas longtemps. Il se ferait tuer par un autre fêlé lors des « récréations » prévues pour « offrir une vie sociale minimale aux malades », ou alors il mettrait lui même fin à ses jours, s'il ne décédait pas à cause des médicaments avant. Ce genre de malades avait le don d'agacer prodigieusement le jeune médecin. En fait, tous les patients avaient le don d'agacer le jeune médecin, sauf les légumes. On ne leur demandait pas d'avoir des entretiens avec les légumes. Prestement, il sortit un flacon de gel désinfectant et se nettoya précautionneusement les mains. On pouvait trouver quantité de bactéries sur l'épiderme d'un humain normal, alors sur la peau d'un aliéné qui ne prend qu'une douche tous les deux jours, c'était sûrement un véritable zoo à micro organismes. Immonde.
Le professeur Messner lissa les plis de sa blouse et se mit en chemin vers son bureau. Il avait menti à Neshton. Sa journée de travail était bel et bien finie, tant mieux. Plus que quelques dossiers à remplir et il pourrait rentrer chez lui pour s'ennuyer en paix. Parce que le docteur Messner s'ennuyait toujours. Et ce depuis le début de ses vingt-sept ans d'existence.
Quelque chose l'attendait, affiché en évidence dans sa boîte mail. Un courrier électronique, d'expéditeur inconnu. Jonathan avait beau être royalement épuisé, la curiosité fut la plus forte et il ouvrit le message texte, en plissant les yeux.
Cher docteur Messner,
Je suis L. Comme vous vous en douterez sûrement, c'est moi qui ai insisté pour que le suivi du patient 127 vous soit confié. Je tiens à ce qu'il soit pris en charge au mieux. De plus, vous avez une dette envers moi.
Permettez-moi de rappeler à votre bon souvenir l'affaire du trafic de substances médicamenteuses dans laquelle j'ai eu la délicatesse de ne pas mentionner votre implication. Je me permets donc d'attendre de vous un certain zèle à l'égard du patient que l'on vous confiera.
En outre, je m'engage à vous payer le triple de votre salaire pour les soins du patient 127, ce qui devrait constituer pour vous une motivation supplémentaire.
En contrepartie, je vous demanderai de me fournir un compte rendu de chacun de vos entretiens, ainsi qu'un enregistrement. Il me semble que les enregistrements sont obligatoires à BlackGates.
Le premier versement sera effectué sur votre compte professionnel le 21 aout.
Avec toute mon estime et mes encouragements à titre professionnels,
L
Le jeune médecin fronça les sourcils. Cette situation n'était absolument pas habituelle. Bien entendu, il savait qui était L, comme tout le monde à l'asile. C'était le meilleur détective du monde, et une bonne partie des internés étaient là de son fait. Seulement… Quelque chose clochait. Tout d'abord, il n'avait aucun « patient 127 », ensuite, cette façon de faire dénotait sensiblement par rapport à l'idée que Messner se faisait du modus operandi du détective. Habituellement, des policiers amenaient un autre fêlé, disaient qu'on devait son arrestation à L et partaient, laissant le malade entre les mains des médecins, comme on laisse un sac poubelle à la décharge. Ensuite, le dingue était « pris en charge ». On lui attribuait un numéro de soins, un étage de soins, une cellule, et un médecin attitré. Pourquoi prendre la peine d'écrire audit médecin si L pouvait obtenir ce qu'il voulait du directeur lui-même ? Sûrement pour imposer ses recommandations.
Inutile de disposer d'un doctorat en psychiatrie pour comprendre que le futur patient 127 avait un statut particulier aux yeux du détective.
Bref. Cette histoire ne sentait pas bon. Et, même s'il s'ennuyait la plupart du temps, le docteur Messner n'avait aucune envie de prendre en charge un dingue de psychopathe qui s'était attiré par il ne savait quel moyen l'affection d'un dingue de détective. Problème : il lui était impossible de refuser. L avait un excellent moyen de pression sur lui. Et, même s'il s'y ennuyait, il appréciait son travail et ne souhaitait nullement en être viré. Si jamais, à cause du détective, le directeur Sharp venait à apprendre son implication dans une quelconque affaire criminelle, il était dans une belle panade.
Alors qu'il réfléchissait encore, l'alarme de nouveau message s'afficha au centre de l'écran. C'était un communiqué du directeur Sharp.
J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous retenir au travail alors que vous vous apprêtez à rentrer chez vous Docteur Messner, mais un nouveau patient vient de finir la visite médicale, et quelqu'un de haut placé a exigé que la prise en charge vous revienne. Je vous joins les dossiers d'admission et d'infirmerie, on vous le prépare.
Décidément, le directeur de l'asile n'avait pas la moindre connaissance du principe d'horaires de travail, ni de celui de ménagement du personnel disponible et qualifié. L aussi aurait beaucoup à apprendre à ce propos. Ravalant une réponse acerbe, le médecin ouvrit la première pièce jointe. Sans l'avouer, il éprouvait une certaine hâte mêlée de curiosité à l'idée de découvrir qui avait attiré l'attention du détective sans visage.
Denver, Blackgate Asylum For Criminally Insane
FICHE D'ADMISSION DU PATIENT N°127
Nom : Birthday
Prénom : Beyond
Surnom : B.B
Date de naissance : Inconnue
Age : Inconnu, estimé entre 20 et 25 ans.
Cheveux : Bruns
Yeux : Rouges
Peau : Blanche
Taille : 1m77
Poids : 52 kg
Antécédents : Trois assassinats précédés d'actes de torture et de barbarie ainsi qu'une tentative de suicide par le feu. (cf : Affaire de Los Angeles, dossier en possession du FBI, copie ci jointe)
Pathologie : A déterminer
Psychiatre attitré : Alexander Messner
Statut défini : 5 : fou dangereux
Localisation : Sous-sol des soins intensifs, Cellule 2.
Ci-joint fiche d'infirmerie.
Alexander plissa les yeux encore un peu plus. Beyond Birthday… Los Angeles… Les médias avaient effectivement mentionné l'affaire, mais elle avait été présentée comme un cas mineur, vite résolu. A l'image des nombreux tueurs en série que le FBI et L arrêtaient quotidiennement. La participation du détective n'avait même pas été mentionnée. On s'était contenté de féliciter une japonaise, Naomi Misora.
Cette histoire puait l'affaire étouffée à plein nez.
Il n'avait même pas été dit que le meurtrier avait survécu à sa tentative de suicide.
Et L s'en préoccupait.
C'était étrange. L avait déjà pris en charge des cas autrement plus chargés en victimes, certaines de ses affaires avaient duré plus longtemps que celle-ci. Et pourtant, c'était Birthday qui recevait cette attention particulière.
La curiosité du jeune médecin n'en était qu'augmentée.
Fiche d'infirmerie.
FICHE D'INFIRMERIE
PATIENT : 127
Fiche constituée par le Dr Isabel Flemming
État physique :
Multiples brûlures dues à la combustion, allant jusqu'au troisième degré au niveau des bras, du visage (moins atteint), des mains, du torse et du cou. Greffes de peau récentes donc encore fragiles.
Diverses irritations et gerçures sur les lèvres, manque d'eau et étirement des tissus.
Cicatrices des greffes boursoufflées à surveiller. Le patient doit éviter tout mouvement brusque qui pourrait déchirer la peau étrangère.
Autres irritations au niveau du nez et de la gorge/trachée, causée par l'ingestion d'AFFF (gaz contenu dans l' « eau légère » de l'extincteur).
Premier diagnostic mental :
Apathie, mutisme et répugnance au contact physique. Le patient n'a eu aucun geste violent lors de son examen médical. Je laisse au docteur Messner le soin d'exécuter un meilleur diagnostique.
Prescription médicale :
Rééducation bras/torse à débuter dans quelques semaines.
Cicatridine pommade à appliquer sur les cicatrices
Paracétamol, Morphine sulfate pour les inflamations
Calmants à choisir par le médecin pour l'état de choc.
Nourriture intraveineuse à prévoir en cas d'apathie prolongée
Assistance immunitaire à renforcer.
Dr Isabel Flemming
Bien. Il ne lui restait plus qu'à se préparer, lui, à rencontrer ce patient si spécial. En fait, il ne lui restait pas grand-chose à faire. Il se contenta de changer de blouse, de remettre son badge en place et de prendre un nouveau bloc de feuilles.
Les cellules des soins intensifs étant situées deux sous-sols en dessous de l'accueil, de la cuisine et des premiers bureaux de médecins, il fallait prendre un ascenseur extrêmement sécurisé, avec fouille au corps, scanners et lenteur exécrable. Les couloirs étaient totalement vides. Quoi de plus normal à une heure pareille ? N'importe qui, lui compris, avait terminé le travail aussi tard. Le directeur n'avait pas intérêt à lui faire le coup trop souvent.
Alexander Messner n'était pas très sensible aux ambiances, mais celle des couloirs du sous sol des grands tarés était déjà assez glaçante pour qu'il n'ait aucune envie de s'y attarder. La plupart des patients dormaient ou restaient silencieux. On n'était pas au pire possible. Ses pas résonnaient contre le métal du sol tandis qu'il passait devant une longue série de portes, toutes identiques, ornées d'un numéro. Ordre décroissant. Il avait donc tout le couloir à suivre, pour arriver jusqu'à la porte 2.
Une cellule comme les autres. Camisolée du sol au plafond. Blanche.
Deux aides soignants étaient appuyés contre le mur, face à lui. Devant son regard interrogateur, l'un des deux répondit :
-Nous devons rester ici jusqu'à ce que vous ayez établi un premier diagnostic. On ne sait jamais. Il pourrait être dangereux.
Avec un soupir (les aides soignants seraient-ils un jour autre chose que des boulets semblant conçus dans le seul but de traîner derrière les « médecins » pour écouter, fascinés, les entretiens ?), le jeune docteur leur planta la fiche d'infirmerie sous le nez et lâcha, dans sa meilleure expression de dédain méprisant (et il en avait beaucoup) :
-Ce dossier le déclare apathique. J'aurai de la chance si je le vois bouger. Et votre présence risque d'empirer les choses. Décampez. Immédiatement.
Il ne s'était jamais embarrassé de tact. Et encore moins à l'égard de ses subordonnés. Il ne voyait absolument pas en quoi la situation était différente.
A présent seul avec le patient, il s'approcha de la forme sombre gisant entre les draps blancs et se sentit curieusement déçu. Il s'attendait à un fascinant génie, à quelqu'un d'intéressant, de vivant. Quelque chose qui le sortirait de la mélasse d'ennui dans laquelle il s'embourbait un peu plus chaque jour passé dans cet asile de médiocrité.
Il s'était trompé.
-Mister Birthday ?
Pas de réponse.
Lourdement trompé.
Ignorant délibérément la chaise qui semblait l'attendre, Messner s'installa tout au bout du lit blanc, à moitié dans le vide, au plus près de la silhouette prostrée. Position fœtale. Tout ce que le psychiatre pouvait distinguer du visage du patient, c'était l'épaisse tignasse sombre et ébouriffée qui lui retombait sur le visage et la nuque.
Il devait élaborer un diagnostic précis. Afin de confirmer les soupçons de l'infirmière, il écarta dans un geste sec les quelques mèches dissimulant l'expression faciale du malade, pour découvrir la platitude totale. Seul un frisson, répulsion probablement, lui montra qu'il avait effleuré autre chose que de la pierre. Les yeux, ouverts, étaient fixés dans le vide, leur couleur écarlate et la peau blafarde du malade soulignaient les cernes impressionnants qui creusaient ses orbites, le faisant ressembler à un crâne sans peau. La bouche était molle, les lèvres gercées, sanglantes et lacérées à coups de dents nerveux, les muscles détendus. En revanche, on remarquait une discrète crispation des poings.
Effectivement, tous ces symptômes tendaient à vérifier la théorie de l'apathie. Restait à en déterminer la durée. Le patient n°127 n'allait peut être pas rester un légume pour l'éternité… Peut être se révèlerait-il intéressant.
-Mister Birthday ? Si vous m'entendez, clignez des yeux.
C'était toujours une tentative comme une autre.
Après quelques secondes de flottement, l'homme cligna lentement des yeux. Bien. Il y avait réaction. On n'en était pas encore à un pré coma ou autre catastrophe du genre. Auquel cas, on ne pouvait plus rien faire pour le dingue qui était à ses côtés.
Appréhension et difficulté d'agir, sûrement. Mais il ne fallait pas trop s'avancer. Malgré son excellent niveau, il n'était pas impossible que le docteur se trompe. Il décida alors de poursuivre :
-Je m'appelle Alexander Messner.
Établir un lien, même ténu, avec le patient. C'était conseillé dans presque tous les traités de médecine de l'âme. Et Alexander devait avouer que, malgré l'inconfort et le potentiel agaçant de cette pratique, elle était effectivement utile. Voire trop efficace. Arnold Wesker en était un exemple édifiant.
L'autre vers lui se tourna avec une lenteur inhumaine et les deux orbes cramoisis se figèrent sur un point, situé juste au dessus de la tête du jeune homme. Un tic agita nerveusement le coin de la bouche blessée. Ébauche de sourire ? Colère ? Mépris ? Méfiance ? Impossible de se faire une idée, le visage était trop neutre, et l'expression trop brève.
Toujours avec cette lenteur, comme si l'information nerveuse mettait de longues minutes à atteindre le muscle chargé de l'action, le patient cligna des yeux et se détourna.
-Je suis le médecin chargé de vos soins.
Rien.
-Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez l'infirmière de garde.
Rien.
-Bon. Je me retire. Au revoir.
Il ne fallait pas rêver non plus. Patient important ou non, quand le malade ne prenait pas la peine de lui adresser la parole, le docteur Messner ne voyait absolument pas d'intérêt à rester trois heures auprès de quelqu'un d'à peu près aussi réactif qu'un poireau.
Une fois sorti, il se tourna vers les aides soignants et déclara, toujours aussi froid :
-Vous préviendrez le docteur Flemming que je confirme son diagnostic, et vous vérifierez que la porte de l'ascenseur est bien verouillée en partant.
Il commença à s'éloigner, à sortir son désinfectant, puis se figea au milieu du couloir, soudain aux prises avec une considération tout à fait inattendue mais qui se tenait, au bout du compte, et lança :
-Et baissez l'intensité des néons de cette cellule. Il cligne peu des yeux, une lumière trop forte pourrait lui nuire.
Sans attendre, il partit. Son appartement, vide et ennuyeux, l'attendait.
Durant la traversée en voiture du pont séparant BlackGates de la ville, le jeune homme se promit de retourner à la cellule 2 dans la journée du lendemain. Ou d'y envoyer quelqu'un de confiance. L le payait assez pour qu'il fasse preuve d'un tout petit peu plus de zèle qu'avec ses autres patients. Et puis… Un apathie pouvait n'être que passagère, n'est-ce pas ?
A: L
De : Dr Messner.
Objet : 127
Votre ami met un temps de retard considérable à agir, je diagnostique une apathie mêlée d'une extrême fatigue mentale. Je n'estime pas avoir autre chose à ajouter, en dehors d'une grande usure physique, maigreur et pâleur. Quand il parlera, je joindrais les enregistrements. Pour le moment, il n'y a rien à enregistrer.
A : Dr Messner
De : L
Objet : RE : 127
Je vous remercie Dr Messner, et j'attends les prochains comptes rendus avec impatience. Veillez à ce qu'il reste en vie.
Voilà ! Zen avez pensé quoi ?
C'est nul ? Mon personnage est un total Ratage et B paraît dangereusement OOC ? Mon style est mauvais ? Vous avez aimé quand même ?
Dites moi tout en review !
Je rappelle que les critiques constructives m'aident à m'améliorer et que les reviews en général sont extrèmement motivantes !
A bientôt pour la suite (j'espère que quelques uns d'entre vous ont quand même envie de la lire =))
